Auteur : Magdalen Zoldik (le seul Sushi en liberté sur Hollywood Boulevard ).
Disclaimer : les bishônens de Gundam Wing ne sont pas à moi, mais à Sunrise, Bandai, etc.…
Genre : Romance (de la guimauve, oué ! TT), AU. Et non ! Pas d'angst et pas de sang dans cette fic ! Ca va en boucher un coin à Naera, ça… Réléna OOC (j'aime pas l'originale, beaucoup trop niaise à mon goût ; là elle sera un peu plus machiavélique ça lui va très bien).
Pairing : Réléna+1 (mais non réciproque, mwahaha !), 1x2, allusion 3+4.
Note de l'auteur : 8 reviews… O-o shocked Suis une fikeuse comblée… Pour vous remercier, et un chtit lemon dans le foooiiiiiinnnnn ! Comme promis ! Réponses aux reviews en fin de chapitreuh…
Réponses aux reviews en fin de chapitre.
Noblesse d'âme
II
Heero se saisit prestement de son pantalon. Il n'avait qu'une envie : quitter la chambre de Réléna au plus vite. Celle-ci, pelotonnée dans les draps du lit, le regardait faire d'un œil assez agacé.
« Savez-vous que c'est très vexant de vous voir venir dans ma chambre aussi lentement et partir aussi rapidement ?
"Hn…
"Vous pourriez au moins faire une phrase, quand je vous parle.
"Hn. »
Sur les nerfs, la jeune fille pris un oreiller et le lui lança à la figure.
« Mais répondez, à la fin ! Avec vous, j'ai l'impression de vivre avec un poisson rouge. Vous avez autant de conversations que ces pauvres bêtes. »
Rhabillé, le jeune duc lui lança un regard meurtrier, avant de se baisser vers elle et de lui susurrer :
« Eux ils ont la mémoire courte… Ils redécouvrent sans cesse, alors qu'un être humain, quand un endroit ne lui a pas plu, il s'arrange pour y rester le moins possible… »
Il s'éloigna ; Réléna devint aussi rouge qu'une écrevisse et se saisit d'une chaussure qui était restée au pied du lit.
« Mufle ! »
Heero reçut le soulier en pleine figure.
…
« Bah, qu'est-ce qui vous est arrivé, M. Heero ? » demanda Duo en ouvrant tout grand ses deux yeux prunes.
L'intéressé avait une belle marque sur la joue gauche, qui remontait jusqu'à l'œil et qu'on devinait plutôt douloureuse.
« Ce n'est quand même pas un de chevaux qui vous a mis dans un tel état ?
"Non, une bottine de ma femme m'a sauté à la gorge… » Le jeune palefrenier fit la grimace.
« Je suppose que Mme la duchesse a dû l'aider quelque peu…
"Vous supposez bien…
"Qu'avez-vous donc fait pour qu'elle s'énerve ainsi contre vous ?
"Disons que j'ai fait quelques réflexions un peu douteuses. »
Duo, penché sur une selle, qu'il essayait tant bien que mal de nettoyer, prit un air compatissant.
« Ca se voit que vous n'êtes pas un couple heureux… Mais je bavarde, je bavarde, vous voulez peut-être que je prépare votre cheval ?
"Non. »
Lentement, le domestique releva la tête, l'air surpris.
« Pourquoi êtes-vous là, alors ? »
Un silence s'installa entre les deux garçons.
« Je ne sais pas, » trancha Heero en haussant les épaules.
Duo recommença à frotter la selle. Après quelques secondes, le duc reprit avec hésitation.
« J'avais juste… Envie de venir. »
…
« Bonjour, M. Heero. »
Le palefrenier ne se retournait même plus lorsque son employeur entrait dans l'écurie. En deux mois, il avait appris à reconnaître sa démarche.
« Vous passez donc votre vie dans cette écurie, Duo ? »
L'intéressé éclata de rire.
