-Disclaimer : tout est à J.K Rowling.

-Remerciements à Nekooh, ma guide.

-Note : comme ceci est ma toute première fanfic', il y a sûrement des erreurs de débutant. Je sais à peine comment va se dérouler l'histoire. J'ai juste la circonstance qui va réunir les fondateurs, et tout tourne autour de ça. Je vais essayer de faire un jour de l'histoire par chapitre.

Chapitre 2 : deuxième jour

Le réveil est assez difficile. Godric et Alastor ont une formidable gueule de bois. Il faut dire qu'ils ont passé la soirée de la veille à faire la fête avec les habitants du village. Godric lance un sort de dissipation d'ivresse et se lève. Le sol ne semble pas très stable, ce matin. Où est-il, exactement ? Il semble que ce soit une modeste chambre de villageois. Que s'est-il passé ?

Les deux amis avaient tellement bu la veille qu'ils n'avaient plus aucune idée de ce qu'ils faisaient. Après que les deux chasseurs de vampires aient roulé sous la table, les villageois les ont portés jusque dans une chaumière du village.

Alastor remue alors et se réveille. Presque une heure plus tard, les deux amis s'apprêtent à quitter le village, mais un villageois accourre vers eux :

-Dites-moi, chasseurs, est-ce vrai que vous avez beaucoup voyagé dans le monde ?

-Oui, répondent les deux hommes en même temps. Que voulez-vous ?

-Je voudrais vous demander un immense service, suivez-moi ! Les deux amis se regardent, étonnés, mais ils le suivent.

Lorsqu'ils arrivent à la maison du villageois, il les invite à entrer puis leur sert un étrange breuvage. Les deux amis, inquiets, boivent le breuvage en regardant attentivement l'homme, qui les fixe avec des yeux de chouette. Godric trouve au breuvage un goût étrange qu'il ne connaît pas, même si ce n'est pas mauvais, voire même bon. Et si ce n'était pas du poison ?

-Alors, vous aimez ? demande-t-il soudain.

-Ce n'est pas mauvais, concède Alastor, surpris par la question.

-En fait, c'est même très bon, ajoute Godric, vous pourriez essayer avec un peu moins d'alcool, ça serait encore meilleur.

-Dites-moi franchement, avez-vous déjà goûté quelque chose de semblable avant ?

-Non, répond Alastor, vous appelez ça comment ?

-De la Bièraubeurre.

-C'est un nom sympa.

-Merci. D'ailleurs, je vais même vous offrir un tonnelet de Bièraubeurre.

-Merci.

Sur ce, les deux chasseurs de vampires partent vers de nouvelles aventures. Ils partent vers le nord, le ventre bien rempli. Après de longues heures de marche, ils atteignent un petit village situé près d'un marais. Les deux amis entrent dans le village et se dirigent vers l'église. C'est toujours là qu'ils ont le plus de chances de recevoir une mission.

Il fait étrangement froid, dans ce village. Et puis le ciel est aussi étrangement sombre. Ils croisent un villageois qui a le regard terne, la peau pâle et un air maladif.

-Et bien, c'est gai ! Remarque Alastor. On dirait une ville fantôme.

-Tu as raison, on à l'impression qu'ils ont peur de quelque chose. C'est bon pour nous, ça. Le prêtre du village a sûrement besoin de nos services.

Tout à coup, le froid s'intensifie, un cri retentit qui résonne comme le désespoir. Une vague de souffrance et de terreur s'abat sur le village, et soudain, elle apparaît. La créature flotte lentement à quelques centimètres du sol. Elle est comme recouverte d'un drap sale et semble aspirer le bonheur comme on boit un verre. Les deux hommes s'effondrent sous le poids de leurs malheurs. Pourquoi continuer à vivre ?

Un homme en robe blanche apparaît tout à coup devant eux. Mais que fait-il ? Ne peut-il pas les laisser mourir en paix ? L'homme sort une baguette de sa poche et la pointe vers la créature. De sa baguette sort une forme très lumineuse. On dirait un lapin. La créature s'en va, ainsi que la souffrance terrible qui l'accompagne. Le soleil revient, réchauffant ainsi les corps et les âmes des deux sorciers. Le prêtre (car c'est lui) accourre vers eux pour les aider.

