Disclamer: aucuns de ses personnages ne sont à moi, excepter Efia. Et la Race des Akakis est de mes créations. Toute ressemblance avec une autre race au un personnage ressemblant à Efia est une pure coïncidence. Merci de cette minute d'attention et place au spectacle:

TITRE: Efia, l'ange gardien d'Harry Potter

Auteur: Lilylilas

Petite note: Les phrases en italique gras reflètent les discussions mentales des personnages.

Petite note 2: Les phrases en italique soulignées reflètent les souvenirs des personnages.

Chapitre 22 : Le compromis

- Issa, s'exclama-t-elle en lui sautant au cou. Issa, tu ne peux pas savoir comment…

- Efia, soupira Issa en serrant fortement son amie. Efia, tu m'as tellement manqué… Idriis nous as dit que tu avais été tuée.

- Il a mentit pour que je puisse vivre en paix, révéla Efia. Oh, Issa, dit-elle en voyant l'aura de son ami plein de tristesse. Je croyais qu'il allait te le dire. Je ne voulais pas que tu souffres. Oh, Issa, pardonne-moi, supplia-t-elle en pleurant, sur son épaule, des larmes de bonheur et de tristesse.

- Il y a tellement longtemps que je voulais entendre le son de ta voix de nouveau, murmura-t-il. Comment pourrais-je t'en vouloir?

L'entrée d'un autre Akakis coupa les retrouvailles et fit séparer Issa et Efia. Issa, qui reconnu cet Akakis comme un Sage, posa un genoux à terre. Efia, elle, reconnu l'aura de l'homme :

- Professeur Dumbuldore?

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- Professeur Dumbuldore?

- Professeur Dumbuldore, répéta son ancien directeur. Cela fait des lustres que l'on ne m'a plus appelé ainsi… Ça me remémore tellement de souvenirs…

Efia était bouche bée. Dumbuldore se tenait devant elle et il était devenu un Akakis. À la vue de ce vieil homme, bon et chaleureux, un souvenir triste lui revint en tête :

FLASH-BACK :

Harry venait de la reconduire à l'infirmerie. Efia se trouvait dans une sorte de demi-coma, où elle ne percevait que des images flous et les voix de ses amis. Elle se sentit déposée sur un lit confortable… Quoi que n'importe quoi était plus confortable que le sol dur et froid de la Forêt Interdite.

Puis, elle sombra dans une noirceur tranquille et reposante. Elle dormit, dormit et dormit pendant près d'une demi journée et ce fut sa faim qui la réveilla, en plein milieu de la nuit. Il faisait noir et les fenêtres, grandes ouvertes, dévoilaient un ciel dégagé et rempli d'étoiles. La lueur de la lune éclairait faiblement l'infirmerie, silencieux, qui avait pour seul bruit, la respiration d'Efia et de quelqu'un d'autre.

Efia tourna la tête en direction de l'autre personne, qu'elle reconnu comme le directeur Dumbuldore. Elle se souvenait, le combat, le pauvre directeur qui avait tenu tête à Voldemort… À voir son état, il semblait sur le point de rendre l'âme.

Doucement, elle se glissa hors de son lit et posa ses pieds nus sur le sol froid de l'infirmerie. Elle remarqua qu'on lui avait changé ses vêtements, pour un robe de chambre blanche qui lui tombait jusqu'au genoux.

À pas de loup, elle j'approcha du lit de Dumbuldore, qui semblait avoir vieilli de vingt ans en quelques jours. Elle posa sa main sur son front et sentit la froideur de son corps. Le pauvre homme n'avait que quelques heures à vivre. Une journée tout au plus… Soudain, ce dernier ouvrit les yeux et son regard bleu clair fixa les yeux miel d'Efia :

- Miss Lela, je suis heureux de voir que vous êtes saine et sauve, déclara-t-il dans un soupir.

- Moi aussi je suis heureuse de vous voir vivant, répondit Efia.

Elle ne savait pas quoi dire d'autre.

