Voilà la troisième partie. Un peu plus euuuuu violente que la deuxième. Normalement le prochain chapitre devrait être le dernier… Enfin sa va dépendre de mon inspiration comme toujours. Voilà bonne lecture.

Alors je préviens de suite, dans ce chapitre il y a une double énonciation de viol… Enfin, il y a un viol et pour le deuxième c'est a vous de voir comment vous le considéré. Mais CE NE SONT PAS des lemons !


Partie 3 : affronter ses souvenirs Jour 98. 23h23

« Alors Aphrodite, près à affronter tes fantômes ? »

Aphrodite se tourna vers la voix en tremblant.

« Maître ? »

L'homme qui se tenait dans un coin de la pièce le regarda avec une lueur mauvaise mêlée à de l'envi dans le regard. Le Suédois ne put s'empêcher de frissonner face à ce regard qu'il ne connaissait que trop bien. Mais cet homme, lui, était mort, il ne devait pas perdre ce, petit, détail de vu. Ce n'était pas tout à fait comme lorsqu'il pensait voir Angelo ou Shura. Encore une fois c'était son cerveau qui fabriquait cette image mais cette fois-ci il avait choisi un mort.

Aphrodite releva les jambes et les plia sous lui. Le fantôme et lui restèrent à se regarder pendant de longues minutes. Aucun des deux ne semblait décidé à briser le silence qui s'était installé. Depuis combien de temps n'avait-il pas vu ce visage dont il lui arrivait encore de rêver ? Combien d'années c'était écoulées depuis le jour où il avait tué cet homme sur ordre du grand pope ?

« Alors, c'est ça que tu es devenu… » commença le maître, coupant son ancien disciple dans sa réflexion. « Je n'étais pas tombé très loin en disant que tu allais devenir une pute. »

« Ne dite pas ça maître… Je n'ai pas eu le choix. » Répondit le jeune homme en retenant ses larmes.

Aphrodite lança un regard suppliant à l'homme qui ne changea en rien l'expression qui c'était installé sur son si beau visage. Il aurait tellement aimé que l'homme sourie et vienne le prendre dans ses bras comme avant. Comme avant le petit blond fouteur de merde qui avait foutu sa vie en l'air.

« Ferme les yeux Aphrodite et souviens-toi… » ordonna l'homme.

Le jeune chevalier était conditionné pour obéir à son maître. Il ferma donc les yeux et se mit à trembler. Il ne voulait pas se souvenir. Pas après avoir traverser autant d'épreuves pour oublier. Un souffle d'air froid balaya la pièce et les images qu'il aurait préféré oublier revinrent à sa mémoire.


Plusieurs années plutôt…

Le jeune apprenti courait le long d'une falaise en prenant bien garde de ne pas tomber dans le vide. Il s'arrêta au bout de plusieurs minutes, arrivant devant un éboulement de pierre qui l'empêchait de poursuivre sa course par la route. Il se tourna vers la paroi qui se trouvait à sa droite et se mit à l'escalader à la seule force de ses bras.

Il releva la tête et observa avec attention le mur de pierre. Il ne devait surtout pas se retourner. S'il regardait en bas il n'aurait plus la force et le courage de continuer sa route. Il serait tout simplement bloqué là, entre le sol et le vide. Il avait le vertige… C'était vraiment une tare pour un chevalier, mais il savait qu'avec beaucoup de travail sur lui-même il parviendrait à vaincre sa peur du vide. Pour le moment il lui suffisait de ne pas regarder. Juste continuer d'avancer.

« Courage… » marmonna-t-il entre ses dents serrées.

Il releva la main et attrapa un rocher qui se détacha immédiatement de don support. Son bras parti en arrière en même temps que le morceau de pierre tombait dans le vide. Il ramena rapidement sa main contre le mur de pierre et s'accrocha à la roche. Il sentit son cœur s'emballer et son souffle s'accéléra quelque peu. A peu de chose prêt il y passait. Enfin, il exagérait peut-être sa situation. Il ne serait sans doute pas mort, mais gravement blessé ça c'était certain. Et ses « amis » ne cesseraient jamais de se moquer de lui. Sans parler de son maître…

A l'évocation de cet homme, le sang s'arrêta de circuler dans les veines de l'apprenti. Quand il pensait à lui il se sentait toujours tout chose. Son cœur se serrait comme si quelqu'un s'amusait à le lui presser pour en extraire toute la vie. Il y avait aussi ce problème avec ses poumons qui se refusaient à prendre l'air qu'il tentait d'aspirer de force. Et il ne pensait même pas à ces fichues rougeurs qui apparaissaient sur son visage quand il était en sa présence, c'est à dire une bonne dizaine de fois par jours et au repas… Oui, il était vraiment timide. Il faut dire que l'homme en question était si beau, les yeux si profond et le cosmos si impressionnant. Toutes les nuits il rêvait de se retrouver dans ses bras si puissant qui le berceraient pendant des heures. Son aîné commencerait par lui prodiguer quelques caresses qui le feraient se sentir bien et en pleine confiance. Les caresses se feraient de plus en plus intimes et de plus en plus pressantes. Et lui il se laisserait faire parce qu'il trouverait ça vraiment bon. Il pousserait des soupirs de bien être et commencerait à reproduire, maladroitement, les caresses sur le corps de son maître. Au bout d'un certain temps il demanderait à son maître de la prendre là et maintenant.

