Kikou !
1ere fic, un peu d'indulgence sioupl !!!!
Disclamer : Rien ne m'appartient : BOUUUHHHH !!!! (à part l'histoire qui est un UA, quand même)
Read and enjoyyyyyy !!!!!!
Le Baiser du Sang
Prologue
Il pleuvait sur Paris en cette nuit de juillet 1985. Un jeune asiatique visitait la ville malgré le mauvais temps, ce qui lui permettait de découvrir les merveilles de la cité sans avoir à supporter les groupes de touristes qui infestaient la capitale. L'adolescent était un solitaire, et cette promenade sous la pluie lui était très agréable, la fraîcheur des gouttes d'eau qui ruisselaient sur son visage rendant la chaleur de l'été plus supportable.
Cependant, un détail qui lui paraissait d'abord insignifiant allait bientôt lui gâcher ses petits plaisirs. Ce fut en premier lieu des bruits de pas, au début presque inexistants, puis de plus en plus forts, lui donnant la désagréable impression d'être suivi par quelqu'un voulant lui laisser percevoir sa présence tout en restant tapi dans l'ombre, ce qui eut pour conséquence d'énerver grandement le jeune chinois. Ses soupçons furent bientôt confirmés, car après une heure de marche les bruits étaient toujours aussi présents, cessant à chaque fois qu'il s'arrêtait et recommençant dès qu'il repartait. Il pensait devenir paranoïaque et se mit à tourner en rond, essayant d'oublier celui qui continuait pourtant de l'importuner. De plus, l'inconnu laissait parfois entendre un éclat de rire, histoire de le faire enrager, et il obtint d'ailleurs l'effet souhaité, le jeune brun étant très colérique. L'étranger commençait à lui taper vraiment sur les nerfs et il s'aventura dans de petites ruelles sombres afin de le semer. Mais l'insupportable présence persistait encore et toujours, rendant le chinois de moins en moins calme, si bien qu'il s'engouffra plus profondément dans ces coins mal famés de la ville, entendant parfois un ricanement moqueur lui prouvant qu'il n'était toujours pas seul.
Le jeune homme s'aperçut bien vite que son escapade nocturne le menait dans des coins inconnus, alors qu'il n'avait qu'un guide touristique en chinois sur les plus beaux monuments de Paris en guise de carte. Curieusement, il ne croisait pas le moindre passant dans ces petites rues et commençait à regretter sérieusement ces imbéciles de touristes qu'il fuyait encore quelques heures avant. Se savoir seul avec l'inconnu dont les bruits de pas ne cessaient de se faire entendre le mettait mal à l'aise, d'autant plus qu'il n'avait pas une seule fois réussi à l'apercevoir. Perdu dans le dédale des ruelles parisiennes, avec pour unique compagnon un psychopathe invisible, le jeune asiatique commençait à perdre espoir. La pluie semblait ne plus vouloir s'arrêter, et le chinois, trempé jusqu'aux os, avait du mal à marcher avec son pantalon mouillé. La fatigue se faisait sentir, et l'adolescent, pleurant de rage, sentait ses forces le lâcher. Il ne voulait pas se laisser abattre et continuer coûte que coûte mais bientôt le désespoir l'emporta, et le petit corps épuisé tomba inconscient sur le sol humide.
Le jeune asiatique se sentait mourir, couché sur le trottoir, grelottant, incapable de se relever. Ses cheveux noirs s'étaient détachés et tombaient sur son visage, masquant ses yeux en amandes. A travers les gouttes de pluies et malgré sa vision troublée par la fatigue, le chinois aperçut soudain une silhouette androgyne qui semblait le regarder. Elle s'approcha, et l'adolescent vit d'abord les yeux de la créature brillant d'une lueur améthyste presque irréelle, faisant ressortir la blancheur d'albâtre de sa peau. Enfin il put distinguer les traits de l'apparition, ceux d'un adolescent d'environ seize ans, et pourtant la sagesse que l'on pouvait lire dans son regard montrait qu'il était infiniment plus vieux. Ses longs cheveux châtains étaient coiffés en une natte étincelant sous les rayons argentés de la Lune, soulignant la beauté de ses vêtements de velours noir, à la mode d'un autre siècle. A cette vue, le jeune homme venant du pays du soleil couchant crut que l'ange de la mort était venu le chercher :
- "Non Wufei, il n'est pas encore temps, résonna dans sa tête une voix cristalline. "
Il pris alors le pauvre chinois affaibli dans ses bras et les améthystes se noyèrent dans la profondeur de ses yeux noirs. L'asiatique gémit, perdu dans l'immensité violette, et pour le soulager l'adolescent vêtu de noir l'embrassa. Un frisson parcourut le corps du jeune oriental au contact des lèvres délicieusement glacées scellées aux siennes. Le natté plongea alors sa bouche dans son cou et Wufei éprouva une légère douleur avant de s'abandonner dans l'extase, écoutant la chamade de leurs coeurs battant à l'unisson, avant de sombrer dans les affres de l'inconscience...
Voilllllllaaaaaaa !!!!
Merci beaucoup Supervovo sans qui il n'y aurai pas eu cette fic J
Merci Superwuwu pour avoir corrigé mes fautes et pour la dose d'inspiration (ainsi que Coco et la moman de Supervovo et sa fifille)
Reviews pleaseeeuuhhh pour quelqu'un qui débute
(la suite dans très longtemps parske g pas d'ordi, je squatte celui de Supervovo)
Valia dit Supervava
