Chapitre 3

Si on lui avait demandé, il y a encore quelques semaines ce qu'il ressentait exactement pour le serpentard blond, Harry aurait déclaré qu'il n'éprouvait qu'aversion et mépris pour cette sale fouine prétentieuse. Il aurait également précisé qu'il lui était tout à fait indifférent, dès l'instant ou ce dernier renonçait à les insulter, lui et ses amis.

Mais ce soir, c'était différent.

Ce n'était plus de l'aversion. Ce n'était plus de l'indifférence… C'était une colère froide. Ce sale nobliau arrogant s'était moqué de lui.

Pourtant, la soirée avait débuté sous de bons auspices. Il avait évité Ron en prétextant un travail urgent à la bibliothèque, et Hermione, en lui assurant qu'un entraînement de Quidditch était vraiment indispensable. Et il s'était lancé sur la trace des insaisissables serpentards.

Il avait réussi à les suivre jusqu'à ce couloir… Celui qui avait pourtant été interdit d'accès par Dumbledore lui-même. Il n'en était pas revenu, les Serpentards avaient osé désobéir. Malfoy osait passer outre.

C'était incompréhensible.

Pour qu'il lui vienne un tel courage, cela voulait dire que son maître était puissant.

Quel pouvait être son identité ?

Une chose était sûre : ce n'était pas le professeur Snape. Il avait fait le siège du professeur de potion et s'était rendu compte que ce dernier menait une vie des plus monotones entre ses cours, son bureau, ses appartements et le réfectoire. Pas très folichon, et Harry s'était même senti déçu.

En tout cas, il ne donnait aucun cours supplémentaire à ses élèves. Pas de trace de Malfoy et consorts dans l'ombre des cachots. Donc, un mage noir anonyme sévissait à l'intérieur de Poudlard.

Sous le nez de Dumbledore…

Cela commençait à devenir inquiétant.

Il s'approcha, camouflé par sa cape d'invisibilité, pour écouter la conversation qui s'était installée entre les serpentards.

Zabini parcourait la salle vide d'un regard dépité

-Oh… Il n'est pas arrivé.

Harry sentit un élan de contrariété le saisir « Mince… J'arrive trop tôt… »

Une main se posa sur l'épaule de Blaise, alors que Vincent intervint d'une voix douce

-Ce n'est pas grave… On peut commencer sans lui.

Greggory approuva cette décision avec de grands yeux brillants. Blaise hésita un instant jaugeant ses partenaires… Oui, pourquoi pas. Son cher Argus pourrait toujours les rejoindre… Il se retourna vers Draco, qui lui, n'avait pas desserré les dents et contemplait, déçu, la pièce vide.

-Tu veux te joindre à nous Draco ?

Draco regarda ses amis avec une petite moue boudeuse.

-Mouais… Je ne dis pas non…

Cette réaction inquiéta vivement Vincent qui se rapprocha du blond avec toutes les caractéristiques d'une mère poule. S'il ne s'agissait pas des Serpentards, en particulier de Goyle et Malfoy, Harry se surprit à penser qu'il aurait été touché par cette jolie scène.

-Eh ben, calmes ta joie. Qu'est ce que tu as ?

Un soupir.

-Potter…

Harry sursauta dans sous sa cape. Pourtant, il était bien certain de ne pas avoir commis d'impair. Personne ne pouvait le voir…

-Il me rend fou. Il n'arrête pas de me fixer en cours. Et il semble guetter quelque chose… Tu crois qu'il sait ?

Blaise haussa les épaules tout en se dirigeant vers la seconde pièce. Vincent et Greggory lui emboîtèrent le pas, tout en essayant d'entraîner leur chef bien-aimé.

-S'il sait… Cela facilitera tes affaires, non ?