C'est souvent à cet instant précis qu'il se réveillait. Il était en sueur, le souffle court, et le corps tendu par l'excitation. Il se tournait vers ses camarades qui partageaient la même chambre que lui et s'assurait rapidement qu'ils dormaient encore. Il ne voulait pas que d'autre que lui connaisse ses fantasmes envers leur beau maître…

Il finit de grimper sa falaise. Il se recula du bord et regarda en contre bas. Ça faisait tout de même une belle petite distance. Il se mit à frissonner, mais se sentit tout de même étrangement fier de lui. Comment avait-il put monter si haut ?

A l'horizon, il remarqua que le soleil était déjà en train de se coucher. Sa lumière rosé se répandait sur les glaciers éternels qui entouraient la montagne qu'il venait d'escalader. C'était un spectacle vraiment magnifique et très impressionnant. Jamais il ne pourrait se rassasier de telles images. Le rouge se mêlait à l'or et à l'orange en passant par une multitude de teintes différentes. C'était beau tout simplement. Beau comme son maître. Vraiment tout le ramenait à son maître ces derniers temps. Il aurait vraiment tout donné pour que ce dernier soit avec lui en ce moment. Le jeune homme serait venu à son aîné qui l'aurait prit dans ses bras. Il l'aurait embrassé dans les cheveux et l'aurait tenu très prés de son corps pour les réchauffer tous les deux. Aphrodite aurait été bien dans ces bras qui l'auraient protégé du froid bien mieux que tout les vêtements qu'il ne pourrait jamais porter.

Le jeune homme sortit enfin de son rêve éveillé et regarda de nouveau en contre bas et remarqua que deux des autres apprentis étaient déjà en trains de gravir la falaise. Il ne fallait surtout pas qu'il le rattrape. Il voulait finir premier à cette épreuve pour prouver à son patron qu'il était l'un des meilleurs.

Il reprit sa course, le visage de son maître incrusté dans son esprit. S'il pensait à lui il y arriverait sans problème. Il lui suffisait d'un peu de motivation pour y parvenir…


La course se finit plusieurs heures plus tard après un trajet composé d'un nombre vraiment impressionnant de kilomètres. Le soleil était déjà couché depuis longtemps lorsque le jeune homme arriva enfin en vu du campement où il suivait sa formation. Comme il l'avait espéré, il était arrivé le premier. Il devançait même ses camarades de très loin. Son maître lui sourit et passa une main dans les cheveux du jeune homme avec tendresse.

« Bravo Aphrodite. Je suis très fier de toi. »

Et c'était vrai. L'homme était fier de ce petit prodige qui réussissait à tout ce qu'il entreprenait. Il finissait toujours premier aux courses d'entraînements. Il était vraiment doué. Un jour il ferait un excellent chevalier, l'homme en était convaincu.

Le jeune homme baissa la tête et se mit à rougir violemment. Il était rare que son maître lui fasse des compliments et se montre si proche de lui. Ça lui arrivait de temps à autres lorsqu'il réussissait un exercice passablement difficile avant ses camarades et que les autres étaient encore loin derrière lui. L'homme ne devait pas vouloir que les autres pensent qu'il faisait du favoritisme. Mais il aimait tellement lorsque son beau maître lui passait une main dans les cheveux. Ça le faisait littéralement fondre sur place.

Les autres élèves arrivèrent à leur tours. Le maître d'Aphrodite, futur chevalier du poisson, se recula sans quitter son élève favori des yeux. Le petit chevalier sentit ses jambes vaciller sous son poids. Pourquoi son maître le regardait t'il avec une telle lueur d'envie dans le regard ? Ça le faisait vraiment fondre.

« Bien. Allez donc vous reposer à présent. »

Les élèves s'inclinèrent devant leur professeur et se dirigèrent calmement vers leurs baraquements. Alors qu'il passait devant son aîné, Aphrodite sentit une main s'abattre sur son épaule. Il sursauta avant de se retourner et de tomber nez à nez avec son professeur.

« Pas toi Aphrodite, je voudrais d'abord te parler. »

Les élèves qui n'étaient pas encore partit regardèrent l'étrange couple. De petits sourires en coins se formèrent sur leur visage. Tous savaient qu'Aphrodite avait un faible pour les hommes, en particulier pour leur beau et ténébreux maître. Il avait beau tenter de cacher ses faiblesses elles se voyaient comme le nez au milieu de la figure. Et le bruit qu'il faisait dans ses rêves étaient bien assez clair de toute façon. Et rare étaient ceux qui ignoraient que cette attraction était réciproque. Ils lancèrent des clins d'œils emplis de sous-entendu, et mêlé d'envie pour certain, au jeune homme et partirent bien vite, laissant les deux tourtereaux en tête-à-tête.

