Chapitre 5 :
Ron en avait plus qu'assez. Depuis ce fameux petit-déjeuner, tout allait de travers.
Toujours à cause du même trublion. Le prince des Serpentards faisait preuve d'une soudaine discrétion qui laissait place à bien des spéculations. Ou était passée sa verve légendaire ? Son arrogance froide et sa démarche royale avaient disparu des couloirs de l'établissement. Et son absentéisme faisait maintenant jaser tout Poudlard. De nombreux étudiants (sauf les Serpentards, cela va de soi), regardaient d'un œil égrillard le légendaire garçon aux yeux verts. Pour tous, il était clairement le responsable de la situation. Les Serpentards se contentaient de fixer froidement tous ceux qui osaient faire des remarques acides sur leur préfet en chef.
Après vérifications auprès d'espions complaisants (Beaucoup de bonbons et de paquets de gâteaux avaient servi de base de transaction) Ron avait acquis la certitude que le Malfoy n'était pas malade, ni mort, ni enlevé par des moldus… Le Malfoy fuyait leur compagnie, tout simplement. Il y avait encore quelques semaines, le Gryffondor en aurait vraiment été heureux, mais ses sentiments avaient changé. Pas à cause de la fouine bondissante, non. Certes, ce dernier s'était amélioré, mais il ne fallait pas pousser Merlin dans les orties… Mais à cause de son meilleur ami, Harry. Le survivant. Celui qui allait botter définitivement l'arrière-train de Voldemort.
Le comportement du beau, naïf, gentil gryffondor des familles avait énormément changé. Il était devenu taciturne, cassant, intenable, avec, pour couronner le tout, de violentes crises de larmes qui survenaient au plus mauvais moment. Comme lors de ce cours de potion. Le professeur Rogue leurs avait demandé d'effectuer une délicate mixture au nom imprononçable dont il avait le secret. Et Harry s'était malheureusement trompé dans le compte d'yeux de merlans nécessaires à sa confection : il en avait rajouté un de trop. Le chaudron s'était mis à bouillir et une fumée épaisse s'en était dégagée. Au moment où leur belliqueux professeur s'apprêtait à sermonner sa bête noire préférée, Harry s'était jeté carrément dans ses bras avant d'éclater en gros sanglots. Rogue en était resté comme deux ronds de flan. Il était resté immobile un long moment, le regard écarquillé par la surprise. Son visage avait pris une teinte blanchâtre (Ron avait même cru qu'il faisait un arrêt cardiaque, mais c'était trop beau) puis il avait sèchement repoussé le Survivant éploré avant de se tourner vers Ron et de lui ordonner d'une voix glaciale de l'emmener à l'infirmerie…
Sans autres commentaires ironiques. Oui, vous avez bien lu. Pas de sarcasmes, rien.
CAR ROGUE AVAIT EU PITIE D'HARRY POTTER, LE FILS DE SON ENNEMI.
En soit, cela tenait du miracle. Ils n'allaient pas tarder à voir les anges descendre du ciel et
tendre au survivant la palme du martyre…
Bref. Le comportement de Malfoy n'avait en rien découragé Harry, qui tenait à sa revanche. Il brûlait d'un feu étrange. De la haine ? Cela y ressemblait beaucoup… Hermione s'inquiétait de l'obsession de son ami pour le blond Serpentard. Le survivant avait demandé, à ce que ses deux fidèles compagnons et l'armée de Dumbledore au grand complet traquent le Malfoy dans tout Poudlard. Seulement voilà, son groupe d'intervention était puissant, mais il n'avait aucun moyen de pénétrer dans le territoire inviolé des serpentards.
Car les « informateurs », s'ils acceptaient gracieusement de marchander des données de l'ordre de « Potins de couloir » restaient intransigeants sur la sécurité de leur base. Tout avait été tenté : chantages, corruptions, roucoulades au clair de lune… Mais ils étaient restés sur leur position. Il n'était pas question que des envahisseurs ennuient un de leurs condisciples… Au moins, Harry était assuré que sa Némésis restait enfermée dans ses quartiers. La situation était bloquée.
