-Disclaimer : Comme tout le monde, je rappelle que la plupart des personnages et pas mal d'autre trucs de cette fanfic' ont été écrit et publié par J.K. Rowling. Mais il y a aussi des trucs dans cette fanfic' qui ont été inventée par Anthony Horowitz dans l'île du crâne et dans maudit graal.

-Je remercie tous ceux qui m'ont fait découvrir ce site et les fanfic'.

-Note : - comme ceci est ma première fanfic', il y a sûrement des erreurs de débutant. Je sais à peine comment va se dérouler l'histoire. J'ai juste la circonstance qui va réunir les fondateurs, et tout tourne autour de ça.

-Je suis désolé d'avoir mis autant de temps à poster, mais mon PC a chopé un virus qui a supprimé tous mes documents Word juste avant que je ne poste ce chapitre.

Je vais essayer de faire un jour de l'histoire par chapitre. N'hésitez pas à m'envoyer des reviews.

-Rappel des personnages connus ou non :

-Godric Gryffondor : Chasseur de vampires, expert en combats.

-Alastor Weasley : Chasseur de vampire aussi, ami de Godric

-Salazar Serpentard : jeune noble qui a eu de très bons maîtres en sorcellerie, et surtout en potions.

-Rowena Serdaigle : Apprentie en métamorphose, très douée, elle est presque une sorcière accomplie. (Brune)

-Alice Diggory : maîtresse en métamorphose. Rowena est son disciple. Elle est animagus (en quoi peut-elle bien se transformer ?)

-Helga Poufsouffle : herboriste médicomage.

-Henri Wrongway : chasseur de dragons.

-Artus : dresseur de créatures magiques.

- Chapitre 5 : Cinquième jour.

Ce matin-là, Salazar est réveillé par un coup de pied dans le dos.

-Allez, debout traînard, lui dit Rowena, on va manger. Ensuite, tu prépareras nos affaires pendant que je m'entraînerais.

Le trio descend dans la salle à manger. Ensuite, Salazar range les affaires de ses maîtresses pendant qu'Alice se balade en ville et que Rowena se concentre sur quelque chose qu'il ne comprend pas. Au bout de quelques minutes, il a terminé ses devoirs de domestiques et regarde la jeune femme en transe.

Il remarque soudain qu'elle pâlit et que des sortes de plumes apparaissent sur sa peau. Salazar commence à paniquer, il essaie de l'appeler, mais elle ne réagit pas. Il n'ose pas la toucher de peur que ça lui fasse du mal. Puis, aussi brusquement qu'elles sont apparues, les petites plumes disparaissent, et la jeune femme pousse un soupir.

Rowena ouvre les yeux et soupire encore :

-Je n'y arriverais jamais, c'est trop dur. Puis son regard croise celui, très inquiet, de Salazar. Qu'est-ce qu'il y a ?

-Euh…c'était quoi, ces plumes ? demande le jeune homme avec timidité.

-Des plumes ? Tu as vu apparaître des plumes ? C'est vrai ? Rowena sourit tout à coup et c'est comme si le soleil se lève sur son visage. Puis elle part d'un grand fou rire et se jette dans les bras du jeune sorcier sans raison apparente.

Alice rentre alors dans la chambre et voit la scène, puis sourit. Elle annonce alors qu'ils vont pouvoir partir en portoloin à leur rendez-vous. Rowena lui annonce qu'elle a réussi à entamer une transformation avec son totem. Salazar la regarde alors sans comprendre de quoi elle parle.

Le trio quitte l'auberge et Alice les emmène dans une grande demeure située dans les quartiers riches de la ville. Ils sonnent et un majordome leur ouvre la porte au bout de quelques minutes. Alice se présente et l'homme s'efface pour les laisser entrer. Il les guide ensuite à travers un dédale de couloirs qui rappelle à Salazar de mauvais souvenirs. Après une vingtaine de minutes de marche (il semblait pourtant à Salazar que la demeure n'était pas si grande), le majordome leur montre une grande porte dorée, y frappe et attend.

La porte s'ouvre aussitôt sur un homme de l'âge d'Alice et les invite à entrer. L'homme est grand et semble assez musclé sous sa robe de sorciers. Dans la salle, il y a onze sorciers et sorcières qui sont installés autour d'une table. Debout à côté de chacun d'eux, un ou une disciple. Et derrière tout ce monde, debout aussi, il y a les serviteurs de chaque sorcier. Il y a une place libre où s'installe Alice et Rowena s'installe derrière elle, raide. Salazar recule un peu et se tient raide, comme les autres domestiques.