« Viens, suis-moi. » Ordonna le maître à son élève.

Ils marchèrent en silence pendant une bonne dizaine de minutes. Ils ne parlaient pas, ne se regardaient même pas. Tandis que son maître fixait un point inconnu à l'horizon Aphro marchait en gardant obstinément la tête baissée. Il ne voulait surtout pas croiser le regard de son maître… S'il l'avait fait il aurait très certainement sauté dessus pour pouvoir enfin goûter à ses lèvres qu'il désirait tant.

Ils s'arrêtèrent au sommet d'une falaise. Le maître leva la tête vers le ciel, l'élève fit de même. Le premier lui montra une constellation. Les poissons.

« Tu vois, c'est pour appartenir à cette constellation que tu t'entraîne Aphrodite. »

« Je sais maître. »

« Pas de maître entre nous tu veux. Sous les étoiles nous sommes tous égaux n'est ce pas ? »

« Oui maî… »

« Appelle-moi Rosa, c'est mon prénom. »

« Oui… Rosa. »

Le dénommé Rosa se pencha vers le jeune homme qui le regardait les yeux emplit d'admiration et d'envie. Ce qu'il attendait depuis qu'il était arrivé dans ce camp d'entraînement allait-il se réaliser aujourd'hui ? Il n'y croyait pas, ce serrait vraiment trop beau pour être vrai.

Le maître se pencha un peu plus, se rapprochant encore plus près de son élève. Il posa une main sur la joue pâle du jeune homme qu'il caressa du bout des doigts, l'effleurant juste de peur de le briser ou peut-être de le voir s'enfuir. Les yeux d'Aphrodite s'agrandirent encore d'avantage sous l'effet de la surprise. Son aîné du prendre sa réaction pour de la peur et il lui sourit comme on sourit à un enfant pour le rassurer.

« Ne t'inquiètes pas. Tu n'as pas à avoir peur. »

« Je suis un chevalier, je n'ai pas peur. »

Le sourire sur le visage de Rosa s'étira encore d'avantage. Maintenant qu'Aphrodite pouvait le voir de près il se rendait compte que la différence d'âge entre eux deux était vraiment mince. Cinq ans tout au plus… Il semblait pourtant si grand… Mais il était encore plus beau vu de près…

« Ferme les yeux Aphrodite. »

Habitué comme il l'était à obéir à son maître le jeune homme ferma les yeux. La main de l'homme glissa de sa joue à son menton. Il le releva doucement et se rapprocha de lui.

Aphrodite se mit à trembler sans rien faire pour pouvoir arrêter ces frissons qui le parcouraient dans son entier, insistant violemment, voir douloureusement sur son bas ventre. Mais c'était une agréable douleur. Le souffle de son maître était sur sa peau, sur ses lèvres. Bientôt le souffle se fit plus près, plus chaud. Et enfin il n'y eut plus de souffle, mais simplement deux lèvres collées sur les siennes. Ce contact était doux comme le souffle du vent quand il balayait les pleines désertiques de glace de son pays. L'homme, ou plutôt le jeune homme puisqu'il ne devait pas avoir plus de 18 ans alors que lui atteignait avec difficulté les 13 ans se recula. Aphrodite voulut rouvrir les yeux, ne comprenant pas vraiment pourquoi il s'était reculé, mais le jeune homme n'avait pas put faire un seul geste que les lèvres étaient de nouveau pressées contre les siennes. Rosa posa ses mains sur les hanches de son cadet et le pressa contre lui. Les sens d'Aphro étaient tous surexcités. Jamais encore il n'avait eu une telle conscience de son corps. Il pouvait sentir son cœur battre, entendait et sentait le vent tout autour d'eux. Le parfum des lèvres de Rosa se répandait dans toute sa bouche. Jamais il ne pourrait oublier ce goût si particulier de ces lèvres, à mi-chemin entre le miel et la vanille. Des années plus tard, il sentirait encore ce parfum dans ses rêves.

Après quelques minutes de ce traitement qui lui mettait le sang à feu il sentit une langue glisser contre ses lèvres closes. Il se recula instinctivement, mais son maître le tenait fermement contre son corps. Il caressa son dos, montant et descendant son haut d'apprenti en pièce au rythme de ses mains. Le jeune homme se calma quelques peu et entrouvrit légèrement sa bouche. Il avait peur de mal s'y prendre, peur de décevoir son maître. Mais l'autre ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit. Il avait déjà commencé à glisser sournoisement sa langue dans la bouche de son élève qui sursauta à se nouveau contact. Une foule de sensation se déclencha dans son corps. Il avait froid, il avait chaud, son cœur battait trop, son souffle n'arrivait pas assez vite à ses poumons. Le sang avait arrêté d'irriguer son cerveau qui ne tournait plus qu'au ralenti.