Harry sursauta de nouveau. Comment ? Mais quel était ce piège ingénieux pour que ses adversaires fassent preuve d'autant de désinvolture ? Il en avait plus qu'assez que ces messieurs jouent ainsi avec ses nerfs. Il était sur le point d'agripper la chemise de Malfoy pour le secouer comme un prunier, lorsqu'il vit... Il s'était sûrement trompé…

Draco s'était appuyé sur la poitrine de son ami et les lèvres de Blaise se perdaient sur le cou de neige. Harry n'en revint pas. Il se frotta discrètement les yeux…

Les garçons pénétraient dans la seconde pièce, comme si de rien n'était.

Il avait dû rêver… Décidément, les cours d'occlumentie ne lui réussissaient pas.

Il reprit ses esprits lorsque la porte lui claqua au nez. Il resta alors hébété devant cet obstacle qui lui barrait la route. Le survivant mis en déroute par un simple panneau de bois, il y avait de quoi rire. Oui mais… Une porte qui s'ouvrait seule, même dans un lieu comme Poudlard, cela risquait de donner l'alerte aux conjurés. Et pour l'instant, il n'avait rien découvert…

Un peu honteux, il colla l'oreille au panneau pour au moins continuer à entendre les plans diaboliques des mangemorts en puissance.

La pièce était confortable avec son sol recouverte de coussins et de tapis moelleux. Le mur, lui, était décoré d'une étrange manière : fouets et cravaches de toutes tailles, chaînes, menottes, tout un assortiment d'accessoires pour jouer toute la nuit sans s'ennuyer. Les quatre jeunes gens étaient tranquillement en train de se déshabiller, échangeant des plaisanteries et leurs yeux brillants d'anticipation. C'était la première fois que Draco se retrouvait seul avec ses camarades. Normalement, Argus était là pour « arbitrer » les ébats et veiller à ce qu'il n'y ait pas de débordements. Mais maintenant, ses amis le connaissaient bien, il n'y avait pas de véritable raison de s'inquiéter. Bientôt, des bras entreprenants l'enlacèrent et l'attirèrent vers un nouvel éden. Il commença gémir sous les caresses et les baisers de Vincent et Greggory sur son dos et son ventre, pendant que Blaise étouffait tranquillement ses cris sous ses baisers. Ces mains qui jouaient sur sa peau le griffaient légèrement, le caressaient, excitaient ses tétons… Il ne pouvait plus s'en passer. Il ferma les yeux pour mieux goûter les multiples réactions de purs plaisirs qui lui parcouraient délicieusement l'échine… Si seulement Harry pouvait être là… Ses mains ambrées devaient être douces, elles aussi.

Et savantes…

Loin de se douter des fantasmes de Malfoy sur les capacités hypothétiques de ses mains, Harry essayait sans succès de comprendre le déroulement des évènements de la pièce voisine. Il entendait des grognements et un véritable concert de gémissements.

Merlin ! Le mage noir inconnu se trouvait certainement dans cette pièce. Et d'après les cris et les sanglots contenus qu'il entendait, ce redoutable adversaire était en train de soumettre ses recrues à des tortures atroces pour tester leurs résistances et leur loyauté.

Que faire ? Surgir et paralyser ce monstre ? Oui mais…

Il lui fallait des preuves concrètes. Et puis, ses camarades étaient de futurs ennemis dangereux qu'il fallait mettre hors d'état de nuire. S'il intervenait maintenant, les jeunes gens s'en tireraient et se trouveraient un autre maître. Prévenir un professeur ? Dumbledore lui-même ? Depuis ces derniers temps, le directeur s'était éloigné de lui et des affaires de Poudlard. Il se consacrait exclusivement à l'ordre du phœnix et à l'organisation de la résistance… Quant aux professeurs, ils étaient beaucoup trop accrochés au règlement de l'école. S'il allait les trouver maintenant, il était sûr de ramasser une retenue ou de se faire expédier à sainte Mangouste pour délires paranoïaques.

