ATTENTION ! Ce chapitre contient une scène de harassement sexuel (m/m) (tellement minime que vous la verrez peut-être même pas !). Je ne souhaite pas changer le rating de toute l'histoire juste pour ce seul chapitre, donc vous êtes prévenus ! Si ce genre de chose vous retourne l'estomac, tournez votre chemin, sinon, bonne lecture !
Note 1 : merci à tous et à toutes pour les reviews !
Note 2 : je sais, je sais, j'avais promis que le chapitre 10 serait le dernier et pifpafpouf, je crains que celui-ci ait déjà atteint une taille un peu trop respectable. Résultat : je le coupe en deux et donc la fin devrait – Dieu ait pitié des pauvres auteuses ! – arriver avec le chapitre 11 !
Chapitre 10 – Révélations
Comme il fallait s'en douter, les deux prédictions du Major se réalisèrent.
Petit 1/ Elisabeth lui passa un sacré savon. John l'écouta d'une oreille distraite. D'après lui – et apparemment d'autres aussi, puisque même le digne britannique Grodin, l'avait félicité pour son « crochet du gauche » – ce type avait mérité sa raclée.
Petit 2/ Après avoir essayé de trouver de l'alcool au mess, il avait du se rabattre sur de la boisson athosienne. Ce truc l'avait rendu complètement malade. Pas de douce stupeur alcoolisée pour lui !
Elisabeth lui avait intimé l'ordre de prendre quelques jours de repos. Du repos ! Elle n'aurait pas pu le punir plus gravement. Prendre du repos signifiait ne rien avoir à faire, ne rien avoir à faire signifiait se retrouver seul et se retrouver seul face à lui-même était le dernier de ses souhaits !
Il se dégoûtait.
Il passa voir le Lieutenant à l'infirmerie. Son état s'améliorait lentement. Il avait repris connaissance. Stackhouse était là. Il les entendit plaisanter en arrivant dans l'infirmerie. Dès qu'il s'approcha du lit, il sentit le malaise s'installer. Il salua Stackhouse et sourit à son subordonné.
« Alors Lieutenant, fini de se la couler douce, hein ! »
Ford avait encore l'air pâle, mais les perfusions de sang avaient disparu. Il ne restait plus qu'une poche de liquide transparent. Sheppard fixait les gouttelettes qui disparaissaient dans le bras du jeune homme. Les deux soldats l'observaient, l'air un peu gêné.
« J'ai hâte de reprendre le boulot. Le docteur Beckett dit que je serais sorti avant la fin de la semaine. »
John opina de la tête.
« Heu, je vais vous laisser si vous voulez, Monsieur. » Stackhouse fit mine de se lever, mais John le retint.
« Non, non, restez là. Je ne faisais que passer. Je dois aider Zelenka sur Jumper 5. »
Mensonge pieux. Il fallait qu'il sorte de là et vite s'il ne voulait pas exploser. Mais c'était sans compter sur le maître des lieux.
« Major. »
Beckett se tenait devant la porte de son bureau, les mains croisées sur sa poitrine.
« Heu, Docteur. »
« J'aimerais m'entretenir une petite minute avec vous, s'il vous plaît. » Il lui indiqua son bureau d'un signe de la main.
John soupira mais suivi le médecin en chef d'Atlantis. Il se laissa tomber dans l'une des chaises qui se trouvaient là. Une chaise des plus confortable. Toute en cuir. Fabrication terrienne. John se demanda un moment comment Beckett avait fait pour obtenir le droit de venir avec ?
Carson l'observait assis derrière son bureau. Il finit par se lever et ouvrit une petite armoire. Il en sortit un flacon et le tendit au Major.
« Vous en prenez deux avant de vous coucher, c'est-à-dire » il regarda sa montre et se rassit « dans les 20 prochaines minutes. »
John écarquilla les yeux après avoir lu le nom du produit.
« Un anxiolytique ? Vous m'envoyez au lit sans manger, si je comprends bien. »
« Major, depuis combien de temps n'avez-vous pas dormi ? »
La question prit John au dépourvu. Il haussa les épaules.
« Je ne sais pas, disons une vingtaine d'heures, rien de bien méchant. »
« Une vingtaine d'heures, bah voyons ! Je suppose que je peux rajouter une dizaine à ce chiffre, non ? Vous devez dormir Major et ceci va vous y aider. »
John regarda la bouteille puis Carson.