-Que faîtes-vous là, messieurs ? Vous auriez pu vous faire tuer !

-Nous voulions proposer notre aide pour vous débarrasser des créatures maléfiques qui peuvent vous accabler. Godric essaye de se relever péniblement, mais il tremble trop.

-Pour l'instant, c'est plutôt moi qui vous ai aidé que le contraire. Essayez de vous lever, je vous amène au presbytère pour que vous vous reposiez.

Merci mon père, répond Alastor. Quelle était cette créature ? Je n'en ai jamais vu de pareilles. Et pourtant, nous avons voyagé.

-Nous appelons ces créatures des détraqueurs. Ils se nourrissent de tous nos bons souvenirs, ne laissant plus que les mauvais souvenirs qui se mettent à resurgir dans notre esprit. Je connais des personnes qui sont devenus folles en leur présence. Heureusement, les moldus ne les sentent pas, sinon ce serait invivable. Les détraqueurs habitent surtout les marais, mais les plus dangereux que je connaisse vivent dans celui qui est à côté du village.

-Pourriez-vous nous apprendre à nous en défendre ? demande Godric.

-Bien sûr ! Mais vous devrez faire quelque chose pour moi en échange.

-Bien sûr ! Que voulez-vous de nous ?

-Je voudrais que vous m'appreniez de votre côté quelques sorts de combats utiles.

Pendant toute la semaine qui suit, le prêtre enseigne le sortilège du patronus aux deux chasseurs de vampires, et ceux-ci lui apprennent les sorts d'attraction, de protection, de désarmement, de ralentissement, de paralysie, etc.

Ils se montrent tous les trois bons professeurs et bons élèves, au point qu'à la fin de la semaine, les deux sorciers maîtrisent le sort du patronus…tant qu'il n'y a pas de détraqueurs à moins de quinze mètres.

000

Salazard et Théophile occupent leur matinée à atteindre Londres à pied. Une fois dans Londres, ils recherchent des traces du monde sorcier mais n'en trouvent pas.

-Comment trouver des sorciers ? Nous avons cherché partout. Et puis tout ces moldus ! Quelle horreur. Si je ne me retenais pas, je les massacrerais tous.

-Nous allons pourtant devoir vivre parmi eux le temps de trouver des sorciers, rétorque Théophile.

-Tu penses qu'on doit vraiment s'abaisser à servir des moldus ? Je préfère attendre de ne plus avoir le choix avant de faire ça.

-Si tu veux, mais on ne va de toute façon pas avoir le choix longtemps. A moins que tu ne préfères utiliser la magie, ce qui est, je te rappelle, formellement interdit en présence de moldus.

-Et pourquoi pas ? On peut très bien les dépouiller sans danger avec la magie. On ne risque rien. Et si un sorcier l'apprend, le pire qu'on risque, c'est de retrouver le monde de la magie, notre monde.

-Tu as raison, Salazard. Allons donc dans les bas-fonds de la ville.

Les deux amis y vont, prennent une chambre dans une auberge miteuse qui menace de s'effondrer, au point qu'ils soupçonnent la sorcellerie de maintenir cette ruine debout. Mais ce n'est qu'un faux espoir, car rien de ce qu'il y a à l'intérieur ne leur rappelle le monde dont ils sont issus.

Pendant la semaine, ils vont voler des moldus dans tout Londres, et lançant des sorts d'amnésie à chaque fois qu'ils se font prendre.

000

Alice se réveille au lever du soleil, se lève, et prépare le repas du matin d'un coup de baguette magique. Il est rare qu'elle s'occupe des tâches ménagères, c'est plutôt le rôle de son apprentie, mais celle-ci a tellement bien travaillé la veille que Alice préfère la laisser se reposer. Et puis la journée va être rude. Aujourd'hui, elles vont s'habiller en moldues pour aller à Paris.

