Disclamer : Les clones et Vince sont à moi, les G-boys, je les maltraite, les fait disparaître, les traumatise, les torture . . . mais c'est pas les miens (G-boys : tant mieux !)
Genre : Bizarrerie totale, prise de tête, yaoï, MAIS pas deathfic . . .
Yami-Rose1 : héhé . . . j'aimais bien ces points de vue ! Ch'uis hyper fière d'avoir réussi à les faire !! Ouais, c'était kawai cette petite scène. Il en faut bien un peu dans ce monde de torture (Wufei : Merci Leen . . . Leen : Pas de quoi !). Quand à Vince . . . je le trouve sympatoche moi aussi ! C'est lui qui me permet de délirer dans cette fic ! Sans lui je déprimerais moi aussi --' Kiss !!
chris52 : Copine a moua !! Ca faisait un sacré bail !!! Comment ça tu lis les fics au lycée ? Tu sais que c'est pas bien ça ? Moi je peux pas vu qu'il faut justifier pourquoi on va sur les ordis. Bon, ça nous empêche pas d'aller chercher les paroles de chanson ou de faire un tour sur nos boites mails ! C'est pas beau ça ? Enfin bon '' Vi vi, un petit rapprochement pour mon couple préféré. Mais je sais plus quand vu que j'ai même pas fait de vrai scénario. --' Bon, je me grouille pour la suite ! Bisous !!
Elenea Raberba Winner : Wha, une nouvelle revieweuse ! Contente moua ! Heu, la tonne de mes lecteurs . . . ' Pas pour cette fic peut être. Du calme !! Elle arrive la suite ! Pas la peine de se faire dessus ! mdr Bisous !!!! (pauvre clavier . . .)
Luinil Azuretoile : Alors comme ça la panique monte petit à petit ? J'espère bien ! Je me sens toujours inspirée quand il s'agit de ça ! Quand à ton aspirine, je me rends compte qu'elle va peut être te servir ici . . .
Bloody Queen : Vi vi, la suite est là, j'ai eu un soudain excès d'inspiration ! Alors j'y go . . . ouais ouais, c'est yaoï ! T'as vu ! Contenteuh !!! Allez, je te mets la suite, en espérant que tu pourras lire ! lol Kiss
raziel : Marchi pour ta review ! Vala la suite !
Chapitre 8 : Victime
Les deux pilotes retournaient lentement vers leur planque. La peine et la peur étaient toujours en eux, mais ils essayaient de les oublier afin de ne pas plus inquiéter l'autre. Peine pour la mort, peur de la mort et de l'avenir. Ils n'étaient plus que quatre et allaient devoir continuer à vivre ainsi. Heero ne disait rien. Ses actes avaient parlé pour lui, et pour la première fois dans sa vie, il avait su rassurer, libérer. A côté de lui, c'était un américain toujours penaud qui suivait. Il ne disait pas un mot lui non plus, mais ses larmes étaient taries. Il savait que ce n'était pas sa faute, qu'il n'avait pas causé de tort, et le cas échéant, jamais il ne recommencerait. Il ferait payer à OZ la mort de Wufei.
-Hee-chan ?
-Hn ?
-Thank you . . . . . . . very much.
-Hn . . . . do itashimashite. (de rien)
Un petit sourire s'étira sur les lèvres de Duo. Il ne m'en veut pas, et en plus c'est lui qui est venu me trouver . . . je vais te prouver que j'arriverais à faire qu'il m'aime Réléna . . . tout autant que moi je l'aime. De son côté, Heero avait du mal à croire à ce qu'il venait de faire. Il avait laissé les sentiments primer sur sa froideur de soldat. Il ne faut pas que ça recommence. Si J venait à l'apprendre, je devrais tout reprendre à zéro. Et j'ai pas envie de revivre ça. Le silence s'installa encore entre eux. Un silence calmant. Aucun d'entre eux ne voulait le briser. Ne pas céder face aux sentiments ou à l'envie.
Ils arrivèrent à la planque, calmes. Mais ce fut un Trowa sur le pied de guerre qui les accueillit. Sans un mot de sa part, ils surent ce qui les attendait.
xxxxxxx
Pas le droit à l'erreur. Ils n'avaient plus le droit à l'erreur !