« Ce sont les instructions du docteur Weir, hein ? Me mettre au repos forcé. »
« Major, si j'en crois le nez du docteur Kavanaugh, je dirais moi aussi que vous avez besoin d'un peu de repos. Donc, ce sont aussi mes ordres. Et en qualité de médecin en chef, ils priment sur ceux d'Elisabeth. Vous ne reprendrez le service que lorsque j'estimerais que vous vous êtes calmé. Par ailleurs, je vous recommande de prendre rendez-vous avec le docteur Dr. Heightmeyer (29). »
John serra les dents. « Je vais très bien, je vous remercie. » Il se leva pour prendre congé, laissant ostensiblement les pilules sur le bureau de Carson.
Carson se leva lui aussi. « Non Major. Vous n'allez pas bien. En tant que militaire vous savez très bien ce qui se passe. Vous avez déjà expérimenté ce type de syndrome et … »
« Ca suffit ! Je ne m'allongerais pas sur le canapé d'un psy et je ne prendrais pas vos fichues pilules ! » Il sortit en claquant la porte laissant un Beckett stupéfait.
Carson soupira et se rassit. Il passa sa main dans ses cheveux. Il s'en voulait de ce qu'il avait dit, de son comportement. Il aurait du aider le Major et au lieu de ça il l'avait purement et simplement ostracisé. Quel médecin il faisait !
Le problème, c'était qu'il ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait faire maintenant.
o0o
La sensation était merveilleuse. Une sensation de douceur et de fraîcheur.
Surtout de fraîcheur.
Rodney avait eu l'impression que son corps allait prendre feu spontanément tant il avait eu chaud, mais maintenant, il y avait cette agréable sensation. Il sentit son corps se détendre sous les gentilles caresses.
Il y avait un bruit, comme un bourdonnement près de lui. Non, pas un bourdonnement, des chuchotements. Des voix. Quelqu'un lui parlait. Devait-il répondre ? Il aurait bien aimé rester là sans rien dire. Les voix attendraient.
Le problème, c'était qu'elles ne semblaient pas vouloir s'arrêter. Okay, il valait sans doute mieux leur répondre et après il pourrait dormir tranquille. Il tenta prudemment d'ouvrir un œil mais la lumière blanche de la pièce où il se trouvait l'agressa et il le referma aussitôt.
« Docteur McKay ? »
« Hummmm. » Wow, il faudrait qu'il fasse un peu mieux s'il voulait communiquer, non ? Cette fois, il ouvrit les yeux et se força à les garder ouverts. La lumière le faisait cligner des yeux et pleurer un peu, mais une conversation civilisée se tient les yeux ouverts. Et le docteur McKay, quoiqu'en pense ou dise certains, était civilisé.
Deux femmes se trouvaient près de lui. Il reconnu immédiatement l'écureuil. Ottilia. L'autre était différente. Blonde, les yeux gris, un air triste. Il était sûr qu'il l'avait déjà vu quelque part, mais sa mémoire lui jouait des tours.
Rodney les écouta.
« Comment va t–il ? » La jeune femme blonde était assise près de son lit et c'était elle qui lui passait un chiffon mouillé sur le front.
« J'ai du débrider la blessure. Il faut toujours se méfier avec les brûlures de ce type. L'infection est le risque le plus important, surtout que dans le cas présent, il y avait aussi des fibres de tissu. Il sera sur pied dans quelques heures. » La voix d'Ottilia était froide et elle semblait avoir perdu son sourire.
« Quelques heures ? Vous n'allez tout de même pas lui demander de travailler dans cet état ? »
« Je vous l'ai dit, il n'a rien de grave et votre frère estime qu'ils ont perdu assez de temps comme cela. De toute manière, il ne mérite rien d'autre. »
« Pardon ! » La jeune femme blonde paraissait vraiment choquée par cette dernière réplique.
« Il a essayé de LE tuer ! Et le Commandeur Nohamus a passé un mauvais quart d'heure, croyez moi. IL va avoir de beaux maux de tête pendant encore au moins deux ou trois jours. Mes instructions sont très claires : faire en sorte qu'il soit en état de travailler et il l'est. Sa blessure ne met pas sa vie en danger tant que nous pouvons éviter l'infection. Maintenant excusez moi, mais j'ai aussi du travail qui m'attend. » Ottilia sorti de la pièce.
La jeune femme blonde la regarda sortir. Elle se leva pour récupérer un peu d'eau fraîche. Elle en imbiba à nouveau le chiffon qu'elle tenait à la main, quand elle remarqua que son patient la fixait des yeux.
« Bonjour Docteur. » Elle lui sourit. L'impression qu'il la connaissait se renforça.