« Je rentre chez moi tous les soirs, mais vous êtes déjà au lit depuis longtemps.
"Possible, répondit prudemment le duc en songeant que vu les heures où ils quittaient la bibliothèque, cela l'étonnerait beaucoup.
"Vous aussi vous y êtes souvent, renchérit Duo. D'ailleurs ne devriez-vous pas être avec vos invités en ce moment même ?
"C'est l'anniversaire de ma femme, vous croyez vraiment que j'ai envie de discuter avec ses amies ? »
Le domestique éclata de rire.
« Avec Mlle Dorothy, qui fait à ce pauvre Quatre lorsqu'elle le regarde avec ses yeux de prédateurs ? Mlle Midy, une petite peste toujours à chercher comment vous attirer des ennuis ? Je continue ? »
Duo secoua la tête. Il riait tellement qu'il n'était même pas capable d'articuler deux mots. Il s'assit pour reprendre son souffle ; Heero s'installa à ses côtés.
« Quel tableau ! finit par lâcher le palefrenier.
"Les aristocrates sont toutes les mêmes… »
Le palefrenier cessa de s'esclaffer, mais ne se départit toujours pas de son sourire.
« Pourquoi ? Les filles de ferme sont différentes ? »
Heero fronça les sourcils, perplexes. Mais le domestique n'avait pas l'air décidé de lui laisser le temps de réfléchir : avant qu'il ait eu le temps de s'en rendre compte, il réalisa que Duo était en train de l'embrasser.
Oh, oh.
Et le duc devait le reconnaître… C'était très loin de le laisser indifférent. D'ailleurs, le palefrenier eut juste besoin de baisser les yeux pour s'en apercevoir.
« Hm… Vous m'emmenez faire un p'tit tour dans la paille, M. Heero ? »
Mine de rien, Duo avait enroulé ses bras autour du cou de son employeur. Il s'assit à califourchon sur ses genoux, et finalement fourra sa tête dans son cou. Le duc, un peu interloqué mais ayant soudain un sursaut conscience, se releva comme si quelque chose l'avait brûlé. Très légèrement contrarié, le domestique se releva à son tour et croisa les bras.
« Là, j'ai du mal à vous suivre.
"Je… Vous… Vous êtes mon employé, j'ai une femme…
"Que vous détestez… Et puis même si je suis à votre service, je vous plais, non ? »
Heero hésita, puis tendit les lèvres vers l'adolescent à la natte. Celui-ci, par jeu, au lieu de s'approcher le poussa avec suffisamment de force pour que le duc finisse les quatre fers en l'air dans un monticule de paille au fond de l'écurie ; et aussitôt, il se retrouva avec un poids lourd sur l'estomac.
« Je ne suis quand même pas le premier domestique avec qui vous venez faire des galipette dans l'écurie, si ?
"Si.
"Même pas une petite femme de chambre, même pas Trowa ?
"Même pas Trowa.
"Pour un duc, vous seriez donc plutôt respectable… »
Coupant court à ce babillage, Heero saisit la tête du palefrenier et l'embrassa de toutes ses forces. Duo commença à déboutonner la veste, puis la chemise du jeune duc ; une fois sa poitrine découverte, le domestique y posa ses lèvres, ses joues, son nez, la caressant très doucement, sans en avoir l'air. Quand le jeune duc se redressa, Duo resta agrippé à son torse. Tous deux roulèrent dans le foin, toujours accrochés l'un à l'autre, pour finalement se retrouver complètement débraillés, les cheveux et les vêtements recouverts de petits bouts de paille, le palefrenier allongé avec désinvolture et un sourire de malice aux lèvres.
Heero fit glisser le pantalon et les sous-vêtements de Duo le long de ses jambes, qui fit de même. Le jeune duc plaça ses jambes entre les genoux du domestique, appuyant ses cuisses contre son sexe durci. Soudain, Duo glissa un de ses mains – celle qui n'était pas occupée à caresser ce qu'il y avait sous la ceinture de Heero – entre leurs deux bouches.