Elle regarde son apprentie avec fierté. Décidément, cette petite l'étonnera toujours. Très travailleuse et très douée à la fois. C'est sûrement la première fois qu'une sorcière atteint un tel niveau aussi jeune. Les études de sorcellerie sont très longues et il n'est pas rare qu'une sorcière y consacre près de la moitié de sa vie. Mais Rowena a encore de beaux jours devant elle, et elle a presque terminé sa formation.

Pourvu que cette mission ne soit pas trop dangereuse. La semaine précédente, elle avait reçu un hibou lui demandant de se rendre au château de Poudlard, au nord de l'Angleterre, pour combattre un mage. En tant que membre des services de sécurité du ministère, elle doit aller au quatre coins du monde pour remplir des missions plus ou moins dangereuses, accompagnée de son élève.

Alice médite sur son sort en regardant le magnifique paysage qui apparaît devant elle avec le lever du soleil. Rowena commence à bouger, puis se réveille lentement, surprise de voir qu'elle n'a pas été réveillée par sa maîtresse et que celle-ci a même préparé le repas.

-Bonjour madame, dit-elle

-Bonjour Rowena. Tu as bien dormie ?

-Oui, merci madame. Elle commence à manger en silence

-Viens voir. Tu vois la ville, là-bas ? C'est Paris. C'est là que nous allons. Il va falloir s'habiller en moldues. Alice agite alors sa baguette et leurs robes de sorcières se transforment en robes de moldues. Elle te plaît ?

-Oh oui, merci madame.

-Tu te tiendras bien, là-bas. Je ne veux plus voir les chapeaux des moldus se transformer en lapins, d'accord ?

-Bien madame, répond Rowena en retenant un sourire.

Les deux femmes passent leur matinée à marcher vers Paris. Lorsqu'elles passent les portes de la capitale, le soleil est au zénith. C'est jour de marché dans la ville, de nombreuses échoppes sont disposées un peu partout dans une puanteur suffocante. Des troubadours et des artistes présentent leurs pièces de spectacle et leurs numéros de cirque. Rowena est particulièrement impressionnée par un cracheur de feu. Elle demande à Alice :

-Comment se fait-il qu'un homme fasse de la magie devant tout ce monde ? Je croyais que c'était interdit devant les moldus.

-Mais c'est un moldu, Rowena. Regarde bien et tu comprendras. Si on se débrouille bien, on peut faire passer une illusion pour la réalité. Reste ici, je reviens tout de suite.

Sur ce, Alice disparaît dans la foule et se dirige vers une échoppe de vendeur de potions. Rowena observe attentivement le moldu qui crache du feu. Il boit dans une bouteille avant de cracher du feu…c'est sûrement un liquide inflammable. Et si elle transformait ce liquide en eau ? Non, Alice lui a demandé de bien se tenir. N'empêche, c'est tentant. Rowena sort sa baguette, mais Alice arrive tout à coup avec une fiole dans la main, le sourire aux lèvres.

Les deux femmes vont ensuite dans une maison bourgeoise au centre de la ville. Alice frappe à la porte. Une vieille dame ouvre la porte et les regarde avec méfiance.

-Qu'est-ce que vous voulez, demande t'elle

-Nous voudrions parler à votre patronne.

-Elle n'est pas là, qu'est-ce que vous lui voulez ?

-Nous voudrions commander un portoloin pour aller à Londres le plus tôt possible.

-Je vous ai dit que Madame n'est pas là, revenez tout à l'heure !

-Et quand rentrera t'elle ? demande Alice, imperturbable.

-J'en sais rien, elle rentrera quand elle voudra, allez-vous-en.

Alice sort tout à coup sa baguette de sa poche et transforme la vieille servante en grenouille. Elle écrit ensuite sur une feuille une lettre expliquant sa demande et s'excusant pour la métamorphose de la servante insolente.

Ensuite, les deux femmes sortent et se dirigent vers une auberge pour y passer la nuit. Elles passent le reste de l'après-midi à visiter Paris et à écumer les boutiques. Le soir, avant de s'endormir, Alice demande à Rowena de boire la fiole qu'elle a achetée le matin même.