- Oh, pour moi, mes heures sont comptés, avoua faiblement Dumbuldore. Même si Pompom refuse de me l'avouer, je le sais bien. L'attaque de Voldemort a finalement produit l'effet escompté par son propriétaire. Mais si j'ai pu sauver les élèves, je n'ai aucun regret et je le referai sans hésitation.

- Il ont été sauvés. Ils sont tous vivant et le monde des sorciers a été sauvé, grâce à vous, assura Efia.

Dumbuldore ria et ce rire se transforma en toux. Efia regarda autour d'elle et vit un verre d'eau, qu'elle porta à la bouche du vieil homme. Celui-ci bu et continua :

- Le monde des sorcier a été sauvé grâce à plusieurs personnes, qui ont montré leur courage, leur bonté et leurs valeurs. Mais spécialement grâce à deux jeunes élèves, que je suis honoré et fier d'avoir connu, déclara Dumbuldore. Quoi que l'une d'entre eux a seulement l'apparence d'une jeune élève n'est-ce pas Miss Lela, demanda-t-il avec une lueur d'amusement dans les yeux.

Efia rougit, mais puisque c'était la nuit, Dumbuldore ne le remarqua pas.

- M. Potter et ses amis m'ont tout raconté et n'ayez crainte, votre secret est bien gardé, assura Dumbuldore. Je ne regrette rien, révéla-t-il finalement après une longue méditation. Excepté le fait que Harry ait souffert autant… J'en ai beaucoup souffert aussi, de voir ce jeune enfant si malheureux…

- Vous ne lui vouliez que du bien, répondit gentiment Efia. Et il le sait, même si parfois, il ne veut pas se l'avouer. Vous avez pris les décisions qui vous semblaient justes. Aucun homme n'est parfait professeur. Ni même les Anges, ajouta Efia avec un petit sourire en coin.

Dumbuldore sourit :

- Comment est-ce la mort Miss Lela?

Efia réfléchit quelques instants, pour se souvenir de sa propre mort :

- La mort… La mort, si vous avez le cœur pur, ça ne fait pas aussi mal que ça… Au début, on ressent une vive douleur et on croit que le pire est à venir, mais, après, on se sent bien. On a l'impression d'être insensible à tous les maux, plus rien ne compte ou n'a d'importance, on se sent simplement bien. Et puis, on voit soudain tout plus clair, on entend mieux, on est en osmose avec le monde.

Efia se tut pour reprendre son souffle et continua. Dumbuldore avait fermé les yeux, mais écoutait toujours Efia d'une oreille attentive.

- Puis, on se met à sentir un doux parfum, qui ressemble à de la vanille et on aperçoit des gens. Des gens amicaux, chaleureux, qui nous envoie la main et qui nous demande de venir les rejoindre. Il faut y aller professeur, voir ces gens. Ne vous méfiez pas de ces gens, ils sont vos amis, votre famille, tous ceux qui ont quitté le monde des vivants. Ils vous feront découvrir un merveilleux univers, où il y a d'immenses plaines vertes, un ciel d'un bleu inconnu et où jamais on ne connaît le malheur et la tristesse. Ne soyez pas méfiants comme moi. Allez-y, sinon vous deviendrez un Ange, et alors là, vous connaîtrez mes souffrances et mes malheurs.

Efia cessa et remarqua que Dumbuldore ne respirait plus. Il était mort… Efia ne bougea pas de toute la nuit, espérant qu'il avait entendu son avertissement et son conseil.

FIN DU FLASH-BACK

- Vous n'avez pas entendu mon conseil, se lamenta Efia.

- Au contraire, Miss Lela, je l'ai entendu, assura Dumbuldore. Mais j'ai suivit mon cœur et ce dernier me dictait ne pas aller vers eux, même si je le souhaitais ardemment.

- Mais pourquoi?

Dumbuldore sourit et invita Efia à le suivre hors de cette pièce, mais cette dernière était réticente. Elle ne voulait pas quitter Liliane de nouveau. Dumbuldore, comme s'il avait lu dans ses pensées, déclara :

- Je crois que vous devriez l'amené chez Adila, elle prendra soin de votre fille. Venez et n'ayez crainte, nous ne vous l'enlèverons pas, assura le vieil homme.

