-Disclaimer : Comme tout le monde, je rappelle que la plupart des personnages et pas mal d'autre trucs de cette fanfic' ont été écrit et publié par J.K. Rowling. (Si si, je vous jure !), mais il y a aussi des trucs dans cette fanfic' qui ont été inventée par Anthony Horowitz dans l'île du crâne et dans maudit graal.
-Je remercie tous ceux qui m'ont fait découvrir ce site et les fanfic'
-Note : comme ceci est ma première fanfic', il y a sûrement des erreurs de débutant. Je sais à peine comment va se dérouler l'histoire. J'ai juste la circonstance qui va réunir les fondateurs, et tout tourne autour de ça.
Je vais essayer de faire un jour de l'histoire par chapitre. N'hésitez pas à m'envoyer des reviews.
-Rappel des personnages connus ou non :
-Godric Gryffondor : Chasseur de vampires, expert en combats.
-Alastor Weasley : Chasseur de vampire aussi, ami de Godric
-Salazard Serpentard : jeune noble qui a eu de très bons maîtres en sorcellerie, et surtout potions.
-Théophile Malefoy : Meilleur ami de Salazard, noble aussi, avec les mêmes maîtres que Salazard.
-Rowena Serdaigle : Apprentie en métamorphose, très douée, elle est presque une sorcière accomplie.
-Alice Diggory : maîtresse en métamorphose. Rowena est son disciple. Elle est animagus (en quoi peut-elle bien se transformer ?)
-Helga Poufsouffle : herboriste médicomage. (Il paraît qu'elle s'appelle Helga et non Olga)
-Henri Wrongway : chasseur de dragons.
-Artus : dresseur de créatures magiques.
- Chapitre 4 :Quatrième jour
Ce matin-là, Théophile et Salazard se lèvent tard et partent se balader dans les quartiers riches pour voler un peu. Salazard repère un gentleman bien habillé et, comme la veille, le suit jusqu'à ce qu'il se retrouve dans une ruelle déserte où il peut le détrousser avec son ami. Il sort sa baguette et vise sa cible, lorsqu'une main la lui arrache des mains et qu'une autre l'attrape. L'homme qui leur servait de cible se retourne alors, s'approche de lui et donne des ordres aux hommes qui maintenant l'encadrent.
-Alors, créature diabolique, tu croyais pouvoir semer la terreur parmi les honnêtes gens ? Tu sais ce que nous faisons aux créatures telles que toi ? Nous leur faisons avouer leurs péchés, puis nous les purifions dans les flammes. Seulement, je veux bien t'accorder le pardon si tu me donnes un renseignement. Il y a beaucoup de créatures telles que toi dans Londres, et nous voudrions savoir où elles se cachent.
-Je n'en sais rien monsieur, je vous le jure ! Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je viens de la campagne et je ne suis arrivé à Londres que depuis peu. Et puis quelles sont les créatures dont vous me parlez depuis tout à l'heure ?
-N'essaie pas de faire le malin avec moi, nous savons très bien que tu n'es rien sans ta baguette, et nous nous ferons un plaisir de te faire parler. Emmenez-le dans les cachots. Si il essaie de s'enfuir, assommez-le !
-Bien monsieur, répond un des hommes qui tient Salazard.
Salazard se retrouve alors encadré de seulement trois gardes. Théophile allait pouvoir le sauver. Mais plus ils approchent de la prison de Londres, plus sa conviction diminue et plus le doute s'installe. Et si il lui est arrivé quelque chose ? Il s'est peut-être fait arrêter aussi ? Ou peut-être a-t-il eu peur et ce lâche s'est enfui ? Comment allait-il s'en sortir ? Et puis de toute façon, c'est le faux bourgeois qui a sa baguette magique. Les trois gardes ricanent en le voyant tourner la tête dans tous les sens l'air affolé.
Le quatuor atteint la prison et les trois hommes l'emmènent à travers un dédale de marches vers un cachot sombre qui sent mauvais. Salazard attend un long moment, le temps de déprimer un peu avec les rats qui viennent observer leur nouveau voisin, puis il entend la
porte s'ouvrir. Deux soldats lui intiment de se lever et l'escortent jusqu'à une très grande salle où l'attend le faux bourgeois, richement habillé :
-Je me présente, jeune homme, je suis l'inquisiteur Sillyman, vous avez peut-être entendu parler de moi ?