« B'jour. » Sa voix était un peu rauque. Il avait soif.
« Attendez. » Elle se leva à nouveau et revint avec un gobelet d'eau qu'elle porta à ses lèvres. Rodney but sans broncher. Il avait une terrible impression de déjà vu. C'était la seconde fois qu'il se réveillait dans cette petite pièce et qu'une jolie fille lui prodiguait des soins dignes de Florence Nightingale (30).
Le Major Sheppard serait jaloux s'il savait ça.
« Vous en voulez encore ? »
Il lui fit signe que non de la tête. Il était fatigué et voulait dormir. S'il avait bien compris Ottilia, il lui faudrait bientôt quitter son lit et il voulait en profiter le plus possible.
« Ah, soeurette ! En train de jouer à l'infirmière, hum ! Tu as décidé d'abandonner la carrière politique peut-être ? »
Au son de cette voix, Rodney rouvrit immédiatement les yeux. Damasus se tenait près du lit. L'air en pleine forme.
« Que vas-tu faire ? » La jeune femme s'adressait à « son frère » sans même le regarder continuant à passer le chiffon sur le front et les tempes de Rodney.
Ce dernier lui, fixait Damasus des yeux. C'était impossible. Il l'avait tué. Il en était si sûr. Il avait entendu la détonation, l'avait vu s'écrouler, touché en pleine poitrine. Il aurait du être mort !
« Déi, Déi, Déi, tu sais très bien que ce nous allons faire. Le Docteur McKay et moi-même allons examiner quelques pièces de technologie atlante et nous allons en découvrir ensemble les secrets, n'est-ce pas Rodney ! » Cette fois, il n'y avait aucun amusement dans les yeux bleus qui le fixaient. Seulement une froide détermination.
« Non. »
Rodney savait qu'il avait croassé plus que parlé, mais il ne pouvait pas rester silencieux.
Il ne les aiderait pas. Il n'avait pas fait tout ça pour capituler maintenant. L'idée même de tenir tête à Damasus le faisait frissonner, mais il ne l'aiderait pas.
Damasus fit le tour du lit et s'installa dessus, juste en face de sa sœur. Rodney tenta instinctivement de reculer, mais son épaule le faisait souffrir et de toute manière l'étroitesse du lit ne lui laissait pas beaucoup de place pour la fuite.
« Ca suffit Damasus ! »
C'était au tour de l'amadrien de parler à sa sœur sans la regarder. Il recommença son petit jeu avec McKay. Seulement cette fois, Rodney avait l'impression qu'il faisait ça aussi pour intimider la jeune femme.
« Voyons Deicola, tu sais très bien que nous n'avons pas le choix. Bientôt, les wraith vont revenir et nous devons mettre toutes les chances de notre côté pour les combattre. » Sa main se promenait sur le bras de Rodney, celui qui avait été blessé, provoquant un frisson et de la chair de poule sur son passage. Damasus lui sourit.
« Arrête ça maintenant ! » La jeune femme s'était levée.
« Ah, Déi, petite sœur, toujours à donner des ordres, hein. Mais tu n'es pas encore le chef des leaders, hum. Notre chère maman m'a donné tout pouvoir pour mener cette affaire à son terme.»
Deicola. Ce nom lui disait quelque chose. Une longue robe gris/vert. De la colère. Oui ! C'était une des leaders qui les avait reçu avec Iudicaela. Rodney examina les deux jeunes gens : frère et sœur. C'était cela qui l'avait troublé en voyant Deicola, il avait reconnu certain des traits de Damasus. Il se demandait jusqu'à quel point ces deux là étaient semblables.
« Oh, Damasus ! Est-ce qu'il y a un problème ? Vos maux de tête … » Ottilia venait « d'entrer en scène ». Rodney trouvait l'expression tout à fait appropriée.
« Vont beaucoup mieux, ma Chère. Ne vous inquiétez pas pour moi. J'avoue que recevoir une décharge, même anesthésiante, n'est pas des plus agréables, mais je survivrais. » Damasus s'était levé pour saluer Ottilia. Il lui déposa un rapide baiser sur la joue, ce qui eu pour effet immédiat de faire rougir la jeune fille.
Rodney regardait les trois amadriens. Il avait presque l'impression de voir les protagonistes d'un soap opéra américain. Haine, amour, passion. Tout cela se jouait sous ses yeux.
Et comme d'habitude, personne ne lui prêtait la moindre attention.
Il ferma les yeux.
