Disclamer:
aucuns de ses personnages ne sont à moi, excepter Efia. Et
la Race des Akakis est de mes créations. Toute ressemblance
avec une autre race au un personnage ressemblant à Efia est
une pure coïncidence. Merci de cette minute d'attention et place
au spectacle:
TITRE: Efia, l'ange gardien d'Harry
Potter
Auteur: Lilylilas
Petite note: Les phrases en italique gras reflètent les discussions mentales des personnages.
Petite note 2: Les phrases en italique soulignées reflètent les souvenirs des personnages.
Chapitre 20 : Le passé revient toujours nous hanter
Dans un chemin de sable et de petits cailloux, marchait une belle grande femme. Elle portait une robe blanche crème et un large chapeau. Elle poussait un carrose pour bébé, où se reposait une petite fille de deux ans. Le petite était épuisée, car elle revenait d'une longue journée au parc.
Il faut dire que par une si belle journée ensoleillée, on ne laisse pas ses enfants dans la maison.
En arrière de la mère, gambadait une autre fillette, plus âgée, qui ne semblait jamais s'épuiser.
- Liliane, appela sa mère. Fais attention ou tu vas trébucher, la prévint-elle.
- Je fais attention maman, répliqua la fillette de 8 ans.
Malgré tout, Liliane cessa de gambader et revint auprès de sa mère. Timidement, elle lui prit la main et continua de marcher, silencieusement… Pendant encore dix secondes :
- Maman, c'est aujourd'hui que papa revint?
- Oui ma puce, approuva sa mère. Mais parle moins fort, je suis juste à côté de toi et Norah s'est endormie.
- Désolée, s'excusa sa fille en baissant le ton. Pourquoi papa doit toujours partir aussi longtemps, se lamenta-t-elle aussitôt. Je m'ennuie de lui… Je ne veux plus qu'il parte!
Sa mère lui souria :
- Il ne s'en ira plus avant un bon bout de temps, assura sa mère. Il ne peut pas se passer de nous, ricana-t-elle en embrassant le front de son aînée.
Liliane ria un peu et se mit à réfléchir en se frottant le menton avec sa main droite.
- Si papa revint, est-ce que ça veut dire qu'on va lui faire une petite fête, demanda-t-elle.
- Oui, mais c'est une surprise.
- Alors ça veut dire qu'on va inviter Morgan, Magalie et Amaryllis, s'éguaya Liliane.
- Oui, souria sa mère. Ils vont venir.
- Génial! s'écria Liliane en se remettant à gambader. Dépêche-toi maman, je veux que tout soit prêt pour quand ils vont arriver, pressa-t-elle en devançant sa mère.
Mais sa mère n'accéléra pas la cadence. La maison n'était plus très loin et il y avait quelqu'un à la maison pour acceuillir la petite Liliane.
- Fais tout de même attention de ne pas tomber Liliane, l'avertit sa mère.
- Oui maman, répondit sa fille alors qu'elle s'élançait vers sa maison.
Elle observa sa fille s'éloigner et bifurquer dans l'entrée de la maison. Sa demeure était une grande maison, dans un coin isolé de l'Angleterre. Elle était blanche, avec un toit noir et des volets bleus. Il y avait une vaste cour, qui débouchait sur une grande forêt. Des fleurs jaunes, rouges, bleus et violettes tapissaient le chemin de l'entrée. Il y avait aussi une veranda qui s'étalait sur toute la façade de la maison et, sur la verande, il y avait une de ces chaises berçantes, qu'on suspendait au planfond. C'était une maison de rêve, quoi!
Lorsque la mère birfurqua à son tour dans l'entrée, elle remarqua qu'une des tulipes était fânée. Elle cessa de pousser le carosse de Norah et se pencha vers la fleur. Elle s'assura que Norah dormait bien, que Liliane était belle et bien entrée et qu'il n'y avait personne aux alentours. Puis, elle avança sa main et posa ses doigts sur les pétales défraîchies. Elle se concentra et en quelques secondes, la fleur retrouva tout son éclat et sa vigueur.
Elle se redressa, juste à temps, car un elfe de maison sortit dehors :
- Efia Potter, l'appela-t-il. Heski ne sait pas s'il faut mettre la nappe rouge ou la nappe verte bouteille.
- Mets donc la rouge Heski, demanda gentiment Efia en s'approchant de l'elfe avec Norah.
- Mais la rouge est au lavage, Heski est désolé, se lamenta l'elfe. Heski n'a pas eut le temps de la netttoyer. Heski ne savait pas laquelle madame Potter voulait mettre, gémit-il. Méchant Heski, mauvais Heski!