Rosa réussie à faufiler une de ces mains sous le tee-shirt d'Aphrodite. Des frissons le parcourirent dans son entier. La main s'attarda dans le bas de son dos. Caresse parfaite prodiguée par l'homme de ses rêves. Jamais il n'aurait crut qu'un tel bien-être était possible en ce bas monde. Aphrodite était persuadé que personne avant lui n'avait été aussi bien dans les bras de quelqu'un. Son corps était fait pour appartenir à celui de son aîné. Avant il le savait, à présent il en était convaincu.

Les deux corps se détachèrent enfin l'un de l'autre. Aphrodite releva la tête. Il avait les joues rougis par le désir, la bouche encore légèrement ouverte et le souffle court. Ses yeux mi-clos étaient juste assez ouvert pour qu'il puisse voir son maître se passer sa langue sur les lèvres, ce qui réveilla son désir qui ne semblait pas vouloir se calmer. Rosa se rapprocha de nouveau de lui et le prit dans ses bras. Il le souleva dans les airs et l'enfant, on ne peut pas vraiment employer ce terme puisqu'il n'était plus un enfant depuis son entré dans ce camp, entoura la taille fine de l'homme de ses jambes.

« Il faut y aller doucement tous les deux. Je ne voudrais pas te faire mal. Prenons notre temps, ça n'en sera que bien meilleur. »

Aphrodite ne répondit rien. Il se contenta de poser sa tête dans le creux de l'épaule de l'homme qu'il aimait et de pousser un soupir de bien être.


Jour 98. 23h47

Aphrodite rouvrit les yeux, des larmes roulant le long de ses joues. Il porta une main tremblante à son visage pour écraser les perles d'eau qui coulaient le long de sa peau blanche. Il regarda son maître qui se tenait toujours là et se mit à trembler. L'évocation de cette belle époque lui faisait mal.

« On était bien tous les deux n'est ce pas Aphro. »

« Oui… » répondit le jeune homme avec nostalgie.

Il ferma de nouveau les yeux et aspira l'air qui se trouvait autour de lui. Il pouvait presque encore sentir le parfum de son maître flotter dans les airs. Mais cette délicieuse odeur fut bien vite remplacées par une autre bien plus puissante, plus virile. Il rouvrit les yeux soudain prit d'un mauvais pressentiment.

Un jeune homme avait remplacé son maître. Il était plus jeune, moins beau. Le visage fermé et l'air sévère il toisa Aphrodite qui ramena ses genoux sous son menton. Il les entoura de ses bras comme pour se protéger et recommença à trembler de plus belle, de peur cette fois-ci.

« Maître… Revenez… » gémit-il.

« Ton maître est mort Aphrodite. C'est toi-même qui l'a tué. Tout comme tu m'as tué. Tu t'en rends compte de tout le sang que tu as sur les mains ? Tu n'es qu'une traînée doublée d'un assassin. »

« Tu mens… » répliqua-t-il en criant, la voix beaucoup moins ferme que ce qu'il aurait aimé.

« APHRODITE ? Tu parles à qui ? Tu veux que je vienne ? » Demanda Shura depuis le salon. Si Aphrodite en croyait la voix de son ami il était… inquiet ?

« Non, c'est bon. Merci. J'ai dut faire un cauchemar. »

Mais quand il reporta son attention sur le pied de son lit, il découvrit son cauchemar réincarner confortablement installé sur un cousin. L'homme lui fit signe de ne pas faire trop de bruit. Il était inutile qu'il alerte tout le sanctuaire.

« Ce n'est qu'une hallucination. Tu n'es pas réel. »

« Oh que si je suis réel. Je suis ce que tu penses. Je suis là car tu n'as pas eu ta dose aujourd'hui, et pour te débarrasser de cette habitude qui te pourris la vie tu dois remonter à la source du problème. Maintenant referme les yeux, et reprends là où tu t'étais arrêté. »

Aphrodite obéit, conscient qu'il n'était question de ne pas faire ce que cet homme attendait de lui. Un de plus à ajouter à la liste déjà longue des hommes à qui il ne pouvait rien refuser. Un froid balaya de nouveau la salle et il était de retour dans le pays où il avait reçut sa formation.


Plusieurs années plus tôt…

On le secoua dans son sommeil, le sortant contre sa volonté d'un de ses rêves assez chauds qu'il faisait assez fréquemment où son maître et lui étaient les acteurs principaux. Il ouvrit les yeux avec difficultés, et en pestant contre l'imbécile qui l'avait réveillé, et découvrit, non sans surprise, qu'il se trouvait non pas dans le dortoir des apprentis mais dans un des bâtiments qui servaient à entreposer les armes. Il se tourna vers celui qui venait de le réveiller et tenta de deviner de qui il pouvait bien s'agir.

