Chapitre 3 : le début d'une nouvelle année, début d'un nouvel air.
Dès le dimanche matin, Leïda se sentait chez elle, Hermione lui avait fait visiter le château et elles allaient rejoindre les garçons dans la grande salle alors que l'heure du déjeuner approchait. Elles s'assirent aux côtés des garçons et Ron leurs tendit deux parchemins.En tant que préfet, annonça Ron, j'ai été réclamé les emplois du temps au professeur McGonagall.
Voyez-vous ça, répondit Hermione, le préfet de Gryfondore fait son devoir pour la première fois et donne des leçons à sa collègue.
Faut bien que je te casse un peu sinon c'est pas marrant.
Alors, voyons ça.
Les emplois du temps de Harry et Ron étaient semblables. En tout, ils avaient 6 heures de DCFM, 5heures de Sortilège, 5h de métamorphose, 5h de potion, 1h d'histoire de la magie, 1h d'astronomie, 1h de législation, 3h de soins aux créatures magiques, 2h de botanie, et 3h d'entraînement spécifique à la formation d'aurors.
Celui de Leïda était semblable, hormis les 3h d'arithmenties en plus et l'absence de l'histoire de la magie. Evidemment celui d'Hermione était plus différent : elle avait 4h de botanie, 3 h de cour préparatoire a la médecine magique qui remplaçaient la législation et l'entraînement spécifique aux aurors, elle avait, elle aussi 3heures d'artithmencie.
Bon, et bien c'est partit pour une année de plus, dit Ron.
Je ne savais pas qu'on pouvait arrêter l'histoire de la magie annonça Harry.
On a beaucoup de cour en commun, c'est génial.
Oui, dit Leïda, je dois aller voir mon père, à tout à l'heure.
Salut.
Leïda partit donc et les 3 meilleurs amis se retrouvèrent seuls.
Vous en pensez quoi de Leïda, demanda harry.
Elle est sympa, affirma Hermione.
Oui, marrante et sympa, pourquoi ?
Mystérieuse dit Harry, trop mystérieuse.
Elle nous le dira, répondit Hermione.
J'espère.
Neville, Seamus, Dean et d'autre Gryfondore entrèrent dans la salle et se dirigèrent vers Harry.
Hé Harry, dit l'un d'entre eux, bravo !
ouai, tu es le meilleur.
Désolé, Seamus, j'aurais dû te faire confiance depuis le début.
Merci, répondit Harry.
C'est super, affirma Ron.
Ce sont des Gryfondore, répondit Harry, il n'y a rien d'étonnant.
A ce moment là, tout un groupe de Serdaigle, dont Cho, entrèrent dans la salle et crièrent ensemble « Vive Harry Potter » et Harry ne put s'empêcher de sourire.
Bon d'accord, dit Harry, j'avoue que ça fait plaisir.
Dumbledore entra à son tour dans la salle et Harry détourna la tête.
Tu ne vas pas aller le voir ? Demanda Ron.
Pas pour l'instant, répondit le survivant.
Leïda entra de nouveau dans la grande salle alors que les élèves remplirent de plus en plus les tables pour déjeuner.
On fait quoi cet après-midi ?
bah, je ne sais pas, dit Harry, je suppose que Hermione va commencer à réviser ses cours…
Oui, répondit-elle, et toi Leïda que veux tu faire ?
J'ai rendez-vous à St Mangouste, dit-elle, pour … une visite médicale.
Pourquoi tu ne vas pas à l'infirmerie d'ici ? Demanda Harry.
Parce que, hésita Leïda, mon père veut que je suive une spécialiste.
Un spécialiste en quoi ?
Un spécialiste c'est tout, répondit Leïda baissant les yeux.
Tu pars à quelle heure ? Demanda Hermione.
Je sais pas, mon père viendra me chercher.
On peut venir ? Questionna Harry près à tout pour savoir ce que la jeune fille lui cachait.