- Non Heski, tu n'es pas méchant, ni mauvais, rassura Efia en ôtant son chapeau, faisant ainsi couler une cascade de beaux cheveux noirs. Écoute Heski, au lieu de dresser la table, va donc porter le carrose dans la remise et aide Liliane à sortir tout ce qu'elle veut. D'accord?
- Oui madame Potter, s'inclina Heski. Tout de suite madame Potter. Heski y va de se pas, déclara-t-il en prenant le carrose vide et en disparaissant dans un nuage de fumée.
En secouant la tête d'amusement, Efia pénétra dans sa maison. Il faisait moins chaud à l'intérieur qu'à l'extérieur et cela donna à Efia un petit frisson. Elle posa Norah dans son parc, qui se trouvait dans le salon, et se rendit à la salle d'à côté, qui était la cuisine.
Dans la cuisine, des chaudrons cuisaient sur le poêle, un gigot mijotait dans le four, la salade s'égoutait magiquement, les carrottes se pelaient magiquement et des oranges se pressaient magiquement pour faire du jus pour les enfants. Tout allait être parfait pour le retour d'Harry. Il fallait juste espérer qu'il n'allait pas revenir avant que les invités n'arrivent.
- Maman, s'écria Liliane en entrant en trombe dans la cuisine. Je ne trouve plus ma super-bague-rose-qui-rend-forte!
- As-tu vérifié dans la salle de bain? Tu l'avais encore avant d'aller prendre ton bain. Et parle moins fort quand je suis près de toi, rappela Efia. Norah dors.
- Désolée, s'excusa Liliane avant de partir vers la salle de bain.
Efia eut un petit sourire en voyant sa grande fille ainsi. Elle lui ressemblait tellement… Autant physiquement, que mentalement… Du moins, il y avait plusieurs variantes… Sur le plan physique, Liliane avait de longs cheveux noirs, comme ceux de sa mère et aussi ceux de Harry, qui était noirs. Elle avait les taits d'Efia et ses yeux… Ses yeux étaient spéciaux… L'un était doré, comme ceux d'Efia et l'autre était vert, comme ceux de Harry.
Norah aussi avait les cheveux noirs, mais ses yeux à elle étaient pairs, mais plus verts que bleus. Elle est jeune, mais Efia devine qu'elle sera tout le contraire de sa chère grande soeur, qui est curieuse, bavarde et qui ne peut pas s'arrêter de bouger. Norah, elle, est calme, mais tout comme sa soeur, elle rit à un rien.
Liliane avait beaucoup de caractère. Comme Efia, du moins, Efia l'Akakienne, car Efia ne se souvenait toujours pas de sa vie antérieur… Se souviendrait-elle un jour de ce qu'elle était avant? Elle ne le croyait pas et elle s'en fichait. L'Efia qu'elle était la satisfaisait pleinement et Harry ne l'aimait-il pas comme ça?
- Elle était là maman, déclara Liliane en revenant et en lui montrant sa super-bague-qui-rend-forte.
- C'est bien, répondit sa mère avec un large sourire en posant les couverts sur la table qui n'aurait pas de nappe finalement. Maintenant, pourrais-tu demander à Heski qu'il te donne une nouvelle tenue?
- Pourquoi, bougonna Liliane.
- Parce que tu t'es roulée dans le sable et le gazon toute la journée, répondit sa mère. Et qu'on reçoit des amis.
- Mais comme on reçoit mes amis je vais me rouler dans le sable et le gazon toute la soirée, rétorqua Liliane. Et je vais grimper aux arbres.
- Pour le souper, je veux que tu sois propre, exgigea Efia. Quand tu voudras aller jouer dehors, tu pourras changer de vêtements. À moins que tu veuilles que j'appele tout le monde pour qu'ils ne viennent pas et qu'on fasse un souper juste en famille.
- Non, s'écria vivement Liliane. Je vais aller me changer!
Et elle disparu de nouveau. Efia resta immobile, observant encore le lieu où c'était tenu Lililane il y avait un instant. Certains souvenirs lui remontaient à la mémoire. C'étaient toujours la même chose à chaque fois qu'Harry s'en allait et revenait : Efia avait un assaut de souvenirs.
FLASH-BACK
C'était l'heure pour Efia de se faire couper les ailes. Issa et elle étaient dans une salle spécialement conçue pour cela, mais elle avait été très rarement utilisé… En faite, elle n'avait jamais été utilisée.
- Tu crois qu'on donnera mon nom à cette salle, demanda Efia pour détendre l'atmosphère. Comme je suis une pionnière…
- Et la dernière, marmonna Issa qui choisisait les instruments pour faire le travail.
- Issa, soupira Efia. Je croyais que tu étais de mon côté.