Ses yeux mirent quelques temps avant de s'adapter au noir qui l'entourait. Il finit par reconnaître le garçon qui se tenait à côté de lui. Il s'agissait de Stevens, un garçon qui devait avoir à peu prêt son âge et qui s'entraînait lui aussi pour un jour devenir chevalier des poissons. Il était très grand, les épaules larges et semblait assez costaud. En clair sa physionomie extérieure était complètement à l'opposé de celle du dormeur tout fraîchement réveillé qui ressemblait à s'y méprendre à une belle jeune fille.

Le nouveau venu était blond, les cheveux mi-long retombant lamentablement sur son dos par manque cruel d'entretient. Ses yeux étaient gris comme le ciel un soir d'orage. Ses yeux avaient toujours fasciné Aphrodite qui les trouvait tout simplement splendide à contempler.

Le Suédois ouvrit la bouche comme pour parler mais la referma aussitôt quand l'autre lui intima l'ordre de se taire en lui collant un doigt sur les lèvres. Stevens sourit gentiment pour le rassurer et s'assit à côté du futur chevalier des poissons.

« J'ai entendu dire que toi et le maître vous couchiez ensemble. » Commença Stevens sans perdre son sourire.

« Nous…. Non… Nous ne couchons pas ensemble. » S'entendit répondre le poisson en se sentant rougir. Et en un sens il ne mentait pas. Son maître et lui faisaient plein de choses ensemble, mais jamais encore ils n'avaient véritablement été « jusqu'au bout ».

« Je vous ai vu tous les deux hier soir, c'est pas la peine de me mentir. »

La mémoire du jeune Suédois se mit aussitôt en route. Qu'est ce qu'il avait fait hier soir ? Au pire il avait put le voir allongé quasiment nu aux côtés de son maître, ce dernier étant en trains de lui prodiguer de douces caresses qui le menaient rapidement vers le paradis.

« Vous étiez dans la grotte au nord du camp. Quand je vous ai vu partir je vous ai suivit. J'ai tout vu, c'était un très bon porno. Dommage que vous n'ayez pas tout fait, j'aurais aimé voir ce que tu donne au lit. Mais faute d'avoir vu il me semble que je n'ai plus qu'à te tester par moi-même. »

Aphrodite se sentit blêmir. On les avait vu. Si justement son maître tenait à garder cette relation secrète c'était pour éviter la jalousie des autres qui auraient remit son impartialité en cause et aurait put faire du tord à son jeune amant. Mais maintenant qu'ils avaient été découverts les ennuis allaient commencer à leur tomber dessus les uns après les autres. Sa vie allait vite devenir un enfer.

Stevens monta doucement sa main vers la joue blanche de son « ami » et se mit à la lui caresse. Aphrodite se recula d'un bond à ce contact inattendu et lança un regard plein d'incompréhension à l'autre. Que faisait-il ? Et qu'avait-il voulu sous-entendre par « je n'ai plus qu'à te tester par moi-même » ? Non, il n'allait tout de même pas le…

« Laisse toi faire… Si tu te laisse faire par notre maître dans le seul but d'obtenir ton armure comme une vulgaire traînée, pourquoi ne pas le faire avec moi ? Je te promets que je ne dirais rien aux autres si tu me laisse faire ce dont j'ai envi. »

Il remonta sa main sur la joue qui ne se déroba pas. Aphrodite réfléchissait à un moyen de se sortir de ce mauvais pas. Appeler son maître à l'aide ? Non, les autres pourraient l'entendre et surtout il ne voulait pas que son amour le prenne pour un lâche incapable de se défendre par lui-même. Se battre contre Stevens ? Non, l'autre était vraiment fort et il risquait de prendre le dessus. Et même s'il gagnait, rien n'empêcherait le blond d'aller tout raconter aux autres. Se laisser faire et devenir, en quelque sorte, la pute de cet homme ?

« Tu n'as pas le choix de toute façon. Tu es coincé Aphro… »

Il était effectivement coincé, et en de nombreux sens du terme. Il ne pouvait pas empêcher Stevens de faire ce qu'il voulait faire, et de plus le blond avait déjà collé son corps contre le sol gelé de la salle où ils se trouvaient. Le blond s'était allongé sur le frêle corps d'Aphrodite qui se retrouvait dans l'incapacité d'esquisser le moindre mouvement. Même s'il l'avait voulu, il n'aurait eu aucun moyen de rejeter son camarade.

Ce dernier était bien conscient de sa position de supériorité. Il était en trains de parcourir le cou de sa victime à l'aide de sa bouche, utilisant ses lèvres, sa langue, mais avant tout ses dents qui laissaient des marques dans la chair tendre du futur poisson.

D'un geste sec de la main, Stevens arracha le haut de la tenue de son amant qui se retrouva de se fait déjà à moitié déshabillée et laissant son torse à la merci de l'autre. Le blond délaissa le cou de sa victime après un dernier coup de dents un peu plus violent que les autres, s'attaquant à présent à cette nouvelle parcelle de peau offerte à lui.