Enfermé depuis près de deux semaines dans sa chambre (il fallait bien que la fonction de préfet serve à quelque chose), Draco laissa éclater sa colère. Mais quel imbécile il était. Maintenant qu'il s'était enfermé chez lui, il ne savait plus comment en sortir élégamment. Même la salle de bain des préfets (si spacieuse et confortable) lui était interdite. Le chemin pour y aller était semé d'embûche et d'espions Gryffondoriens. De guerre lasse, il s'était résolu à partager les douches des autres étudiants serpentards, ouvertes exclusivement très tôt en matinée, et en soirée. Heureusement, ses camarades le renseignaient sur tous les faits et gestes de Potter et de ses amis. Ainsi, il connaissait les moindres détails sur les humeurs de sa proie… Ou plutôt, de son chasseur. Car il y avait une interversion des rôles qui ne manquait pas de piquant. Blaise, Vincent et Greggory tentaient régulièrement de le raisonner pour qu'il réapparaisse en cours, mais leurs paroles se heurtaient à une épaisse porte de chêne. Lorsque le trio étaient allé chercher les secours de Rusard, ce dernier, avec un étrange sourire avait décliné toute demande. Le concierge avait même insisté pour que ses jeunes amis ne se mettent pas en travers des désirs du survivant
-De quoi Draco se plaint-t'il ?
-Il aimerait trouver un moyen de sortir de chez lui la tête haute. Et que Potter cesse de jouer avec ses nerfs.
Le concierge avait accentué son sourire. Les deux chefs des tours gryffondor et serpentard montraient enfin des signes de fatigue.
-Hmmm Je vois. Il y a bien une solution…
Blaise regarda son sauveur avec une lueur d'espérance dans ses grands yeux bleus.
-Laquelle ?
-Un jeu de piste. Entre Harry et Draco.
Vincent et Greggory regardèrent leur cher professeur avec de grands yeux effarés. Rusard était tombé sur la tête, ou alors, il n'avait pas tout saisi. Greggory décida d'en avoir le cœur net.
-Euh… Je ne sais pas si c'est prudent. Potter est très remonté. Il a des crises d'hystéries assez dangereuses…
Blaise était assez d'accord avec son ami…
-C'est vrai, chéri. S'il voit Draco dans un couloir, même si Dumbledore est présent, il risque de se précipiter sur lui pour lui casser la figure… Ou pire.
Le concierge jubilait.
-Parfait. C'est à Draco de jouer. Son but était bien d'avoir Potter, non ? Il va être satisfait…
Sous les yeux stupéfaits des jeunes gens, il continua.
-Eh… Je ne lui ai jamais dit que cela serait facile. Draco doit le mériter un peu, son Potter. Il court après le survivant… Il doit le convaincre…
Blaise poussa un soupir. Bien sûr… Potter était celui qui devait abattre Voldemort. Il n'était pas question qu'il se mette avec un minable. Que valait réellement Draco ? Il était beau. Il était intelligent, psychologue à ses heures (surtout pour balancer des remarques bien blessantes)… Il savait bien parler, trouver les mots justes… Il avait également beaucoup d'imagination… Et il avait des prédispositions pour élaborer des stratégies fumantes. Des qualités à ne pas négliger. Mais à côté de cela, Draco avait un zéro pointé pour le courage (il fallait toujours le protéger. Vincent et Greggory l'avaient sauvé à plusieurs reprises de graves retombées). Il se montrait arrogant, jaloux et borné (l'éducation d'un sang pur dans toute sa splendeur)… Blaise trouvait d'ailleurs dommage que Draco ne se laisse pas un peu plus aller à ses instincts. Il pouvait alors se montrer doux, attentionné, protecteur et se transformait en confident de choix. Mais il refusait de développer cet aspect le plus intéressant de sa personnalité. Il la cachait sous l'armure de son éducation et un masque de dédain. Il n'était donc pas étonnant que le prince des Gryffondor ne le prenne pas au sérieux… Mais de là à l'abandonner à un Potter déchaîné et aux membres de l'AD…
Rusard semblait avoir lu dans les pensées de son favori, puisqu'il leur exposa son plan ;
-Évidemment, il faut que le jeu soit égal. Ce sera un duel Harry / Draco. Personne d'autre. Les membres de l'AD n'interviendront pas… Et vous non plus… Vous serez là pour veiller à ce qu'ils se retrouvent seuls dans une pièce que je vous indiquerais…
La combine pouvait marcher, mais…
-Et comment peut-on être sûr que les membres de cette satanée AD ne viennent pas tout compliquer ?