- Je le suis, se défendit son ami. Mais c'est comme si tu mourrais une deuxième fois.
- Bah, ça ne peut pas être pire que le première fois…
- Pourrais-tu être sérieuse deux secondes, s'énerva Issa d'une voix tremblante qu'Efia ne lui connaissait pas.
- Issa… Oh Issa, réconforta Efia en le serrant dans ses bras. Ça va bien aller. On a tout prévu non?
- Mais si tu te fais prendre? Tu risques très gros… Je n'ose même pas y penser.
- C'est plutôt pour toi que je crains Issa, mais ne t'en fais pas. Je ne me ferai pas prendre, assura Efia. Et ils sauront garder le secret.
- Comment peux-tu en être sûr?
- Ils m'ont parler d'un truc du Gardien du Silence ou Gardien du Secret, enfin, je ne sais plus, mais fais-moi confiance.
- Mais on ne se verra quand même plus, se lamanta Issa.
- Mais on ne s'oubliera pas, rappela Efia en embrassant le front de son ami. Allez, fais-le ou les Sages se poseront des questions.
Le coeur lourd, Issa demanda à Efia de se retourner, afin qu'il puisse lui couper ses ailes. Après une grande respiration, Efia opéra, serra les poings, ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieur, pour ne pas crier. S'obligeant, lui, à ouvrir les yeux, Issa coupa les ailes de sa chère amie.
Aujourd'hui, encore, les cris de douleur d'Efia viennent hanter les songes d'Issa.
FIN DU FLASH-BACK
Cependant, Issa ne lui avait pas effacer la mémoire, comme on devait le faire lorsqu'on coupait les ailes d'un Akakis. Efia ne voulait rien oublier, mais elle devait faire comme durant un certain temps, car elle savait que les Sages, les Moines ou n'importe quel Akakis devaient la surveiller. Elle dû alors errer dans la forêt interdite, car retourner à Poudlard aurait signifié qu'elle se souvenait de tout. Harry s'inquietait beaucoup pour Efia, ainsi que Ron, Hermione, Neville, Macgonagall et Rémus, les seuls à se souvenir de la vrai nature d'Efia. Adila, Issa et Idriis avaient changer la mémoire des autres élèves, professeurs et mangemorts.
Vivre dans la forêt interdite sans pouvoirs fut une lourde épreuves pour Efia. Car, malgré le fait qu'efia n'avait plus ses ailes, elle concervait ses pouvoirs. Issa s'en était chargé. Mais si elle se servait de ses pouvoirs, ne serait-ce que pour allumer un feu, ils auraient tout de suite compris qu'elle simulait. Mais à un moment, elle n'eut pas le choix et Efia a risquer gros sur ce coup.
FLASH-BACK
Efia se trouvait dans la Forêt Interdite depuis plusieurs jours. Presque une semaine en faite. C'était un miracle si elle était encore vivante.
Soudain, alors qu'elle se trouvait au pied d'un chêne noueux et crochu, un bruit de sabots la réveilla de son demi-sommeil. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un groupe de cinq centaures se trouvait devant elle, l'air menaçant. Efia avait déjà vu des centaures, comme Firenze qui se trouve toujours à Poudlard, mais ceux-xi ne semblait pas aussi amicaux.
- Humaine, cracha l'un d'eux. Saches que tu es sur notre territoir.
- J-Je suis désolée, s'excusa faiblement Efia en tremblant.
Elle avait faim, soif et froid. Sans ses pouvoirs, elle ne pouvait chasser et ne mangeais que des baies, qui la rendaient malades plus que d'autre chose, et des racines.
- Nous avions pourtant avertit les tiens il y a longtemps, lui fit savoir un centaure à la robe noire et aux yeux remplis de mépris.
- J-Je l'ignorai… Je ne suis pas ici depuis très longtemps… On ne m'avait pas avertit. Je m'en vais, déclara finalement Efia en tentant de se relever.
Mais elle vacilla et retomba sur son postérieur. Efia recommença et réussit à rester debout. Maintenant, aux prix de nombreuses efforts, elle avança, lentement et péniblement. Malheureusement, aucun centaures ne s'écarta pour la laisser s'en aller.
- L'humaine ne peut s'en aller ainsi, fit savoir le centaure à la robe noir. Elle mérite une punition.
- Je c-crois que j'ai mérité assez de punitions, fit savoir Efia d'une voix tremblante de rage.
N'avait-elle pas été assez puni?
Se fut trop pour l'ancienne Akakienne. Avec les dernières forces qui lui restaient, elle leur montra, mentalement, toute les souffrances qu'elle avait vécu. Les cinq centaures furent pris de souvenirs de douleurs, de tristesses, de malheurs et de désespoirs. Les mains sur leur tête, ils criaient, comme si cela pouvait faire disparaître les images et les sensations. Puis, ils s'en allèrent ne pouvant en supporter plus. Efia non plus ne pouvait plus en supporter davantage et elle s'effondra sur le sol froid.
