Coucou. Vous m'excuserez de ne pas faire la réponse aux reviews mais là, j'ai la rage ! J'avais bien commencé ce chap et j'avais fait plus d'une page de réponse aux reviews quand mon ordi a buggé. J'avais enregistré pourtant mon document mais il a tout planté et résultat, le chap est impossible à rouvrir. Pour une raison inconnue et rageante, l'ordi l'a effacé. Vous comprendrez donc dans quel état je me trouve et aussi que je n'ai pas le courage de tout réécrire (hormis le chap bien sûr qui ne va pas être plus court de ce fait).

Beaucoup de personnes me posaient des questions sur les circonstances du mariage de Draco et de Harry et les réponses sont (pour la plupart) dans ce chap. Les autres réponses seront dans le chapitre à venir. Aussi, les sentiments de l'un et de l'autre ne sont aucunement influencés par le contrat magique. Je vous remercie pour vos reviews et vous fais à tous de gros bisous.

Chapitre 7 : Un mariage de convenance

« QUOI ! » s'écria Harry plus violemment. « Qu'est-ce que tu es en train de me dire Draco ! C'est n'importe quoi ! Nous ne sommes pas mariés ! Tu me fais une mauvaise blague… »

« Non Harry » coupa le blond avec un expression si sincère sur son visage que le brun sentit son cœur manquer un battement.

« Ce n'est pas possible ! » reprit Harry avec nervosité. « Quelqu'un a dû alors te faire une mauvaise blague ! Nous ne pouvons absolument pas être mariés ! Nous sommes deux hommes, de famille ennemie enfin, ça ne peut pas être possible. Draco tu dois bien t'en rendre compte ! »

Draco vit le regard implorant de son mari. Il savait que Harry voulait le voir éclater de rire en criant « Je t'ai bien eu ! » mais que pouvait-il faire lorsqu'il lui exposait la vérité. Harry ne voulait pas croire en cette vérité-là mais il doutait tout de même. Draco le voyait à son maintien rigide et tremblant, à sa lèvre qu'il mordait frénétiquement et à ses traits crispés qui déformaient son visage.

« Harry, je sais que pour toi l'information est dure à entendre mais elle est des plus véridiques. Moi-même quand je l'ai su, je n'en suis pas revenu, il m'a fallu un certain temps pour que je puisse m'adapter à cette idée mais… »

« Et comment tu l'as su ? Pourquoi tu l'as su avant moi ? Qui te l'as dit ? Et quand ? Qui le sait encore ? Donne-moi cette lettre ! » ordonna Harry en tendant la main avec avidité.

Draco s'exécuta et sentit le feuillet lui être arraché des mains.

« Pour répondre à tes questions » commença le Serpentard en choisissant soigneusement ses mots. « Je l'ai su par ma mère juste après être rentré de Poudlard au début juillet. Je ne sais pas pourquoi personne ne nous l'a dit avant. Peut-être pensaient-ils que nous étions trop jeunes et compte tenu de nos tensions… De plus, il y avait Voldemort, ce qui nous empêchait de nous soucier davantage de notre vie privée. Pour qui le sait, et bien, il y a au moins tous ceux qui ont assistés à 'notre union', c'est à dire… »

Harry regardait les noms qui étaient tracés à l'encre noire sur la page crème et il répondit à sa place d'une voix défaite « Narcissa Black-Malfoy, Sirius Black, Albus Dumbledore et Lily et James Potter. »

Le Gryffondor tourna son regard vide vers Draco et murmura « Sirius et Dumbledore… ils ne m'ont jamais rien dit… »

Draco s'avança vers son mari et lui posa une main compatissante sur l'épaule. Harry ne fit aucun mouvement tandis qu'il poursuivait sa lecture.

« En ce jour du 21 mars 1980, sont unis par les liens sacrés du mariage les deux héritiers à naître des familles Malfoy et Potter. Ce lien réalisé par contrat magique ne pourra aucunement être dissous, exception faite en cas de trahison de l'un des deux époux envers son conjoint et qui est répertoriée dans le document B joint au contrat.