Ecoute, Harry, tes questions sont indiscrètes alors si tu veux que j'y réponde un jour ou l'autre, apprend à me connaître avant parce que je te déballerais pas tout d'un coup comme ça. Tu sais bien ce que c'est pourtant non ?
Oui, dit-il se demandant pourquoi il lui avait dit cela.
J'ai déjà du mal à connaître les autres…
Ne t'inquiète pas, dit Hermione, c'est parce que c'est la rentré et que tout le monde est un peu anxieux, mais tu vas facilement connaître les autres.
Tu crois ? Dit Leïda d'un ton mauvais, apparemment je suis déjà catalogué, de toute façon, tout le monde c'est ce qu'est mon père alors on va bien se douter de ce que je suis, si vous avez compris que je ne suis pas comme vous alors pourquoi les autres ne le comprendraient pas.
Il ne faut pas dire ça, affirma Hermione, on connaît très bien ton père et …
Il n'y a pas besoin de le connaître bien pour savoir ce qu'il est, tout Poudlard le sait, un professeur l'a accidentellement dévoilé !
Pas la peine de t'énerver ! Dit Harry.
Désolé, dit sincèrement Leïda, il y en d'autre qui on des vraies raisons de s'énerver, je suis désolé.
Pas grave, dit Ron en mangeant ce qui venait d'être servi.
La discussion s'était arrêter et les quatre adolescents écoutaient les discutions des autres, qui portaient principalement sur Voldemort et la fin du monde.
Mais ce n'est pas la fin du monde, dit un élève, on est mieux préparé que la dernière fois.
Et alors, il possède des armes incroyables.
Oui mais nous on a Dumbledore, et on a Harry.
De toute façon, on verra bien ce qui va se passer, on ne peut pas mettre Harry au devant de la scène et de lui dire d'empêcher la fin du monde, c'est un gosse comme tout le monde.
Et un beau gosse, gloussa une fille.
A cette réflexion, les quatre amis explosèrent de rire. Les élèves semblaient avoir une confiance totale en Dumbledore et Harry mais ils ignoraient une chose essentiel, ils ignoraient la puissance de Voldemort et sa cruauté envers les autres. Rémus Lupin se dirigea vers leur table et demanda à sa fille d'y aller. Elle se leva donc et sorti de la grande salle, elle passa donc entre les tables de Gryfondore, où les rires fusaient, et la table des Serpentard, où il n'y avait que des têtes d'enterrement. Lorsque Leïda passa devant Malefoy celui ci essaya d'imiter le cri du loup-garou afin d'énerver le professeur. Leïda défendit son père.
Oh oui Malefoy recommence comme ça tout le monde verra à quel point tu es un crétin.
Ouh ouh, dit-il, ma réputation va en prendre un coup j'ai peur.
Tu sais Malefoy, je ne savais pas qui tu étais jusqu'à hier, quand on m'a dit qu'un blondinet stupide se trimbalait avec deux toutous dans l'espoir de se forger une réputation de terreur de l'école, mais tu sais quoi, quand on parle de toi on a pas peur mais pitié.
Malefoy se leva et la regarda sans pouvoir ajouter un mot. Rémus prit le bras de sa fille et ils sortirent sur les fous rires de la plupart des élèves.
Il ne fallait pas lui répondre, dit Rémus à sa fille.
Il faut le remettre à sa place.
Tout ce qu'il cherchait c'est nous déstabiliser !
Et pourquoi y arriverait-il ?
Que ferais-tu s'il dévoile à tout le monde t'a vraie nature ?
Mais on ça c'est la spécialité de Rogue.
Oh arrête s'il te plait, il s'est excusé une centaine de fois.
Et toi tu lui pardonne.
Avec tous ce qu'on lui a fait subir…
Rémus ne finit pas sa phrase repensant à ses deux amis.
La visite à l'hôpital c'était bien passé, et Leîda alla retrouver ses amis à la salle commune de Gryfondore, Harry jouait avec Ron aux échecs, et Hermione lisait un livre. Leïda se retrouva alors toute seule, mais ce ne fut pas pour très longtemps car Seamus se dirigea vers elle.
