CHAPITRE 1

Lorsque Wufei se réveilla, affaibli par les épreuves de la veille et incapable du moindre mouvement, il se trouvait dans une immense chambre entièrement meublée de noir, de l'ottomane jusqu'aux draps satinés de son lit. Seules quelques roses rouge sombre lui donnaient un peu de couleur, mais elles la faisaient paraître plus obscure encore. Sur les murs, des tableaux représentants Belzébuth et ses serviteurs accentuaient l'atmosphère morbide qui émanait des lieux, monstres hideux venus d'un autre siècle.

Au cœur de la sinistre pièce, se tenait le garçon à la longue chevelure tressée. Sa peau d'albâtre resplendissait à la lueur des rares bougies éclairant la salle, la noirceur de l'endroit et de ses vêtements de velours rendant son teint plus pâle encore. Deux étincelantes améthystes fixaient le jeune blessé de leur éclat violacé.

Où était-il ? Que lui arrivait-il ? Que lui avait fait le mystérieux jeune homme pour qu'il n'ait même plus la force de parler ? Et qu'allait-il faire de lui ?

Dans mon manoir. Je t'ai vidé de ton sang, tu es au seuil de la mort, et ce qu'il adviendra ne dépend à présent que de toi, répondit l'étrange garçon aux yeux reflétant le crépuscule.

Il s'approcha avec une grâce féline, et se pencha sur sa victime qui ressentait déjà le souffle glacial de la faucheuse, pour lui murmurer :

Rejoins-moi dans l'éternité. Tu n'as qu'un seul mot à dire pour que tes souffrances s'achèvent. Un mot…

…o…oui…

Le châtain s'allongea auprès du délicat enfant et enfouit sa tête dans son cou chétif. L'adolescent sentit une légère piqûre avant de sombrer dans l'extase procurée par le ténébreux baiser qui le vidait de son sang. Le jeune brun étant aux portes de la mort, le natté se mordit le poignet, offrant à l'agonisant le précieux remède qui coulait de ses veines.

Bois.

Wufei obéit et le fluide brûlant s'écoula dans sa bouche, envahissant chaque cellule de son corps, lui rendant sa vitalité perdue. Il buvait avec avidité le breuvage sacré qui lui était accordé, plongeait dans la béatitude de l'éternel instant, sous la caresse de son sombre amant au visage de neige.

L'asiatique au regard de nuit sortit de sa torpeur lorsque le démon aux cheveux d'automne tarit la source miraculeuse.

Encore…

Cela suffit. Réprimanda celui qui venait de lui offrir le Sang.

En effet, le chinois sentait les forces lui revenir. Il ouvrit ses perles noires et redécouvrit le monde, à la manière d'un nouveau né. Les monstres sur les murs semblaient le contempler, attirés par sa touchante innocence, se montrant sous leurs vrais visages ; chaque détail, chaque recoin de la pièce, devenaient subitement merveilleux, jusqu'aux minuscules gouttelettes de rosée perlant sur les fragiles pétales de rose.

Blotti contre lui, le jeune homme aux étendues violettes restait affaibli par la perte de son sang. Le bel asiatique profita alors de sa vigueur retrouvée pour échapper à celui qui l'avait enlevé, et sans un regard aux larmoyantes mers améthystes de son ravisseur, il disparut dans la nuit.

La soirée était fraîche, et l'adolescent jouissait de sa liberté au fil des rues, admirant la ville lumière de sa vue nouvelle. La solitude lui était nécessaire après les évènements qu'il venait d'éprouver, il chercha l'oubli dans le calme réconfortant de l'obscurité.

Mais au cours de cette paisible promenade, la Soif se fit sentir. Douloureuse, intarissable, elle lui fit perdre toute notion de réalité. Seul comptait son désir, et l'être humain disparu, laissant place à une bête assoiffée de sang. Il arpenta les sombres ruelles dans l'espoir de trouver sa victime. Et il la vit. Si jeune, si frêle, si candide. Elle ne devait pas avoir plus de quinze ans, une longue chevelure d'ébène encadrait un pâle visage illuminé par d'étincelants joyaux de la couleur de l'espoir, qui allait pourtant bientôt la quitter. Elle portait une petite robe blanche, mettant en valeur ses formes naissantes, lui donnant l'air plus fragile encore.

L'assoiffé la rattrapa en un instant, et elle se trouva prisonnière de ses bras puissants. Elle le regardait, ses émeraudes reflétant la terreur et le désespoir.

C'est dangereux de se promener seule par une nuit pareille, Amour…fit-il d'une voix qui n'était pas la sienne.