-Non, monsieur, répond Salazard, s'attendant au pire.
-Vraiment ? Je vais finir par croire que vous venez vraiment de la campagne profonde. Ici, je suis la terreur des gens de votre espèce. Vous êtes une abomination que je vais me faire un plaisir d'éliminer, et vous êtes sans défense. Je te propose un marché : Dis-moi où sont cachés les autres créatures de ton espèce te je te tuerai rapidement, sans souffrance.
-Je ne sais pas où ils sont, monsieur, je vous le jure. Salazard commence à paniquer sérieusement.
-Ne me mens pas ! Tu sais très bien où ils sont et tu vas me le dire ! Tu crois encore pouvoir m'échapper ? Ne rêve pas ! Ici, aucune magie n'est possible ! Regarde ce symbole sur le mur. C'est ce qu'on appelle un œil de Râ. Avec ça, tu ne peux pas faire de magie ici. Je pourrais même te rendre ta baguette. Il sort la baguette de sa poche. Regarde, tu la veux ? Regarde, je la pose sur cette table. J'ai entendu parler du lien qui les sorciers à leurs baguettes. Tu ne voudrais pas que je la casse, n'est-ce pas ?
Salazard se sent tout à coup complètement désespéré : son ami l'a abandonné et lui est coincé avec ce fou qui veut le torturer. Un soldat arrive alors en courant :
-Monseigneur, il y a le feu !
-Surveillez le prisonnier, je vais aller voir.
Salazard n'en croit pas sa chance. Mais il doit bien vite se rendre à l'évidence, ce n'est qu'un sursis. Même si il parvient à se libérer et à atteindre sa baguette, il ne pourra pas échapper au garde qui le surveille. La porte s'ouvre alors brusquement. Théophile apparaît alors dans l'encadrement et stupéfixie le garde. Il entre alors dans la pièce et essaie de lancer un sort pour libérer Salazard. Mais l'œil de Râ semble fonctionner. Il doit donc se dépêcher de libérer son ami sans magie. Une fois Salazard libéré, celui-ci attrape sa baguette et tous les deux courent vers la sortie.
Lorsqu'ils sortent, ils entendent l'inquisiteur crier « attention, ils s'échappent !» et ils s'enfuient, poursuivis par les gardes. Des cris retentissent dans les couloirs. Ils tournent à droite, à gauche, encore à droite. Ils grimpent des escaliers, en descendent d'autres, et parfois les mêmes. Ils se cachent dans des salles lorsque des hommes courent dans leur direction.
Après avoir bien couru, ils atteignent soudain la sortie en titubant, éblouis par la lumière. Ils avancent ainsi jusqu'à ce qu'ils entendent un cri : « ils sont dehors ! Abattez-les ! ». Une pluie de flèches leur tombe dessus du haut de certaines fenêtres. Ils courent vers la sortie alors que des gardes essaient de les arrêter. Ils lancent chacun des sorts de stupéfixion et courent vers la sortie.
Au moment où ils sont presque hors de portée des flèches, Théophile se retourne et lance un dernier sort en direction de la prison de Londres. Il pousse alors un hurlement de douleur : une flèche l'a atteint en plein ventre. Il titube puis s'effondre. Salazard se précipite vers lui, mais la main tremblante de Théophile le repousse.
-Va-t-en ! Souffle-t-il dans un râle.
-Non, je ne peux pas te laisser là ! Viens, on va trouver quelqu'un pour te soigner. En parlant, Salazard tire son ami de quelques mètres pour être définitivement hors de portée des flèches.
-Laisse-moi mourir en paix, tu me fais mal. Va-t-en !
Les soldats sortent alors de la prison et le jeune sorcier est obligé de laisser son ami mourir seul. Mais avant de partir, Salazard Serpentard hurle sa haine des moldus et la vengeance qu'il leur fera subir.
Il part ensuite à l'auberge et va se coucher. Il hait les moldus comme il n'a jamais haï personne. Après avoir pleuré jusqu'au soir, il regarde la chambre miteuse et à envie de tout brûler. Il attrape Persifflard en lui murmurant des mots apaisants et quitte l'auberge, laissant derrière lui le bâtiment en flamme.
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Ce matin-là, le réveil est bien moins agréable que celui de la veille. Rowena n'a pas pu utiliser sa magie pour rendre le lit dans lequel elle dort plus confortable et elle ne se souvient plus de son rêve, qui n'était de toute façon pas très agréable.
