Auteur : Leenaren
Couples : 1 plus 2 (plus 1 ?), et 3 plus 4 plus 3. Mais que c'est mignon tout ça !
Genre : Alors OOC, yaoï, bizarre, triste ? Deathfic ? Surprise !
Disclamer : Ils sont cinq. Cinq jeunes et courageux pilotes servant la cause de la belle Leenaren . . . Qui a dit que c'était faux ??? . Pas à moi.
yaonne-san : Contente d'avoir réussi mes POV moi ! C'était mes premiers !! Merci !!!
Yami-Rose1 : Mah, pleure pas ! Tout finira bien ! Moi non plus j'aime pas les fins tristes ! Merci pour la review !
misao maxwell : Si triste que ça ? Bon j'avoue qu'elle est pas marrante. Parce que je vois pas comment faire de l'humour avec des morts sur les bras ! Alors comme ça t'a plus de Kleenex ? Alala…va falloir que j'arrange le coup. Peut-être que ce qui arrive va te remonter le moral ? Bisous !
Deathslave : Merci pour le review ! Bonne lecture !
sugarhighsquirrel69 : Du calme ! Elle est là la suite ! lol Bisous
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Chapitre 4 : Tout est plus facile à deux.
Quatre se réveilla avec un mal de crâne pas possible. Il tenta de se relever, mais un poids pesait sur sa poitrine. Il baissa les yeux pour voir ce qui l'entravait. Mais sa vision se limita à une grande mèche brune. Quatre rougit un peu en voyant son possesseur.
-Trowa . . .
Quand il entendit son nom, le français ouvrit les yeux à son tour, un sentiment de perte, mais aussi de bien être. Son esprit mit quelques instants pour se souvenir des évènements de la veille. Mais il se rappela de la mort de Wufei, et le vide fut expliqué. Quand au bien être, ce ne fut que quand il remarqua où il était qu'il comprit.
-Oh pardon . . . je dois être lourd, dit-il en essayant de se relever.
-Non, reste . . .
L'arabe rougit en peu en s'entendant dire ces paroles. Mais il rougit encore un peu plus quand il sentit le français se recoucher sur sa poitrine. Il était si bien à cet instant . . . Et malgré le fait que l'un des leur les avait quitté, il ne pouvait pas s'empêcher de traîner dans ce lit, en compagnie de celui qu'il aimait. Bien que cette personne ne le savait pas. De son côté, Trowa avait bien espéré que Quatre ne le rejette pas, et à présent il profitait de la proximité de leurs corps. Juste de l'amour et de la tendresse dans leurs mouvements, accordés à la peine qu'ils ressentaient tout les deux. Et malgré le fait que cette plénitude soit agréable, le français ne pu retenir quelques larmes, alors qu'il repensait à la veille.
Chose que Quatre remarqua immédiatement.
-Trowa ?
-Pardon . . . j'y peux rien. C'est sortit tout seul.
-Quoi ? Les larmes ne sont pas un défaut. Chacun a le droit de pleurer. C'est un droit humain.
-Mais est-ce que c'est le droit d'un mercenaire ?
Quatre eut un petit sourire tendre devant la tristesse de son compagnon.
-Tu sais, les mercenaires gagnent souvent des batailles parce qu'ils suivent leur cœur.
Les yeux de Trowa s'agrandirent, et une scène de son enfance lui revint en mémoire.
¤¤Flash back¤¤
Trowa vient juste d'arriver parmi les troupes des mercenaires sur L3. Il ne sait ni qui il est, ni quoi faire. Un commandant âgé est côté de lui, et ils regardent arriver d'autres soldats, portant une civière. Derrière lui, une femme pleure, dans un sale état elle aussi.
-Il a suivit son cœur.
Trowa tourne la tête vers l'ancêtre qui ne le regarde pas.
-Il a suivi son cœur et a sauvé cette femme.
Trowa, encore petit ne voit que le fait que l'homme est blessé. La conclusion s'impose d'elle-même : il a suivit ses sentiments et s'est fait avoir. Pour un petit garçon qui vient de perdre la mémoire, la morale est vite faite, en guerre, on doit suivre sa logique et non plus les sentiments.
¤¤Fin du flash-back¤¤
Mais Trowa, en cet instant se remémorait la fin de la phrase de son ancien commandant. Il a sauvé cette femme. Peut-être que ces sentiments lui ont au contraire permis de sauver des vies ? Mais alors ? Tout ce que j'ai maintenu durant mon enfance était faux ? Tout ce que j'avais toujours soutenu et appliqué comme règle . . .
-Je me suis trompé . . . murmura-t-il à lui-même.
Au même instant, Quatre sentait des changements s'effectuer chez son compagnon. Il sentait comme un poids se lever du cœur de Trowa.
-Trowa ? Qu'est ce que tu as ?
-J'ai compris. Ce que j'aurais toujours du comprendre.