Efia hocha la tête.

- Liliane, demanda Efia d'une voix tremblante. Est-ce que je peux te prendre dans mes bras?

Liliane hésita un peu et accepta, sans un mot, en ouvrant les bras et en se laissant prendre par sa mère. Les quatre Anges sortirent de la pièce, où les attendaient une horde d'Anges. Dumbuldore leva la main et les somma de quittez les lieux. Qu'Efia ne leur ferait aucun mal. Ces derniers, un peu suspicieux, exécutèrent les ordres en murmurant un :

- Oui, Grand Sage Urlacan.

- Grand Sage Urlacan, répéta Efia étonnée. Vous êtes un Grand Sage?

- C'est exact Miss Lela, approuva Dumbuldore. Même à ma mort, j'ai d'immenses pouvoirs.

- J'ignorais que vous étiez le professeur Dumbuldore, déclara Issa. Dans mon souvenir, vous étiez un vieil homme à la longue chevelure blanche, à la longue barbe de même couleur et aux yeux bleu clair.

- Pourtant, tu sais comme moi que les Akakis subissent de légères changements, pour devenir un individu, pour ne pas qu'il y ait de différence, expliqua Dumbuldore. Voilà pourquoi les Akakiens bannissent les sentiments, car, par exemple, l'amour, rendrait un être différent.

- Que voulez-vous dire, voulu savoir Issa.

- Disons que tu aimes une Ange, prenons par exemple, Adila. Et bien, une autre Ange ne représenterait pas la même chose pour toi que Adila puisse que tu aurais des sentiments différents. Voilà pourquoi la haine, l'envie, l'amour, la colère et tous les autres, excepté l'amitié, sont bannis et interdit, expliqua l'ancien directeur de Poudlard.

- Et pourquoi ils gardent l'amitié, demanda Liliane.

- Parce que, jeune Miss Potter, l'amitié est un sentiment qui n'a aucune conséquence néfaste sur les Akakis… Du moins, c'est ce que les Sages croyaient. Ils pensaient que l'amitié serait la même pour chaque Ange, mais ils ont eut tord… Si cela continue ainsi, ils banniront aussi ce sentiment, révéla douloureusement Dumbuldore.

- Quoi, s'emporta Efia. Mais ils n'ont pas le droit!

Dumbuldore eut un sourit en coin :

- Dois-je vous rappeler, Miss Lela, que c'est votre forte amitié envers M. Mefida, Miss Ferdui et M. Dasser qui ont réussit à berner les Sages. Et que c'est votre non-amitié avec Miss Chinu qui a créé tout cet émoi.

Efia arrêta de marcher, figée par la dernière réplique.

- Qu'est-ce que cette Imani-Chinu a avoir dans cette histoire, demanda gravement Efia qui redoutait la réponse.

Dumbuldore soupira et lui révéla tout :

- C'est Miss Chinu qui a conduit Liliane à la mort, pour se venger.

Efia cessa de respirer durant une minute. Liliane sentait que sa mère allait devenir furieuse, alors elle descendit de ses bras et alla trouver refuge derrière Issa. Efia ne s'en rendit même pas compte. Son cerveau prenait le temps d'analyser l'information, même si elle l'avait très bien comprit. Puis, soudain, elle reprit conscience avec la réalité et une fureur, pire que lorsqu'elle voulait retrouver sa fille, s'anima en elle. Ses ailes s'étirèrent et le noir de ses plumes devinrent de feu. Issa, Dumbuldore et Liliane observaient avec peur et admiration ces deux ailes de feu et les yeux rouges de colère d'Efia.

- Je vais la tuer, cracha finalement Efia.

Efia se retourna, mais Dumbuldore leva la main et la referma d'un geste brusque. Aussitôt, Efia fut pétrifiée, incapable de bouger. Dumbuldore la fit pivoter et approcher.