Mais durant son sommeil réparateur, elle eut un rêve étrange :
Elle se trouvait dans un lieu qui lui était étrangé. Tout était blanc, tiède et molleux. Elle tendit le bras, pour toucher cette drôle de chose, mais c'était comme toucher au vide. Il n'y avait ni ciel, ni terre, comme chez les Sages, mais en plus rassurant.
Puis, une voix se manifesta et lui sussura :
- Heureusement que c'est moi qui te surveillais ce soir-là, sinon tout aurais été fichu. Prends soin de toi et ne t'en fais plus. Je ferai à croire aux Sages que ces centaures t'ont tué. Ils te laisseront en paix. Sois heureuse Efia et penses un peu à nous, car Adila, Isssa et moi, on ne t'oubliera jamais.
Le lendemain, Efia se réveilla et sourit. Elle se leva et regarda devant elle, comme s'il y avait quelqu'un. Elle murmura : Merci Idriis. Sois heureux toi aussi.
Puis, elle se métamorphosa en loup et se dirigea vers Poudlard, où l'attendait Harry et ses amis.
FIN DU FLASH-BACK
- Maman, cria Liliane en sortant sa mère de ses souvenirs. Ils sont là!
Efia secoua sa tête, pour reprendre ses esprits, prit Norah, qui entre-temps s'était réveillée et jouait tranquillement dans son parc, et alla acceuillir ses amis, qui l'attendait dans le salon près de la cheminée.
Devant elle, se tenait Ron et Hermione, ainsi que leur trois enfants. Mariés depuis 8 ans, les deux tourteraux vivaient le grand bonheur, mais cela n'empêchait pas le couple de se chamailler comme avant. Ron avait grandi en beauté, même si, tout de fois, il gardait son nez un peu long et ses éternelles taches de rousseurs qui lui donnait un air enfantin. Hermione, elle s'épanouissait comme jamais. Elle avait toujours eu un petit charme, mais depuis qu'elle avait confiance en elle et que tout s'était arrangé avec son frère, elle rayonnait, au grand bonheur d'Efia et de Harry.
Dans les bras d'Hermione, il y avait Josh William, le petit dernier des Weasley. Il avait 1 an et il avait la fière chevelure des Weasley et les yeux bruns d'Hermione.
Efia sourit en voyant le couple, mais apparement, ces derniers ne l'avaient pas vu arriver :
- Maman, rochonnait Morgan. Magalie n'arrête pas de m'énerver.
- C'est même pas vrai maman, rouspéta la fautive. C'est lui qui a commencé!
Morgan et Magalie étaient des jumaux. Les aînés et Efia se doutait que si Ron et Hermione avaient attendu si longtemps pour avoir un autre enfant, car la différence d'âge entre les jumaux et Josh était de 6 ans, c'était car les deux premiers étaient tout une épreuve.
Morgan avait des cheveux auburns, c'est-à-dire bruns/roux. Il avait des yeux bruns très foncés, mais pétillant de la même intelligence que sa mère. Plus réservé, discipliné et ordonné, il était le contraire même de sa soeur. Les jumaux étaient l'exemple même du Ying et du Yang. En effet, Magalie, qui avait de longs cheveux, toujours tressés, beaucoup plus roux que son frère, était excitée, avait toujours envie de bouger et ne semblait pas avoir de bouton « arrêt » pour qu'elle cesse de parler.
- Magalie, Morgan, cessez tout de suite ou vous allez-vous coucher à 7h tout les jours de la semaine, menaça Hermione.
Aussitôt, les deux jumaux redevinrent sages. C'est le moment que Efia décida de se joindre à eux :
- Hum, hum, toussa-t-elle. Bonjour!
- Efia, s'exclama Hermione. Tu es resplendissante!
- Toi aussi, complimenta son amie en l'embrassant sur la joue. Ron, tu semble en grande forme. Toujours aussi occupé?
- Tu parles, c'est à peine si j'ai pu me libérer, rigola-t-il.
Ron était devenu un auror, tout comme Harry, mais depuis la chute de Voldemort et que tous les mangemorts avaient été enfermés, les aurors n'avaient plus vraiment de gros travail. De temps à temps, ils devaient intervenir lors de conflits importants, mais c'était occasionnel. Mais avec les jumaux, Ron ne manquait pas d'ouvrage. Hermione, elle, tenait une grande boutique de livres sur le Chemin de Traverse, non loin de la boutique de Fred et George. De temps à autre, Ron venait aider ses frères ou Hermione, lorsqu'il le pouvait.