Salut, dit-il.
Salut.
J'ai vu que tu étais toute seule, et étant donné que tu étais nouvelle j'ai pensé que tu aurais envie de bavarder, de choses et d'autres.
Pourquoi pas, répondit Leïda souriante.
Ils s'installèrent donc sur deux fauteuils et discutèrent, rigolèrent sous l'œil interrogateur de Harry.
La fin de la journée arriva et Leïda avait beaucoup discuté avec Seamus, elle rejoint Harry et ses amis pour aller dîner, en chemin, ils croisèrent des élèves de Poussoulfe qui remercièrent Harry sui sourit à ses amis.
Bon d'accord, dit Harry, j'avoue que c'est agréable.
C'est grâce à Dumbledore, dit timidement Hermione.
A ce moment là, Dumbledore et McGonagall passèrent devant eux, murmurant, le directeur lança un regard discret à Harry qui baissa les yeux et McGonagall sourit aux adolescents.
je sais, dit Harry, mais…quand je le regarde, je repense à l'année dernière quand j'étais dans son bureau et de la façon dont il parlait de Sirius…
Personne ne sut quoi dire et ils se dirigèrent en silence vers la grande salle. Le dîner commença et les gryfondore parlèrent tous ensembles, Harry vit une nette différence avec l'année dernière, les élèves s'entendaient mieux entre eux et ils semblaient plus au courant de ce qui se passait à l'extérieur, cependant Harry avait une certaine hâte à savoir ce que Voldemort trafiquait en ce moment même, c'est ainsi qu'il repensa à l'occlumencie.
Vous croyez que Rogue va me redonner des cours d'occlumencie ?
C'est quoi ? Demanda Leïda qui regrettait d'avoir manqué pas mal de chose.
Harry lui expliqua puis Hermione donna son avis.
Je sais pas du tout, Dumbledore voudra sûrement que tu continu, après ce qui est arrivé avec ton parrain.
Justement, dit Ron, Voldemort sait que Harry ne se laissera plus avoir, alors pourquoi s'en protéger.
Il recommencera, dit Harry, j'en suis sûr.
Il a raison, avoua Leïda, Voldemort sait très bien que la pire chose qui puisse arriver à Harry c'est de perdre ses proches.
Oui, mais, en adulte, a qui il pourrait s'attaquer ?
Il y a mes parents, dit Ron, qui tiennent beaucoup a toi, mais je pense pas que Voldemort s'y attaquerait, du moins j'espère pas.
Si Voldemort veut détruire mon entourage, il commencera par Rémus.
Le Leïda avala de travers.
Désolé de dire ça, fit Harry, mais regarde bien, des maraudeurs, c'est le seul rescapé. De toute façon, pour l'instant qui nous a prouvé que … non rien.
Va-y Harry, dit nous ce que tu penses, encouragea Hermione.
Je ne pense pas que Sirius soit mort.
Un silence s'installa entre eux, et Harry n'arrêtait pas de lancer des regards à Dumbledore, ne sachant que dire. Le dîner se termina donc et les élèves allèrent se coucher, mais arrivé à la salle commune, Harry ne monta pas au dortoir mais s'assit sur un fauteuil en face de la cheminée, Leïda fit de même, espérant pouvoir parler seule à Harry.
Harry, dit Hermione, je suis préfète, les élèves doivent aller se coucher.
Tu m'excuseras mais j'ai pas du tout sommeil.
Les préfets en chef vont venir faire un tour et vont de demander d'aller te coucher. Expliqua Ron.
Dans ce cas, je vais sortir de la salle commune, répondit Harry en se levant.
Harry, essaya Hermione en le voyant partir.
Elle lança un regard de détresse à Ron et Leïda qui ne savait pas quoi faire.
Je vais avec lui, dit Leïda au moment où Harry franchissait le tableau.