- Miss Lela, malgré le fait que je comprenne vous motivation et malgré le fait que j'en ai moi aussi l'envie, je vous l'interdit. Je vais vous amener dans un endroit où vous pourrez vous calmer et M. Mefida va reconduire votre fille chez Miss Ferdui.

Issa hocha la tête et entraîna Liliane chez Adila, tandis que Dumbuldore amena Efia dans une salle sombre, qui ne contenait qu'une chaise et un bureau, et où les mur était d'un noir bleuté. Il relâcha Efia et cette dernière fonça sur la porte. Hélas, son défunt directeur la fit disparaître avant qu'elle ne puisse l'atteindre. Efia était remplie de fureur et s'élançait contre les mur, espérant les défoncer. Dumbuldore la laissait faire, sachant que cela finirait par la calmer.

- Je vous hais, criait Efia. Laissez-moi lui régler son compte! Je vous déteste!

- Non, malgré ce qu'elle vous a fait, vous n'avez aucun droit de décider de la vie ou de la mort de quelqu'un, répondit-il calmement.

Efia fonça de nouveau dans un mur.

- Espèce de vieux fou! Elle, elle a bien décidé de la mort de ma fille. Alors j'ai le droit de décider de la sienne. Laissez-moi partir, vieux sénile!

- La tuer serait vous abaisser à son niveau et vous valez mieux qu'elle.

- Et puis, qu'est-ce que vous savez de l'amour, s'écria Efia en lançant une chaise vers Dumbuldore.

Ce dernier l'évita sans effort et ne broncha pas ce qui ne fit que rendre Efia encore plus en colère.

- Vous êtes un sale Akakis, incapable d'aimer, de ressentir quelque chose! Vous êtes aveugle, criait Efia de toute ses forces, insensible, misérable, hypocrite, malhonnête, sans scrupule, incapable de voir… Incapable d'aimer!

Efia fracassa le bureau, en le frappant de toutes ses forces avec ses poings et se mit à pleurer, en s'affaissant lentement sur le mur nuageux bleu sombre derrière elle. Lentement, voyant qu'elle s'était calmée, Dumbuldore s'approcha d'elle, s'accroupit et la réconforta en posant une main sur son épaule.

- Je suis capable d'aimer, révéla Dumbuldore.

Efia releva ses yeux embrouillés, incrédule.

- C'est impossible, déclara-t-elle. Les Akakis ne peuvent aimer.

- Les Grands Sages ont la capacité de voir leur passé, révéla soudain Dumbuldore.

Efia regarda intensément Dumbuldore. Comment était-ce possible? Et comme si l'ancien directeur avait lu ses pensées, il lui répondit :

- Les Grands Sages ont le pouvoir de créer des brèches, de remonter le temps, de voir l'avenir et le passé. Vous devez bien le savoir ma chère.

En effet, lorsque les Sages l'ont condamné, ils avaient ouvert une brèche…

- Et mon cœur me dictait de savoir, de voir, de connaître mon passé, continua Dumbuldore. Et c'est en le visionnant que j'ai tout compris. Je me suis souvenu pourquoi je n'ai pas suivit votre conseil Miss Lela. Tout simplement parce que, quand Harry m'a tout raconté, il m'a dit que les Akakis ne pouvaient pas aimer et j'ai trouvé cela injuste. Je voulais, en devenant Akakis, leur montrer ce qu'était l'amour, le doute, la compassion et tous ces sentiments qui rendent la vie si vraie.

- Mais vous auriez pu ne pas être un Sage ou un Grand Sage et vous n'auriez jamais pu voir votre passé, remarqua Efia.

- J'ai pris un risque ma chère et c'est cela qui rend la vie si vivante, déclara Dumbuldore avec un petit sourire en coin.

- Et avez-vous réussit, demanda Efia après un silence.

- Non, les Akakis ne sont pas tous comme M. Mefida ou Miss Ferdui ou encore M. Dasser. Ils ne sont pas prêts aux changements… Mais je continue d'essayer. J'ai toute l'éternité pour réussir, non?

Efia eut un gloussement et se sentit beaucoup mieux. Certes, elle voulait toujours tuer Imani, mais elle savait qu'elle ne le ferait pas. Brusquement, deux questions apparurent dans sa tête.