Un cri animal le fit sursauter…

-Aie, t'es dingue…

Drago avait mordu férocement l'épaule de Vincent alors que ce dernier s'occupait activement de sa virilité douloureusement tendue. Depuis un moment, il sentait monter en lui un élan sauvage et réclamait des émotions fortes.

L'adolescent blond rouvrit les yeux, dégrisé, alors que ses amis s'activaient à présent autour de Vincent. Il regarda le sang couler un peu de la blessure. Il se rendit compte qu'il y avait été un peu fort…

-Oups. Attends, je vais te consoler.

La voix douce, enjôleuse de Draco n'était rien par rapport à ses yeux d'argent liquide qui le regardaient avec douceur mélangée à un soupçon de lubricité. Vincent pouvait s'y noyer pendant des heures, sans se lasser. Il savait que le prince Malfoy n'était pas pour lui, mais il profitait de ces instants précieux, avant que Potter ne les lui vole définitivement. Il sentit une main fraîche caresser l'épaule blessée et des lèvres se poser sur la plaie. La langue de Draco lécha à petit coup le sang qui commençait à sécher, pendant que ses mains erraient à présent sur le corps dodu de son ami. Au début, il aurait certainement pensé que cette graisse qui enveloppait les muscles était un tue-l'amour efficace.

À présent, il trouvait cela fascinant, de malaxer cette chair et de jouer avec. Il voyait de nombreuses opportunités, la texture étant malléable et permettant d'expérimenter de toutes nouvelles sensations. Il glissa lentement àses genoux, et ses yeux convoitèrent le membre gonflé qui se situait juste devant lui. Ses douces lèvres s'approchèrent doucement de la virilité de son compagnon. Ce dernier poussa un gémissement sonore pour l'encourager. Vincent tourna son visage vers Greggory pour l'embrasser voluptueusement pendant que Blaise jouait avec son cou et lui caressait le ventre. Puis le jeune sorcier brun se détourna de ses camarades pour s'intéresser au mur… Il décrocha un fouet à lanières souples et le tendit à Greggory qui s'en empara avec gourmandise. Vincent se laissait peu à peu submerger par le plaisir prodigué par ses amis. Il avait l'impression d'être un piano d'émotion qui laissait jouer une musique de divine grâce à des joueurs très taquins. D'autres gémissements lui échappaient involontairement et il se mit à miauler de frustration lorsque les lèvres de Draco hésitaient encore à le contenter.

-Draco… Bon sang, Je te tue si tu ne le fais pas…

Harry sursauta. Comment ? Quelle était cette voix déformée par la fureur ? Malfoy menacé de mort ? par ses propres pairs ? C'était la meilleure de l'année. Le serpentard blond devait hésiter à torturer ses camarades. Il remontait dans son estime : manifestement, la fouine avait plus de fierté et de courage qu'il ne le pensait. Etonnant. Bon, ce n'était pas tout cela, mais il fallait l'aider. Avec Malfoy de son côté, il lui serait plus facile de maîtriser tout ce petit monde…

-AAAAAHHHHHOUI, Continue, Oui….

Le cri déchirant provoqua un frisson de sueur froide sur le dos du survivant. Malfoy avait cédé aux injonctions, finalement. Quel lâche… Il avait eu raison sur toute la ligne. Aucun des Serpentards ne méritait une once de pitié. Maintenant, il ne pouvait plus rester ici à écouter les horreurs qui se déroulaient dans la pièce voisine. Comment intervenir ? tant pis, il devait chercher un professeur ou un membre représentant l'autorité. Il était le survivant, ce n'était pas pour rien…

Des bruits suspects le tirèrent de nouveau de ses pensées…. C'étaient… Oui, il ne se trompait pas… Des sifflements… Ces claquements et ces cris de douleur… On fouettait quelqu'un. C'était insupportable, il ne pouvait laisser passer cela. Enlevant sa cape d'un mouvement théâtral, la baguette à la main, prêt à risquer le tout pour le tout, il appuya sur la poignée de la porte, prêt à bondir sur les misérables qui osaient blesser ainsi un être humain. Sans plus attendre, il surgit tel le preux chevalier au secours du malheureux ainsi maltraité. Et il pila sur place, de stupeur.

