Salut tout le monde ! Aujourd'hui c'est mon anniversaire, alors en cadeau, j'ai décidé de mettre un chapitre à chacune de mes histoires ! Comment ça c'est pas à moi de faire des cadeaux ? Mais si ! Mais si ! Bonne lecture !
Auteur : Leenaren
Couples : je récapitule : j'avais du 1 plus 2, du 4 plus 3 et aujourd'hui je vous donne un peu de 3 plus 4. J'aime les maths !
Genre : Heu . . . c'est sur y'a du yaoi, un deathfic ??? Un peu de bizarrerie et pourquoi pas POV? En tout cas aujourd'hui c'est grosse déprime !
Disclamer : Je refuse de le dire.
Wufei : Comment t'as osé me tuer ??
Leen : Je fais ce que je veux.
Wufei : Saleté d'onna !
Quatre : C'est vrai que c'est pas gentil.
Leen : Vous verrez bien !
Duo : Détourne pas le sujet.
Leen : De quoi ?
Trowa : Dis le !
Leen : Nan !
Heero ¤la braque de son flingue¤ : Alors ?
Leen : Ok ! Je vous laisse ! Pour cette fois . . .
G-boys : -.-'
Chris52 : je sais, j'ai osé. Je suis sadique et fière de l'être !
Deathslave : pas grave, j'ai trouvé quelques trucs pour m'arranger. Contente que ma fic te plaise ! Quand à la suite, la voil !
yaonne-san : Hé vi Wuwu, je t'ai tu ! Eh oui Quatre ! Vous avez pas fini d'en baver ! Je suis en forme ! Merci pour le mot !
Misao maxwell : Ecoute bien ce que je vais t'annoncer . . . qui te dis que je n'embêterais plus Wufei ? . . . kisu !
sugarhighsquirrel69 : Kikoo toi ! Marchi pour les reviews ! C'est super sympa, et t'inquiète, je te décevrais pas !
Au fait, je me suis aapercue que Meiran n'était pas comme je l'ai décrite, alors je vais changer ça dans ce chapitre! Gomen!
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Chapitre 3 : Chang Wufei.
3
Je conduis silencieusement la voiture. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que l'un des notre nous a quittés. A côté de moi, Quatre s'est évanoui. Le choc lié à son empathie l'a affaibli physiquement aussi bien que mentalement. J'aimerais tant le prendre dans mes bras, pour le consoler, me consoler . . . mais je n'ose pas. Mon ange a l'air si fragile, et ma peur si grande. Peur de me faire rejeter, peur de sa réaction, peur de ce qui va nous arriver maintenant que Wufei n'est plus. J'aimerais croire qu'il y ait une chance qu'il soit sauf . . .
A l'arrière, Heero est . . . différent. Son regard d'habitude glacial et sans émotions se retrouve à présent inquiet, incertain. J'hausse un sourcil en garant la voiture. Heero Yuy ? Inquiet ? J'avoue que là je suis scié comme dirait Duo. Certes nous venons de perdre un coéquipier, certes cette mission est un véritable désastre sur toute la ligne, mais Heero Yuy est avant tout un soldat. Les émotions ne doivent pas apparaître sur le visage du Soldat Parfait. Si lui se laisse aller, dans quel état serons nous tous ?
Je sors de la voiture ainsi que les deux autres pilotes capables de marcher, puis je prends Quatre dans mes bras, afin de le transférer dans ce qui nous sert de maison et de quartier général. Heero et Duo ne parlent pas. Je ne fais pas attention à eux. Je monte directement à la chambre que Quatre et moi partageons. La maison d'ordinaire habitée par les bruits de Duo est aujourd'hui silencieuse. Trop silencieuse. Tout en déposant Quatre sur son lit, j'adresse une prière silencieuse elle aussi, pour que quelque chose vienne combler ce silence, pour que Wufei soit parmi nous.
Je m'installe à côté de Quatre. Il est si beau . . . dans son sommeil comme à son réveil. Il semble en proie à un mauvais rêve, mais il ne bouge pas. On voit juste son front se plisser et sa bouche s'ouvrir de temps à autre. Ses lèvres . . . si fines, si tentantes. Oh Quatre ! Si tu savais seulement à quel point je t'aime. Si seulement nous n'étions pas en guerre, si seulement l'un d'entre nous ne venait pas de mourir. Je te dirais toutes ces choses qui me restent sur le cœur depuis si longtemps.