L'Oracle Alexia Trelawney affirme que Monsieur Draco Lucius Malfoy, fils de Madame Narcissa Black-Malfoy et de Monsieur Lucius Malfoy naîtra le 2 avril 1980 et que son inclination sexuelle sera en faveur du type masculin.

Elle affirme également que Monsieur Harry James Potter, fils de Madame Lily Evans-Potter et de Monsieur James Potter naîtra le 31 juillet 1980 et que son inclination sexuelle sera en faveur du type masculin.

Ces deux personnes sont donc dans la capacité d'être unies sous la demande de leur tuteur(s) respectif(s). Blah, blah, blah, blah... mais où est ce maudit document B ?! » s'énerva Harry en regardant son mari.

« Nous ne l'avons pas retrouv » dit Draco en se passant une main fatiguée dans les cheveux. « J'aurais bien voulu le lire moi aussi mais je crois que ma mère la brûler pour pas que je mette un jour la main dessus. »

« Donc, tu veux aussi divorcer ? » demanda Harry avec espoir.

« Je n'ai pas dit ça et de toute façon, nous ne pouvons pas divorcer ! Tu as bien vu qu'il faut que l'un de nous deux trahisse l'autre pour que le contrat soit dissous… mais nous ne savons même pas quel est le type de trahison… »

Pour avoir été obligé de participer au tournoi des trois sorciers lors de sa quatrième année à cause d'un contrat magique de ce type, Harry savait qu'il était très difficile voire impossible de les briser.

« Tu ne veux donc pas divorcer ?! » interrogea le brun tout en étant affirmatif.

« Si je suis venu là Harry, c'est pour te connaître mieux, pour savoir qui était mon mari et… »

« Attends, attends Draco… tu viens de me dire que si tu étais venu c'était pour faire connaissance alors que quand tu es arrivé, tu m'as dit que tu t'étais fait virer de chez ta mère !!! »

Le Serpentard resta muet en fixant Harry qui sentit sa colère s'enflammer.

« C'était faux ?! Tu m'as menti ?! » haleta le brun en serrant les poings de fureur. « Tu as tout orchestr ? Avec ta mère qui plus est ! Tu t'es servi de moi et moi, pauvre idiot, j'ai complètement plongé et la tête la première ! »

« Non Harry ! » coupa le blond avant que son mari puisse aller plus loin dans ses déductions et suppositions. « C'est vrai, je t'ai menti pour ma mère et j'en ai des scrupules mais ce n'était pas vil de ma part ! Tout ce que je voulais c'était connaître mon mari ! Avec les relations que nous avions eu, je ne voyais pas comment j'aurais pu t'approcher et à Poudlard, ça n'aurait pas été possible avec tes amis et toi qui me détestez ! Venir ici était le seul moyen que j'avais et souviens-toi de ton premier accueil ici. Tu ne voulais pas que je rentre, tu voulais que je parte et je n'aurais même pas pu te parler. Je ne me suis pas servi de toi Harry, crois-moi. Mes sentiments pour toi sont sincères. »

Draco s'était rapproché de Harry qui détourna la tête en serrant les lèvres. Le Serpentard avait posé une main sur sa joue et il se dégoûtait de ne pas être capable de la repousser. Il frissonna même lorsque la paume glissa plus bas et lui caressa le cou et la nuque.

Le blond se rapprocha et pencha légèrement la tête pour toucher les lèvres du brun des siennes. Harry sentit alors sa gorge se serrer tout en se voulant immobile. Il ne bougea pas quand il sentit la langue de son mari lécher ses lèvres, ni lorsque cette même langue se glissa entre elles pour demander asile. Son corps se mit à trembler et malgré lui, ils les entrouvrit pour laisser le jeune homme pénétrer sa bouche. Leurs souffles se mêlèrent et Harry avala avidement un gémissement fébrile de Draco. 

