Les Fondateurs
Disclaimer : tout est à J.K Rowling.
-Remerciements à Neko-oh, ma guide.
-Note : comme ceci est ma toute première fanfic', il y a sûrement des erreurs de débutant. Je sais à peine comment va se dérouler l'histoire. J'ai juste la circonstance qui va réunir les fondateurs, et tout tourne autour de ça.
Chapitre1 : premier jour
Les deux hommes montaient la garde avec les sorciers les plus courageux du village. Alastor prépare sa baguette et sort de sa poche une grosse boussole avec une aiguille qui pointe vers la forêt.
-Il va falloir faire vite, les gars. Vous devrez absolument l'empêcher de retourner dans la forêt, sinon, on ne réussira jamais à l'attraper. Godric et moi, on s'occupe du combat proprement dit.
-Et si il réussit à vous échapper.
-Alors priez pour qu'il parte loin de votre village. Intervient Godric.
-Attention, il arrive, s'exclame tout à coup Alastor, en position ! Vite !
Tous les villageois font un détour et se cachent derrière les maisons les plus proches de l'orée du bois. Il fait doux, ce soir, mais un léger vent venant de la forêt cache les odeurs des sorciers du village qui sont cachés dans les plus proches maisons.
Le vampire sort des bois et ne les voit ni ne les sent. Il s'approche du village, tous les sens en éveil. Il n'aime pas quand le vent l'empêche de sentir les odeurs des villages qu'il attaque. Il aperçoit tout à coup une ombre se glisser entre deux maison à l'intérieur du village. Il s'élance aussitôt à sa poursuite, sans se poser de questions. Il a trop faim pour ce genre de choses. L'ombre l'aperçoit alors et se met à courir. Le vampire s'avance dans le village à la poursuite de sa victime. Il sent alors une odeur de chair humaine venant du bois, derrière lui, et cette odeur s'approche. Il comprend aussitôt : c'est un piège. Mais il est trop tard. Il voit un homme apparaître devant lui, une épée à la main. L'éclat de cette épée lui fait comprendre le danger qu'elle représente. En effet, cet éclat argenté ne trompe pas : c'est de l'argent. Il a vu bien des vampires succomber aux blessures provoquées par ce métal. Heureusement, il a lui aussi une épée volée à un chevalier moldu pour se défendre.
Le vampire dégaine, regarde son ennemi dans les yeux et s'élance. Les lames s'entrechoquent. La vivacité et la force du vampire lui confèrent un avantage, mais son adversaire semble être un expert dans le maniement de cette arme. Pendant de longues minutes, les lames du vampire et du sorcier s'entrechoquent violemment en une danse mortelle dont l'issue est la mort pour le vampire. Il le sait. Tout les villageois l'encerclent pour l'empêcher de fuir. Même si il tuait son adversaire, il recevrait instantanément suffisamment de sorts pour le réduire en une bouillie trop cuite. Mais il ne veut pas mourir ! Il se bat de toute sa rage et de toute sa peur contre son adversaire.
Il sent alors la lame de son adversaire lui brûler le côté. Le vampire recule, aveuglé par la douleur. La lame est bien en argent. Il ne pourra pas vaincre cet ennemi trop bien entraîné. Il se jette alors sur les villageois qui l'encerclent et tente de s'enfuir. Mais il se sent tiré en arrière par une main invisible. C'est le second chasseur qui l'a ramené au centre du cercle formé par les villageois. Le vampire a mal. Il serre alors bien fort son épée et se jette frénétiquement sur son adversaire.
Ses gestes deviennent de plus en plus violents et rapides, mais aussi plus désordonnés. Il perd la raison pour laisser la bête qui est en lui prendre le dessus. Sa frénésie le lance de tout son poids sur l'épée de son adversaire. La douleur est terrible. Il sent tout à coup la vie quitter son corps, puis celui-ci s'effondre. Le combat est terminé.
Tous les villageois poussent un soupir de soulagement. Alastor s'approche du corps du vampire, la baguette à la main :
-C'est bon, il est mort. Beau travail, Godric.
- Merci, tu n'as pas été mal non plus. Au fait, c'est nouveau ça, remarque Godric
-Quoi ?
-C'est la première fois que je vois un vampire avec une épée.
-Tiens, c'est vrai. C'est peut-être celui qui a attaqué le bourgeois de Londres.
-Peut-être.
-Vous resterez bien faire la fête avec nous, proposa un villageois.