Chacun était plus déterminé que jamais à terminer cette mission. Et coûte que coûte. Ca semblait simple . . . trop simple. Les soldats en face d'eux n'étaient pas bien entraînés, et aucun autre obstacle majeur ne venait perturber leur route. Ils s'étaient réparti les tâches. Bien précises.
Le Soldat Parfait, le Shinigami, le Mercenaire, et le Stratège. Ils avaient rendossé leurs rôles pour jouer la pièce. Une seule représentation, et ils n'avaient pas de seconde prise.
Avant d'entrer, ils avaient tenu à assurer leurs arrières. Quatre s'était assuré de l'existence de chaque issue ou fenêtre présente sur le lieu. Il n'avait pas le droit d'en oublier une seule, d'en laisser un factice. La sortie de la base dépendait de lui. Il avait vérifié que leur plan était au point, que chacun connaissait la base sur le bout des doigts. Pour la sécurité de tous. Le masque d'ange était à présent rangé au placard, et il arborait celui du joueur d'échecs. Froid et sans pitié, absorbé par les coups qui lui restent avant l'échec et mat.
Il avait décidé de changer les données cette fois ci. Il ne voulait pas de nouvelles pertes. Il ne voulait pas que ses amis en subissent les conséquences. Pas une seule minute d'écart sur leur projet. Où tout serait perdu.
Il ne devait pas entrer dans la base aujourd'hui, mais superviser tout ce qui se passait dans la base, vérifier que les autres pourraient en sortir indemne. Surtout quand on savait que cette base était sous terre. Manque d'air, manque d'issues, il ne fallait pas négliger un seul détail. Parce que ses trois coéquipiers, ses trois amis, ses amis et son amant allaient se jeter dans la gueule du loup, entrer dans le terrier du renard. Restait à espérer qu'ils n'allaient pas se faire prendre.
xxx
Plus loin dans la base se trouvait le Mercenaire, le Sans Nom. Lui qui avait été entraîné au calme, à la réflexion et à obéir aux ordres que lui donnaient ses supérieurs se retrouvait livré à lui-même, dans cette base. Quatre lui avait donné ses directives, ses ordres, qu'il devrait suivre. Il se souvenait encore de ses ordres . . . précis et redoutables.
#Flash back#
-Promet moi que tu seras prudent.
Un baiser volé, passionné.
-Promis . . .
Une seconde âme qui rend fougueusement la pareille, en s'accrochant à la taille du premier.
-Je t'ordonne de ne pas prendre de risques !
Des mains qui caressent le dos de son vis-à-vis, refusant de s'enlever de là.
-J'essaierais
Le plus grand qui continue de serrer l'ange contre lui, ne voulant pas le lâcher.
-C'est pas une demande, c'est un ordre.
Des yeux turquoise affrontant deux émeraudes. Le brun garde le silence Le blond est catégorique, et garde une moue sévère, mais démentie par l'inquiétude qui se lit dans ses yeux. . .
-J'accepte ma mission chef.
Et sur ces mots, ils s'embrassèrent à nouveau passionnément.
#Fin Flash Back#
Tout en continuant sa route, Trowa sourit légèrement à ce souvenir. Un ordre, précis, net et direct.
Un ordre comme il les aimait,
Un ordre donné par celui qu'il aimait.
Il se reconcentra sur sa mission. Le moindre faux pas et il se ferait prendre. Le moindre faux pas et il perdrait la partie. Le jeu de la vie et de la mort. Il ne devait pas faire deux fois la même erreur. Sa première avait été de laisser, impuissant ; Wufei mourir. Plus personne ne devait les quitter. Parce qu'ils étaient interdépendants.
Son but était d'atteindre la salle de surveillance. Sans se faire voir lui-même. Un véritable défi. Mais peu importe. Il allait y arriver, et cela sans échouer. Il faisait confiance dans les calculs et les plans de Quatre. Caché dans un angle mort, derrière un mur, il attendit que les vingt-huit secondes où les caméras regardaient le couloir passent pour avancer à son tour. Il ne devait pas se tromper.
Deux secondes pour faire trois mètres.
Un temps d'arrêt. Aucune caméra ne filme cet endroit pendant six secondes.
Il repart sur sa droite. Se placer à l'angle mort sous la caméra Quarante et une, tout en contournant la trajectoire de la Vingt-sept, et cela pour douze secondes.