Harry sentit les mains du blond glisser dans ses mèches noires puis venir courir sur son corps frémissant. Leurs bouches continuaient de se dévorer avec de plus en plus de fièvre lorsqu'ils entendirent un léger bruissement d'ailes autour d'eux avant de se faire frapper violemment par quelque chose.

Ils se séparèrent et Harry distingua Coq qui voletait comme un fou autour de la pièce en portant une lettre plus grosse que lui étrangement ficelée à sa patte.

Draco grogna tandis que son mari essayait d'attraper le minuscule hibou qui ne tenait pas en place.

« Donne-la moi bon sang ! » s'écria Harry en profitant d'une petite chute du volatile pour cause de deux grammes de plus que lui accrochés à sa patte pour le capturer.

Après avoir défait le lien, le brun déplia la lettre et renifla d'un ton rancunier « Tiens, ça vient de mon très loyal parrain. »

Draco s'approcha de lui et lu en même temps que lui par dessus son épaule.

Harry,

Il y a eût un changement de programme. La lettre de ma réhabilitation officielle m'est arrivée il y a peu du ministère. De ce fait, j'ai pu réavoir l'accès à mon coffre de Gringotts et mes autres biens – tout au moins – ceux qui restaient.

J'ai réussi à convaincre Remus de vendre sa maison – si je peux appeler ça une maison (bien sûr, je ne t'ai jamais dit ça Harry. La maison de Remus est très bien) et d'en racheter une autre. Nous sommes officiellement colocataires et nous avons trouvé une maison à deux pas de celle des Weasley.

Pour la date et le lieu où je viendrai te chercher, ils restent toujours les mêmes. Tiens-toi prêt le 2 mais l'heure change, c'est à 9h00.

A demain, 

Sirius.

« Tu t'en vas donc demain ? » fit Draco d'une voix nostalgique en continuant de fixer la missive.

Harry regarda son réveil et dit « Non, aujourd'hui ! Il est plus d'une heure du matin ! »

« Déj ! » dit Draco d'une voix toujours aussi triste.

« Je pense que tu vas retourner chez ta mère ?! » dit Harry d'un ton légèrement agressif.

« Oui » lui répondit le blond avec hésitation. « Ecoute Harry, je ne veux pas que tu partes fâché avec moi. Je sais qu'entre nous, ça n'allait pas avant et j'ai beaucoup de choses à me reprocher mais il faut bien que tu comprennes que si je t'ai menti, c'était pour rattraper tout ça. Je t'avais demandé si on pouvait repartir sur de nouvelles bases et c'est cela que je voulais depuis le début et je le veux toujours maintenant. »

Harry soupira et fixa le blond avec intensité avant de hocher affirmativement la tête.

« Je te pardonne Draco mais il faut aussi que tu comprennes que je ne veux pas que nous restions mariés. Le jour où je voudrais m'engager, ce sera uniquement parce que je l'aurais choisi et pas comme ça. »

Le Serpentard resta figé pendant quelques secondes avant d'acquiescer à son tour de la tête. Il serait toujours capable de faire changer Harry d'avis. Il était son mari, à lui ! L'avait toujours été et le serait toujours. Il oeuvrerait pour que le jeune homme s'en rende compte à son tour.

« Tu sais pourquoi ils nous ont mari ? » interrogea Harry avec amertume.