Tout de même, quelle honte pour un sorcier d'un tel rang. Le grand héritier de la famille Serpentard un serviteur. Il connaît bien du monde qui se serait moqué de lui…non, ils ne pourraient plus se moquer de lui. Cela fait cinq jours que sa famille et ses amis sont morts, et pour la première fois, il a le temps de se remémorer ce qu'il lui est arrivé et de se lamenter sur son sort. Lorsqu'il volait avec Théophile, ils ne se posaient pas de questions pour essayer d'oublier l'horreur dont ils avaient été tous les deux victimes.

Salazar continue sa rêverie solitaire jusqu'à ce qu'une voix l'appelle durement. Il lève la tête et aperçoit que tous les serviteurs, les sorciers et leurs disciples sont autour de la table et le regardent avec un air sévère.

-Eh bien, dépêchez-vous ! Venez avec nous, lui ordonne Alice avec une voix dure.

-Bien madame.

Salazar les rejoint et cherche Rowena du regard, mais celle-ci regarde sa maîtresse.

-Bien, à mon signal, s'exclame alors un vieux sorcier, tout le monde touche la table en même temps. Maintenant.

Tout le monde s'agrippe à la table et Salazar se sent attiré par le nombril, puis décoller, puis tout se met à tourner autour de lui. Au bout de quelques instants, ses pieds touchent à nouveau le sol et ils atterrissent dans une plaine où sont plantées à proximité des dizaines de tentes.

Un sorcier s'approche du groupe, la baguette en avant, et demande qui est le chef du groupe. Le sorcier âgé s'avance et lui annonce l'arrivée des volontaires de la guilde des métamorphoses. L'homme s'incline alors respectueusement devant le vieillard et lui indique la tente du responsable du siège. Le vieillard ordonne alors aux serviteurs et aux disciples d'installer les tentes tandis que les maîtres vont saluer le responsable.

Rowena sort alors sa baguette et transforme une souris qui passe en serviteur pour qu'il mette leur tente en place, sous les yeux surpris d'un sorcier qui passe. Salazar l'aide alors à installer la tente. Le serviteur n'ayant pas le cerveau nécessaire à la mise en place de la tente, il se contente de porter les affaires pendant que Salazar plante les piquets d'un coup de baguette. En quelques minutes, la tente est installée. Rowena libère l'animal qui disparaît terrorisé sous sa forme originelle dans la première tente qu'il trouve.

Les deux jeunes sorciers vont ensuite faire un tour pour voir un peu comment est le camp. Ils découvrent les dragons qui gardent la partie de plaine qui entoure le château, le lac apparemment calme et la forêt silencieuse. Rowena va ensuite voir quels sorciers célèbres elle pourrait trouver. Salazar, lui, s'approche de la forêt pour y laisser son serpent qui commence à en avoir marre de rester dans la poche de la robe du sorcier. Le serpent s'approche de la forêt, mais s'arrête soudain sans y entrer.

-Que se passe-t-il, Persifflard ? demande Salazar

-La forêt est étrange, lui répond le serpent, ses esprits sont morts. Je n'aime pas cette forêt, elle respire la mort, j'ai peur. Je préfère encore rester près de toi.

-C'est étrange. Quelqu'un aurait attaqué la forêt ? Je vais demander à Rowena si elle a vu quelque chose.

-Garde-moi avec toi, supplie le serpent très inquiet Le serpent s'approche du sorcier et s'enroule autour du poignet que celui-ci lui tend. Il se glisse ensuite dans la poche du sorcier.

Salazar retourne alors dans sa tente. Il y trouve de nombreux serviteurs humains qui aménagent leur tente pour leurs maîtres ou maîtresses avec quelques sorts qu'il ne connaît pas. Il demande à l'un d'entre eux si il sait quelque chose à propos du siège.

-Non, monsieur, mon maître est en train de discuter avec les chefs du camp, il n'est pas encore rentré, je ne sais donc rien. De toute façon, il ne me dira pas grand-chose non plus une fois rentré.

Salazar interroge de même tous les serviteurs qui lui répondent à peu près la même chose. Il attend donc le retour d'une de ses maîtresses.

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Rowena visite le camp et identifie assez vite les tentes des grands groupes de sorciers : les métamorphomages (son camp), les médicomages, les dresseurs de créatures, les enchanteurs, les maîtres de potions, etc. Il y avait même les prêtres sorciers. En revanche, elle ne connaît pas la plupart des symboles des tentes situées à l'extérieur du camp, en direction des montagnes.