Aphrodite eu bien du mal à retenir ses larmes quand il sentit du sang chaud, son sang, couler le long de sa gorge. Il ferma les yeux pour ne plus voir l'autre et rejeta sa tête en arrière, la cognant avec brutalité sur le sol de la pièce. La douleur fut rapide et lui traversa la tête. Au même instant l'autre enleva le pantalon du Suédois et s'attaqua à son sexe à l'aide de ses mains. La douleur et la honte de réagir à ses gestes eurent raison du Suédois qui se mit à crier, à la frontière entre la douleur mortelle et la jouissance. Ce cri fut le premier et le dernier qu'il poussa avant de sombrer dans un coma bienfaiteur qui l'emmena loin de cet endroit maudis.


Aphrodite rouvrit les yeux avec difficultés. Il sentait une neige gelée se coller à son corps nu, allant jusqu'à le brûler par le froid. Il se redressa et regarda autour de lui, surprit de se trouver dans un tel endroit. Il était assez près du camp, mais seul perdu au milieu des neiges.

Des brides de la nuit passée lui revinrent en mémoire et il se sentit rougir de honte tendit que des larmes d'impuissance face à ses souvenirs roulaient le long de ses joues. Il porta une main à son cou. Il fut surprit d'y sentir une plaie encore à vif juste au-dessus de la base de son cou, là où la chair est la plus tendre. Il reporta ses doigts dans son champ de vision et eut du mal à retenir un haut le cœur quand il les découvrit rouges et tâchés de sang. Un rapide coup d'œil au reste de son corps lui apprit que rien n'avait été épargné et que s'il ne ressentait pas vraiment la douleur c'était grâce à la neige dans laquelle il se trouvait.

Sur sa gauche, il découvrit bien vite un tas de vêtements laissé là à son attention par Stevens qui avait dut penser que se serrait mauvais pour la réputation d'Aphrodite que de revenir nu au camp. Que de bonté dans ce geste ! Il aurait vraiment put se passer de ça après la nuit qu'il lui avait fait passer.

Le Suédois tendit son bras pour les attraper mais stoppa son geste en pleine course. La douleur qui traversa ses membres engourdis et tout le haut de son corps était à la limite du supportable. Il serra les dents et attrapa les vêtements, convaincu que cette douleur n'était certainement rien face à celle qui allait traverser le bas de son corps quand il se relèverait.

Il s'habilla maladroitement et retourna à son campement en titubant.


Jour 99. 00h08

Des larmes de hontes coulaient sur le visage d'Aphrodite. Une d'entre elles s'attarda sur la pointe de son nez avant d'aller s'écraser sur sa main. Ses doigts tressautèrent à ce contact mais ne desserrent en rien le drap qu'ils tenaient.

« Pourquoi ? » Gémit Aphrodite entre la colère et la haine. « Pourquoi me fais-tu revivre ça ? Le faire une fois ne t'as pas suffit ? Tu voulais revoir les images de ta victoire sur mon corps et ma raison ? »

« C'est toi Aphro mon vieux qui te fais revivre tout ça. Tu as besoin d'affronter toi-même le passer pour pouvoir reprendre ta vie là où tu là laissée avant de t'enfuir comme le lâche que tu es. »

Le Suédois rouvrit et les yeux pour les refermés aussitôt quand il vit la chose qu'il avait en face de lui. Ce n'était plus vraiment le blond avec qui il avait couché qui le regardait à présent, mais une espèce de cadavre ambulant qui se serait tenu à quelques mètres de lui.

Le mort était blanc à en faire peur, un teint assez normal pour un cadavre en même temps. Ses cheveux étaient en partie tombés, laissant voir un crâne rose parcourut de veines entre le bleu et le violet. Une longue cicatrice dut à une rose démoniaque du chevalier des poissons barraient son visage. Les plaies saignaient abondamment, répandant du sang frais sur son linceul. Et ses yeux autrefois si beau n'était plus à présent que deux orbites vide.

« Bien. Puisque tu as déjà fermé les yeux recommence donc ton voyage. »

Aphrodite n'eut même pas à ce forcer, les images revenaient toutes seules à son cerveau à présent. Le courant d'air devenu familier le transperça de nouveau.


Plusieurs années plus tôt…

Rosa attrapa le beau par le bras et le colla contre un mur. Le maître avait l'air passablement en colère contre son apprenti qui ne se débattait même pas. Les douleurs de sa soirée de la veille étaient encore trop présente dans son corps malgré sa journée de repos forcée pour qu'Aphrodite ne pense seulement à se rebeller.

Quand il était rentré au campement et que son maître lui avait demandé ce qu'il avait fait la nuit passée pour revenir de l'extérieur du camp il avait tout d'abord été tenté de tout lui raconté, mais un seul coup d'œil à Stevens lui avait apprit que se serait une très mauvaise idée. Il avait donc inventé quelque chose comme « j'ai dut faire une crise de somnambulisme et être attaqué par une bête pendant mon sommeil. » Rossa avait eu l'air de le croire et lui avait ordonné d'aller se coucher.