- Professeur, demanda Efia. Que va-t-il arriver à Imani dans ce cas? Elle a tout de même violé plusieurs lois dont de la vengeance.

Dumbuldore réfléchit quelques instants :

- Elle sera rétrogradée, ça c'est certain, mais elle sera sous surveillance pendant au moins 400 ans, pour s'assurer qu'elle a bien comprit sa leçon… Et elle aura l'interdiction de s'approcher de vous et votre famille, ainsi que de votre maison.

- Et Liliane?

Dumbuldore lui fit un large sourire :

- Elle redeviendra un humaine, assura-t-il. Ses ailes n'ont pas encore poussé, donc nous pouvons encore annuler la transformation. Voyons… Si elle est arrivé il y a quelques heures, nous disposons donc de… Oh, nous en avons pour quelques jours, annonça-t-il l'air jovial.

- J'avais oublié à quel point la pousse des ailes était longues, se remémora Efia. Et j'ai une autre question… Moi… Comment… Comment ce fait-il que je me souvienne de tout, demanda-t-elle. Je suis morte et j'aurai dû tout oublier.

Dumbuldore sourit de nouveau :

- Lorsque nous mourrons, nous nous divisons en trois parts. La première, celle qui reste, est notre corps. Il est trop lourd et il ne peut suivre vers le voyage que l'âme et l'esprit iront entreprendre. Ensuite, l'âme, elle, part vers ciel, pour devenir un Ange ou un Ange noir. Certains deviendront Akakis et d'autres resteront de simples Anges. Mais l'esprit, lui, contient tout nos souvenirs et, même si cela va vous paraître étrange, les souvenirs sont lourds. Alors l'esprit doit les abandonner à un certain parcoure. Comprenez-vous?

- Un peu, avoua Efia.

- Je vais simplifier, recommença Dumbuldore avec patience. Lorsque nous mourrons nous devenons trois part, d'accord?

Efia hocha la tête.

- Le corps est trop lourd et ne peut suivre l'âme et l'esprit, d'accord? Donc ces deux autres parties s'élèvent vers le ciel, mais l'esprit, qui contient les souvenirs, pèse trop lourd, à cause de la lourdeur des souvenirs. Il doit donc les abandonner, pour continuer son parcoure.

- Mais en quoi ça me concerne, demanda Efia.

- Le parcoure pour devenir en Ange Noir et un Akakis n'est pas le même. Il est plus court. Les Anges Noirs se souviennent de leur passé, car l'esprit n'a pas eut besoin d'abandonner ses souvenirs. Voilà pourquoi vous, vous vous souvenez de tout.

Efia était impressionnée. Le professeur savait tellement de choses…

- Alerte, Alerte, un intrus est entré dans le Centre, appela une voix. Alerte, Alerte, l'individu est de race blanche, ce n'est pas un Ange noir, mais un humain avec des cheveux noirs et il semble dangereux. Alerte, Alerte…

Harry, ce ne pouvait être que lui, songea Efia. Elle lança un regard à Dumbuldore, qui avait lu dans ses pensées.

- Je vais chercher Liliane, déclara Dumbuldore. Allez le calmer.

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Harry avait réussit, il était entré dans le centre, chez les Akakis. Mais il ne semblait pas être le bienvenu. Tous les Akakis étaient en état d'alerte, et à voir la pagaille qu'il y avait, il devait y avoir eu des problèmes ici… Efia, pensa-t-il.

- Reste où tu es humain, lança la voix autoritaire d'un grand Ange.

- Je ne veux que retrouver ma femme et ma fille, déclara Harry.

Mais les Akakiens ne l'écoutaient pas, ils continuaient de lui lancer des ordres et des avertissements. Harry se dit que le mieux serait de les écouter et de faire ce qu'ils disent, s'il veut avoir une chance de se faire entendre.

- Dépose ta baguette humain, entendit Harry.