Draco s'occupait toujours activement de Vincent. Sa langue jouait avec application sur la chair rendue dure sous ses assauts, tandis que Greggory fouettait son ami avec délicatesse. Blaise donnait quelques conseils sur le maniement de l'instrument.

-Pas trop fort, il ne s'agit pas de l'esquinter, mais de lui faire sentir du plaisir mêlé à la douleur… Rapproche ta main droite du manche, la gauche fait la glisser… Voilà…

Il s'approchait maintenant de Vincent pour passer aux choses dites « sérieuses » et caressait le derrière dodu de sa victime consentante, lorsque tout ce joli monde fut interrompu dans leurs jeux. Ils fixèrent les yeux ronds d'étonnement, le nouveau venu.

La bouche de Draco se crispa involontairement sur la verge de Vincent. Il entendit le cri de douleur et réussit à se dégager doucement de sa situation compromettante. Pour la première fois de sa vie, le prince autoproclamé des Serpentards eut envie de jeter la fierté légendaire des Malfoy aux orties pour se rouler aux pieds de son lionceau d'amour et lui expliquer le pourquoi de la situation.

-Harry ? Euh, Potter ? Qu'est ce que…

Le survivant en restait muet d'émotions. Son visage en revanche passait par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sous les yeux inquisiteurs de la petite bande. Blaise, en particulier, observait, avec l'acuité d'un scientifique, les colorations subtiles que prenait la peau ambrée du Gryffondor. La pâleur cadavérique (la stupeur et le choc) laissa place très rapidement à un rougissement rose tendre qui virait à présent au pourpre vermillon du plus bel effet. Sa bouche ouverte avait du mal à amasser de l'air. Bref, le Fleuron de la tour rouge et or avait de plus en plus de points communs avec un poisson hors de son élément.

-Potter… Respire par le nez… Les médico-mages arrivent tout de suite.

Cette remarque eut le mérite de remettre d'aplomb les esprits troublés du preux chevalier blanc. Enfin, rouge et or. Malfoy à genoux devant Crabbe en train de... Boeuaaark… En d'autres circonstances, Harry en aurait fait des gorges chaudes, mais là… Cette pensée fit naître une nausée dans l'estomac du Gryffondor. Il se retint de justesse de ne pas vomir devant les yeux de ces… Pervers. Il n'y avait pas d'autres mots.

-Comment… Comment osez-vous ? Vous êtes…

Le bel adolescent blond se releva avec difficulté, pendant que Vincent et Greggory se rhabillaient à la hâte. Seul Blaise restait d'un calme olympien. Après avoir cherché ses propres vêtements et avoir fait le trie avec ceux de Draco, il commença à se revêtir.

-Potter… Tu n'as aucune leçon de morale à nous donner. Et si cela te dérange, tu peux foutre le camp. Depuis combien de temps te rinces-tu l'œil, camouflé par ta cape d'invisibilité ?

Des gloussements de stupeurs accueillir cette révélation. L'embarras changea de camp et Harry se retrouva cerné par des serpentards avides d'entendre ses explications. Blaise sourit devant cet inversement de situation. Il ressemblait de plus en plus à un chat en train de jouer avec une souris qui aurait eu la malencontreuse idée de se promener entre ses griffes.

-Potter… Tu nous as interrompu… Je crois que tu vas avoir un gage… Qu'en pensez-vous, les amis ?

Si Vincent et Greggory approuvèrent tout de suite l'idée avec bruit et enthousiasme, Draco, quant à lui, resta silencieux. Il regardait le visage décomposé de Celui-qui-a-survécu-au mage-le -plus -maléfique-d'Angleterre et s'aperçut avec surprise que ce dernier luttait pour ne pas verser de larmes. Des larmes de honte, de fureur et d'humiliation, mais des larmes tout de même.