Alice se réveille en même temps qu'elle, au lever du soleil, et les deux femmes descendent les escaliers pour parler avec les pêcheurs qui sont déjà levés. Ceux-ci proposent de partir tout de suite, ce que les deux femmes acceptent tout de suite.
Le trajet est assez long, et Rowena en profite pour s'entraîner à adopter son totem. Lorsqu'elles atteignent les rives de l'Angleterre, elles remercient le pêcheur et partent à la recherche d'un fermier à qui acheter une charrette attelée. Une fois qu'elles ont leur charrette (légèrement amélioré par les deux femmes, c'est-à-dire très bien), elles prennent la direction de Londres.
Lorsqu'elles arrivent à Londres après cinq heures de route, elles vendent leur charrette à prix d'or. Alice emmène ensuite son élève vers les beaux quartiers de Londres où elles vont retrouver le monde de la magie et d'autres sorciers.
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Alors que Salazard parcoure les rues à la recherche d'une victime sur qui il peut défouler sa haine, il aperçoit un formidable carrosse dans lequel il y a deux femmes bien habillées. Ces deux riches moldues seront ses prochaines victimes ! Elles vendent le carrosse à un bourgeois qui cherchait justement une telle merveille. Celui-ci semble satisfait par la transaction et, étrangement, les deux femmes aussi. Elles ont l'air vraiment très riches.
On dirait une mère et sa fille. La fille est d'ailleurs à peu près du même age que lui. Mais ce n'est pas grave, il les volera quand même avant de les tuer, ces sales moldues. Il s'approche d'elles et attaque la mère en premier. Il vise ensuite la fille, mais celle-ci se jette sur le côté et évite son attaque.
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Lorsque Rowena voit Alice tomber à côté d'elle, elle comprend immédiatement ce qu'il se passe. Sentant ce qu'il va se passer, elle se jette sur le côté et évite ainsi le sort qui la menaçait. Elle se retourne et voit un jeune homme qui pointe sa baguette sur elle. Elle sort sa baguette, prête à répondre à l'attaque du sorcier. Quel inconscient ! Il ne sait pas à qui il s'est attaqué.
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Salazard reste interdit quelques secondes lorsqu'il voit la jeune femme sortir une baguette magique. Mais il doit rester concentré. Il lance un expelliarmus pour désarmer son adversaire. Il sourit, victorieux. Elle se redresse aussi, ses beaux bras d'un blanc de nacre relâchés le long de son corps. Elle semble reconnaître sa défaite. Mais il y a quelque chose qui cloche ! Pourquoi sourit-elle ?
Mais que se passe-t-il ? Salazard sent le sol se ramollir sous ses pieds et il s'enfonce doucement dans la boue. Il essaye de se dégager mais elle est trop collante. Il commence à paniquer lorsqu'il réalise que c'est la sorcière qui a lancée un sort. Comment a-t-elle fait sans baguette ? Il lance finite incantatem et la boue se solidifie instantanément en terre autour de lui. Evidemment ! Mais au moins, il ne s'enfonce plus.
-Libère-moi, lance-t-il rageusement.
-Libère ma maîtresse et rends-moi ma baguette, après on verra.
-D'accord, enervatum. Voilà ta baguette, libère-moi, maintenant !
-Non.
-Rowena, intervient Alice, même si c'est un ennemi, tu ne peux pas le laisser comme ça ! Sinon, c'est très bien joué, et ton sort de sable mouvant semble avoir aussi très bien marché, je suis fière de toi.
-Et moi ? Vous pouvez me libérer ?
Rowena agite sa baguette et la terre qui entoure le jeune homme se retransforme en boue. Elle l'en sort alors d'un mouvement de baguette et rend au sol son aspect solide.
-Bien ! Partons, maintenant ! Dit Alice
-Un instant, s'écrie alors Salazard, est-ce que vous pouvez m'emmener avec vous, s'il vous plaît ? Les deux femmes se tournent vers lui et le regardent dédaigneusement.
-Qu'en dis-tu, Rowena ? Je te laisse choisir.
-Eh bien, j'hésite. Elle réfléchit longuement, puis : Je sais ! Nous t'acceptons parmi nous comme domestique, ça te va ?
-Comment ? Moi, Salazard Serpentard, héritier du fief de Serpentard, je serai le domestique de deux femmes ?
-Pauvre idiot ! Débrouille-toi tout seul, crache alors Rowena avec mépris.