Mais maintenant que la journée d'entraînement était finie, le maître venait lui demander de plus ample explication. Il l'avait donc traîné de force hors de son dortoir et l'avait forcé à entrer dans sa chambre. A présent, le maître tenait Aphrodite de force contre le mur et le foudroyait du regard.

« Qu'as-tu fais la nuit dernière ? Et ne t'avise pas de me mentir ! »

« Rien je te le jure… »

Rosa porta sa main au col du jeune homme et lui arracha son vêtement comme l'avait fait Stevens la veille. Il pointa d'un doigt accusateur la marque de sa morsure au cou encore fraîche.

« Ne me dit pas que c'est un ours qui t'a fait ça ! Qu'as-tu fait la nuit dernière ? Réponds-moi Aphrodite ! »

Devant le regard chargé de colère de l'homme qu'il aimait, Aphrodite ne put retenir un sanglot. Des larmes de hontes se mirent à couler le long de ses joues alors qu'il commençait à bredouiller des excuses sur sa conduite.

« Ce n'est pas ma faute… Il m'a forcé je te le jure… Moi je ne voulais pas mais… Mais il ne m'a pas laissé le choix et… et … »

Le maître le jeta sur son lit et le surplomba de toute sa hauteur.

« C'est… c'est Stevens… Il nous avait vu et… Et… »

Le maître envoya sa main dans la joue déjà meurtrie de son disciple, y laissant une marque rouge qui lui fit mal.

« Arrête de pleurer, ce n'est pas digne d'un chevalier. Pourquoi l'as-tu laissé faire ? Tu aurais put le battre ! »

« Je…Je ne pouvais pas… Excuse-moi ! »

Le regard toujours autant plein de haine, Rosa s'installa à califourchon sur les hanches de ses élèves. Il colla sa bouche avec brutalité sur celle déjà bien meurtri d'Aphrodite qui ne put retenir un gémissement de douleur. L'homme enleva rapidement ses vêtements et finit d'arracher ceux du jeune homme qui ne faisait aucun geste pour l'arrêter de peur de provoquer une nouvelle crise de colère. Et de toute façons, comparé à sa soirée de la veille, les gestes de son maître lui semblèrent doux et emprunt d'amour. Pensant sans doute que c'était là manière habituelle de faire de son maître, Aphrodite se laissa aller et lui permit de prendre tout ce qu'il désirait.


Rosa se redressa et toisa son disciple du regard. Aphrodite était toujours nu et restait là, allongé sur le lit, les jambes encore vaguement écartées. Il reprenait avec difficulté sa respiration. Rosa le trouva beau, mais décida qu'il ne devait rien laisser paraître de ses sentiments. Cette histoire aller prendre fin sur ce lit. Si comme Aphrodite le prétendait, et il n'avait aucun difficultés à le croire, Stevens était au courant alors cette histoire risquait de se répandre comme une traînée de poudre.

Et si le grand pope l'apprenait ? Il serait sans doute rabaissé à un grade inférieur alors que son amant, son amour, serait chassé pour toujours du monde de la chevalerie. Aphrodite avait le potentiel pour devenir quelqu'un de vraiment très puissant. La douceur et la fragilité que laissait sous-entendre son visage si féminin n'était en réalité qu'un leur. Un jour il pourrait devenir chevalier d'or ! Rosa n'avait pas le droit de priver la chevalerie d'un si grand homme pour une simple histoire de cœur.

Il laissa son regard parcourir le corps qu'il venait d'aimer avec brutalité. Des bleus, des morsures et de nombreuses cicatrices le parcouraient. Il avait envi de s'allonger à ses côtés, de la prendre dans ses bras et de le protéger pour toujours des hommes comme Stevens qui allaient vouloir profiter de sa beauté et de son corps si parfait. Mais la vie en avait décidé autrement.

Aphrodite ouvrit enfin les yeux et sourit à son amant. Quand il se rendit compte que son sourire ne rencontrait qu'un visage de glace hermétiquement fermé il se figea et il se redressa péniblement sur ses coudes.

« Quelque chose ne va pas ? C'est moi ? » Demanda le jeune homme soudain inquiet de sa performance.

« Ou peut-être n'ai-je pas été à la hauteur… » rajouta-t-il intérieurement.

« Aphrodite, Aphrodite, Aphrodite… » murmura l'homme en secouant la tête. « Comment as-tu put croire une seule seconde que je m'intéressais à autre chose qu'à ton cul ? »

Le souffle se bloqua dans la gorge du Suédois. Que se passait-il ? Avait-il été si mauvais que son maître ne veuille plus de lui ? A moins que Rosa ne soit totalement dégoûté par ce qui c'était passé entre Aphrodite et Stevens. Si tel était le cas il le comprenait parfaitement. Il se dégoûtait lui-même de ne pas s'être d'avantage défendu…

« Tu crois que je ne les ai pas entendu tes « Je t'aime » pendant que je te prenais ? Mais mon pauvre, je ne t'aime pas moi, tu n'es qu'un jouet tout au plus… »

Rosa se tut et regarda l'effet de ses paroles sur le visage de celui qu'il aimait tant. Comment pouvait-il être aussi dur avec son amour ? Prenant son courage à deux mains il reprit sa tirade, tentant de ne pas laisser passer ses sentiments.