- Harry n'est pas là cette fois, demanda-t-il.
- Non, je me suis assurée que vous arriviez avant lui, rassura Efia en les faisant passez au salon. Bonjour Morgan, Bonjour Magalie, je vois que vous allez bien.
- Oui, Madame Potter, répondirent les deux enfants en choeur.
- Combien de fois je vous ai demandé de m'appeler Efia? demanda-t-elle gentiement.
- Où est Liliane, demanda aussitôt Magalie.
- Magalie, ce n'est pas polie, lui reprocha sa mère.
- Laisse Hermione, assura Efia en souriant. Je crois que Liliane est dans sa chambre, elle avait très hâte de vous voir.
Après un dernier regard, pour s'assurer que leur mère était d'accord, Morgan et Magalie s'en allèrent, rejoindre Liliane dans sa chambre.
- Ils grandissent vite, remarqua Efia.
- Oui, se sont nos petits trésors, ajouta Hermione en posant Josh sur le tapis du salon.
Ce dernier alla rejoindre Norah, qu'Efia avait elle aussi déposée sur la tapis, et qui jouait avec divers jouets de plastiques.
- Je vois que tu as toujours mon collier, remarqua Hermione en désigna le loup et la lun d'argent.
- Comment pourrais-je m'en passer, lui demanda Efia. Il a sauvé la vie à Harry et à moi.
- Tu aurais très bien pu t'en sortir sans nous, déclara Ron.
- Sans Hermione, Neville et toi? Jamais, sans vous trois, je ne sais pas où je serais, avoua Efia.
- En parlant de Neville, est-ce que Christine et lui arrivent bientôt, demanda Ron.
- Ils sont déjà là, annonça joyeusement Neville en entrant dans le salon avec Christine et Amaryllis.
- Neville, je suis contente de te voir, s'exclama Efia en se levant pour saluer ses amis. Christine, tu es magnifique, complimenta-t-elle en l'embrassant sur les joues.
- Toi aussi, chère, répondit-elle avec son accent espagnol.
Neville était devenu un grand botaniste, ce qui n'étonna personne. Il travaillait en étroite collaboration avec le département du ministère de la magie, sur l'usage des propriétées de certaines plantes. Neville espérait que l'essence de certaines plantes puissent guérir des maladies ou des troubles. Efia et Harry savaient tout deux que Neville espérait soigner ses parents. Efia aurait tellement aimé l'aider…
Christine est aussi une botaniste, d'origine espagnol. Neville et elle se sont rencontrés lors d'une conférance, il y a quelques années et ils ont tout de suite symphatisé. Il se sont mariés et ont donné naissance à Amaryllis, leur seule enfant, qui est âgée de 7 ans. Amaryllis a le visage pointu de sa mère et de longs cheveux brun doré, reaussés par ses charment yeux bleus.
- Maman, Papa, est-ce que je pourrais aller jouer avec Liliane, Morgan et Magalie, s'il vous plaît, demanda poliement Amaryllis dans une diction parfaite.
- Vas-y, lui accorda son père avec un large sourire. Mais ne faites pas exploser la maison.
- D'accord, répondit Amaryllis en s'en allant vers la chambre de Liliane qui se trouvait au premier étage.
- Neville, vieux frère, comment vas-tu, demanda Ron en lui serrant chaleureusement la main.
- Très bien merci. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent et les fleurs fleurrissent. Quoi demander de plus?
Hermione embrassa les joues de Christine et de Neville et ils se rassirent sur les divans. Ils parlaient, de tout, de rien, du travaille, des enfants, des projets, mais Efia étaient de nouveau perdue dans ses souvenirs. Elle se rappelait du jour où tout changea dans sa vie, pour devenir celle qu'elle vivait maintenant.
FLASH-BACK
Harry était assis au bord du lac, comme chaque après-midi, dès que les cours finissaient. Tous pensaient qu'il cherchait un coin tranquille, car depuis la chute de Voldemort, il était constement suivit par une horde d'admirateurs et d'admiratrices… Surtout des admiratrices… Mais lui, il ne voulait qu'Efia. Où se trouvait-elle? Voilà une semaine qu'elle avait disprau. Était-elle retournée avec les siens ou était-elle en train de secourir une autre personne dans le besoin?
L'avait-elle oublié?
Une petite voix en lui, lui demandait d'attendre et de ne rien révéler aux autres, sur la véritable nature d'Efia. Hermione, Ron, Neville, Rémus et Macgonagall aussi avaient promis, sentant qu'ils ne devaient rien dire. Après tout, ils étaient les seuls à se souvenir réellement de tout. C'était un signe non?