-Attendez ! Euh…c'est d'accord. Quelles sont les conditions de travail ?
-Tu fais à manger, tu t'occupes des tentes, de nous défendre, etc. Et tu nous obéis sans râler, ça m'énerve. Sinon, je te change en crapaud.
-Bien madame. Il va falloir que je m'y fasse, je pense.
-Tu pense bien, petit, répond Alice en souriant.
Après que Salazard aie nettoyé son pantalon à l'aide d'un sortilège ménager, le trio se dirige vers un pub. A partir de là, ils atteignent le chemin de traverse. Ils y louent une chambre pour deux dans une auberge. Le soir, Rowena s'exerce encore un peu dans la chambre avant de s'endormir, alors que Salazard dort par terre, sur une paillasse.
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Lorsqu' Helga se réveille ce matin-là, elle sent le bras d'Henri peser sur son épaule, répandant une douce chaleur. Elle ouvre les yeux pour voir son sourire. Quel jour est-il, aujourd'hui ? Elle a le temps, ce n'est pas un jour particulier.
En y réfléchissant, la magie est tout de même quelque chose de bien étrange, avec ses flux qui varient selon les années, le jour et le mois, ses différentes versions de magie blanche, noire ou sauvage. Cette dernière est tout de même la moins connue, bien qu'elle ne soit pas négligeable. Il faut dire que peu de sorciers peuvent la capter. La forêt de Poudlard a toujours été très riche en cette magie, un peu comme la forêt de Brocéliande en France.
Helga n'ose pas bouger de peur de réveiller son voisin. D'ailleurs, elle n'a pas envie de bouger. En le regardant, elle peut voir ses cicatrices en détail. Si il n'y avait pas toutes ces balafres, il serait sûrement très beau. Remarque, même avec, il reste beau. Elle s'approche un peu de lui pour poser sa main sur lui, autour de ses épaules musclées.
Il se réveille et lui sourit. Son cœur fait un bond et elle se met à rougir un peu. Puis, lentement, il approche ses lèvres des siennes et y dépose un petit baiser auquel elle répond. Son cœur n'a jamais autant battu. Ils se serrent l'un contre l'autre. Ils ont envie que cet instant dure toujours, mais la tente s'ouvre d'un seul coup et un homme entre dans la tente :
-Debout Henri, il est temps que tu regarde le dragon d'un peu plus près.
-Salut Artus, Qu'est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu devais partir chercher quelqu'un !
-Non, l'hippogriffe ne voulait pas de moi sur son dos, alors je n'ai pas hésité à laisser quelqu'un d'autre le monter. La dernière fois que j'ai essayé d'en monter un sans son accord, j'ai failli perdre mon bras. Enfin, ça va me permettre de te montrer les fameux dragons qui terrorisent tout le monde.
Le trio se dirige donc vers le château et voient une vingtaine de dragons qui semblent dormir, répartis sur toute la plaine. Artus explique :
-Ils dorment tout le temps, je n'ai jamais vu ça chez un dragon normal.
-Quelle est leur portée ? demande Henri.
-Environ 16 mètres, et l'un d'entre eux a même atteint 20 mètres.
-20 mètres ! Mais c'est impossible ! Je croyais que les dragons les plus puissants ne dépassaient pas 12 mètres.
-Le chaudron d'Elhrimnir permet d'invoquer presque toutes les créatures imaginables. Mais nous n'avons pas encore eu le temps de les observer attentivement. Après tout, le siège n'a commencé que depuis quatre jours. Nous n'en sommes qu'au début du siège. Beaucoup de monde a répondu à l'appel des différents sorciers et ils ont préparé le siège pendant un mois avant de venir ici. Depuis, nous essayons de voir quelles sont les capacités des dragons, leurs points forts et leurs points faibles. Nous avons aussi remarqué qu'ils n'attaquent pas.
-Bien, il va falloir qu'on continue à les étudier. J'aimerai bien savoir pourquoi ils dorment tout le temps. J'aimerai aussi essayer de passer devant eux pour voir leur réaction.
-Ne fais pas ça ! L'abruti qui a essayé est encore à l'infirmerie, la tente rouge et blanche, là-bas. Au fait, ne les réveille pas trop, je les préfère quand ils dorment.
-Ne t'inquiète pas, je ne vais pas trop les exciter. Ils se réveillent brusquement où ils ont un temps de latence ?