-Bien sûr, s'écrient en cœur les deux chasseurs de vampires.
C'est ainsi que les deux amis font la fête dans ce petit village de pré-au-lard, pas très loin du château qui les rendra célèbres.
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-Allez, viens, Salazard ! S'écrient les jeunes sorciers.
-Ok, les gars. Le jeune seigneur se lève et suit ses compagnons.
-J'ai repéré une jeune et jolie pucelle, on va s'amuser !
-Qu'est-ce que vous allez lui faire ? S'inquiéta Salazard
-Ne t'inquiètes pas, elle ne se plaindra pas. Qu'est-ce qui te gêne ? On lui lancera un sort d'amnésie, après. Elle ne saura même pas qu'on l'aura touchée, elle se croira sincèrement vierge.
-Finalement, je vais plutôt faire un tour dans les marais voisins.
-Mais qu'est-ce que tu fais dans ces marais ? C'est mort, il ne s'y passe jamais rien !
-Ne vous inquiétez pas, il y a beaucoup plus de choses dans les marais que vous croyez.
-Oui, remarquent les autres, des créatures maléfiques.
-Je vous assure que je n'y risque rien !
-Je t'accompagne tout de même, propose alors Théophile.
-Si ça te fait plaisir. A tout à l'heure, les gars.
-A tout à l'heure, répondent-ils.
Salazard et Théophile se dirigent donc vers les marais en discutant. Mais en l'atteignant, celui-ci demande à Théophile de se taire et de marcher sans bruit.
-Pourquoi, demande-t-il.
-Chuuut, tu vas lui faire peur.
-A qui ?
Salazard se met alors à pousser des bruits étranges. Il est difficile de déterminer si il parle, crache, siffle ou chuchote. Un serpent apparaît alors entre les branches d'un arbre. Fasciné, Théophile sort doucement sa baguette de sa poche et la dirige vers le serpent. Comme tout noble, il s'est fait faire une baguette sur mesure à l'âge de dix ans et a appris la sorcellerie avec un maître.
Même si son oncle lui a volé son titre, Théophile est considéré comme l'héritier du titre par la famille Serpentard. Il compte d'ailleurs reprendre son titre lorsqu'il sera suffisamment puissant pour combattre son oncle (ce qui ne devrait plus tarder). En attendant, il est hébergé par les Serpentard qui le considèrent comme étant de leur famille.
-range ta baguette, Théo, chuchote Salazard, tu ne vois pas que tu lui fais peur ?
-tu lui parles ? S'étonne Théo.
-Bien sûr, et si tu continue à pointer ta baguette comme ça, il va t'attaquer, alors range-là !
Salazard se met alors à parler au serpent en émettant des bruits étranges, mais pas désagréables à entendre. Ils doivent même être doux pour le serpent.
-Ca fait des semaines que j'essaie de l'apprivoiser. C'est une couleuvre.
-Et tu vas en faire quoi ?
-J'espère en faire une amie.
-Il commence à être tard, remarque alors Théo, le temps de rentrer, il va faire nuit !
-D'accord, répond son ami. Laisse-moi dire au revoir à Makiavelle.
-Makiavelle ? Tu lui as donné un nom ? Et pourquoi pas un surnom ?
-Elle ne comprendrait pas, explique Salazard qui n'a pas remarqué la moquerie de son ami.
Ils quittent finalement le serpent et prennent le chemin du retour en bavardant de toutes les possibilités que le don de Salazard permet (espionnage, venin de serpent à volonté, alliés pour une bagarre, confident qui ne dévoilera jamais les secrets confiés, etc.)
Lorsqu'ils arrivent au château, ils ne comprennent pas ce qu'il se passe : le château est en feu !
-Qu'est-ce qu'il se passe ? S'affolent les deux amis. Ils s'approchent du château et, voyant un moldu passer par-là, ils lui demandent des renseignements. Celui-ci, en les voyant, panique et s'enfuit en direction du château en flamme. Les deux amis, intrigués, le suivent et découvrent tout les habitants du village moldu au pied du château. Le villageois paniqué se précipite vers l'un d'eux en gesticulant et en montrant la direction d'où il vient. L'homme auquel le villageois paniqué vient de parler appelle les autres villageois et certains prennent des gourdins ou des fourches, puis ils se dirigent vers l'endroit montré par le villageois. Ils passent ainsi à quelques mètres des deux amis sans les apercevoir.