Draco était un Serpentard, un être ambitieux. Il ne voulait pas vaincre son pire ennemi et son amour comme cela. Il voulait un vrai combat. Rien à voir avec de la pitié. La pitié était bonne pour les Poufsouffles, d'abord… Cette pensée n'était pas partagée par Vincent et Greggory. Potter avait eu la bonne idée de se livrer, pourquoi perdre du temps en futilité, autant en profiter tout de suite. Leur chef bien-aimé cesserait peut-être d'être obsédé par ce qui servait de Survivant…

-Sale fouineur, tu vas voir ce qu'on réserve aux curieux de ton genre…

-Laisse le nous, Blaise… On le dressera et il deviendra un esclave bien obéissant…

Les deux Serpentards prenaient leurs rôles un peu trop au sérieux. Déjà, ils bloquaient les bras de Potter derrière son dos pour l'empêcher de bouger, tandis que Blaise s'approchait doucement du garçon terrifié. Draco jugea que la plaisanterie avait assez duré et qu'il était temps d'intervenir.

-Basilic !

Les trois Serpentards, ainsi que le gryffondor, se figèrent et tournèrent leur attention vers le prince blond. Ce dernier se dressait d'un air impérial devant eux. Le fait qu'il soit nu comme au jour de sa naissance, ne lui enlevait rien, bien au contraire. Harry contempla à loisir ce corps aussi blanc que de la neige pure… Il sentit une contraction étrange au niveau de son entrejambe et une chaleur envahir ses reins. Une blancheur pareille était étonnante, elle donnait envie d'être touchée, goûtée. Le survivant secoua la tête. Il n'était pas question qu'il tombe lui aussi dans les mêmes travers que ces dépravés. Ne s'apprêtaient-ils pas à le violer sur place ? Que lui réservait leur prince ?

-Laissez le partir… Et je crois que nous devrions en rester là ce soir…

Draco s'approcha du gryffondor et le dégagea de l'emprise de ses gardes du corps. Harry le regarda avec une lueur d'incrédulité dans ses yeux.

-Fous le camp, avant que je ne change d'avis. Et ne t'avises pas de raconter ce que tu as vu ce soir : personne ne te croiras.

Harry récupéra sa cape et sorti de la pièce en courant, les joues en feu… Malfoy l'avait humilié. Le comble, c'est que ce dernier l'avait tiré d'un très mauvais pas. Et pourquoi son corps avait-il réagi à la vision de la nudité de son pire ennemi ? Il n'aimait pas les hommes. Il détestait Malfoy. Il le lui ferait payé…

Draco le regarda fuir, songeur. Ses pensées furent interrompues par Blaise.

-Tu as laissé passer une belle occasion…

Draco secoua la tête…

-Non. Je ne veux pas que cela se passe comme cela. Je veux une victoire totale sur lui. Je le veux tout entier. Si je ne voulais que son corps, je lui aurais sauté dessus depuis longtemps…

Après s'être rhabillé avec le plus grand soin, il se dirigea vers la sortie à son tour.

-Vous restez là ?

Blaise s'étira voluptueusement. Il se faisait tard…

-Moi, oui… Il ne devrait plus tarder, je vais l'attendre. Vincent et Greggory, vous devriez rentrer dans notre salle commune.

Vincent et Greggory rejoignirent d'un pas tranquille leur chef blond pour le protéger de toutes agressions dans les couloirs de Poudlard.

-Draco… Tu sais… On ne lui aurait rien fait… C'était juste pour lui faire peur.

-Je le sais, Vincent… Ne t'inquiète pas.

L'obscurité cachait le doux sourire qui arquait les lèvres de Draco. Potter lui avait fait un superbe cadeau : il avait sauvé le survivant des derniers outrages…Et il comptait bien en profiter pour piéger définitivement son lionceau et obtenir son cœur…