-Ils se réveillent instantanément et crachent du feu directement sur toi avant même d'ouvrir les yeux. Encore une de leurs particularités. Je ne vois pas comment on pourrait passer devant eux sans mourir.
-Et si on les éloignait du château ? Propose Helga. On pourrait alors attaquer poudlard.
-Bonne idée, je vous laisse les attirer loin du château. Ils sont trop rapides, ils nous tueraient trop vite pour que d'autres tentent une attaque du château. Les élèves de Groosham Grange vont essayer de les vaincre à l'aide de magie noire, mais ça leur demande une certaine préparation, et donc du temps. Ils nous ont aussi demandé de leur apporter des morceaux de chaque dragon, comme des écailles.
- Des enfants qui font de la magie noire ?
-Ce n'est pas ce que cette école a de plus étrange, si vous voulez mon avis. Enfin, on m'a dit que les derniers renforts ne devraient plus tarder. Je me demande parfois si ça sera vraiment utile.
-Que seront-ils ?
-Il paraît que ce sera des dresseurs de créatures magiques, une maîtresse en métamorphose et quelques prêtres guerriers. A part les dresseurs de créatures, je ne vois pas qui pourraient nous aider. Ils vont sûrement jouer les touristes et provoquer l'échec du siège.
-Bon, intervient Henri, si on commençait à étudier ces dragons ?
-Moi, intervient alors Helga, je vais aller voir si je peux être utile à l'infirmerie. Ici, je ne sers à rien.
Elle va donc dans la tente rouge et blanche où elle y découvre trois blessés à différents niveaux, dont un qui a la tête enveloppée de bandages qui émettent une odeur douceâtre. Une infirmière arrive alors et lui demande ce qu'elle fait là :
-Je voulais voir si je peux me rendre utile ici, je suis herboriste médicomage.
-Merci, vous ne serez pas de trop lors de l'assaut, mais pour l'instant, nous n'avons pas besoin de vos services. Allez voir si vous ne pouvez pas être utile à l'intendance pour entretenir le camp, nettoyer, faire la cuisine ou la vaisselle.
-Merci madame, je vais aller me renseigner.
Helga sort de l'infirmerie mais ne se dirige pas vers l'intendance, elle va plutôt vers la forêt. Elle s'en approche et regarde autour d'elle pour voir si il y a quelqu'un et, ne voyant personne, elle pénètre dans la forêt.
La forêt de Poudlard n'a pas changée depuis son enfance, elle est toujours aussi belle et pleine de plantes et d'animaux divers. Mais quelque chose ne va pas, les arbres sont beaux, les animaux ne sont pas hostiles, mais la forêt a mal. A bien y réfléchir, les animaux devraient justement être plus hostile à sa présence dans la forêt. Au lieu de ça, ils se cachent tous. Est-ce que même les redoutables centaures se sont cachés ? Ce serait bien la première fois.
Une branche morte attire soudain son regard en bougeant un bras. Un botruc, un de ces petits génies des arbres, est en train de mourir. Si les botrucs meurent, la situation de la forêt est plus grave qu'elle ne le pensait. En effet, ces créatures vivent dans les arbres et en harmonie avec eux. Si les botrucs meurent, c'est que les arbres les rejettent. Et pour que les arbres les rejette, il faut qu'ils soient vraiment très stressés.
Elle parcourt la forêt à la recherche d'autres victimes de ce stress mais elle n'en trouve pas. Elle s'enfonce de plus en plus dans la forêt jusqu'à ce qu'elle réalise que quelque chose ne va pas : les arbres sont emplis de magie, elle la sent comme elle n'a jamais senti cette magie. La forêt essaie de l'emmener quelque part. Helga prend peur et décide de rebrousser chemin et de retourner au camp. Est-ce cette magie qui stresse les arbres et tue les botrucs ?
Mais la forêt derrière elle est trop dense et l'empêche d'avancer. Helga sort sa baguette de médicomage et avance vers le lieu que lui indiquent les arbres. Elle n'ose pas parler, de peur de dévoiler sa présence. Une douce folie commence à s'emparer d'elle. Elle sent plus qu'elle ne comprend ce qui arrive. Cette magie est propre à la nature, elle n'est que rarement agressive et elle est incontrôlable. Alors pourquoi les arbres agissent comme si ils étaient dirigés ? Est-ce là la véritable source de la puissance du mage ? A-t-il réussi à maîtriser la magie sauvage ?