-A mon avis, ils ne nous veulent pas du bien, remarque Théophile
-Comment t'as deviné ? Répond Salazard avec un pâle sourire. Il faut dire que c'est la première fois qu'il voit son château en feu avec autant de moldus armés autour.
Salazard sort sa baguette de sa poche et rampe en direction du domaine fmilial, suivit de près par Théophile, lui aussi armé de sa baguette. « Voici l'arme qui fait de toi un vrai Serpentard !» avait dit son père avec fierté le jour de ses dix ans. Salazard avait reçu son cadeau avec émerveillement et fierté, et ces sentiments l'habitent toujours.
Plus il s'approche, plus il y a de paysans, et plus ils risquent de se faire repérer. Salazard décide d'attraper un paysan au hasard et de se faire passer pour lui. Il en aperçoit justement un qui s'éloigne vers la forêt pour se soulager.
Il le suit alors discrètement et, lorsqu'il est assez prêt, il lui décoche un sort de stupéfixion. Il s'approche du corps de sa victime, la déshabille puis enfile ses vêtements. Il se relève alors et décide de s'approcher comme s'il était un paysan comme les autres. Il avance ainsi, la tête baissée, vers le château dont il aurait dû hériter. Tout à coup, il entend un hurlement retentir devant le château.
Il reconnaît ce cri. Il court presque et se retrouve figé d'horreur devant le spectacle qui s'offre à lui : Ses parents, désarmés, reçoivent une pluie de pierres sur la tête. Sa mère semble déjà morte, une flaque de sang autour de sa tête, et son père ne va pas tarder à faire de même. Il attrape sa baguette pour lancer un sort qui pourrait le protéger, mais une main apparaît qui l'empêche de sortir son arme.
C'est Théophile, livide, qui s'approche et lui murmure :
-Arrête, il est perdu. On ne peut plus rien faire pour lui. Si tu fais quelque chose, on va se faire massacrer.
Les deux jeunes hommes s'éloignent du château, tournant le dos à la foule déchaînée et à leur famille.
Théophile se penche contre un arbre et se met à vomir et à pleurer en même temps. Salazard, quant à lui, est trop sonné pour pleurer, et puis il a déjà vomi, il n'a plus rien dans l'estomac. Le plus horrible, c'est qu'il a encore besoin de se soulager de l'horrible poids qui lui pèse sur l'estomac. Il a besoin de marcher, d'aller dans un endroit sûr…où il ne risque rien…où personne ne viendra l'embêter. Il part donc en direction des marais, suivi par Théophile, qui marche comme un pantin.
Lorsqu'il arrive au marais, il ne sait plus quoi faire. Il a encore envie de vomir, mais n'y arrive pas. Il a envie de parler à Makiavelle, mais il a aussi furieusement envie de tout détruire et de partir en courant. Il voit alors le serpent venir vers lui.
-Qu'est-ssssss qu'il ssse passsssse ? Tu as l'air trisssssste.
-ssssse sssont des hommes qui ont attaqué ma famille.
-sssse n'est pas grave, tu es asssez grand pour vivre ssseul.
-tu ne peux pas comprendre, rétorque Salazard, je vais partir.
-tu reviens quand ?
-Je ne reviendrais plus jamais, répond Salazard.
-Je ssssuis grand, maintenant, répond le serpent, je peux venir avec toi.
-Je veux bien, répond Salazard.
-Mersssssi mon ami.
Salazard se relève, prend le serpent autour de son poignet, et dit : « nous voilà trois, maintenant », puis le trio part en direction du village sorcier le plus proche.
Ils marchent ainsi toute la nuit sans s'arrêter jusqu'à ce qu'ils atteignent le village de Valtordu, près de Londres.
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-Allez, Rowena, fais un effort ! J'ai eu la bonté de faire de toi mon élève, ne me déçois pas.
-Mais le rocher est énorme, madame ! Comment voulez-vous que je le transforme entièrement en papillons ?
-Tu attaches trop d'importance à la taille ! Si tu te concentrais plus, tu pourrais y arriver.
-Je vous promets que je fais de mon mieux.
-Non, je suis sûre que tu peux faire mieux. Concentre-toi sur la magie qui te traverse et dirige-là vers le rocher. Ensuite seulement, tu lances ton sort et tu métamorphoses la roche en papillons. Tu es prête. Vas-y !
Rowena se concentre donc et, après de longues secondes, elle lance son sort de métamorphose sur l'énorme rocher qui, lentement, semble se désagréger, puis les morceaux deviennent des papillons gris, blancs et noirs. Après quelques minutes, le rocher est entièrement métamorphosé en papillons et la jeune sorcière est complètement épuisée.