« Ecoute… Ils ont commencé à jouer… »
Un air de valse avait en effet commencé à envahir le domaine. Cela arracha un sourire au duc. Peut-être était-ce la présence de Duo, mais pour une fois, la musique lui semblait moins mièvre. Tout lui semblait plus réel, plus fort dans les bras de Duo ; les chairs de Réléna, molles et souples, avaient moins de piquants que les siennes, pleines de vie, de muscles, qui s'activaient sous lui avec vivacité. Tout palpitaient, leurs cœurs, leurs corps, l'esprit du jeune duc qui finissait par ne plus trop savoir où il était et ce qu'il faisait. Heero, sentant qu'il atteignait ses limites, saisit Duo par les hanches et entra en lui. L'adolescent à la natte se tordit en un cri silencieux. Sa peau nacrée commençait à rougir, au niveau des joues, des cuisses et de tous les endroits sur lesquels Heero s'attardait un peu. Et tout à coup, la tension de leurs corps se relâcha en une dernière étreinte.
Le jeune duc laissa sa tête reposer sur les bras de Duo.
« Vous savez, Heero…
"Hn ?
"J'aimerai bien que vous m'accordiez une valse, un jour… »
…
Heero essaya tant bien que mal d'enlever tous les brins de paille de ses vêtements avant que Réléna ne lui tombe dessus, mais ce fut peine perdue.
« Vous seriez vous roulé dans la paille, Heero ?
En quelque sorte. Je suis tombé dans l'écurie. »
Réléna jeta à son époux un regard mauvais.
« Je ne vous crois pas. »
Heero haussa les épaules et tourna les talons.
Quand il eut disparu, Réléna poussa un cri de rage.
/Magda/ J'ai écrit un lemooooooon !
/Duo/ Hm…
/Magda/ Euh… Trop lyrique, peut-être ?
/Duo/ Y a des chances…
/Magda/ … Bon, si vous pouviez me dire si mon lemon vaut quand même quelque chose, ou si je peux laisser mes petits délires érotico-esthétiques pour les moi… Ou ce que vous pensez de ma version de Réléna… Hésitez pas à appuyer sur le petit bouton 'review' !
/Voix ténébreuse de Célia/ Sushiiiii !
/Magda-Sushi/ Sir, yes, sir !
/Célia/ Et le bac?
/Magda/ Mission réussie, mon général !
/Célia/ Je suis fière de vous, recrue Sushi :)
/Magda/ Et donc, pour cette histoire, suite et fin probablement avant vendredi.
Taki Chan : Y a eu le lemon dans le foin ! J'espère que tu as autant apprécié ce chapitre que le précédent !
Ptite Clad : … C'est bon ? … L'est calmée par la suite, ta moitié ? Merci de ton enthousiasme !
echizen D luffy : C'était pas trop le but de le faire parler paysan, mais bon… Lol ! Enfin j'espère que cette suite t'a plue :)
Zick : L'est là, le lemon :p Pas si familier que ça, ils continuent à se vouvoyer… Mais bon… Y a des gens entre qui le courant passe vite !
Naera Ishikawa : Fingers in the nose, le bac ! Enfin bon... J'attends ton commentaire sur mon lemon... Bisous tout pleins !
Karyo : Ouais, j'aimais bien l'idée de les coller tous les deux ! Comme tu peux le constater, elle sait être chiante… Et dans le troisième chapitre, ce sera pire… Enjoy et à bientôt !
Obscura : Je te remercie de ces compliments, et espère que ce chapitre correspond à tes attentes !
Florinoir : Une review de Florinoir ! enthousiasme débordant Yahooooo ! Bah je te remercie beaucoup, et puis pour les deux zozos, là : vous croyez pas que coucher le premier soir c'est mal vu dans la campagne française de 1860 ? Hm ? Nan mais ! C'est vrai, quoi, ils se croient tout permis, ces personnages de fiction… Bises !