Et il transperça le cou de l'adolescente apeurée de ses canines acérées, s'abreuvant du sang chaud et bienfaisant, délice meurtrier et irrésistible. Son calice, à demi inconscient, lui montrait les images multicolores de sa vie. Ce soir-là, elle avait fui l'inceste de son père, sans savoir qu'un destin encore plus funeste l'attendait.

Lorsque le jeune cœur vigoureux cessa de battre, l'asiatique laissa tomber le cadavre déjà froid. Une fois repu, la bête en lui s'était rendormie et il redevint lui-même. A la vue de ce corps inanimé, toute l'horreur de son acte lui apparu, le laissant seul avec ses douloureux remords.

De chaudes larmes de sang coulèrent le long de ses joues, colorées par la vie qu'il venait de voler.

Je suis un monstre…

Et il tomba à genou à coté de la fillette, tenant fermement une fragile main glacée, et de petites gouttelettes rouges tachèrent sa blanche robe.

Un rire exalté le fit sortir de sa mélancolie. Derrière lui se trouvait le natté, amusé par cette démonstration de faiblesse de la part du si fier chinois. Un sourire cruel dévoilait deux crocs semblables à de minuscules dagues aiguisées.

Un vampire pleurant sur sa victime ! Comme c'est émouvant ! Je vais me joindre à tes larmes, mon pauvre enfant des ténèbres, martyris

YYYYYYYYYAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais il ne put finir sa phrase car, le visage encore humide, l'adolescent assassin se jeta sur lui avec une violence insoupçonnée. La créature vêtue de noir, l'arrêta facilement dans son élan meurtrier, enlaçant le prisonnier comme dans une cage drapée de nuit.

Tu ne peux pas lutter.

Et il plongea dans l'océan de son sang, invitant son novice à se noyer dans son fleuve écarlate.

Les deux vampires restèrent immobiles sous les pâles rayons de l'astre lunaire, unis en un échange passionné, tel deux statues figées dans leur baiser éternel.

Tu es à moi à présent.

Je ne connais même pas ton nom.

Duo…

Les deux amants à la peau d'albâtre, froides beautés immortelles, partirent ensemble terroriser Paris de leurs impitoyables étreintes…

A SUIVRE

Voilaaaaaaaa, merci bocoup Vovo (comme d'hab).

La suite dans ché pa combien de temps (pourquoi g pa d'ordi sniiiiiffff)

Réponses aux reviews :

From: Gayana ?userid608571)

kikoo,

j'ai bicou aimé ta fic, elle est vraiment sympa. j'espère que t'as plein de chap en réserve car j'suis impatente de connaitre la suite

bisous
Gayana

Merciiii Gayana !!! Oui g plein de chap en reserve mé je c pa qd eske je V les ecrire…

Et voila la suite !

From: chris52 ?userid412540)

lol pas mal du tout, comme début de fic! ça donne envie de lire la suite!lol

n'oublies pas seulement de ne pas faire de paragraphe trop long... celui du début était un peu diff' à lire... mais sinon, c'était très très bien, et j'ai hâte de lire la suite!!

allez, kisu' et bon courage!
chris.

Miciiiii

G fé d paragraphe moins long (mé avec d gde frases, comme peu en témoigné Supervovo ki a tt taper (supervovo : MAIS C PA POSSIBLE ! G TROUV ENCORE PLUS MANIAC D DESCRIPTION QUE IRIA ET DS LES 2CAS JE SUI OBLIGER DE TAPER !!! JE SUI MAUDITEEEEEEUUUHHH))

Voila voila

From: SuperVovo ?userid440868)

kikou mon amie a moi ke g!
ca yé g publié ta fic!
é t'as deja 2 reviews, elle est pas belle la vie?
toi k'arreté pas de dire ke ct tt pourri, tu vois ke ca plait (é c meme pas moi ki le dit)

bon tu c ske je pense de ta fic, puiske g été la première lectrice (zavez vu la chance ke g;-), donc pour résumé VAMPIRE O POUWAR!
DUO VAMPIRE BAVE!
vive wuffy et vive les 2x5!

Supervovo ki attend la suitteuuh!

Merci vovo (supervovo : c super je sui en train de taper la réponse a ma propre review..-o ? c normal fo pa chercher) viiiiiiiiivve lestat ! tu c kom je sui chiante avec (supervovo : nooooooonnnn ????) et bientôt trowa… ;-)

Voila (j'fini tjs par ça..)

Valia dit SuperVava