Docilement, Harry déposa tranquillement sa baguette et leva les mains dans les airs, comme dans les films policiers qu'il avait vu, pour montrer qu'il n'avait pas d'autres armes. Les Akakiens semblaient plus détendus. Harry se souvint qu'ils pouvaient lire dans ses pensées, comme Efia avait souvent l'habitude de faire, mais apparemment, aucun ne prit la peine de le faire, puisqu'ils ne voyaient pas qu'il ne venait pas pour des raisons destructives.

- Je me nomme Harry Potter, déclara-t-il finalement. Je suis le mari d'Efia Lela, qui a déjà été une Akakienne et je la recherche, elle et ma fille Liliane.

Les Akakis se regardèrent. Une fois de plus, Harry aurait bien aimé pouvoir lire dans les pensées lui aussi, mais à voir leur regard, il devinait très bien ce qu'ils se disaient. Ils le croyaient débile.

- Une Akakienne ne peut pas avoir d'époux, lui fit savoir un Akakis.

- Je sais, mais elle a…

- Harry Potter, s'exclama une voix.

Harry chercha l'Akakien qui semblait le connaître. Dans la foulée, il vit une petit Ange se frayer un chemin pour parvenir jusqu'à lui. Il semblait avoir l'âge de Liliane, mais Harry savait que ce n'était qu'un leurre.

- Harry Potter, répéta le petit Ange tout souriant. Je suis Idriis. Vous souvenez-vous de moi?

Harry se souvenait très bien d'Idriis. Le faux petit ami d'Efia, qui était en fait un simple ami, et un des trois Anges Gardiens qui avaient aidé ses amis à la retrouver. Hermione, Ron, Neville et Rémus en parlaient encore.

- Idriis, soupira Harry heureux de trouver une personne qu'il connaissait. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te voir. Où est Efia, demanda-t-il sans tourner autour du pot. Et Liliane?

- Efia est ici, s'étonna-t-il. Mais pourquoi? Comment?

- Pour Liliane, expliqua Harry. C'est notre fille et elle est…

- Harry!

Le concerné se retourna en entendant la voix de sa bien-aimé. Dès qu'il fut face à elle, Efia lui sauta au cou et l'embrassa dans le cou et sur les joues, en pleurant de joie et de soulagement.

- Chhhuuuttt Efia, je suis là, chuchota Harry pour le réconforter. Tout va bien aller et…. Et tu as des ailes noires, remarqua-t-il légèrement surpris. C'est une nouvelle tendance?

Efia ria d'un rire nerveux, en essuyant quelques larmes en relâchant son étreinte.

- Disons que… Que pour revenir, j'ai dû faire quelque chose qui ne me ressemblait pas…

- Efia, s'exclama Idriis, heureux de revoir son ami. Oh Efia, tu es devenue une Ange Noire, remarqua-t-il tristement.

- Je le devais Idriis, pour ma Liliane, lui révéla-t-elle.

- Harry, résonna une voix que ce dernier connaissait.

- Pro-Professeur Dumbuldore, bégaya-t-il surpris de voir son ancien directeur. Vo-Vous êtes devenu un Akakis vous aussi!

- Hélas mon cher, soupira Dumbuldore. Mon travail n'est pas encore fini. Il y a plusieurs chose à faire et à changer ici. Ou à rendre, ajouta-t-il en se déplaçant sur la gauche ce qui fit apparaître Liliane.

Harry était fou de joie.

- Lili-la-belle! Lili, je suis tellement content de te revoir.

Il s'agenouilla pour que Liliane vienne lui sauter dans les bras, comme elle le faisait toujours, mais là, elle restait immobile, devant lui, le regardant comme un inconnu.

- Lili, répéta Harry qui ne comprenait pas.

Efia se mit à pleurer. Harry ignorait que Liliane avait perdu la mémoire… Que sa chère petite puce ou Lili-la-belle ne se souvenait même pas qu'il était son père. Les Akakis, eux, observaient la scène d'un drôle de regard. Ils ressentaient des choses, qu'ils ne comprenaient pas, mais qui les rongeaient à l'intérieur.