Du moins, Harry l'espérait.
Il repensa au courage de ses amis, d'être venu le chercher, Efia et lui, dans la tani;re de Voldemort. Hermione, Ron et Neville lui avaient tout raconté. Comment avec le collier d'Efia ils les avaient repéré. Le fait que touts les mangemorts avaient désesté lorsqu'ils furent arrivés… Cela coïncidait à la mort de Voldemort. Les fidèles ont dû sentir leur marque leur brûler le bras et ils se sont enfuits. Les lâches!
Harry sourit. Ses amis à lui n'étaient pas des laĉhes. Il avait de la chance. Mais cependant, il lui manquait toujours quelque chose… Efia!
Une bruit le tira de ses pensées. Harry se retourna et scruta la forêt Interdite. Mais il n'y avait rien. C'était sûrement son imagination. Mais alors où il allait détourner son regard, un loup gris sortit des bois, d'une démarche incertaine.
Harry observa le loup, le coeur battant à la chamade. Était-ce elle?
Le loup s'effondre sur le sol et se transforma lentement en humaine. Harry se leva et couru la rejoindre. C'était elle, c'était Efia. Elle était revenue!
- Efia, appela Harry en tombant à genoux à ses côtés. Efia parle-moi!
Il réalisa qu'elle était faible et toute sale. Des écorchures parsemaient son corps, ici et là.
- Efia, dis-moi que tu vas bien. Dis-moi que tu vas bien, pleura Harry.
Il ne voulait pas la perdre, alors qu'il venait de la retrouver.
- Je vais bien, souffla faiblement son aimée.
- Dis-moi que tu m'aimes, sanglota Harry fou de joie.
- Je t'adore, répondit-elle avec un maigre sourire sincère.
Dans une passion inimaginable, Harry embrassa Efia, comme si ce baiser pouvait redonner de l'énergie à Efia. Efia répondit au baiser, en passant une main derrière la tête d'Harry. La langue de Harry carresa les lèvres d'efia et celle-ci approfondit le baiser en entrouvrant ses lèvres.
À contre-coeur, Harry dû cesser le baiser.
- On doit t'amener à l'infirmerie, réalisa Harry le souffle court. Tu es mal en point.
- C'est vrai, approuva Efia. Aide-moi à me lever.
- Tu es trop faible, protesta Harry.
Sans un mot de plus, Harry prit délicatement sa future femme dans ses bras et la transporta à l'infirmerie. Durant le trajet, une pensée s'empara de l'ex-Akakienne :
- Tout va changer maintenant… Et ce ne peux être que positivement.
FIN DU FLASH-BACK
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Dans la chambre de Liliane
Lorsque Amaryllis arriva, les Alizés étaient enfin complet. Les Alizés étaient un groupe que les quatre avaient formé et dont Liliane en était le chef, même si, techniquement, il n'y avait pas de chef. Tout le monde était égaux, mais Liliane avait souvent tendance à avoir le dernier mot.
- Est-ce qu'on va au repère Lili, demanda Magalie en regardant par la fenêtre de la chambre de son amie.
La chambre de Liliane donnait sur la cour, où se trouvait une cabane, dans un arbre, qui était l'endroit où les quatre aimaient se retrouver.
- Pas avant d'avoir attendu mon papa, répondit Lili.
- Alors on fait quoi, demanda Morgan.
Liliane réfléchit quelques instants et son visage s'illumina :
- On va chercher le trésor, décida-t-elle.
- Un trésor, s'exclamèrent ses trois amis.
- Quel genre de trésor, demanda Amaryllis.
- Ma maman m'a raconté que notre maison, il y a très, très longtemps, avait été habitée par des pirates, raconta Liliane.
- Des vrais pirates, souffla Morgan subjugué par l'histoire.
Liliane avait le tour pour captiver son auditoire.
- Oui, des vrais pirates sanguinaires, approuva-t-elle.
- Et ils avaient un trésor?
- Allons Mary, tous les pirates ont un trésor, fit remarquer Magalie à Amaryllis.
- Allez, décida Liliane. On va s'armer, au cas où les fantômes des pirates ne veulent pas qu'on trouve leur trésor!
Une fois « armé », les quatre sortirent de la chambre de Liliane.
- Allons au grenier, proposa cette dernière.
- Est-ce qu'il y a des araignées, demanda Magalie.
- Maggie a peur des araignées, chantonna Morgan. Maggie à peur des araignées!
- Même pas vrai!
- Chut, vous allez réveiller les fantômes, leur fit remarquer la chef du groupe.
Liliane ouvrit la trappe du grenier et un escalier descendit magiquement pour qu'ils puissent monter. En haut, il faisait sombre et une minuscule fenêtre filtrait les lueurs du soleil de fin de journée.