Et continuer comme ça jusqu'à la salle de surveillance. Le garde sort. Pile à l'heure pour sa pause. Trowa en profita pour l'assommer proprement, en appuyant sur un nerf essentiel, sans remords ni sentiments, et le mit debout contre le mur, dans l'angle mort permanent. Tout ça sans se faire voir. Il faudrait vraiment qu'il remercie Quatre à sa manière.
Il ouvrit la porte, le seul autre garde était dos à lui, face à ses écrans. Règle numéro un quand on est en guerre, ne jamais tourner le dos à une porte.
-T'es déjà de retour Hans ?
Voilà tout ce que ce pauvre malheureux eut le temps de dire avant de se faire assommer proprement par le Sans Nom.
Trowa l'attacha, le bâillonna et le mit à terre, puis il alla récupérer le second corps hors de la salle. Ne pas laisser de corps dans le couloir. Ça ferait désordre.
Il s'assit aux écrans de contrôle, et programma les caméras pour qu'elles enregistrent leur rotation. L'opération devait durer quarante-six secondes et servirait à former une boucle vidéo sur les écrans où les deux autres pilotes passeraient, laissant ainsi dans les archives de la base la parfaite illusion que les couloirs étaient vides. Cette fois ci, plus d'imprudence.
D'une pression entre le pouce et l'index, Trowa alluma le micro émetteur qu'il portait accroché à son pull.
-Allez y.
Puis il envoya la boucle en enregistrement archives, tout en gardant le contrôle des caméras, surveillant ainsi leur progression. Mais à part lui, personne ne pourrait voir quoique ce soit. sauf . . . à partir de ces petites caméras satellites soigneusement placées su les murs de la base, invisibles à l'œil nu. Mais ça, aucun des pilotes ne le savait.
xxx
Tuer. Encore et toujours. Voilà quel était son rôle. Il avait lui-même choisi ce nom. Le Dieu de la Mort, God of death, Shinigami. Sans faux cette fois ci. Simplement armé d'une disquette et d'un cd. Drôle d'attirail pour celui qui prétendait disposer de vie et de mort sur son entourage. Mais pour une fois, exit le rôle du tueur, de l'assassin, Duo aura juste à s'occuper des plans et des fichiers.
Il courait prudemment dans les grands couloirs déserts de la base. Trop déserts. Quatre avait beau lui assurer que l'itinéraire n'était pas patrouillé à cette heure ci, Trowa avait beau lui dire que personne n'était sur son chemin, ce calme ne lui plaisait pas. Mais alors pas du tout. Le silence c'était la mort, alors la mort était présente, à l'insu du Shinigami.
Il devait aller à la salle informatique. Pas ces salles où vous trouvez dix ordinateurs sagement alignés qui n'attendent que le cliquetis de vos doigts sur leur clavier, non . . . ces salles où des monstres informatiques vous happent et vous perdent dans un néant de chiffres et de touches. Où lire ne sert à rien, mais comprendre ce qui se passe vous aide mieux. Où seul un as du hacking pourrait à la limite s'en sortir sans se griller le cerveau ou finir définitivement à Sainte Anne. Vous me direz alors : mais où est Heero Yuy ? Le roi du hacking était occupé au même instant plus loin . . . mais revenons sur Duo. (fin de la pause déconne. Duo : ôO ça te prend souvent ? Leen : plus fort que moi ')
Arrivé à un croisement, Duo s'arrêta, regardant sa montre, se plaqua contre le mur et attendit.
Cinq secondes . . . . . .
Dix secondes . . . . . .
Quinze secondes . . . . . .
TAP TAP TAP . . . . . .
. . . . . . des bruits de pas, le claquement de bottes sur le sol dur et froid de la base. La patrouille passa, sans remarquer l'ombre qui se faufila dans le couloir qu'elle venait de quitter.
Quatre s'était vraiment surpassé. Le plan parfait à la seconde près.
Il continua à se faufiler dans les couloirs, à la recherche de la fameuse bouche d'aération que le blond lui avait dite. Il la trouva plus loin. Pourquoi il n'avait pas pris le couloir d'aération plus tôt ? Parce que le Stratège avait trouvé que celui-ci était surveillé par les caméras, et que s'y introduire serait du pur suicide. Alors il avait suivit la voie que toute personne censée aurait pris en temps normal : la porte de secours de la base et les couloirs. Bien sur, on ne se fait pas filmer. Pas d'autographes avant la fin de la séance.