Puis soudain, Dumbuldore sourit et posa sa main sur la tête de Liliane. Une vive lumière blanche et aveuglant parcoura Liliane, qui poussa un cri de douleur. Harry et Efia étaient horrifiés, mais savaient qu'ils devaient faire confiance en Dumbuldore.

Finalement, la lumière disparue, aussi vite qu'elle était apparue, et Liliane s'effondra sur le sol. Ses parents se précipitèrent sur elle et Harry la prit dans ses bras. Elle était vivante, elle semblait dormir. Mais, faiblement, Liliane ouvrit les yeux. Ses beaux yeux miel et vert.

- M-Maman? Papa? Qu'est-ce que je fais ici?

Harry et Efia poussèrent un immense soulagement de joie. Liliane avait retrouvé la mémoire!

- Professeur, demanda Harry. Comment avez-vous fait?

- Les Grands Sages ont beaucoup plus de pouvoirs que vous ne pouvez le croire, répondit simplement Dumbuldore. Disons juste que l'esprit a retrouvé ses souvenirs. Miss Lela et moi nous comprenons, ajouta-t-il en adressant un petit clin d'œil à cette dernière.

- Je t'expliquerai plus tard, promit Efia en le lui murmurant à l'oreille.

- Grand Sage Urlacan, se souvint Liliane. Alors ce n'est pas un rêve? Issa et Adila existe vraiment!

- Non ma chère petite, répondit Dumbuldore. Je t'ai ramené tes souvenirs. Je n'allais tout de même pas t'en effacer d'autres.

Cette histoire aurait pu finir ainsi, mais les fins heureuses ne semblent pas exister avec les Akakis, même si c'est ce qu'ils prônent. Car les Sages et les Moines entrèrent en massa dans la pièce, en même temps que Adila et Issa.

- Grand Sage Urlacan, s'exclama un des Sages. Qu'avez-vous fait? Une Ange Noire, ici dans ces lieux! Elle vient de rompre tous les pactes signés avec eux.

- Calmez-vous Sage Fertus, demanda fermement Dumbuldore. J'ai la situation en main.

- Et que fait cet humain ici, demanda le Sage Fertus de nouveau. Deux Alertes en moins d'une soirée, je ne crois pas du tout que vous avez la situation en main. Nous avons tout vu et…

- Vous avez vu, mais trop tard, fit savoir Dumbuldore. Si vous passiez moins de temps dans la Grande Salle des Sages, vous verriez tout mieux et précisément.

- Nous avons toujours agit ainsi, argumentèrent les Sages.

- Et ce temps est désuète, fit savoir Dumbuldore. Il est maintenant temps d'entrer dans une nouvelle ère. Une ère de souvenirs, de sentiments et d'amour, décida Dumbuldore. Voilà 10 ans que j'essaye de changer les choses, mais vous ne voulez pas écouter.

- Parce que vous ne pouvez pas remettre en cause des milliers d'années, fit remarquer le Sage Fertus.

- À moi seul non, avoua l'ancien directeur. Mais lorsque d'autres auront compris, je le pourrais.

Un silence s'installa dans la salle. Ce fut Efia qui le rompit.

- Je vous suis, déclara-t-elle.

- Pardon, s'exclamèrent les Sages.

- Quoi, s'exclama Harry.

- Harry, il est temps que les choses bougent ici. Ils est temps de leur faire comprendre la plus belle chose au monde.

- Quoi?

Efia n,avait pas besoin de mot pour lui faire comprendre. Elle déposa un doux baiser passionné, rempli de tout ce qu'elle voulait faire comprendre aux Akakis. L'amour, la confiance, la fidélité… Lorsqu'elle rompit le baiser, elle lui murmura :

- Je t'aime.

- Moi aussi je vous suis, Grand Sage Urlacan, s'exclama Issa en s'agenouillant.

- Moi aussi, s'exclama Idriis.

Sans un mot, Adila s'agenouilla aussi, imitée par Efia et plusieurs autres Akakis. En quelques minutes, presque toute la salle s'était agenouillée. Les Sages semblaient contrariés et hors d'eux. Ils disparurent, laissant une traînée de poudre doré. Dumbuldore s'avança alors vers Efia et la fit se relever.