Elle demande à un sorcier qui passe avec du bois à qui appartiennent ces tentes :

-Il s'agit des tentes de Groosham Grange, l'école de sorcellerie située sur l'île du crâne. Ce sont eux qui ont appelé au siège du château de Poudlard et qui le dirigent.

-Mais pourquoi ? Qu'est-ce que les gens de ce château ont bien pu faire pour provoquer une telle action ?

-Ils ont essayé de voler plusieurs reliques pour s'approprier une puissance divine. Thanatos, leur chef, a décidé de s'installer dans ce château car il est situé sur une source de magie pure. Il y en a très peu au monde, et celle de Poudlard est parmi les plus importantes, avec celle de la forêt de Brocéliande.

-Ah bon ? Personne n'a pu l'arrêter avant ?

-Non, il a organisé des équipes qui ont attaquées en même temps plusieurs reliques pour les voler. Certaines n'ont pas réussi, comme celle qui s'est occupé du saint graal, mais d'autres si, comme celle qui s'est occupée de Groosham Grange et du graal maudit que cette école abrite.

-C'est donc pour ça qu'il y a autant de monde…

-Oui, et pour l'instant, nous n'avons pas vraiment réussi à faire quelque chose. Le camp s'installe. Les dresseurs de créatures magiques et les chasseurs de dragons essaient de trouver un moyen de se débarrasser des dragons qui protègent le château, mais ils n'ont pas encore réussi.

-Comment a-t-on pu obliger des dragons à faire quelque chose ? demande-t-elle abasourdie, je croyais que c'était impossible ?

-On pense qu'ils ont utilisés une des reliques volées. En plus, il paraît que ces dragons sont plus puissants que ceux que l'ont connaît. Heureusement, il arrive des sorciers de plus en plus puissants. Il paraît qu'un groupe très puissants va arriver aujourd'hui : les métamorphomages.

-Ils sont arrivés, en effet. Vous croyez qu'ils pourraient vaincre les dragons ?

-Non, mais on espère qu'ils pourront détourner leur attention ou les ralentir un peu, le temps que d'autres sorciers essaient d'attaquer le château.

-Rowena, je te cherchais partout, intervient Alice qui l'aperçoit, il est temps que nous retournions dans la tente. Nous devrons être en pleine forme demain.

-Bien madame. Bonne soirée monsieur.

-Au revoir mademoiselle.

Alice et Rowena retournent donc avec les métamorphomages et vont dans la tente que Salazar et Rowena ont montée. Celle-ci leur fait un résumé de ce qu'elle a apprise pendant la réunion. Elle leur raconte les vols des reliques, les différents groupes de sorciers qui participent au siège, les problèmes rencontrés par les sorciers contre les gens du château de Poudlard, les sorts inconnus que ceux-ci leur ont lancés à leur arrivée, les problèmes de groupes de sorciers qui sont rivaux et qui se provoquent régulièrement en duels stupides, etc.

-Mais c'est stupide, intervient Salazar, comment peut-on être assez stupide pour se battre dans des moments pareils ?

-Je suis bien d'accord avec toi, Salazar, mais il règne depuis des générations une querelle entre les maîtres en potions et les enchanteurs. Ils se détestent parce qu'ils ne se connaissent pas bien et que chacun pense que leur science est la meilleure.

-Mais c'est stupide ! Les potions et les enchantements sont complémentaires. Comment peuvent-ils ne pas savoir ça ?

-Tu connais ces deux sciences ? S'étonne Alice.

-Bien sûr, je suis l'héritier de l'une des familles de sorciers qui a le sang le plus pur de toute la Grande Bretagne. J'ai eu les plus grands sorciers comme professeurs.

-Vraiment ? C'est intéressant. Tu dois savoir faire des choses impressionnantes en magie. Bon, il est tard, je vous conseille de dormir tous les deux dans la tente. Moi, je dors avec les autres maîtres.

-Attendez madame, vous voulez que je dorme seule avec lui ?

-Bien sûr. Il a l'air tout à fait charmant ; et puis si il t'embête, tu es assez grande pour te défendre toute seule. Bonne nuit.