- Wow, s'exclama Mary. C'est cool ici… C'est grand aussi. Hé, Ho!
L'écho répondit faiblement une maigre « É, O ».
- On se sépare pour meix chercher. Si quelqu'un trouve quelque chose, qu'il crit. D'acc?
- D'accord, répondirent les trois autres.
Après plusieurs minutes de fouilles, ils n'avait rien trouvé. Mais une voix les appela :
- Lililane! Devines qui viens d'arriver?
- PAPA! s'écria la fillette de 8 ans.
Elle descendit l'escalier en trombe, suivit de ses amis, et arriva enfin au salon où elle fonça dans les jambes de quelqu'un… De Harry.
- Alors ma puce, tu as oublier de freiner?
- Papa!
Liliane sauta dans les bras de son père, qui la souleva et l'embrassa sur le front. Il la serra très fort.
- Tu m'as manqué ma puce.
- Toi aussi papa!
- Hé, j'y pense, j'ai un cadeau pour toi, se rappela Harry en déposant sa fille sur le sol.
- C'est quoi?
Harry sortit de sa poche une poupée arabe, qui provenait de l'endroit où il était partit. C'était une femme à la peau brune, avec une robe rouge et un châle qui lui voilait le visage, sauf pour les yeux et le front.
- C'est une poupeé magique. Je t'expliquerai quand tes amis seront partis.
- D'accord!
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Vers 23H
Tout le monde était parti depuis une bonne vingtaine de minutes. Norah était couchée depuis longtemps et Liliane s'était endormie sur le divan du salon. Harry aidait Efia à déservir la table.
- Je crois que tu devrais aller border Lili, lui déclara Efia.
- Et te laisser faire la vaisselle tout de seule, pas question, refusa Harry. Après le délicieux souper que tu nous as fait et…
Efia l'empêcha de parler, par un doux baiser.
- Elle s'est tellement ennuyée de toi, rappela sa femme. Et tu dois lui montrer comment marche la poupée.
- Mmm… Peut être qu'un petit baiser pour la route me donnerait la force de la porter, quémanda Harry, les yeux doux et un sourire enjôleur.
Efia lui accorda cette requête. Puis, Harry prit Liliane dans ses bras et la conduisit à sa chambre, en prenant la poupée au passage.
- Lili-la-belle, chantonna doucement Harry. Lili-la-belle, réveille-toi.
- Hummm… Pourkoi…
Parce que je voudrais te montrer comment fonctionne ta poupée.
Péniblement, Liliane se força à ouvrir les yeux. Elle était tout ouïe. Harry la mit en pyjama et la déposa dans son lit. Après, il s'assit sur le rebord de son lit, avec la poupée.
- C'est une poupée-amie, expliqua Harry. Tu lui trouves un nom et quand tu l'appelles, elle te répond et joues avec toi. Et quand tu ne veux plus jouer avec elle, tu lui dis « au revoir » avec le nom que tu lui aura donné.
- Je vais l'appeler Charline, décida aussitôt Liliane. Salut Charline!
La tête de la poupée tourna sur elle-même et ses yeux clignèrent. Puis sa bouche s'ouvrit :
- Bonjour! Que veux-tu faire aujourd'hui?
- Rien pour l'instant, car c'est l'heure de dormir, rappela Harry.
- Bye bye Charline, salua Liliane en posant sa nouvelle amie sur sa table de chevet. On jouera ensemble demain. Maggie et Mary vont sûrement venir et elles te trouveront super cool.
- Bonne nuit ma puce, borda Harry en éteingant la lampe de chevet de sa fille. Fais de beaux rêves.
- Toi aussi papa…
Liliane posa sa tête sur son oreiller et ferma les yeux. Harry sourit et l'embrassa sur la joue. Il se leva et ferma délicatement sa porte quand :
- Laisse-la un peu ouverte, supplia Liliane.
- D'accord, accepta Harry en laissant un filet de lumière filtré la chambre. Bonne nuit.
Liliane entendit son père descendre les marches de l'escalier. La jeune Potter finit par s'endormir.
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Quelques heures plus tard, alors qu'Efia et Harry étaient endormis, un bruit réveilla Liliane. C'était un bruit persistant et répétitif. Les yeux habitués à la noirceur, Liliane réalisa que le bruit provenait de sa fenêtre. Nullement effrayée, la jeune fillette s'avança vers la fenêtre et découvrir une belle dame, aux longs cheveux blancs comme de la neige, aux yeux tout aussi blancs, qui était vêtue d'une longue robe blanche.
Mais le plus étonnant pour Liliane c'est qu'elle flottait dans les airs.