Une voix grave et moqueuse résonna dans le dos des trois jeunes sorciers.
-Tout simplement car nous sommes tous dans la même galère et que nous avons intérêt à unir nos forces… Pour sauver nos deux mascottes favorites…
Les Serpentard firent volte face… Et se retrouvèrent nez à nez avec Ron et Hermione. Le couple Gryffondor souriaient devant les visages ahuris de leurs camarades.
Draco était enfin sorti de son antre. Pas pour les beaux yeux de ses amis, non. Mais pour que Pansy, sa délicieuse camarade cesse de le harceler. Comme elle partageait ses fonctions de préfet, elle avait la possibilité de pénétrer sans aucun problème dans le refuge du prince, et elle ne s'en privait absolument pas. Elle était entrée comme une trombe dans la chambre et avait tiré énergiquement les rideaux qui entouraient le lit du jeune homme. Puis elle était passée à l'attaque de suite.
-Tu vas rester cloîtré longtemps comme cela ? cela devient ridicule…
Un lourd silence lui avait répondu. Allongé à plat ventre sur son lit, Draco avait enfoui son visage dans son oreiller.
-Potter et ses amis ont raison… Tu n'es qu'un lâche…
Le sorcier blond avait levé une oreille attentive. Pansy le provoquait pour le faire réagir… Mais il n'entrerait pas dans la combine.
-Tu sais… Potter a fait un pari avec ses amis. Il leur a dit qu'il les débarrasserait de ta présence. Et on dirait qu'il a gagné.
Un grognement sourd lui répondit. L'héritier Malfoy commençait à se réveiller. Pansy était sur le point de parvenir à ses fins…
-Et puis, il est temps de bouger ton cul. Dumbledore m'a convoqué dans son bureau… Il m'a laissé entendre que tu avais intérêt à retourner en cours, sous peine de te voir retirer ton insigne de préfet en chef… Tu te rends compte ? Tu veux laisser cette satisfaction au binoclard ?
Cette adorable Pansy qui lui donnait l'occasion de sortir de l'impasse. Ainsi, Potter exultait. Il croyait que lui, Draco Malfoy, se laisserait dépouiller aussi facilement ? Qu'il se laisserait humilier de cette manière ? Et bien il allait lui montrer de quel bois il se chauffait. Ses amis avaient eu raison : il ne servait plus à rien de faire languir plus longtemps le beau sorcier aux yeux verts. Tel un jaguar en pleine forme, le jeune homme sauta gracieusement au bas de son lit, sous le regard admiratif (en fait, légèrement moqueur) de sa comparse. Il se recoiffa d'un geste vif et élégant, avant de se draper dans son ample cape avec l'insigne de préfet brodé dessus… Le moment était venu de montrer à tous qu'il méritait cet honneur, qu'il ne l'avait pas volé ou marchandé à un de ses camarades Serpentards (comme beaucoup d'étudiants jaloux le soufflait).
-Draco ?
Il se voyait déjà, dans la grande salle, avec tout Poudlard en train de l'ovationner car il avait enfin annoncé officiellement son homosexualité… Rusard était là, en train d'applaudir à tout rompre. À ses côtés, Ses amis les plus précieux : Blaise, Vincent, Greggory, des sourires éblouissants aux lèvres… Dumbledore achevait un discours émouvant célébrant le courage et les talents insoupçonnés du jeune Malfoy….
-Draco ?