Sur ce, Alice quitte la tente, laissant les deux jeunes adultes seuls dans la tente. Ceux-ci se regardent, étonnés. Puis ils décident de se coucher. Rowena métamorphose ses vêtements de jours en vêtements de nuit, tandis que Salazar est obligé de se déshabiller pour se changer. Ils se couchent ensuite dans le lit double qu'ils ont amené. Rowena pourrait diviser le lit en deux, mais elle n'en a curieusement pas envie. Elle demande soudain à Salazar pour entamer la conversation :

-C'est vrai que tu as étudié toutes les formes de magie ?

-Oui, presque toutes. Il n'y a que la magie noire que j'ai peu étudié parce que mon maître est mort pendant mon apprentissage.

-Tu as même étudié la métamorphose ?

-Un peu, mais pas beaucoup. Ce n'est qu'une branche sans importance des enchantements.

-Quoi ? La métamorphose une branche sans importance ? Mais c'est la magie la plus parfaite, la plus belle, la plus difficile et la plus puissante qui soit.

-Tu exagères, il n'y a rien que tu puisses faire qu'un maître en potion ou un enchanteur ne puisse pas faire.

-Ah bon ? Rowena, tremblante de rage, sort alors sa baguette de sa poche et lance un sort à Salazar qui se transforme petit à petit en un petit caniche blanc.

-Ouah ! Ouah !

Rowena fait alors apparaître une laisse qu'elle attache au cou du chien et l'attache dans un coin de la tente, puis elle lui dit :

-Tu vois, la métamorphose n'est pas une sous catégorie, et pour te convaincre, tu vas dormir comme ça cette nuit. Ne me réveille pas ou tu restera comme ça demain aussi. Bonne nuit.

Sur ce, Rowena retourne se coucher.

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-Debout tout le monde ! Le soleil va bientôt se lever. Préparez-vous, je vais préparer l'hippogriffe pour le père.

-Bonjour mes amis, dit-il aussitôt debout. Avez-vous bien dormi ?

-Très bien, merci, répondent en cœur les deux chasseurs.

Le prêtre et les deux amis vont dans la cuisine préparer le petit déjeuner. Au bout d'un moment, la jeune femme réapparaît, gênée.

-Excusez-moi mon père, l'hippogriffe ne veut pas voyager aujourd'hui, nous allons devoir aller sur le lieu du siège à pied.

-Ce n'est pas grave. Le château de Poudlard est à un peu moins d'un jour de marche, nous y serons avant la tombée de la nuit. Je vais préparer un repas pour ce midi. Pendant ce temps, prenez donc la peine de vous restaurer avec mes hôtes.

-Merci mon père.

Alastor et Godric font un grand sourire au prêtre tandis que la jeune femme s'asseoit en leur jetant un regard noir. Godric essaie d'entamer la conversation mais la jeune femme commence à manger et les ignore. Les deux séducteurs sont donc obligés de faire de même, sentant le regard goguenard du prêtre.

Après les derniers préparatifs, le quatuor, accompagné de l'hippogriffe, part en direction du château de Poudlard. Le prêtre discute avec la messagère, puis incite très habilement celle-ci à discuter avec les deux chasseurs de vampires. Ne pouvant plus les ignorer, elle discute de sujets ennuyeux ou connus à priori d'elle seule :

-Je m'intéresse beaucoup aux trolls, ce sont des créatures d'une brutalité fascinante, vous savez ?

-Je suis tout à fait d'accord avec vous, madame, ils sont très dangereux, surtout les mâles, lui répond Alastor satisfait d'étaler sa culture à la jeune femme.

-Vous les connaissez si bien ?

-Oh oui, nous avons dû nous débarrasser d'un groupe entier pour le compte de gobelins.

-Vous avez rencontré des gobelins ? S'étonne-t-elle soudain très intéressée.

-Oh oui, les trolls les attaquaient pour le plaisir, mais ils étaient trop nombreux pour que les gobelins puissent s'en débarrasser. Nous avons attiré un mâle très violent dans leur groupe. Ce mâle a tué tous les autres mâles qui refusaient de lui laisser les femelles, et il s'excitait tellement pendant la copulation qu'il défonçait le crâne des femelles à coup de massue. Forcément, le groupe s'est très vite réduit à un nombre raisonnable d'individus. Il ne nous restait plus qu'à tuer les derniers trolls du groupe, dont le plus dangereux qui avait tué les autres.

-Incroyable !

-Et les gobelins, pour nous remercier, nous ont offert à chacun un cadeau. Godric a eu une épée forgée en un alliage de mithril et d'argent.

-Et vous, qu'avez-vous reçu ? demande-t-elle à Alastor.

-Une réponse. Et ne me demandez pas laquelle ni à quelle question, je ne vous répondrai pas.