Après tout, ils pouvaient bien s'engueuler là ou n'importe quoi d'autre s'ils le voulaient, pour sa part, il était exténué. Il fallait qu'il dorme, qu'il prenne des forces.
Il savait qu'il en aurait besoin pour un nouveau round avec Damasus.
o0o
Sheppard s'était rendu dans le hangar à Jumper. Voler, il avait besoin de voler un peu. L'avantage de posséder le gène ancien : même si Elisabeth le lui interdisait, il pouvait quand même sortir !
« Major ! »
John allait entrer dans Jumper 1, il se retourna et découvrit le docteur Zelenka, échevelé et visiblement à bout de souffle.
« Docteur, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? » Il n'y pouvait rien si son ton était sec et s'il paraissait irrité. Il n'y pouvait rien et s'en fichait complètement.
« Et puis, comment m'avez-vous trouvé ? »
« On m'a dit que je pourrais vous trouver ici. » Le scientifique reprenait son souffle, une main sur la hanche, comme pour combattre un poing de côté.
« On ? Qui vous a dit ça ? »
« Hum, le sergent Stackhouse. Ses mots ont été : « Docteur, le Major vous attend au hangar pour travailler sur Jumper 5 ». » Les yeux de Zelenka se mirent à briller.
« Oh. » Jonh avait complètement oublié le petit mensonge qu'il avait raconté à Stackhouse.
« Major, j'ai fait une découverte importante et je crois que vous devriez être le premier informé. » Il était presque en train de sautiller sur place. Amusant, apparemment tous les scientifiques du contingent d'Atlantis semblaient atteints du même tic lorsqu'ils étaient excités par une de leur découverte !
« Ecoutez, Docteur … »
« Zelenka. »
« Oui, Docteur Zelenka, il est tard et …
« Non, non, je veux dire vous pouvez m'appeler Zelenka, Docteur, cela fait si protocolaire. »
John sourit. « Bien, Zelenka, je ne suis pas vraiment d'humeur à jouer avec de la technologie atlante ce soir. »
« De la technologie atlante … Oh, non, non, non, il ne s'agit absolument pas de ça. Je vous l'ai dit, c'est une découverte importante. »
Ah, et depuis quand la technologie atlante n'était-elle pas importante ? John s'interrogea soudain sur la santé mentale du tchèque.
« Une découverte importante à propos de ce qui est arrivé au docteur McKay. »
o0o
Le laboratoire du docteur Zelenka se trouvait dans le même état que celui de Rodney : entre chaos et désastre imminent. Une multitude d'ordinateurs éventrés jonchaient le bureau central, à leurs côtés, des instruments et équipements que John identifia comme Anciens.
« Venez, venez, c'est par ici. »
Il suivit le tchèque, qui marmonnait dans sa langue natale.
« Voilà ! »
Zelenka lui tendit deux tubes en métal. John les prit et les examina un moment, ne sachant pas du tout où le scientifique voulait en venir.
Zelenka secoua la tête et commença son explication.
« Ceci, » il désigna les deux tubes que tenait le Major, « provient de la civière sur laquelle se trouvait le Lieutenant Ford. Je l'ai récupéré pour en examiner l'infrastructure. »
« Oh. » John fixait les deux tubes comme s'il s'agissait de crocodiles prêts à le mordre aux moindres mouvements.
« Oui, je suis chargé, entre autre, d'examiner tout ce qui concerne la technique extraterrestre. Est-ce que vous savez que les athosiens ont une technique tout à fait originale pour … »
« Docteur, droit au but s'il vous plaît. »
« Heu, oui, oui, bien sûr. J'ai analysé les composants de l'infrastructure métallique et j'ai découvert qu'il s'agissait d'un alliage extrêmement léger mais résistant, très proche de notre aluminium en fait (31). » Il paraissait très fier de sa découverte.
« Okayyyyy. Donc leur civière est faite en aluminium. »
« Non, mais c'est un alliage très proche. »
« Et en quoi cela nous procure t-il une preuve que McKay est encore en vie ? » John se sentait complètement désorienté par cette conversation et ne voyait pas où Zelenka voulait en venir.
« Si j'en crois la description que votre équipe et vous-même nous avez faite de ce peuple, les amadriens, leur civilisation se trouve entre le bas moyen âge et la Renaissance. Il est donc impossible qu'ils aient pu produire ceci.»
John contemplait toujours les deux tubes.
