RAR :

Liana : Voilà la suite. Bbizou

Slydawn : Ce n'est pas grave, moi aussi je suis paresseuse…lol Bbizou

Drake miako : Dsl, ce chapitre n'est pas plus long mais j'essaye de faire mieux pour le suivant, Merci. Bbizou

GDark : Merci. Bbizou

Vert emeraude : Eh oui même en changeant d'époque, Draco est le même…lol Merci Bbizou

Leelyth : Merci. Pour le temple de Castor et Pollux je n'ai rien inventé, c'est l'endroit réel où l'on vendait les esclaves à cette époque…lol Bbizou

Quelqu'un : Je suis contente que tu aimes les noms, ils m'ont un peu pris la tête mais bon lol. Merci Bbizou

Comment passer du statut de citoyen à celui d'esclave

Vos finances sont au plus bas Maître Malfosus !

Le jeune homme blond bouillonnait de colère. Il fracassa une statuette en argile qui siégeait dans le bureau de son défunt père.

Evidemment, j'aurais du m'en douter ! Ce cher Lucius (enfin un prénom qui ne change pas…ouf) a choisi le meilleur moment pour mourir !

L'esclave lui jeta un petit regard de désapprobation, mais que pouvait-il dire ?

De rage, Draconis donna un coup de poing dans la cloison de bois qui séparait le bureau de la cour intérieure. Le matériau céda sous le choc, et le jeune homme vit que ses doigts étaient légèrement éraflés.

Appelle Lucilia ! Cria-t-il à l'esclave comptable.

Quelques minutes plus tard, une jeune fille blonde, aux yeux bleu foncé entra majestueusement suivie d'une petite esclave.

Sortez tous ! Cria-t-il. Laissez-nous !

Le frère et la sœur se retrouvèrent seuls.

La situation est grave Lucilia, nous n'avons plus un talent !

La jeune fille pâlit, elle avait désormais le teint cadavérique.

Qu'allons-nous faire Draco ?

Je suis convoqué au tribunal, pour payer nos dettes… Mais je n'ai rien à leur donner. Je ne sais pas ce que je vais devenir Lucilia…Je veux que tu ailles te réfugier chez mon ami Blaisus.

Lucilia ne cilla pas. Draconis se pencha derrière un meuble et en sortit une toute petite bourse.

C'est tout ce qu'il nous reste, petite sœur, je te confie cet argent, que les Dieux soient avec toi !

La jeune fille saisit maladroitement la bourse et se mit à sangloter. Draconis la serra contre lui en lui caressant les cheveux, tandis qu'elle déversait un torrent de larmes.

Chut petite fleur, je te promets que dès que cela ira mieux, je viendrais te chercher et nous partirons en Grèce, rien que tout les deux…

Quand elle eut fini de pleurer, il appella :

Mattuis, Dacilia !

L'esclave de Lucilia arriva accompagnée d'un cocher.

Conduisez ma sœur chez Blaisus Zabinus et toi Dacilia je veux que tu restes avec elle…

Il déposa un léger baiser sur la tempe de Lucilia et elle sortit.

Draconis enfila sa cape, et partit au tribunal. Il ne savait pas ce qui l'attendait. A présent son sort était jeté. Alea jacta est.

Citoyen Malfosus, votre père a des dettes envers l'état Romain. Pouvez-vous les payer ?

Draconis pâlit affreusement.

Non votre honneur, à la mort de mon père, j'ai découvert que nous étions ruinés…

Et bien, Draconis Malfosus, la vente de votre villa et de vos esclaves n'ayant pas suffi à couvrir vos dettes, le tribunal vous condamnent vous et votre sœur à perdre vos statuts de citoyens de Rome. Vous serez vendus en temps qu'esclaves cette après-midi près du Temple de Castor et Pollux sur le forum !

Draco sentit qu'il allait défaillir. Lui, esclave ? Il n'y survivrait pas ! Et Lucilia encore moins.

Votre honneur, parvint-il à dire, je demande grâce pour ma sœur, cette affaire ne concerne que moi !

Puisque votre père était patricien, je consens à laisser votre sœur Lucilia Malfosus, libre mais désormais vous, Draconis Malfosus, vous êtes esclave ! Gardes, emmenez-le !

Draco se laissa emmener la tête basse.

Pendant ce temps-là, Lucilia était arrivée à la villa des Zabinus.

Les joues encore humides, elle se présenta à la porte de Blaisus, le meilleur ami de son frère. Elle n'aimait pas particulièrement celui-ci car il était connu dans tout Rome pour ses goûts en matière de belles femmes…Et elle ne tenait pas à partager son toit en même temps que ses courtisanes, mais elle n'avait plus le choix.

Un esclave massif la fit pénétrer dans le patio frais.

Elle se laissa tomber sur un banc en marbre.

Eh bien, bonjour belle jeune fille susurra une voix masculine.

Lucilia sursauta. Devant elle se tenait le ténébreux Blaisus Zabinus, sûr de lui, un sourire charmeur au coin des lèvres.

Trêve de plaisanteries, Zabinus dit Lucilia, ce n'est pas une visite de courtoisie, sais-tu pourquoi je suis ici ?

Blaisus prit un visage sérieux, quand les choses étaient graves, il savait écouter.

Il s'assit près de la jeune fille.

Parle Lucilia, que se passe-t-il ?

A suivre…

Merci de l'excellent accueil de ma fic. Je suis assez fière de mon perso de Lucilia, dites moi ce que vous en pensez…

Bbizou