Et voilà que tu ouvres les yeux. Si pâles, si clairs, . . . comme ta personne, comme ton âme, ta voix. Puis tu annonces de ta voix, d'habitude si gaie, pour une fois tremblante et résignée.
-Il est mort.
Je continue de te fixer dans les yeux, je continue d'espérer. Mais le ton de ta voix me fait revenir à la réalité. Tu commences à pleurer, en proie aux sentiments présents dans toute la maisonnée en plus des tiens. Tu craques, tu t'assois et te recroqueville sur toi-même. Si fragile . . . je t'entoure de mes bras, dans un geste protecteur. Puis mes pieds touchent enfin terre, la vérité s'impose à mes yeux. Alors je m'autorise une simple larme . . . pour Chang Wufei.
.
4
Tout est flou autour de moi. J'ignore où je suis. On dirait un couloir. Oui c'est ça. Il y a quatre portes. Deux de chaque côté. Je me retourne pour trouver une issue, mais il n'y a rien. Juste un mur. Mais alors comment suis-je rentré ici ? Je dois en sortir. Comprendre ce qui s'est passé. J'ouvre la première porte. A l'intérieur, il y a une petite fille qui joue avec un chien. Elle tient une fleur dans sa main, et ri aux éclats. Je m'approche d'elle, trouvant la scène attendrissante, mais la petite fille se retourne pour me faire face.
-Toi aussi tu es perdu ?
La question me prend au dépourvu, et je ne sais pas quoi lui répondre. La petite fille continue sur sa lancée en me souriant.
-Tu n'es pas perdu n'est-ce pas ? Juste au mauvais endroit.
Le chien se met à aboyer autour d'elle.
-Chtttt . . . oui on Lui donnera la fleur. Mais ce n'est pas ce gentil monsieur. Lui n'est pas perdu.
Soudain je me sens poussé en arrière, et me retrouve à nouveau dans le couloir. La porte se referme d'elle-même devant moi et disparaît, laissant le mur intact. Je pose ma paume sur cette surface lisse, cherchant la preuve que quelques secondes auparavant il y avait bien une porte. Rien. Plus aucune trace. Que s'est-il pass ? Mystère . . . Alors je me retourne, décidé à comprendre.
J'ouvre la deuxième porte.Encore une pièce. Au centre, une femme est assise sur une chaise, lisant un petit livre marron et usé. Je ne peux voir ses cheveux, ni ses bras. Seuls son visage et ses mains sont visibles, et malgré le manque de lumière, elle peut lire. C'est une sœur. Elle me voit, et referme alors son ouvrage, quelle repose doucement sur ses genoux. Elle me sourit tendrement.
-Du calme mon fils. Je ne suis pas là pour toi. Détournes toi de mon chemin, tu n'es pas le mien. Je ne L'ai pas encore.
Puis elle replonge les yeux dans la lecture de son livre. J'essaie de lui demander de quoi elle parle, mais avant que je ne puisse dire quoique ce soit, je suis immédiatement repoussé, en arrière, comme précédemment. La porte se referme dans un bruit sourd, puis s'efface peu à peu. A nouveau je me retrouve seul dans ce couloir, avec pour seule issue l'un des deux portes. Je tente ma chance avec celle sur le mur opposé.
Une pièce sombre, avec un garçon debout en son centre. De taille moyenne, les cheveux blonds, les yeux bleu pâle, . . . moi. Je reste bouche bée devant mon double, qui me sourit et s'avance vers moi. Mon esprit ne peut plus réfléchir. Comment se fait-il que je me voie en double, pourquoi est-ce que ce garçon a les même traits que moi ? Plongé dans ma réflexion, Quatre me sourit encore plus, comme il sait . . . pardon, comme nous savons si bien le faire.
-Ca t'étonne hein ?
Je ne réponds pas, encore trop sous le choc de me voir. Ca n'a pas l'air de le gêne outre mesure, et ri tranquillement.
-Je ne suis pas là pour toi. Tu comprends que je ne peux pas m'occuper de moi-même.
La situation a l'air de l'amuser.
-Tu ne comprends toujours pas ?
J'hoche la tête négativement.
-Tu verras Quatre. Tu verras pourquoi je suis ici.
Puis il me prend la main et me mène gentiment vers l'extérieur de la pièce, dans le « couloir », et ferme la porte derrière moi. Porte qui à son tour s'efface lentement sous mes yeux. Cette fois ci, j'ai compris qu'on ne pouvait rien faire pour empêcher sa disparition. Alors je me retourne, et fait face à la dernière porte, qui semble me réserver encore des surprises. Mais il faut que je sache, il faut que je comprenne. Ma main se pose sur la poignée et j'ouvre doucement la dernière porte.