« Non, ma mère n'a pas voulu me le dire. Elle m'a dit que c'était à Dumbledore de tout nous expliquer et surtout que tu sois toi-même au courant d'abord parce qu'elle se doutait que personne ne te l'avait jamais dit. »

Le brun serra les lèvres et reprit « Et à ce que j'ai compris, ton père n'était pas au courant… »

« Oui, mon père ne savait rien. Ma mère le détestait réellement tu sais et elle ne s'est pas mariée avec lui de gaieté de cœur. Elle a bien espionné pour l'Ordre comme je t'en avais fait part. »

« C'est quand même dingue ! » s'exclama Harry en secouant la tête avec incrédulité. « On se croirait au Moyen-âge avec ces mariages arrangés. Tu crois qu'il y en a beaucoup ? »

« En théorie non mais en pratique, je suis sûr qu'il n'y a pas eu que le nôtre. En général, il y en a en période de guerre pour la protection des gens ou pour faire des malversations ou certains arrivent à en faire pour s'enrichir mais je pense quand même qu'il y en a peu. »

« Tu crois que c'est pour nous protéger qu'on nous a mari ? »

« Je ne sais pas. C'est une possibilit » admit le blond. « Mais de quoi ?! » finit-il.

« Oui, de quoi ?! » répéta le Gryffondor. « C'est assez confus. Je pense qu'à notre retour de vacances, nous devrions aller voir Dumbledore ! Je vais en parler aussi avec Sirius, et Hermione pourra peut-être nous éclairer sur les mariages sorciers de convenance. Elle sera probablement déjà chez Ron du coup et comme je ne serai pas loin du Terrier, je… »

« Minute ! » l'interrompit le Serpentard tout à coup en se retournant vers lui avec une lueur furieuse dans ses prunelles aciers. « Attends un peu ! Tu vas passer tes vacances près de chez les Wealsey ?! »

« Oui » répondit le brun en haussant un sourcil interrogateur.

« Et près de la maison des Weasley, il y a un certain Kieran n'est-ce pas ? » grogna Draco qui se rappelait parfaitement du béguin de son mari pour le jeune Auror.

Harry écarquilla les yeux et entendit le Serpentard ajouter « Et tu comptes sortir de temps en temps de chez ton parrain ? »

Le Gryffondor fût complètement désarçonné par cette question stupide et répondit « Bah bien sûr ! Je ne vais pas rester enfermé dans la maison alors qu'il fera beau dehors. Je vais profiter de mes vacances et j'irais voir les Weasley et Hermione. Je pense aussi que nous ferons des promenades… »

« Du côté de chez l'autre ? » ragea Draco.

« Mais enfin Dray, ne soit pas jaloux, je ne… »

« Je ne suis pas jaloux ! » s'écria le blond en serrant et desserrant ses poings frénétiquement comme s'il avait la furieuse envie d'étrangler quelqu'un. « Je pense simplement que tu ne devrais pas sortir de chez toi, ça peut être dangereux s'il y a un mangemort qui traîne… »

« Ne t'inquiète pas Dray, je ne serai jamais seul et il y aura sûrement des Aurors pas loin… »

« Ouais comme Kieran » cracha le blond avec dédain et dégoût.

« … et il n'y a plus beaucoup de mangemort maintenant. »

« Et si tu te perds et que tu as un accident ! »

« Comme je te l'ai dit, je ne crois pas que je serai seul et je ne risque pas de me perdre. Depuis le temps, je connais le coin. »

« Sorcier-météo a prévu un mois d'août particulièrement chaud, le soleil n'est pas recommandé pour les peaux fragiles Harry » grogna Draco.

« Je suis brun et naturellement mat de peau, ça va et je ne vais pas m'exposer toute la journée au soleil… »

« Ta peau est fragile Harry » rétorqua le blond avec une parfaite mauvaise foi. « Quand je la caresse trop, elle rougit et… »

Le brun éclata de rire devant un tel argument ce qui accrût la colère jalouse du Serpentard.

Harry essaya de calmer son hilarité devant les regards noirs de son mari et y réussit relativement correctement avant d'ajouter « Draco, tu restes tout de même mon petit ami et je ne suis plus attiré par Kieran, par contre, je le suis excessivement par toi alors ne sois pas jaloux. »

 « Je ne suis pas jal- »

Le jeune homme fût interrompu par une bouche vorace qui avait pris possession de la sienne et il répondit au baiser avec une faim insatiable. Il se colla instantanément le plus possible contre le corps de son mari et s'y frotta avec volupté. Il sentit l'érection de Harry battre contre ses cuisses tandis qu'il ondulait passionnément des hanches.