Harry marchait très vite et il était déjà en bas des premiers escaliers quand Leïda sortit de la salle commune.
Harry, appela-t-elle, attends-moi.
Harry fut surpris qu'elle le suive mais ne ralenti pas. Leïda courut jusqu'à ce qu'elle arrive à sa hauteur.
Où vas-tu ?
Là où j'ai rencontré Sirius pour la première fois.
Et est ce que je peux savoir où c'est ?
Cabane hurlante.
Tu veux aller dehors ? A cette heure là ? tu n'as pas pris la carte des maraudeurs en plus…
Comment tu sais pour la carte des maraudeurs ? Demanda Harry brusquement.
Bah, dit Leïda, mon père en faisait parti.
Ah oui, excuse-moi.
Ecoute, je crois pas que ce soit une bonne idée de sortir à cette heure là, le premier jour en plus.
Bon, je vais aller à la fontaine alors.
Pourquoi ?
C'est ici que Sirius m'a dit au revoir en 3ème année, expliqua Harry agacé.
D'accord, je peux t'accompagner ? Demanda Leïda.
Si ça te fait plaisir de me voir chialer comme un gamin…
Leïda ne sut quoi dire et suivit Harry. Celui ci alla donc sur la place à la fontaine, et s'assit sur un banc. Il balançait ses pieds, et regardait droit devant lui.
Harry…je… tu veux parler…
J'ai pas envie.
D'accord.
De toute façon, il n'y a rien à dire, Sirius est tombé dans l'arcade et tout le monde en déduit qu'il est mort et personne ne m'explique, à chaque fois que je voyais Sirius, Il y avait une dispute. « Sirius est resté 14 ans à askaban, il est un peu téméraire » ou alors « tu es connu pour tes réactions irréfléchies Sirius. Et après ça, « c'est fini pour lui Harry ». C'est dégelasse, dégelasse et impossible.
Tu n'as pas que des mauvais souvenir avec lui, contredit Leïda.
Ah bon, alors pourquoi les seules images que j'ai de lui, c'est les mauvais souvenirs ! S'énerva Harry.
Laisse moi t'aider, dit Leïda en se levant.
Personne ne peut m'aider.
Elle se mit en face de lui et lui prit les mains, elle se concentra.
Ferme les yeux, demanda-t-elle.
Pourquoi ?
Il ferma les yeux malgré lui, et il sentit un grand souffle chaud, lui arriver sur le visage, il voulut ouvrir les yeux pour voir ce que faisait Leïda, mais il se sentait tellement bien ainsi. Une lumière blanche entoura les deux adolescents et le jeune survivant l'aperçut même les yeux clos. C'est alors qui sentit une vague de bonheur remplir son cœur, et des images apparurent comme un diaporama qui défilait devant lui, les images allèrent trop vite, puis il les vit une par une, c'était Sirius, des images de Sirius souriant, Sirius comme on l'avait décrit, en bien. Il l'entendit même parler, et il se vit avec lui, rigolant au square, toutes ses images montraient le vrai Sirius, celui qui tout le monde avait semblé oublié. Leïda, lui tenait toujours les mains et plissa les yeux par concentration, puis elle lâcha tout, épuisé. Harry ouvrit tout de suite les yeux, souriant, les images de son parrain flottaient dans son esprit. Leïda, était tombé à genou, essoufflée par cet effort. Elle se releva avec difficulté et regarda Harry, qui perdu son sourire pour un regard interrogateur.
Qu'est ce que tu as fait ? Demanda-t-il.
Je…je t'ai aidé. Dit Leïda.
Elle partit en marchant vite, mais sa démarche était irrégulière et elle pria pour que Harry ne la suive pas. Le jeune homme resta assis, et lui cria « merci » et regarda les étoiles, souriant de plus belle. Leïda s'effondra sur son lit après, ce qui lui avait semble être, un parcourt du combattant. Cependant, elle sourit repensant à la sérénité dans laquelle elle avait laissé Harry et le sourire qu'il avait lancé.