Il grimpa dans la ventilation et avança sur quelques mètres, juste pour traverser un épais mur qui séparait le couloir où il vagabondait aux ordinateurs. Il se glissa dans la pièce, se dirigea vers ce qui lui semblait l'ordinateur principal, et y inséra la petite disquette. On télécharge d'abord, on détruit ensuite. Il avait 15minutes.
xxx
Heero se dirigeait vers les hangars, vers la base du bâtiment. Son point faible, où une simple explosion la ferait s'écrouler sur elle-même, s'effondrant dans le sol. Parce que la terre se refermerait sur eux, ensevelissant tout sous des tonnes de terre, de gravats et de béton. La parfaite planque d'OZ . . . . . quand on ne savait pas où elle était.
Il transportait avec lui plusieurs bombes, dont il fallait se méfier. Le moindre choc et boom, adieu, good bye, auf Wiedersehen, ciao, adios, sayonara ! A plus bombes, à plus Heero non plus. Donc prudence prudence . . . Cette fois ci, c'était à lui de poser les bombes. L'Assassin et le Soldat avaient inversé leurs rôles pour une unique danse. Duo craignait à nouveau l'erreur. Et comme le Soldat Parfait ne commettait jamais d'erreurs . . . enfin, dans 99 des cas. Le 1 restant, c'était la marge d'erreur. On est jamais trop prudent.
Quatre ne lui avait pas choisi le chemin le plus facile. Il devait passer par d'autres souterrains, encore plus enfoncés dans la terre sous la base. Le pilier qui retenait tout. Le pilier qu'il devrait faire exploser. Sans se faire exploser lui-même.
Une fois arrivé à ce point sensible de la base, il posa précautionneusement les pains sur le pilier. Trowa manipulait les caméras, Quatre avait prévu les issues possibles, et Duo s'occupait de télécharger ce qu'il leur fallait. Il ne restait plus qu'il pose ces pains. Et cela, c'est ce qu'il était en train de faire. Duo avait insisté pour ne pas avoir à poser ces bombes. La peur de faire à nouveau une erreur, d'avoir une mort de trop sur la conscience était en lui, et il refusait de l'affronter. Heero s'était proposé, à la surprise de tous. Mais il avait expliqué que c'était pour le bien fondé de la mission. Alors le voilà, à poser ses bombes sur le pilier. Cela fait, il enclencha la minuterie. Un signal partit vers les autres pilotes, les prévenant qu'ils devaient sortir. Puis il se retourna et courut vers la sortie.
xxxx
Quatre reçut le signal. Parqué dans la jeep, un peu à l'écart de la base, il vérifiait sur son ordinateur la position des pilotes dans la base. Un point violet lui signalait que Duo était toujours dans la salle des ordinateurs…il pria pour que Duo se dépêche . . . puis soudain le point se déplaça, en direction de la sortie prévue par Quatre.
Il soupira. Puis son attention se reporta sur un point bleu, plus en profondeur sur sa carte 3D. Heero. Le Soldat Parfait avançait rapidement pour sortir de là. Le point monta d'un étage, signe que Heero venait de prendre l'échelle qu'il lui avait indiquée. Il allait sortir, Quatre lui faisait confiance.
Enfin, Quatre regarda le point vert sortir de la salle de surveillance. Trowa allait bien et il allait sortir entier de cette base. Quatre garda les yeux fixés sur ce point, afin d'être certain que tout allait bien. un couloir, puis un autre . . . . encore un virage . . . mais soudain, alors que le point vert avançait tout droit, un autre point apparu tout d'un coup au milieu d'un couloir, à une vingtaine de mètres de là. Un point jaune, comme le sable. La couleur qui le représentait lui.
Quatre ne comprit pas ce qui se passait. Pour en être certain, que son logiciel marchait bien, il agrandit la zone de localisation. Jusqu'à sa localisation actuelle. Le plus surprenant fut qu'à présent, il avait deux points jaunes sur sa carte. Le premier était à l'extérieur de la carte, et ne bougeait pas. C'était lui. Mais alors . . . pourquoi avait-il un nouveau signal dans la base ? Et identique au sien ? L'inquiétude se fit alors . . .
xxxx
Trowa avançait le plus vite possible, le plus discrètement possible pour sortir de la base. Cinq minutes s'étaient écoulées depuis le moment où il avait reçu le signal, et l'envie de retrouver son ange et l'air frais lui faisait pousser des ailes. Mais . . .