« Faisons l'amour cette nuit » implora Draco entre deux baisers. « Sois mien Harry. »

Ce dernier se figea et repoussa son petit ami. Il ouvrit vivement la porte de sa chambre pour aller dans la salle de bain lorsque le bras de Draco l'empêcha de franchir le seuil.

« Faisons l'amour » répéta-t-il en se collant à nouveau contre Harry avant de reprendre sa bouche avec sensualité.

Plaqué entre la porte et son colocataire, le brun fondait de plus en plus devant ces contacts érotiques et il pressa son membre gonflé plus fortement contre Draco. Il lui glissait un main sur les fesses lorsqu'il entendit un bruit étrange. Il repoussa à nouveau son petit ami et tourna la tête vers la source du bruit. Il se retrouva alors face à face avec son oncle Vernon.

Un oncle Vernon bien pourpre et en train de s'étouffer.

Harry reconnu alors les premiers signes de rage de l'homme et sortit sa baguette.

Son oncle écarquilla les yeux avec effroi en croyant sa dernière heure arrivée mais Harry ôta simplement le sort de silence placé dans sa chambre pour pouvoir parler avec l'homme qui, à cette heure, revenait probablement des toilettes. Le Gryffondor replaça sa baguette dans sa poche et c'est à ce moment-là que Dursley retrouva sa parole.

« Espèce de petit… »

« Pas encore couché mon oncle ? » l'interrompit Harry avec une fausse candeur dans sa voix. « Oh non, je crois savoir ! Je pensais que le sort de silence avait insonorisé ma chambre mais je crois que je l'ai mal lancé. J'espère que nous ne vous avons pas réveillé. Il faut dire qu'en pleine jouissance, mon petit dragon… » dit-il en faisant un signe de tête en direction du blond. « … ne peut pas s'empêcher de hurler son plaisir et cette nuit, comme toutes les autres depuis une bonne semaine où il habite ici, j'ai bien dû l'amener une bonne dizaine de fois à l'orgasme. Peut-être que si je le bâillonne, il fera moins de bruit et je devrais aussi probablement l'attacher aux montants du lit parce que sa nature passionnée risque de faire craquer le sommier une bonne fois pour toute. Remarquez, il y a le mur aussi qui peut être utile mais je crois qu'on a déjà testé toutes les positions en nous en servant… d'ailleurs, il faudra un peu nettoyer mais je pense que tante Pétunia est une pro concernant le ménage. Bon, ça m'a fait plaisir de discuter avec vous mais Draco et moi avons plus intéressant à faire. Je vais essayer de lancer le sort correctement cette fois-ci comme ça vous ne serez pas déranger lorsque je lui ferai prendre son pied. Bonne nuit oncle Vernon ! »

Et sur ces dernières paroles, il lui claqua la porte au nez.

Harry se tourna vers Draco avec un sourire de jubilation étirant ses lèvres et il vit le blond hausser un sourcil ironique tandis qu'un Vernon derrière la porte hurlait « POTTEEEEEER ! »

Harry reprit une courte inspiration et rouvrit la porte.

« Oh, au fait mon oncle, je m'en vais demain et je ne reviendrais pas. C'est mon parrain qui vient me chercher… vous savez… celui qui s'est échappé de la prison des sorciers… il viendra demain à 8h30 tapantes et nous repartirons directement après. Re-bonne nuit mon oncle et… ne pensez pas à vous rincer l'œil, coquin ! »

Et une fois de plus, le jeune homme claqua la porte au nez de son oncle qu'il n'entendit plus se révolter. Il lança à nouveau le sort d'insonorisation et entendit alors son colocataire éclater de rire. Il le suivit de peu dans son hilarité.