-D'accord. Ca devait tout de même être très important pour que vous fassiez tout ça juste pour une réponse.

-Ca, je ne vous le fais pas dire, intervient Godric.

-Eh ! Ce n'est pas à toi qu'elle parle !

-Ah bon, et à qui parle-t-elle ? A l'hippogriffe ?

-Non, à moi !

-Oh, arrêtez vos enfantillages, s'écrie celle-ci, vous êtes ridicules !

-Bon, puisque je gêne, je vais parler à l'hippogriffe, s'exclame alors Godric.

-C'est ça, va parler à ton ami.

Et Alastor recommence à vanter ses exploits devant la jeune femme.

Godric, lui, s'approche de l'animal et le salue. Celui-ci lui rend son salut. Godric s'approche alors de lui et commence à lui parler comme à un vieil ami. Au bout d'un moment, il lui propose de voler un peu. L'hippogriffe le regarde puis s'incline pour le laisser monter. L'homme monte alors sur le dos de l'hippogriffe, puis il lui murmure quelque chose à l'oreille et l'animal étend ses ailes pour s'envoler.

La cavalière voit alors sa monture s'envoler avec un inconnu sur son dos. Elle semble voler librement, s'éloigne, se rapproche, descend en piqué, remonte en cloche. Les trois humains en bas ne peuvent que regarder la grâce de l'animal en vol. Un cri attire soudain leur attention :

« La bourse ou la vie ! ».

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Godric s'agrippe à l'hippogriffe, ivre de bonheur. Il n'avait pas volé depuis des mois et il réalise soudain à quel point ça lui manquait. Il demande à l'animal de faire des piqués, des remontées en chandelles, puis il le laisse libre de faire ce qu'il veut. Il ne voit plus ses amis terriens qui ne goûtent pas à son plaisir.

Il sent tout à coup l'hippogriffe baisser la tête et descendre en piqué. L'animal descend mais le sorcier ne voit pas où il va. Il enfonce ses griffes acérées dans un corps alors que retentit un cri de douleur. Godric saute aussitôt de sa monture et dégaine sa baguette, prêt à faire face à n'importe quelle situation. Il trouve un groupe de bandits surpris par la soudaine attaque. Aussitôt, trois éclairs fusent des baguettes des deux chasseurs et de la messagère.

On entend un bruit de corps qui tombe, puis des éclairs de magie répondent aux éclairs de magie tandis que l'hippogriffe, fou de rage, attaque les bandits. Au bout de quelques instants, la bataille est terminée. Tous les bandits sont hors d'état de nuire et seul le prêtre a été atteint par un sort mineur. Hélas, l'hippogriffe semble en moins bon état.

Godric et la cavalière se précipitent vers l'animal agonisant. Ils lui lancent des sorts de soins. Après quelques minutes intenses, ils décident de continuer jusqu'au camp où l'animal sera soigné. En chemin, la messagère regarde le chasseur de vampire avec un regard différent. Alors que l'homme surveille l'état de l'animal avec un air inquiet, celle-ci s'approche de lui et entame la conversation. Après quelques minutes, elle lui confie son nom : elle s'appelle Morgane Petitdragon.

Le soir, ils atteignent le camp. La cavalière leur montre les tentes des médicomages et celle de l'infirmerie où ils emmènent l'hippogriffe blessé. A peine entrent-ils dans la tente qu'une infirmière arrive en courant :

-Qu'est-ce que cet animal fait ici ? Les animaux n'ont pas le droit d'entrer ici ! Sortez !

-S'il vous plaît madame, notre hippogriffe est blessé, insiste Godric de plus en plus inquiet pour l'animal.

-Non, nous avons suffisamment de travail avec les hommes à soigner, alors qu'on ne nous embête pas avec les animaux. Si vous n'êtes pas capable de vous occuper de vos animaux, ne les achetez pas. Maintenant, sortez !

Le trio est obligé de quitter la tente, déçue par l'infirmière. Morgane décide de demander de l'aide aux dresseurs de créatures magiques. Ils se dirigent vers leur camp. En arrivant aux tentes des dresseurs, elle reconnaît un de ses amis qui discute avec une belle femme blonde aux cheveux qui lui tombent sur les épaules en cascade. Morgane discute avec son ami qui se tourne alors vers sa compagne.

-Helga, pourriez-vous aider ces gens ?

-Bien sûr, Henri. Qu'est-ce qui est arrivé à votre hippogriffe ? Demande-t-elle en s'approchant de l'animal.