-Je ne dois pas faire un exercice d'animagus, ce soir ? demande timidement Rowena.

-Non, pas ce soir. Est-ce que je t'ai déjà dit ce que signifie être un animagus.

-C'est la faculté de se métamorphoser en un animal.

-En effet, mais pas n'importe quel animal. L'animal en lequel on se transforme est notre totem. J'ai entendu parler de mages qui vivent très loin qui ne sont considérés comme des adultes que lorsqu'ils connaissent leur totem.

-Je n'ai pas compris ce que c'est exactement que le totem.

-C'est l'animal qui sommeille en toi. C'est toute une part de ta personnalité et de ta magie. Lorsque tu le maîtrise, tu peux faire appel à lui et te transformer en lui…et seuls les animagi peuvent les maîtriser.

-Et à quoi va me servir cette potion ?

-A réveiller cet animal, à lui dire bonjour. Tu vas faire connaissance avec lui, et tu vas pouvoir ainsi essayer de l'amener jusqu'à toi pour te mélanger à lui et ne faire plus qu'un avec lui.

-N'y a-t-il pas un risque ?

-Si, tu pourrais décider de renoncer à ton humanité pour ne plus être que ton totem. Mais je te connais, tu sauras résister à cette tentation. C'est d'ailleurs ce qu'il y a de plus difficile dans cet acte de sorcellerie. Tu dois ne faire qu'un avec ton totem et être en symbiose avec lui sans le laisser te dominer. Tu vas frôler les limites de ta condition de sorcière et d'être humain avec cet acte.

-Boire cette potion peut donc être dangereux ?

-Non, elle te familiarise juste avec ton totem. Après, c'est à toi de l'accepter ou de le refuser.

Rowena boit donc la potion, puis elle se couche et s'endort. Cette nuit-là, son rêve lui semble étrangement familier et en même temps exceptionnel.

000

-Debout, le soleil est levé depuis longtemps. Eh bien, vous n'avez pas l'air pressé d'arriver à Poudlard. Je vous ai préparé le déjeuner, venez !

L'homme se lève en grognant un peu. Il entre dans la salle à manger et croit rêver. Un thé chaud et du pain frais sont sur la table, n'attendant qu'à être dévorés. Il s'installe à table et se met à manger, un peu surpris par l'accueil si chaleureux. Helga s'assied alors en face de lui et le regarde.

-J'ai préparé des repas pour la route.

-C'est loin, Poudlard ? Demande le voyageur.

-Assez. Dites-moi, pourquoi y allez-vous, ce n'est sûrement pas pour attraper un dragon, je n'en ai jamais vu dans les environs. Ce n'est tout de même pas pour rejoindre votre petite amie ? Les yeux de la jeune femme se met soudain à ciller et ses joues se teintent d'un joli rose qui va très bien avec ses jolis cheveux blonds frisés et son teint pâle.

-Non, répond l'homme (En fait, vu comme ça, elle est même très belle). C'est bien pour un dragon que je dois y aller. Il semble qu'un taré en ai amené un là-bas.

-Comment a-t-il fait ? Ce n'est tout de même pas très discret, un dragon. Il doit être vachement doué pour l'avoir amené sans que personne n'ait rien remarqué.

-Il a dû l'amener alors que ce n'était qu'un œuf, mais c'est vrai que même comme ça, ce n'est pas à la portée du premier venu.

-Vous avez sûrement raison…au fait, comment vous appelez-vous ?

-Je m'appelle Henri Wrongway, mais vous pouvez m'appeler Henri.

-D'accord Henri, et vous, appelez-moi Helga. Alors que les joues de Helga virent au pourpre, les oreilles d'Henri prennent une intense couleur rouge.

Ils discutent ainsi jusqu'à la fin du repas, puis pendant tout le voyage. Ils campent le soir dans la forêt. Helga insiste pour dormir sous un chêne et demande à son compagnon de poser une potion sous les fougères pour la nuit pendant qu'elle en pose d'autres. Ils discutent encore un bon moment avant de se coucher, l'un à côté de l'autre.

GAELLOM