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Il était 8h55 lorsque les Dursley revinrent chez eux ce jour-là. Ils étaient partis à 8h20 et lorsqu'ils n'entendirent aucun bruit dans la maison, pensèrent que leur neveu ou cousin était parti.

Vernon, Pétunia et Dudley étaient respectivement assis dans deux fauteuils et un canapé lorsque Sirius apparu dans leur salon.

Habillé de noir des pieds à la tête, il se dressait l'air un peu hagard de part son manque de sommeil dans la pièce impeccablement rangée. Pas rasé et les cheveux longs légèrement en désordre à cause du vent, il détonnait complètement parmi les membres guindés que composaient la famille Dursley.

Sirius se tourna vers eux et avisa leur visage livide et terrifié.

« Bonjour » dit-il en s'approchant légèrement des trois personnes qui se recroquevillaient petit à petit davantage dans leurs sièges. « Je suis le parrain de Harry. Je viens le chercher pour la fin de l'été, je pense qu'il vous en aura parlé. »

Comme les Dursley restaient muets, Sirius fronça les sourcils ce qui fit se liquéfier les trois individus. Il reprit « Harry ne reviendra plus ici. Etant majeur et vu qu'il finit ses études cette année, il pourra être indépendant. Si quelque chose l'encombre pour son avenir, je serais cette fois-là pour l'en débarrasser. Je ferais place nette. »

Sirius n'avait pas semblé remarquer le tremblement incontrôlable qui avait pris possession des Dursley. Il n'était pas tout à fait au courant de la réputation qu'avait volontairement donné son filleul de lui en vue de sa propre tranquillité. Ses yeux d'un gris sombre balayèrent la pièce et il complimenta Pétunia.

« C'est très propre chez vous, je vous félicite. Etant moi-même un grand nettoyeur, ça fait plaisir. »

En disant ces mots, Sirius avait voulu provoquer quelques paroles de la part de la famille de Harry mais il fût surpris de constater que Dudley avait tourné de l'œil.

Il fronça à nouveau les sourcils et s'impatienta « Je ne sais pas ce que fait Harry. Je lui avais pourtant demandé d'être prêt à 9h00 précises. » Il se dirigea alors vers le seuil du salon, près des escaliers et s'écria « Harry, je suis l ! Tu es prêt ? »

« Oui Sirius » entendit-il lui répondre. « Peux-tu commencer à tous les descendre ? »

Sirius fronça de nouveau les sourcils et comprit que son filleul lui parlait de ses bagages mais il se demanda pourquoi il lui demandait cela étant donné qu'il pouvait se servir de sa magie.

Il se tourna alors vers les Dursley mais découvrit qu'à l'instar de leur fils, les deux adultes s'étaient évanouis. Il haussa les épaules et grimpa les escaliers.

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Harry regarda sa montre et vit qu'il était 8H45.

Draco était prêt à partir et il l'embrassa pour lui dire au revoir.

« Fais attention à toi Harry et ne t'approche pas trop près de tes voisins, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. »

Harry réprima un sourire et embrassa son petit ami de nouveau.

« Prends bien soin de toi également Mushu » le taquina-t-il avant de recevoir un coup de coude dans les côtes.

Il rit et Draco étouffa son éclat d'un autre baiser.

Lorsqu'ils se séparèrent, le blond lui caressa la joue tandis que le brun ajoutait « On se revoit dans à peine un mois à Poudlard. Tu vas me manquer. Ecris-moi souvent. »

Draco sourit et acquiesça en enfourchant son balai. Une minute plus tard, il était parti en se faisant la promesse silencieuse de ne pas attendre un mois avant de revoir son mari.

Et à 9h05, Sirius et Harry transplanaient dans la nouvelle maison que son parrain et Remus avaient acheté et qui serait le chez lui qu'il n'avait jamais eu hors de Poudlard.

A suivre…