Et il y avait Weasley et Granger qui poussait devant eux un Potter timide et magnifiquement vêtu. Les yeux verts et or étincelants se posaient avec tendresse et fierté sur le blond. Draco senti son entre jambe réagir d'une manière des plus flatteuse à cet hommage muet. Lentement, d'un pas souple, il se rapprochait de ces lèvres pleines qui appelaient le baiser… Il touchait cette joue ambrée, goûtait le velouté de la peau… Il entoura délicatement de ses bras le survivant, saisissant délicatement cette nuque qui appelait a morsure pour l'embrasser fougueusement devant tout le monde… Sous l'enthousiasme de la foule. Il rompit le baiser et regarda son Harry le fixer d'un air éperdu et heureux… Et le survivant ouvrit la bouche pour lui faire part de sa félicité…
-Draco ? NON MAIS CA VA PAS ? FAUT TE FAIRE SOIGNER…
Le susnommé reprit brutalement contact avec la réalité. Il était en train de serrer dans ses bras une Pansy sidérée par son attitude. Devant les yeux mi-furieux, mi-étonnés, il relâcha son étreinte, confus.
-Excuses-moi, Pansy… Je rêvais…
-J'ai vu. Et je crois que ton pantalon s'en souvient… Un rêve des plus torrides.
Draco inspecta sa tenue et constata que ses ardeurs s'étaient en grande partie, répandues dans ses vêtements. Il en était catastrophé. À cette heure de l'après-midi, il ne pouvait avoir accès qu'à la salle de bain des préfets, or cette dernière se situait à l'extérieur du territoire serpentard, dans une zone « neutre ». Il n'était pas question qu'il sorte dans cet état… Tel n'était pas l'avis de Pansy.
-À cette heure ci, tu ne crains pas grand-chose… Ils assistent tous au match de Quidditch, serdaigle-poufsouffle… Tu as cent fois le temps de t'enfermer dans notre salle de bain. Tu y seras en sécurité…
C'était sans doute la seule solution. Après s'être torturé les méninges, Draco du se résoudre à suivre son amie à l'extérieur de son territoire sécurisé. Pansy devant lui, il se colla à elle dès qu'ils sortirent de la sphère d'influence des Serpentards. Il tourna lentement la tête à gauche, puis à droite, le regard inquisiteur.
-Draco ? Qu'as-tu ? Je t'ai dit que tout le monde assiste au match…
-On ne sait jamais… Nous sommes bien là, nous…
La jeune fille éclata de rire et marcha d'un pas alerte vers la pièce d'eau convoitée par tout Poudlard. Draco la suivit, toujours aux aguets. Potter devait lui aussi assister la rencontre de Quidditch. Le préfet en fut presque déçu. Il pensait avoir plus de sex-appeal qu'un match. Ahhh. Potter. Ses beaux yeux verts. Ses lèvres, et puis ses mains… Il devait vraiment bien s'en servir, et pas seulement pour manier sa baguette « C'est dangereux de penser à cela… Dumbledore en string sur une plage… Rusard… Hum. Le corps de Rusard… Oups mauvaise idée… Ombrage et Fudge en train de se rouler un patin… Oui, c'est mieux. »
Les mains de Potter si adroites pour saisir le vif d'or. S'il pouvait prendre en main quelque chose de plus… Consistant…
Il visualisa le survivant en train de prendre sa douche, après un entraînement. Ses mains faisaient glisser le savon sur son torse avant de descendre doucement vers ses abdominaux finement musclés. Sa peau était si douce, sentait si bon…
-Draco, tu vas embrasser le mur si tu continues…
Harry restait maussade. Il avait braqué ses multiplettes vers les tribunes des Serpentards, mais il avait beau s'abîmer les yeux et tenter tous les réglages magiques possibles, l'horrible vérité s'afficha, clair comme le jour. Le prince des Serpentard boudait la compétition sportive. Comment osait-t'il ? Les jointures de ses doigts serraient compulsivement le fragile objet magique.
-Attention… Ce n'est pas très solide, tu sais…
La douce voix d'Hermione permis aux malheureuses multiplettes de survivre au héros du monde magique.