Si seulement je m'étais attendu à ça ! Cette pièce est lumineuse, et au sol se trouve un parterre de fleurs multicolores. Au milieu d'entre elles, accroupie, se trouve une femme, de type asiatique, avec deux couettes noires comme les ténèbres. Elle relève la tête et s'aperçoit de ma présence.
-Bienvenue chez moi.
-Qui es tu ? J'arrive à demander.
-Tu me connais et ne me connais pas à la fois. Saches simplement que j'ai eu ce que je voulais.
Je ne veux pas entendre la suite. J'ai le mauvais pressentiment de savoir ce qu'elle va me dire. Si tout les autres m'avaient dit qu'ils attendaient toujours, elle me disait au contraire qu'elle l'avait obtenu. Se pourrait-il que . . . Elle continue sur sa lancée.
-Mon dragon m'a enfin rejointe.
-Meiran . . .
-Tu vois que tu connais mon nom.
Non, c'est impossible, je refuse d'y croire. Meiran est morte, Wufei lui-même nous l'a dit. Mais si c'est bien elle, alors . . . serais-je dans un rêve ?
-Oui Quatre, un rêve.
Je sursaute, comment a-t-elle su ce que je pensais ? Elle reprend la parole.
-Dis leur simplement que Wufei est enfin avec moi. Et cette fois ci, ce sera pour toujours.
Elle s'approche, et appuie sa main sur mon épaule. Elle me fait tomber en arrière d'un coup sec. Là je me sens tomber . . . mais jamais je ne touche le sol . . . je continue ma chute . . .
J'ouvre les yeux. Plus de couloir, plus de portes, plus de Meiran . . . Il y a juste Trowa devant moi. Qui me regarde, l'air un peu inquiet. Mes sens ont du mal à revenir, mon empathie est diminuée. Je ne peux me concentrer que sur quelques courts instants. Pour prévenir Trowa.
-Il est mort.
J'ai juste le temps de le dire, d'une voix qui a perdu tout espoir, que mes sens et mon empathie me reviennent. Je fonds en larmes, submergé par toutes les émotions Mes larmes me vident d'un poids, de la mort de Chang Wufei.
.
2
Je regarde mes mains alors que Trowa nous reconduit à la base. Ces mains si rougies par le sang de mes ennemis, si tachées par le meurtre et la destruction . . . Ces même mains, fines et délicates sont aujourd'hui souillées par un sang qui ne devrait pas y être. Le sang de mon coéquipier. Le sang de mon ami. Je suis responsable de sa mort. Moi seul. J'avais posé les bombes. J'ai fait une erreur. Une erreur qui a coûté la vie à l'un d'entre nous. Moi qui riais de lui, moi qui le taquinais . . . je regrette. Je culpabilise. Tout est de ma faute. J'aurais fait le pitre pour la dernière fois.
Oui Wufei. J'avoue, tu auras eu raison. A force de faire le shazi comme tu le disais si bien, j'aurais commis un crime impardonnable. Tu vas me manquer . . . tes poursuites, ton sabre fendant l'air . . . J'en ris intérieurement alors que la voiture s'arrête. Toi qui disais que tu allais me découper en rondelles si continuais mes conneries, tu te seras fait avoir par cette dernière. Le Shinigami t'a emporté. Tu t'es fait avoir, ce n'est pas toi qui l'auras eu. Tu n'as pas pu l'exploser à coup de Shen Long, si lui qui t'aura eu à coup de bombes. Quelle ironie du sort ! C'en est à pleurer. Tant d'erreurs commises par ma simple personne . . .
J'entre dans la maisonnée, et je vois que Trowa porte Quatre vers leur chambre commune. Tu ne les verras pas se caser, tu ne pourras pas gagner ton pari sur lequel d'entre eux fera le premier pas. Pas plus que tu ne verras la fin de cette guerre. Ou du moins, pour toi elle est finie, le dragon a pris son envol. Toi qui prônais la justice, dis moi à quel nom tu es tomb ! La paix ? Elle n'est pas là. La justice ? Tu es mort injustement. Le courage ? Il m'en faudra plus que ça pour regarder à nouveau les autres en face. La guerre n'est jamais juste. La preuve en a été faite avec ta mort.