-Laissez moi !!!!!
Il s'arrêta net, palissant. Cette voix . . . . c'était impossible. Il ne devait pas être à l'intérieur ! Il continua sa route, avançant vers ce qui lui semblait être des bruits de combat.
-Laissez moi partir !!!!
Cette fois ci, Trowa n'eut plus aucun doute. Quatre ! Il arriva à l'intersection concernée et ce qu'il vit lui fait sauter quelques battements de cœur. Quatre était aux prises avec une vingtaine d'hommes. Le blond envoya une droite à un homme, qui tomba plus loin, inanimé. Mais manque de chances pour lui, un autre soldat attrapa Quatre par les épaules pour lui empêcher tout mouvement. Le sang de Trowa ne fit qu'un tour. Il couru sur le lieu pour donner une droit à ce soldat, protégeant Quatre de ses poings et des coups qu'il recevait à sa place. Quatre restait derrière lui (de peur ? de soulagement ?). Dix minutes plus tard, il n'y avait plus aucun soldat debout. Trowa se retourna et prit Quatre dans ses bras, sans lui laisser placer un mot.
-Oh Quatre . . . . est-ce que tout va bien ???
Une lueur brilla dans les yeux du blond. Mais Trowa, aveuglé par son inquiétude ne le vit pas.
-Je vais bien . . .
Une lumière brilla un court instant. Le jeu de reflets à partir de la lumière, sur tout d'abord une crosse d'armes, puis la lentille d'une caméra insérée au mur.
-Mais . . . comment se fait-il que tu soies là Quatre !? Tu ne devais pas être dans la base !
Quatre sembla hésiter . . . (la peur de sa réaction ?). Trowa n'avait remarqué la courte lumière, concentré sur son ange. L'ange en question l'avait vu lui (mais les anges ont-ils tous des ailes blanches ?) mais il ne dit rien. il sembla même réfléchir . . . comment garder le regard de Trowa braqué sur lui ?
-Je suis venu te dire . . . de faire attention.
Trowa ne comprenait pas. Pourquoi le pilote avait-il tous ces risques ? Seulement pour lui dire d'être prudent ? Ca n'avait aucun sens. 03 fixa 04, ne comprenant pas. Quatre lui souriait . . . mais ce sourire . . .
-Quatre, que veux tu dire ?
Une ombre se rapprocha de Trowa, derrière lui. Cette ombre portait un revolver, cette ombre allait lui faire du mal . . . et Quatre le savait. Mais il n'agissait pas.
-Fais attention. C'est tout.
Trowa fronça les sourcils, mais soudain, un choc se fit sentir sur l'arrière de son crâne. Il tomba à genoux tentant de garder conscience, mais le noir se faisait peu à peu . . . il ne comprenait plus rien . . . La dernière chose qu'il vit avant que le noir ne se fasse totalement fut le visage de Quatre se pencher vers le sien et lui murmurer. . .
-Je t'avais pourtant dit de faire attention mon cher pilote.
Puis plus rien.
xxxx
Quatre pianotait sur le bord de l'ordinateur, tentant toujours de comprendre ce qui se passait à l'intérieur. Le point jaune et le vert s'étaient rencontrés, mais ne bougeaient maintenant. Se concentrant sur son empathie, il dirigea toute son attention sur la présence de Trowa. Peur, inquiétude, incompréhension . . . à son tour, Quatre, bien qu'éloigné du pilote de Heavyarms, ressenti tout cela, mais bientôt il fut perplexe. Il redirigea son regard vers l'écran de l'ordinateur. Rien n'avait bougé . . . . puis soudain le point jaune à l'intérieur de la base disparut. Quatre cligna plusieurs fois des yeux avant de se rendre compte qu'il n'avait pas halluciné. Et ses yeux s'écarquillèrent encore quand le point vert, quand Trowa disparut à son tour.
-Non !