- Miss Lela, je vais devoir vous demander quelque chose de très difficile et si vous ne voulez pas, je comprendrais très bien.

- Dites toujours.

- J'aurai besoin de vous pour m'aider… Mais pour cela, il faudrait que vous resteriez pour un temps indéterminé…

Après un temps douloureux, indéterminable et difficile, Efia prononça son dernier mot :

- J'accepte!

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C'est pas fini… Mais c'est l'avant-dernier chapitre. Le prochain sera le prologue et ensuite, la fin… Bouhouhouhou! NNNOOONN, c'est la fin! Je sais… C'est triste… Mais que voulez-vous, tout bonne chose à une fin et j'ai d'autres fics à finir. Mais celle-ci est vraiment triste à finir, elle me tenait beaucoup à coeur. Mais n'ayez pas de souci, parce que je compte peut être en faire un livre. Qui sait? Peut être qu'un jour vous achèterez le livre d'Efia l'Ange Gardienne. Mais bon, ce n'est qu'un projet sur la table, mais on verra la suite….

RÉPONSE AUX REVIEWS :

Scalla : Contente de te savoir contente et de te gâtée. Une fan heureuse est une auteure heureuse! Et si les Anges Noirs ne peuvent pas envahir, à cause de traités et d'ententes. Et puis, les Anges Noires ne trouvent pas l'utilité de les envahir. Ils aiment mieux semer le trouble et la zizanie sur la terre. Il faut dire que les Anges Noirs ne sont pas aussi nombreux que les Akakis. Je sais que je n'ai que survolé les Anges Noirs, mais si j'en fais un livre, ils auront une grande place. Et pour Judy, projet abandonné, ou en faite, non, elle était juste maléfique et son histoire prenait fin à la fin de leur scolarité. Après tout, qui se souvient des poufiasses?

Maael : Merci pour ta review et je suis contente de savoir que tu aimes ma fic.

La marrade : Oh, tu ne m'as jamais vu vraiment sadique. Ça sonne comme un défi! Non, lol, je te niaise, je deviendrai pas encore plus sadique. Et merci pour la review.

Stéphanie : Merci, que dire de plus. Une review fait toujours plaisir.

Melinda Potauxroses : Il est devenu un Ange, tu as tout vu dans ce chapitre, si tu as d'autres questions, je suis tout ouie. Mais n'angoisse plus, il est là pour aider Efia. J'espère que ce chapitre t'a plu et à la prochaine.

Omedo sefihi : Heureuse de voir que cela t'a finalement plu. J'espère que ce chapitre t'a plu aussi que je te verrai à la fin. En passant, ton pseudo est trop cool.

Line Weasley : Tu l'as dit, Efia a un caractère… Explosif! Je suis super contente que tu aimes, tu me donnes vraiment envie de faire un livre avec cette histoire(sans Harry bien sûr, parce que il appartient à J.K., mais bon, je crois être capable de faire quelque chose de bon non?). Merci pour ta super belle review et j'espère te voir pour la fin.

Titi-anaelle-Malefoy : Merci et j'espère que tu as aimé ce chapitre. Fait-le moi savoir, et merci encore pour ta review.

Satya : La suite arrivera très vite et la fin aussi, car ceci est l'avant-dernier chapitre… J'espère que tu as fini ce chapitre et que tu seras là pour la dernière. Merci pour ta review et à la prochaine.

Lyra 184 : Pour Albus, tu le sais maintenant, dans ce chapitre, mais si tu as encore des questions, poses-les, n'hésite pas. Et heureusement pour toi, ce n'est pas le dernier chapitre… Mais l'avant-dernier… Et merci pour ta charmante review.

Akeri la malicieuse : Les Anges n'ont pas encore compris, mais ils veulent le comprendre. C'est déjà un début, ce processus est difficile et long, mais avec l'aide d'Efia, ils auront un bon mentor. Merci pour ta belle review et en passant, j'aime ton nik, Akeri me fait penser à un nom Akakis, lol.