-Il n'est pas là, n'est ce pas ?
-De qui parles-tu ?
-De Draco Malfoy. Celui que nous pourchassons depuis… Oui, cela fait bien deux bonnes semaines, maintenant.
Le ton légèrement ironique d'Hermione surpris le sorcier. Il ne s'attendait pas à cela de la part de sa meilleure amie… Avec Ron. Ron les avait rejoints et le regardait avec attention. Mais que se passait t'il dans leurs têtes ?
-Harry, mon pote… Il est temps d'être honnête avec toi-même. Pourquoi poursuis-tu Malfoy ?
Cette question, somme toute perspicace, acheva d'énerver l'égérie du monde sorcier.
-Parce qu'il m'a humilié devant ses amis, que c'est un imbécile d'aristocrate, un emmerdeur de premier ordre, un mec qui a le plus beau cul de la terre, bref, il faut lui donner une bonne leçon… Vous n'êtes pas d'accord ?
Pour toute réaction, il eut droit à une crise de fou rire et des sourires complices. Au moment où il allait demander des explications face à cette soudaine hilarité. Son meilleur ami lui posa une main réconfortante sur son épaule.
-Pardon, mon pote, mais… Tu as enfin accepté la véritable nature de tes liens avec la fouine…
-Que veux tu dire ?
Hermione reprit son sérieux et fixa tendrement son ami.
-Harry… Tu viens de lancer la plus belle ode au derrière de Malfoy… Je crois que tu ressens des sentiments « spéciaux » pour lui.
Harry se contenta de les regarder, horrifié. C'était faux, voyons… Le visage fin et délicatement pâle du Serpentard apparut devant ses yeux. Ses lèvres boudeuses, joliment ourlées, qui ne demandaient qu'à être embrassées et mordues. Sa bouche si douce qui était source de plaisir et de merveilles. Malfoy à genoux devant… Il ne pouvait pas avoir un meilleur goût ? Non… Il n'aimait pas… « Mais si, tu le veux. Depuis cette fameuse nuit… À moins que cela n'ait commencé dans le train… Le challenge. Quelqu'un avait osé te défier. Draco avait osé de défier… ». Mortifié, il regarda ses deux meilleurs amis, avant de s'effondrer en larmes dans leurs bras. Après quelques sourires embarrassés, le couple réussit à tirer le survivant hors des gradins (sous les regards surpris et inquiets de leurs camarades). Le jeune homme se laissa faire, très abattu.
-Bon. Ce n'est pas une catastrophe nationale, non plus…
Harry entendait la voix réconfortante de Ron, mais il n'y prêtait guère attention. Mais si, c'était une catastrophe. Malfoy était un futur Mangemort, et il était amoureux de lui. C'était ridicule. Voldemort devait se tordre de rire, à cette idée. Sans compter qu'il était bien connu que le serpentard n'avait pas de cœur et qu'il ne restait jamais longtemps avec ses conquêtes. Il les jetait dès qu'elles lui avaient trop donné… Mais lui, il aurait le dessus. Il rendrait au Prince de glace la monnaie de sa pièce. Encore fallait-t'il le choper…
Il paraît qu'il est sorti des appartements Serpentards…
Et qu'il se promène en cet instant même dans les couloirs de Poudlard…
Les yeux du survivant brillèrent de mille feux. Il sortit la carte du maraudeur et vérifiait la position de sa Némésis. Ce dernier se dirigeait d'un pas tranquille vers la salle de bain des préfets… Un lieu qui restait inaccessible… À moins que…
-Je sais que c'est beaucoup vous demander, mais… Pouvez-vous me faire entrer dans votre salle de bain ? c'est le seul moyen de coincer Malfoy avant qu'il ne se carapate dans ses appartements.
Les sourires radieux de ses deux compagnons des bons comme des mauvais jours lui répondirent mieux que mille discours. Il remercia Merlin de lui avoir donné ses deux complices. Avec leur petit coup de pouce, il pourrait bientôt serrer son serpenteau dans ses bras, et il se jura de ne plus le laisser fuir…