Il tapa sur l'ordinateur. Ca devait être un bug. Ca doit être un bug !! Même si son cœur ne voulait pas croire à l'évidence, son esprit rationnel nota que Duo et Heero revenaient, qu'ils étaient toujours sur l'écran. Lâchant l'ordinateur portable, il se mit au volant et démarra en trombe, vers là où les deux pilotes devaient arriver. il devait y avoir eu un bug !!!
Pendant qu'il conduisait, il essayait de trouver la présence de Trowa . . . mais elle était absente. Il ne le trouvait plus.
Il arriva à l'intersection où les deux pilotes venaient d'arriver. Les prenant de court, il ne leur laissa pas le temps d'adresser un mot. ils le fixèrent avec étonnement, ne comprenant pas l'empressement de Quatre.
-Quat' ? Mais que . . .
-Le signal de Trowa a disparu !
Duo pâlit, Heero sembla surpris, inquiet, mais ne le montrait pas plus que d'habitude. Duo jeta rapidement un coup d'œil à sa montre.
-Shit . . . plus que une minute !
Sans aucune autre parole, ils sautèrent dans la jeep, et Quatre fonça vers la base souterraine . . . mais à mi parcours, le sol trembla, les obligeants à s'arrêter et t'attendre que ça passe. Aucun d'entre eux n'eut besoin de demander ce qui s'était passé : les bombes avaient explosé, la base s'étaient effondrée, et ce sur non seulement toutes les installations, mais aussi sur toutes les personnes à l'intérieur.
Quatre ne redémarra pas. Il ne s'en sentait pas la force . . . il y avait comme un vide en lui . . . un vide que la mort de Wufei avait commencé à creuser, et que la subite disparition de Trowa venait d'approfondir. Trowa . . . non, ça ne pouvait pas être possible ! A l'arrière, Duo semblait lui aussi abasourdi . . .
-Oh non . . . mais comment est-ce que c'est possible . . . tell me that's a nightmare !
Le silence se fit à nouveau . . . ils n'avaient pas la force de pleurer, ils n'avaient pas la force de contester . . .
Quatre à l'avant, ne bougeait plus, sous le choc.
Duo à l'arrière, s'était replié sur lui-même.
Heero, place passager, pensif, mais pas moins choqué.
-Je dois vous dire quelque chose.
Nouveau silence. Mais Duo et Quatre l'écoutaient . . . ne comprenant pas comment Trowa avait pu disparaître de l'écran. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'ils exécutaient une mission de ce genre.
-What Hee-chan . . .
- . . . . . . . j'avais laissé une marge de 5 minutes sur la minuterie.
Des yeux qui s'écarquillent, des esprits comprirent. Ce n'était pas leurs bombes qui avaient explosé, c'était celles d'OZ . . .
Un cri de rage, de désespoir, de tristesse s'éleva dans la nuit . . .
xxxx
Je me réveille nouveau.
Je ne sens plus mon corps
depuis un moment déjà . . .
J'ai l'impression que ça fait des années que je suis ici . . .
Mais ce n'est pas possible . . .
Je dois faire quelque chose,
ne pas laisser les choses se passer ainsi . . .
Où est passée ma volonté ?
Ma-t-elle été aussi enlevée ?
Non . . .
Je sais qu'elle est quelque part en moi.
Il suffit juste qu'elle refasse surface . . .
Un homme vient se planter devant ma cage de verre.
Il semble me narguer avec sa liberté,
son air si arrogant . . .
Si je n'étais pas si immobile,
si enfermé, je crois . . .
je le tuerais sur place . . .
Il me regarde droit dans les yeux,
semble surpris de mon réveil . . .
Non . . .
je ne suis pas inconscient.
Plus maintenant.
Et je n'ai plus qu'une volonté . . .
Sortir . . .
Pour éclairer cette ombre qui subsiste sur les évènements.
Comment ?
Leen #toute contente#
Trowa : Je vais la tuer.
Wufei : Un peu d'aide ?
Trowa : Volontiers !
Leen #évite les canons d'armes à feu# : naaaaaan !!! Sans moi vous n'aurez jamais la fin !
Quatre : Cruelle . . .
Heero : Folle à lier . . .
Duo : On s'en prend la tête . . .
Trowa Wufei : Parle pour toi !!
Leen #sourire qui se veut innocent# : Une pitite review dites ?