-Attention, ne vous approchez pas, lui dit soudain Henri, vous devez d'abord le saluer et attendre son accord avant d'essayer de vous approcher.

-Bien, mais c'est un animal dangereux ? Je ne voudrais pas me faire tuer en essayant de le soigner.

-Ne vous inquiétez pas madame, lui dit alors Godric, tant que je serais là, il restera doux comme un agneau.

-Eh, c'est mon hippogriffe, intervient Morgane. Je resterais aussi avec lui.

Pendant que Godric et Morgane se disputent, Helga salue l'animal qui lui répond aussitôt. Elle s'approche de lui et regarde les premiers soins qui lui ont été administrés. Elle s'écrie aussitôt qu'il faut l'amener devant sa tente avec de l'eau et des linges. Godric et Morgane cessent alors de se disputer pour emmener l'animal devant la fameuse tente.

Helga enlève le pansement que Godric et Morgane avaient mis à l'hippogriffe. Elle met une pommade sur la plaie de l'animal en chantonnant doucement. Puis elle murmure quelques paroles en remuant sa baguette au-dessus de la plaie. Petit à petit, l'animal se détend puis s'endort. Helga met alors un nouveau bandage imbibé d'une de ses potions sur la plaie. Pendant ce temps, Godric et Morgane regardent l'hippogriffe se faire soigner, inquiets.

-Ca y est, c'est fini, annonce Helga en se tournant vers eux. C'est une brave bête. Je pense qu'il vaut mieux le laisser là pour cette nuit, sous votre surveillance, pour qu'il puisse se reposer. Si vous avez un problème, n'hésitez pas à me réveiller. Je n'ai pas l'habitude de soigner ces animaux-là, je ne connais donc pas leurs réactions.

-Vous avez pourtant l'air de bien vous y connaître, lui répond Godric.

-Je suis médicomage dans un petit village moldu. J'ai souvent eu l'occasion d'utiliser mes dons pour soigner des hommes et des bêtes. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les moldus et les sorciers peuvent cohabiter en paix et s'entraider.

-Je pense la même chose que vous, madame. Pour moi, la naissance ne fait pas l'homme. Seul ce qu'il est compte.

-Mais pour vous, qu'est-ce qui fait un homme ?

-Son courage, sa volonté, ses connaissances, ses dons, etc. J'ai vu des moldus qui ont accomplis des choses qu'aucun sorcier n'a jamais pu accomplir.

-Par exemple ?

-J'ai vu un moldu chevaucher un dragon.

-Je ne vous crois pas ! C'est impossible, il faut être fou !

-Il l'est. Rares sont les personnes qui peuvent amadouer de tels animaux. Mais vous-même, madame, vous êtes une étrangère pour l'hippogriffe et il s'est endormi en écoutant votre voix alors que vous teniez sa vie dans vos mains.

-Bon, intervient Morgane, je suis fatiguée, je vais me coucher.

-Vous avez raison, je vais me coucher aussi, intervient alors Helga.

-Moi aussi, bonne nuit, dit alors Alastor.

-Mais alors, qui va veiller sur l'hippogriffe ? S'exclame Godric.

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Réponses aux reviews :

Je suis tenté de faire comme Alohomora, mais ça serait trop long pour moi qui suis un peu paresseux.

Nelja me reproche de présenter le monde des sorciers comme un monde organisé, mais je me suis basé sur un truc qui m'a plu dans le premier tome de HP : « Ollivander – fabriquant de baguettes magiques depuis 382 avant J.C. ». Qui dit fabriquant dit clientèle, donc société organisée.

Autre chose, la société sorcier devait être assez organisée dans l'antiquité, et je ne pense pas que le monde de la magie se soit autant effondré que le monde romain avec les invasions barbares. Une société organisée de sorcier a donc dû survivre. Je les imagine assez bien se regrouper en villages composé essentiellement de sorciers pour se défendre au Moyen-Âge, jusqu'à ce que l'Eglise décide de les persécuter, les obligeant à se cacher.

Une fois caché, le monde d'Harry Potter tel que nous le connaissons a pu se développer tranquillement à l'abri des moldus. Quelques rares villages de sorciers comme Pré-au-Lard se sont maintenus dans les campagnes.

Ayako me reproche d'utiliser le présent dans ma fanfic'. C'est tout simplement parce que je suis incapable d'utiliser le passé sans faire des horreurs dans les accords de temps.

Voilà, merci pour les reviews, n'hésitez pas à m'en envoyer d'autres.

GAELLOM