« Mais tu sais Aphrodite, chevalier ce n'est pas pour toi. Tu es bien trop féminin. Mais pour être pute tu as toutes les qualités requises. Ne me fais plus perdre mon temps à présent. »

Il jeta des vêtements à son disciple et se retourna pendant que le jeune homme les enfilait en tremblant. Le pauvre Aphrodite avait bien du mal à comprendre tout ce qui se passait dans cette chambre. Pourtant la dernière phrase de l'homme tournait dans sa tête. Une pute ? C'est déjà ce que lui avait dit Stevens la veille. Mais que Rosa le lui dise… Non, ce n'était pas possible ! C'était très certainement un cauchemar !

« Sors à présent. On se revoit demain pour l'entraînement. »

La tête basse, le corps meurtri et le cœur brisé, Aphrodite sortit de la chambre du premier homme qu'il n'eu jamais aimé…


Jour 99. 00h24

Le poisson rouvrit les yeux une nouvelle fois. Ses yeux étaient totalement secs à présent. Il avait versé toutes les larmes que son corps contenait lors de ses deux premiers réveils. Mais il savait qu'il n'en avait pas encore finit avec les souvenirs de son camp d'entraînement. Il lui restait encore quelques petites choses à se rappeler, mais ça ne serait pas pour ce soir. Il était vraiment trop fatigué pour continuer son voyage dans sa mémoire.

Pourtant ces quelques petits allés et retours dans le passé l'avaient déjà pas mal renseigné. Il voyait les choses différemment à présent. Son maître l'avait toujours aimé… Comment avait-il put en douter par le passer ?

Aphrodite s'allongea sur le matelas de sa chambre enfin retrouvée. Il devait bien s'avouer que de se retrouver ici lui faisait du bien, et ça faisait vraiment très longtemps qu'il n'avait pas eu la chance de s'allonger sur un si bon matelas.

Le corps de son maître se matérialisa à côtés de lui. L'homme se pencha vers le chevalier et l'embrassa doucement sur le front. Aphrodite rouvrit une dernière fois les yeux et ne fut pas vraiment surprit de découvrir que c'était Shura qui se tenait à côté de lui et le regardait en souriant.

« Dors bien mon ange. Je veille sur toi à présent. » Murmura l'apparition.

« Je sais. Merci. »

Il ferma les yeux et plongea dans le sommeil qu'il souhaitait sans rêve. Première nuit depuis des semaines qu'il pouvait passer seul sans personne pour lui demander de lui faire une petite gâterie en échange d'un peu de monnaie.


Jour 99. 00h26

Mu attrapa son amant par le bras et le forçat à ralentir le pas. Il ne voulait surtout pas le perdre de vu dans un endroit aussi mal famé. En passant dans ces rues sombres entourées par de hauts immeubles délabrés il ne pouvait s'empêcher de se demander comment Aphrodite avait-il put vivre ici. C'était tout bonnement impossible. Ça ne ressemblait vraiment pas à l'homme qui cultivait des roses dans son jardin qu'il connaissait.

« Du calme mon amour. » Déclara Angelo en se tournant vers Mu qu'il avait sentit trembler. « Tout va bien. Mais si tu veux, tu peux retourner au sanctuaire, je n'ai pas vraiment besoin de toi. »

« Si je te laisse seul tu va le tuer cet homme. Pas que ça me dérangerait vraiment, mais au final je suis pas sûr qu'Aphrodite soit d'accord. »

« Celui là laisse le où il est tu veux bien ? Il n'a pas besoin de savoir ce que je vais faire. »

Les deux amoureux entrèrent dans un bar qui se trouvait dans la rue mal éclairée. Une fois dans le taudis Mu se rapprocha autant qu'il le put de son homme qui lui prit la main. La chaleur du corps de l'Italien le réchauffa et lui redonna vaguement confiance. Il était en sécurité avec lui.

Angelo lui montra du doigt un homme qui se tenait dans un coin de la salle. Il était assit à une table où il buvait de l'alcool brun dans un verre sale et portait un long manteau de cuir.

« C'est James. » Se contenta de dire Angelo.

Mu regarda l'homme sans rien ajouter. Il se tourna vers son amour. Death-Mask avait les yeux entièrement noirs et son cosmos grandissait à vu d'œil. Une alarme s'alluma dans le cerveau de Mu. Attention danger. Cette soirée allait vite dégénérer s'il ne faisait rien.


Voilà c'est fini. Je remercie les personnes qu'on posté des reviews. J'en suis a 9 sur ce site + 2 qui m'ont été postée directement, soit 11 reviews pour les deux chapitre. C'est déjà pas trop mal je trouve. Et si on continuait sur cette lancée et que encore une fois vous me postiez encore une 'tite review pour me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre un tout petit plus sombre que le précédant.