- Êtes-vous le fantôme d'un pirate, demanda Liliane.
La dame hocha négativement la tête.
- Vous pouvez m'entendre, s'étonna la jeune Potter. Même si ma fenêtre est fermée?
La dame approuva.
- Je suis une reine, déclara la dame.
- Une reine, s'exclama Liliane.
La dame hocha la tête et lui fit signe, d'un grâcieux signe de la main, de la suivre. Comme si elle était guidée par quelqu'un d'autre, Liliane sortit de sa chambre, descendit l'escalier et sortir par la porte arrière de la maison. Dehors, la dame blanche l'attendait, avec un beau sourire.
- Viens avec moi, je vais te montrer mon royaume, l'invita-t-elle.
Sans un mot, Liliane suivit la reine, vêtue d'une simple jaquette et les pieds nus, vers la sombre forêt…
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Que va-t-il arriver à Liliane?
Qui est cette dame blanche?
Voulez-vous vraiment le savoir?
J'ai rien entendu, voulez-vous vraiment le savoir?
Encore une fois!
Bon, je me calme, alors la suite, je la continue, mais… La suite signifie qu'il ne reste que 4 chapitres à cette fic. Épilogue inclus. Je sais… Vous voulez me tuer… Pas besoin de répéter pour ça, lol. Mais je préfère la finir, plutôt que de la continuer inutilement et d'entendre des « Oh, c'est bon, mais pas autant que les autres ». Alors c'est ça qui est ça… Qui sait, peut être que je receverai 200 reviews avec cette fics… On peut espérer.
Bisous, Lilylilas
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REPONSE AUX REVIEWS :
Dawn456 : Elle n'a pas oublier Harry, sois-en sûre. Je ne suis pas si chienne… Ah moins que… Qui sait, tu n'aurais peut être pas dû dire cela, lol. A la prochaine!
Scalla : Issa et Efia ont échaffaudé mentalement leur plan dès que le tourbillon est apparu. Issa a bloqué la communication, pour ne pas que Adila et Idriis ne l'entendent et sois dans une mauvaise position, mais ça, tu le verras plus en profondeur, plus tard. Et tu as raison, comme si j'étais du genre à faire les choses simples. Avec moi, il faut se creuser la tête et être imprévisible, ça captive plus le lecteur ou la lectrice, hein? Et c'est promis pour les mort de méchant, ça ne sera plus aussi nul, promis juré crahcé (crache sur le plancher, le père de Lilylilas qui veut la tuer) Bon ben je vais devoir y aller si je veux pouvoir écrire la suite, lol.
La marrade : Quel genre d'abus? Éclaire-moi, s'il te plait, je ne vois pas de quoi tu parles.
Stéphanie : Ok, la voilà!
Nighthawk-59 : Alors, tu as aimé? Sinon ben… Ben trop tard, il est déjà uploadé, lol. Merci aussi pour tes compliments.
Kaena Black : Pour la proposition, c'est oui, j'accepte à coeur joie. Tu me verras bientôt dans ta liste de revieweuse. Et pour ta review, merci, j'espère en faire une aussi bonne que toi. À bientôt j'espère.
Satya : Merci! Que dire de plus? Je sais : merci beaucoup!
Alpo : Un vieil ami! Merci, ça fait plaisir de te revoir et je suis contente de voir que tu aimes ça.
Ambre15 : Suspence et Lilylilas ne font qu'un, sache-le, mouhahaha(en passant, j'essayais de faire un rire diabolique. Est-ce que ça a marcher?) Enfin bref (reprend ses esprits) je suis contente de voir que tu aimes encore. Espérons que se sera pareil pour les 4 derniers. Merci pour la review.
Elsyla : Cool, merci pour le dessin, encore une fois. Je l'adore et le conserve précieusement. J'irai le voir, sois en certaine. Et non, ne supprime pas le lien, ça me touche beaucoup. Bizz a toi aussi!
Lyra184 : C'est pas grave pour la review, l'important, c'est que tu lises et que tu aimes, peu importe le nombre de temps que ça prend. Et non, je ne me tanne jamais de me le faire dire, ça fait toujours chaud au coeur. Merci aussi pour tout tes autres compliments. Et non, ce n'est pas personnel, j'ai 17 ans.
Line Weasley : Merci! Et NON j'ai pas honte de faire flipper les gens. J'aime ça, lol. Et pour l'arrêt cardiaque, si tu en fait un vrai, dis-moi la chambre, je t'enverrai des fleurs, lol. Ah, j'allais oublier, si tu veux être plus à l'heure, mon cousin est un fabuleux horloger. Non, encore là je blague. J'ai hâte, par exemple, de te relire bientôt et ça c'est pas des blagues. Salut!