Quatre ne pouvait pas voir son visage, puisque le français l'avait posé sur le torse de l'arabe. Mais il sentait nettement que Trowa se sentait mieux, était plus libéré.
-Et tu sais quoi ?
Le ton de Trowa était . . . bizarre. Pas désagréable, mais pas habituel non plus. Cela intrigua Quatre qui décida de relever la tête. Le français le regardait, un sourire tendre sur les lèvres.
-C'est grâce à toi.
-A moi ? Mais comment ?
Trowa se releva et passa un bras de chaque côté du jeune arabe. Quatre était pétrifié. Il avait tant rêvé de ce moment . . . Mais il avait toujours peur que Trowa ne rejette ses avances, ne décide qu'en temps de guerre, il n'y avait pas de place à l'amour . . . Pourtant il le regardait droit dans les yeux, soutenant le regard émeraude devant lui. Il ne pu s'empêcher de rougir devant ce spectacle. Les yeux de Trowa brillaient. Mais de quoi ? Quatre avait du mal à faire le tri parmi les émotions qu'il ressentait, et Trowa paraissait calme, et heureux.
-Tu sais, avec la mort de Wufei, j'ai compris une chose.
-Laquelle ?
La voix de Quatre n'était pas plus forte qu'un souffle. Mais Trowa avait parfaitement entendu, son visage ne se trouvant qu'à quelques centimètres de celui de Quatre. Leurs souffles se mélangeaient, leurs yeux ne voulaient plus se détourner. Trowa se rapprocha encore un peu, rougissant légèrement à son tour.
-Que même si ce n'est pas le moment, on doit suivre son cœur. De peur de ne plus pouvoir le faire.
Ne laissant pas le temps à Quatre de répondre, il posa ses lèvres sur celles de son vis-à-vis. L'empâthe fut paralysé sur le moment, ne sachant que faire. Son esprit semblant embrumé, et il se laissa faire tout doucement, sans répondre, mais sans repousser le français. Il ferma les yeux et se laissa porter par l'extase que lui procurait le baiser. Il sentit les lèvres chaudes et douces de Trowa se retirer alors il rouvrit les yeux. Trowa s'était détourné, légèrement rougissant. Quatre en comprit la cause. Il n'avait pas répondu à la demande de Trowa, alors que tout son être le désirait.
-Au moins j'aurais suivi mon cœur . . . dit le français d'un ton presque de regret.
Il s'apprêta à se lever, mais les pensées de Quatre se firent alors plus claires. Il se redressa rapidement et s'agrippa au cou de Trowa. Celui-ci tourna la tête, surpris, mais il n'eut pas le temps de s'étonner plus, car l'arabe en profita pour embrasser le français. Trowa resta un instant les yeux ouverts, le temps d'assimiler l'acte de Quatre. Puis son esprit ne réfléchit plus longtemps. Il referma à son tour ses bras derrière le dos de son futur amant et l'allongea à nouveau sur le lit, se plaçant à nouveau sur lui.
Alors que les deux s'embrassaient passionnément, la main de Trowa descendit le long du flanc de Quatre, caressant à travers les vêtements. Quatre écarta les jambes, les entremêlant avec celles du français. La main de Trowa s'arrêta au niveau du ventre de l'arabe, puis remonta doucement, défaisant les boutons de la chemise un à un. Quatre remonta ses jambes, accentuant le contact entre leurs deux sexes, qui grossissaient au fur à mesure. Une fois déboutonnée, la chemise de Quatre ne fut plus que souvenir. Quatre passa ses mains sur le torse brûlant de Trowa, soulevant peu à peu le pull, jusqu'à l'enlever et l'envoyer balader près de la chemise.
Trowa posa sur lèvres dans le cou de Quatre, suçant avidement chaque recoin de sa peau, et laissant parfois une marque rouge. Leurs corps se frottaient entre eux, chacun commençait à se sentir à l'étroit et ne demandait qu'à ce que les choses accélèrent. Quatre passa ses mains entre son corps et celui de Trowa pour atteindre la fermeture éclair du jean, qui commençait à devenir serré. Les deux garçons commençaient à haleter, envahis par le désir de l'autre. Leurs bassins se serraient l'un contre l'autre, les mains cherchaient à donner du plaisir.
Quatre passa sa main un peu plus bas, et franchit la barrière de tissus. Les doigts caressaient doucement la bosse formée par le désir français, faisant lâcher quelques soupirs satisfaits de la part de Trowa. Celui-ci passa le cap, enlevant doucement le pantalon de Quatre, descendant avec sa bouche en même temps qu'il enlevait l'obstacle gênant.
L'arabe gémit sous ces caresses, oubliant les évènements qui s'étaient passé, et remerciant le Ciel que la porte soit fermée. Mais laissons les là . . . là matinée est toute à eux.