J'ai plus en envie de rien. Ni farces, ni mouvements. Je m'assois sur le canapé alors que Heero se dirige lui vers la cuisine. Mais quelle importance ? Pourquoi attache-t-on autant d'importance à ces choses insignifiantes ? Plus que ta mort. Je joue avec ma main gauche avec un trou sur le canapé. Je me souviens du jour où il a été fait. Tu t'entraînais, et je t'ai ait peur. Le sabre est allé se planter dans le canapé. Encore une innocente victime de la bêtise Maxwellienne. Toutes ces fois . . . j'étais toujours le coupable. Je le suis et j'assume. Mais pourquoi les autres devraient-ils payer le prix de ma culpabilit ? Aujourd'hui j'aurais préféré ne pas être coupable.
J'ouvre mon autre main pour laisser apparaître l'arme du crime, de mon crime final. Du crime qui m'aura rendu coupable à jamais. Qui aurait pu savoir qu'une aussi petite babiole pouvait faire autant de dégâts ? A l'extérieur, un détonateur tout simple. A l'intérieur, la mort en personne. Associée à Shinigami, elle fera disparaître tout ce qui est important à nos yeux. Et les dégâts ne sont pas seulement physiques, mais aussi moraux. Cette fois ci pour l'exécuteur. Oui. Ce n'était pas une mission que j'ai faite aujourd'hui mais une mise à mort. La tienne Wufei.
Il y a un grand fracas dans la cuisine. Pas la peine que je me retourne, je sais que c'est Heero qui la fait. Et voilà, j'ai réussit à faire un peu fondre le Soldat Parfait, mais je n'ai plus envie de voir ma fissure dans son masque. Plus l'envie, plus l'envie de rien. Sauf que tu sois vivant Wufei . . .
Je sens les larmes couler doucement le long de mes joues, alors que je continue de fixer cet objet insignifiant. Boys don't cry . . . Quelle idée ! Si les larmes ne sont pas faites pour les faibles, peut-être que ce doux liquide pourrait laver mes mains tâchées par la mort ? Wufei les mérite. Il mérite tout ce qui peut lui rendre honneur . . . Est-ce que les larmes d'un garçon qui ne pleure jamais est suffisant pour lui faire mes excuses ? Sans doute . . . car je n'ai que ça pour lui rendre hommage. Le silence devient de plus en plus pesant, et je pleure librement. Je n'aime pas le silence, car c'est la mort. Le bruit, c'est montrer qu'on est bien vivant. Mais aujourd'hui tu ne l'es plus. Alors je te pleure, et je te laisse le silence, mon ami, Chang Wufei.
.
1
Impossible.
Tout simplement impensable.
Je n'arrive pas à ce faire à cette idée. Pourtant j'ai tout vu. La base exploser, la crise de Quatre . . . je ne peux pas avoir imaginer tout ça ! Ou alors Quatre et Wufei nous font une blague de très mauvais goût, avec une mise en scène plus que douteuse. Et voil ! Je me mets à penser comme Duo maintenant ! Baka ! Tu as fait fondre mon mur de glace au moment où celui-ci nous serait le plus utile. Moi qui attendais tant ce moment, j'aimerais maintenant que ça ne se soit pas produit, que je sois resté le même. Mais ta patience et tes sourires ont fait de moi ce que je suis à présent. Désarmé face au problème qui s pose à nous.
Je suis inquiet, incertains. Comment se fait-il que cette mission se soit si mal déroulée ? C'était pourtant la routine habituelle ! Je pirate, ils posent les bombes, les autres surveillent, on rentre à la maison. Duo embête Wufei par sont bavardage incessant, Quatre et Trowa font semblant de ne pas se reluquer sans arrêt, et je vais taper mon rapport. Sauf que ce soir Duo est plus muet qu'une carpe, Wufei n'est plus là, Quatre est hors jeu pour l'instant, Trowa ne semble pas s'intéresser plus que ça à Quatre, et moi je ne pense absolument pas à ce que je vais taper dans mon rapport.
BAKA !! Comment as-tu pu laisser Wufei repartir à l'intérieur, alors qu'il était nécessaire d'évacuer la zone ? Comment as-tu pu laisser l'un des tiens ?? Tout ça parce que tu t'inquiétais pour cet abruti de baka natt ! Minute . . . le Soldat Parfait ? S'inquiéter ? Où es-tu entraînement quand on a le plus besoin ? Pourquoi a-t-il fallu que j'aie des sentiments, alors que je ne suis pas censé en avoir ?