-C'est bien, Rowena. Il est tard, allons-nous coucher.
-Merci, madame.
- Demain, je vais commencer à t'apprendre à devenir animagus. Comprends-moi bien ! C'est la dernière étape avant que je ne te demande d'inventer quelque chose. Lorsque tu sauras faire tout ça, tu auras ma bénédiction et tu pourras aller où tu veux et faire ce que tu veux.
Depuis l'âge de 4 ans, Rowena accompagne Alice Diggory, maîtresse en méramorphose (et accessoirement animagus), dans ses périples. Orpheline, elle a été recueillie par celle-ci et a grandi à ses côtés, apprenant avec elle la magie. Elle a beaucoup voyagé dans le monde. Elle est allée de pays en pays et a découvert de nombreux sorts dont elle n'imaginait pas l'existence. Elle a longtemps utilisé la magie sans baguette.
Un jour, elle a sauvé un jeune garçon grâce à un sort de métamorphose et lorsque sa mère l'a appris, elle a voulu offrir un cadeau à Rowena pour la remercier. Celle-ci lui a demandé une baguette magique. La dame s'est mordue la lèvre, mais a tenue sa promesse. Elle lui a donné une bourse et un papier sur lequel il y avait écrit un mot avec une adresse à Londres. Alice a alors décidé de partir vers Londres pour rendre visite à un ami (Rowena savait bien que c'était pour elle qu'elles y allaient).
Rowena s'est alors émerveillée de tout ce qu'elle pouvait faire avec ce morceau de bois. Voyant la facilité avec laquelle Rowena transformait tout ce qui passait à portée de baguette avec insouciance, Alice a décidé de partir en France et a imposée à Rowena des exercices de plus en plus difficiles. (Comme transformer un rocher trois fois plus gros qu'elles deux réunies en papillons). Mais un jour, un hibou est arrivé avec une lettre attachée à sa patte et Alice a décidé de retourner en Angleterre pour aller en Ecosse.
Rowena continue à progresser régulièrement et, aujourd'hui, elle a atteint un niveau qu'elle est peut-être la seule à avoir atteint aussi jeune. Après tout, elle n'a que 25 ans et elle sera bientôt une sorcière accomplie. Elle se demande si quelqu'un peut réussir aussi bien qu'elle. Sur cette fière pensée, Rowena, épuisée, s'endort.
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-Elga Poufsouffle?
-C'est moi ! Que désirez-vous ?
-J'aimerais avoir des onguents pour soigner des brûlures, répond le client.
- Quelles genres de brûlures ?
-De dragons. Elga pâlit tout à coup
-Vous espérez survivre à un dragon ?
-C'est mon métier, madame, mais je n'ai plus d'onguents pour soigner mes blessures.
Elga regarde le client avec plus d'attention. Le soleil commençant à se coucher, le visage de l'homme n'est pas très visible, mais elle voit tout de même quelques cicatrices sur son visage. Pauvre homme ! Mais malgré celles-ci, elle lui trouve un certain charme.
Elle se lève et va chercher les onguents appropriés. Les tend au client en lui annonçant le prix. L'homme la paie sans négocier le prix des onguents (c'est bien la première fois que ça arrive) et demande si il y a un endroit où dormir. Elga lui propose de dormir chez elle. Il accepte. Le soir, au dîner :
-Vous êtes donc chasseur ou dresseur de dragons ?
-Chasseur ! J'ai été dresseur, comme vous dites, mais on ne dresse pas ces bestioles, ceux qui racontent qu'ils y arrivent sont des menteurs.
-Et vous allez où ? Demande-t-elle, curieuse.
-Au château de Poudlard, un peu au nord.
-Je connais. J'y allais souvent y cueillir des plantes, quand j'étais jeune. La forêt de Poudlard est extraordinaire : on y trouve de tout. J'ai même entendu dire qu'il y avait des dryades.
-Ah bon ? S'étonne l'autre. Est-ce que vous pourriez m'y guider, s'il vous plaît ?
-Bien sur ! Je vais juste emmener avec moi quelques potions qui doivent encore mûrir un peu avant que je ne les termine.
-Merci beaucoup, madame Poufsouffle.
L'homme semble alors presque soulagé et part se coucher en expliquant qu'il est très fatigué par la longue route qu'il vient d'accomplir, et laissant Elga seule, songeuse.
GAELLOM