¤¤¤¤
Heero ouvrit doucement les yeux, avec un sentiment étrange lui nouant les entrailles. Il essaya de se redresser, mais un gémissement étouffé le stoppa. Il baissa les yeux pour voir qu'il tenait fermement contre lui Duo. Son esprit mit quelques instants pour analyser et comprendre la situation. Sur la table basse, son nouvel ordinateur trônait tranquillement. En essayant de ne pas réveiller ni faire tomber Duo, il se déplaça pour l'attraper. Mais sa tentative fut vaine quand il sentit son compagnon d'arme bouger dans ses bras.
-'ro ?
-Chht . . . ne bouge pas, lui dit-il.
Duo ne répliqua pas, mais il recommença à sangloter doucement. Heero cessa de tenter d'attraper le laptop pour serrer l'américain dans ses bras. Ne sachant pas quoi faire devant l'état du natté, il se contenta de le bercer d'avent en arrière, comme un petit enfant qui n'arrive pas à s'endormir.
-C'est ma faute, ma faute, ma faute . . . ne cessait de répéter Duo.
-Non . . . ne dis pas ça.
-Mais . . . c'est moi qui étais censé poser les bombes. C'est ma faute si tout a explosé . . .
-Duo no baka. Tu fais du bon boulot . . . si il y a eu une erreur, ça ne pouvait pas être ta faute.
-Mais pourquoi ? Pourquoi ça a explosé alors ?
-Un ozzie ? Jamais tu n'aurais fait une erreur aussi fatale.
Duo resta silencieux, chose inhabituelle quand on connaissait Duo Maxwell. Il se redressa sur le canapé, gardant la tête basse. Heero ne parla pas plus, cherchant comment il pouvait le réconforter. Mais tout ce qu'il avait en tête pour le moment était qu'il avait très envie de poser ses lèvres sur celles tremblantes en face de lui. Il s'autorisa un geste tout à fait déplacé pour un Soldat Parfait. Il avança doucement sa main vers le visage de Duo, qui regardait fixement se mains. Il prit doucement le menton de l'américain entre ses doigts, et le força à le regarder.
-Boys don't cry, tu te souviens ?
L'utilisation de sa phrase fétiche par quelqu'un d'autre que lui mit un peu de baume au cœur de Duo. Il finit par sourire d'un air triste, entraînant Heero avec lui.
-Merci Hee-chan.
La réplique, mais surtout le ton employé par Duo prit de court le japonais. Jamais Duo n'avait paru aussi sérieux, aussi . . . . . . tendre ? avec lui ? L'américain plissa un peu les yeux, un peu amusé devant l'air de Heero.
-Tu as réussi à me remonter le moral . . . un peu . . . c'est pas évident ce qui m'arrive . . . ce qui nous arrive . . .
Il recommença à baisser les yeux, mais Heero l'arrêta à nouveau en relevant le menton de Duo. A l'étage, Quatre et Trowa terminaient leur acte et se reposaient à présent, murmurant des mots doux et de réconfort dans le cou de leur amant respectif.
-Mais . . . continua Duo. Il faut que la vie continue . . . même si c'est un coup dur de perdre quelqu'un qui nous est cher . . .
Le cœur de Heero se serra un peu en attendant la manière dont Duo parlait de Wufei. Est-ce que ce serait possible ? Il y aurait eu quelque chose entre eux ? Duo se remit à pleurer, moins fort, mais pleurer tout de même.
-Il me manque Hee-chan . . . Wufei me manque . . .
-Allez Duo, dit Heero un peu plus froidement que ce qu'il n'aurait voulu, je pense pas qu'il aurait voulu te voir pleurer. Alors arrête. Pour Wufei.
Bien que ça lui brisait le cœur d'utiliser l'argument de Wufei, et l'hypothèse que Duo l'aimait, il devait le faire. Il voulait revoir Duo sourire . . .
-Oui . . . tu as raison . . . c'est le mieux que je puisse faire pour Wufei.
Il se redressa et sécha ses larmes d'un revers de main.
-Allez Hee-chan, dit-il avec un sourire triste. On va aller voir comment vont les deux là haut.
-Hai.
Une demi-heure plus tard, les quatre se retrouvaient tous à table, dans un silence pesant. Plus tôt, Heero et Duo avaient surpris Quatre et Trowa dans les bras l'un de l'autre. La nouvelle avait réjoui le pilote du Deathschyte, qui avait sourit franchement pour une fois. Mais sitôt la nouvelle passée, Duo s'était renfermé dans son mutisme. Comme chacun d'ailleurs. Quatre, sur les genoux de son amant sentait bien que, malgré les paroles réconfortantes que lui avait apporté Heero, le pilote 02 se sentait coupable de la mort de Wufei. Au fil de l'après midi, leur humeur remontait un peu, même s'ils ressentaient toujours au fond d'eux une impression de vide.
Tout aurait été beaucoup mieux, si une certaine personne n'avait pas décidé de se montrer à ce moment précis . . .
Et voil ! Je coupe l ! M'en a fallu du temps pour le faire ! Heu…pas taper ! C'était mon premier lime, et c'est mon premier yaoï, alors si y'a des critiques : REVIEW !