La voiture s'arrête. Nous descendons. Je ne m'occupe pas de Quatre et de Trowa, je sais qu'ils s'en sortiront. Mais je m'inquiète pour Duo. Il n'a pas dit un mot depuis que la bombe a explosé. Je sais qu'il se sent coupable. Mais ce n'est en aucun cas sa faute. Il sait poser les bombes, il est expert en la matière. Il ne peut pas avoir fait d'erreur. Shinigami n'en fait jamais lors des missions, il ne se le permet pas. Alors que j'entre dans la maison et me dirige vers la cuisine, j'émets une hypothèse plus qu'improbable. Duo n'aurait pas pu appuyer sur le détonateur par erreur. Il est maladroit, mais pas au point de tuer son ami.
Je m'assieds à la table de la cuisine, mon ordinateur posé et ouvert devant moi. Mon ordinateur . . . Si on peut appeler encore ça un ordinateur. Wufei . . . Non ! Ne pas penser à lui ! Je pose mes doigts sur le clavier pour tenter de commencer à taper le rapport pour les mads. Je craque ! Je balance dans un geste de pur désespoir le pauvre laptop. Celui-ci va heurter de plein fouet une cloison mobile déjà fragile. Celle-ci s'abat dans un fracas sourd, alors que je me laisse tomber sur les genoux. Chang . . . pourquoi ? POURQUOI ?? Tu pouvais pas venir avec nous ? Pourquoi tu nous as laiss ?? Hein ? Dis moi pourquoi ??
Je m'assois par terre pour essayer de me calmer, et mon regard se pose sur l'ex-cloison de la cuisine. Un paquet attire mon attention. Je me déplace pour le prendre. C'est un ordinateur portable. Mes yeux s'écarquillent quand je vois le mot qui est accroché dessus : Hee-chan, tu vois que celui là est mieux que l'ancien ?! Ne ? J'avais juste envie de te l'offrir quand je l'ai vu alors . . . bon cadeau !!! ' Duo.
Minute . . . Cadeau ? Pour moi ?? Duo ??? Je me retourne rapidement vers le salon et vois la tête de Duo qui se balance lentement d'avant en arrière. Il culpabilise. Kami-sama ! Je dois faire quelque chose ! Ne serait-ce que pour le remercier pour le laptop ! Je me lève et me dirige vers lui. Il continue de fixer le détonateur. Je m'assois à côté de lui pour le rassurer.
-Arrête Duo. Tu te fais du mal.
-C'est moi le coupable . . .
-Non Duo.
-Je l'ai tué . . .
Je l'attrape par les épaules et le secoue.
-Ecoutes moi Duo ! Ce n'est PAS ta faute ! Personne n'aurait pu prévoir ça ! Arrête de culpabiliser !
-Mais Hee-chan . . .
Il fond en larme et pose sa tête contre moi. Je rougis un peu, et tapote maladroitement son dos.
-Chtt . . . Duo. Calmes toi.
-Il est mort . . . Par ma faute . . . dit-il entre deux sanglots.
-Tu es incapable de faire une erreur aussi fatale. Tu n'en es pas capable . . .
-Et pourtant.
Duo se serre un peu plus contre moi, à la recherche de chaleur humaine. Je deviens un peu plus rouge, mais passe finalement mes bras autour de lui. Il continue de sangloter, mais de moins en moins, jusqu'à ce qu'il s'endorme. Je ferme mes yeux à mon tour, sans bouger. Je repense à tous les évènements de cette journée. La destruction de mon ordinateur, la mission, le retour, mon comportement, le cadeau de Duo, Duo . . . Puis avant que mon esprit ne s'enfonce dans les brumes du sommeil, je m'accorde une dernière pensée. Aujourd'hui nous avons tous perdu quelque chose. Un coéquipier, un ami, un être cher, . . . Adieu mon ami. Adieu Chang Wufei.
.
.
Leen : Et voilà un nouveau chapitre de termin !
Wufei : Salle onna ! T'as osé me tuer !
Leen : Mais voui. Mais aujourd'hui tu peux rien contre moi !
Wufei ¤sort son sabre¤ : Tu vas voir !
Quatre : Du calme ! C'est son anniversaire, faut pas la tuer !
Heero : On pourra le faire demain . . .
Leen : H ! De quoi vous vous plaignez ! Vous avez tous eu ce que vous vouliez !
Wufei : Injustice !!!!!
Duo : Mais pourquoi je passe pour un coupable ?
Leen : J'avais envie !
Wufei : Et moi des envie de meurtre !
Leen : Help !!!!!!!!!!!!!