Helga débouche soudain dans une clairière et elle voit une armée de centaures apparaître autour d'elle, armés d'arcs et de flèches, recouverts de symboles de guerre. Ils la visent, ils vont la tuer. Un vieux centaure pousse un hennissement, Helga ferme les yeux, elle sait que pour elle tout est fini.
Mais rien ne se passe. Le centaure s'avance et s'incline devant elle. S'incline ? Depuis quand les centaures s'inclinent devant un humain ? Le centaure prend alors la parole :
-Je te salue, petite fille des plantes. Helga le reconnaît alors. Quand elle était petite, elle l'avait entendu arriver et s'était caché derrière une grande herbe et, lorsque le centaure l'avait découverte, elle tremblait de peur. Il lui avait alors souri et l'avait baptisée petite fille des plantes. Depuis, ils étaient devenus amis et il lui avait fait découvrir le monde des centaures.
-Bonjour, Grispoil, Je ne t'avais pas reconnue avec tes symboles de guerre.
-Je te pardonne, mais j'ai une question à te poser. Pourquoi les hommes s'attaquent-ils à la forêt ? Sa voix s'est faite de pierre et ses yeux de glace.
-Ce ne sont pas tous les hommes, seulement quelques-uns, répond-elle, ils se sont attaqués à d'autres hommes et à d'autres forêts, les ont volés, puis sont allés dans le château de Poudlard, à côté de votre forêt. Nous essayons de les vaincre, mais nous ne pouvons pas nous approcher du château autrement que par la forêt. Je voulais justement vous demander si nous pourrions passer par la forêt pour attaquer le château.
-Les gardiens du château sont multiples. On voit bien Jupiter, en ce moment. La bataille n'a pas encore commencé. Je veux bien accepter que tu viennes dans la forêt, mais uniquement toi. Pour l'instant, nous tuerons systématiquement tout autre humain qui oserait s'aventurer dans la forêt. Notre forêt n'est ni un terrain de jeux ni un champ de bataille. La forêt vous restera interdite jusqu'à ce qu'elle ne courre plus aucun danger.
Helga remercie le vieux centaure et retourne au camp des hommes où elle médite sur les problèmes de la forêt, des hommes et des centaures. Le soir, elle s'endort sans manger bien avant que Henri ne retourne dans leur tente.
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Tout au long de la journée, Godric et Alastor s'entraînent à jeter le sort du patronus. Alastor parvient péniblement à faire sortir un nuage argenté alors que Godric réussi à créer un patronus en forme de lion sous les yeux ébahis du prêtre. Fatigué, Alastor renonce pour la journée et ils font réviser au prêtre les différents sorts de combat.
-Rappelez-moi aussi le sortilège de désarmement, s'il vous plaît, demande le prêtre, cela fait tellement longtemps que je n'en ai pas eu besoin que je l'ai oublié.
-C'est expelliarmus.
-Ah oui, en effet. Merci, mes amis. Grâce à vous, j'ai revu mes bases. J'espère ne pas en avoir besoin, mais on ne sait jamais. Il lève les yeux au ciel et s'exclame :
-Regardez, il y a un lion volant !
-Ca alors, un hippogriffe…il y a quelqu'un sur son dos, remarque Alastor.
L'hippogriffe se pose près d'eux et une femme assez belle en descend avec un message qu'elle tend au prêtre. Les deux hommes veulent la saluer mais celle-ci les ignore superbement. Lorsque le prêtre termine sa lecture, il annonce :
-Nos chemins se séparent ici, mes amis.
-Pourquoi ? Demandent-ils en cœur.
-Je suis attendu près du château de Poudlard.
-Nous pouvons vous accompagner jusque là, propose Alastor, pour vous protéger des brigands et terminer notre apprentissage du sortilège du patronus.
-D'accord, nous partirons demain, un de mes disciple s'occupera de la protection du village en mon absence. Bien entendu, je vous invite au presbytère, madame, ainsi que votre monture.
Jusqu'à ce que le soleil se couche, la messagère leur raconte ce qu'il se passe au château de Poudlard. Alors que le prêtre semble horrifié par les sacrilèges commis pour les différents vols, les yeux des deux chasseurs de vampire se mettent à briller de joie : leur premier siège, et avec des dragons en plus, depuis le temps qu'ils rêvaient d'en combattre…
GAELLOM