« Mais ils peuvent les avoir échangés, avec une autre planète. »
Zelenka secoua la tête. « Non, je ne pense pas. Le Lieutenant Ford a précisé que la grotte dans laquelle se trouvait le site archéologique était éclairée par des lampes à huile, idem pour la bâtisse dans laquelle vous avez été reçus. Avez-vous remarqué le moindre signe d'installation électrique ? »
« Non. Mais cela ne veut pas dire que … »
« Major, si ces gens avaient la possibilité d'entrer en contact avec un peuple suffisamment avancé technologiquement pour produire ceci, pourquoi n'ont-ils pas aussi profité de ce qui est certainement le point de départ de toute industrie : l'électricité ? Par ailleurs, sans électricité ils ne peuvent pas exploiter l'aluminium brut, alors quoi, ils auraient juste acheté des tubes ou des civières ? C'est ridicule ! »
Zelenka lui prit les deux tubes et les posa sur la table devant lui.
« Major, je pense que ces gens nous ont mentis. »
o0o
Ils se trouvaient tous les deux dans le bureau du Docteur Weir. Elisabeth examinait les deux tubes placés devant elle sur son bureau.
« Et vous pensez que … »
« Que ces gens nous ont menés en bateau ! S'ils étaient réellement des cultivateurs comme ils le prétendent, ils ne pourraient pas produire ce type de chose ! Elisabeth nous devons repartir là-bas et découvrir ce qu'il en est vraiment. » Derrière lui, Zelenka opinait de la tête, le soutenant silencieusement.
Bon sang ! Pourquoi cette femme état-elle si sceptique à propos de tout ! Cela faisait déjà deux fois que Zelenka lui exposait sa théorie, que lui fallait-il de plus ?
Elle allait lui répondre quand l'alarme retentit.
Ils se précipitèrent tous les trois dans la salle de contrôle.
Quelqu'un essayait d'ouvrir la porte des Etoiles. Trois chevrons étaient déjà enclenchés.
« Abaisser le bouclier ! » Elisabeth se trouvait près de l'écran central.
« J'essaye mais quelque chose me bloque, on dirait, un contre programme. » Les mains de Peter Grodin courraient sur le clavier, à la recherche d'un moyen pour stopper le programme en question. Sans résultat.
Le Septième chevron (32) s'enclencha et le kawoosh du vortex se fit entendre. Plusieurs gardes armés se trouvaient déjà près de la plateforme, prêts à intervenir, mais à peine quelques secondes après s'être ouverte, la porte se referma, laissant l'équipe au complet en état de choc.
Elisabeth fut la première à se remettre de ses émotions.
« Peter pouvez vous nous expliquer ce qui vient de se passer ? »
Grodin continuait à pianoter sur le clavier Ancien. « Je l'ignore. Peut-être … peut-être est-ce un court-circuit ou une interférence, ou quoique ce soit d'autre. »
« L'important c'est que rien ne soit passé. » John fixait la porte d'un œil critique. Si le bouclier (33) leur faisait défaut, ils étaient plus vulnérables que jamais.
« Heu, et bien justement, quelque chose est passé. »
Elisabeth se retourna vers Zelenka qui se trouvait devant un ordinateur, les yeux plissés.
« QUOI ! Qu'est-ce que c'est ? »
Grodin examinait lui aussi le fameux message. «On dirait … »
Zelenka finit sa phrase. « Du Morse. »
TBC (et promis, juré craché, ce sera le dernier …)
(29) C'est la psychiatre de l'équipe scientifique (elle apparaît dans The gift/Sous hypnose).
(30) Célèbre infirmière et statisticienne (1820-1910). Un personnage hors du commun malheureusement connu uniquement pour son œuvre sur les infirmières, métier qu'elle contribua à ériger au rang d'une véritable profession. Jusqu'alors, les nurses étaient surtout des jeunes filles patronnesses un peu plus impliquées que d'autres, mais sans formation spécifique. On peut dire que Florence Nightingale fut la première infirmière.
(31) Découvert au XIX° siècle, l'aluminium est obtenu par un procédé d'électrolyse de l'alumine créé en 1886 (par un frenchie, enfin presque) (Université Libre – Wikipedia).
(32) Oui, je sais sur la galaxie de Pégase, la porte compte 8 chevrons et pas 7 comme dans notre bonne Voie lactée (pour permettre les voyages intergalactiques et pas seulement intra galactiques), mais Hey, il est pas en route quand la planète se trouve dans la galaxie Pégase !
(33) Oui, je sais il faut dire Iris, mais franchement je trouve ça bizarre comme terme, on est pas en train de faire de la photographie ! Donc pas d'Iris, mais un bon petit bouclier. De toute manière c'est sa fonction à l'Iris, non ?
