Disclaimer : Yu yu hakusho ne m'appartient pas

Chapitre 2

Rien ne bougeait dans la chambre. Le vent soufflait fortement contre la fenêtre, comme régi par une fureur indicible. Un sourire narquois aux lèvres, Yomi s'approcha du lit.

« Contrairement au youko, il semblerait que ton élément t'ai reconnu. » dit- il doucement, « Mais a-t-il raison ou non de craindre pour ta vie ? »

S'arrêtant, il observa la figure du jeune homme dans le noir. Si semblable à autrefois. comment Kurama pouvait-il ne pas l'avoir reconnu ? Il sourit. Bien sûr. le youko avait trouvé son bonheur avec le jaganshi et en bon démon, ne s'était plus préoccupé du reste. Pauvre Kuronue. Il s'assit sur le rebord du lit, et prit entre ses doigts une des longues mèches noires de son ancien ami, jouant doucement avec. Un léger grognement parcourut la salle quand il passa sa main entière dans les cheveux, caressant son visage. De grands yeux bleus s'ouvrirent brusquement dans la pénombre, et se fixèrent sur lui. Quelques dixièmes de secondes suffirent à l'humain pour comprendre qui se trouvait en face de lui, et reculer, apeuré.

« Tu as changé. » dit Yomi « Même Kurama te prend pour un simple humain. Il est vrai que tu ne donne guère l'impression d'être plus. »

L'humain ne le quittait pas des yeux, surveillant le moindre de ses gestes ; et quand le démon étendit le bras, il s'accula au fond du lit, pressé contre le mur. Avant qu'il ne puisse régir, Yomi l'avait attrapé et coincé sur le lit, le maintenant d'une main.

« Allons, ne joue pas les gamins avec moi, ca ne marche pas. Je sais très bien qui tu es, alors montre toi. »

A ces mots, le regard de Kerio se fit plus dur, et l'air environnant devint menaçant, bien que le ki ne sois plus aussi puissant qu'il l'avait été un millier d'années auparavant.

« Nous nous retrouvons enfin. maître. »

« Ce n'est pas avec joie. » dit Kuronue d'une voix où se mêlaient colère et suspicion.

Yomi émit un petit rire. « En fait, tu n'a pas tellement le choix. J'ai une proposition à te faire. »

« Peut toujours rêvé. »

« Hum. Je vois que tu n'as pas compris. Si tu ne me sers à rien, je n'ai plus de raison de te garder en vie. »

« Oserais-tu me tuer ? » demanda-t-il d'un ton de défi.

« Pourquoi pas ? Je l'ai déjà fait une fois, je peux bien recommencer. »

Kuronue était abasourdi. Qu'avait-il dit ? « Tu. Tu as quoi ?. » dit-il dans un souffle.

Le coinçant toujours sous sa main, Yomi se pencha vers son oreille. « Tu ne t'es jamais demandé ce qui avait brisé ton pendentif, Kuronue ? »

Il releva la tête. « Tu as été un très bon professeur, je dois le reconnaître. Mais l'élève surpasse toujours le maître. »

« Co. Comment as-tu pu ? »

« Ce n'était pas simple. Le ki devait être assez fort pour briser le fil et assez proche de toi pour le toucher ; mais assez faible tout de même pour que tu ne le détectes pas. Te souviens-tu ? Toutes ces fois où tu sentais à peine mon ki te toucher, et que tu te retournais vers moi sans comprendre ce qui pouvais bien m'être encore passé par l'esprit. »

Kuronue se souleva brutalement, luttant contre la main qui le maintenait prisonnier. « ESPECE DE. »

Il fut tout aussi brutalement re-plaqué sur le lit.

« Je comprends que tu m'en veuille, mais que veux tu. Nous désirions tous deux la même personne. Et malheureusement, quand d'élèves, tu as fait de nous de véritables coéquipiers, c'est vers toi que son choix s'est porté ; toi qu'il adorait tellement. Combien de fois m'avait-il raconté à quel point il avait été heureux de t'offrir le pendentif.

Flash-back

Il faisait nuit noire. Le petit youko courrait dans les bois, et rejoignit rapidement une grotte plus sombre que la nuit. Il la traversa d'un côté à l'autre, et parvint enfin à une pièce éclairée. Un grand démon tout en noir, des ailes dépassant dans son dos, était assis près du feu. En face de lui, un plus jeune, deux petites cornes pointant de son front, semblait à moitié endormi. Le youko s'assit près du démon ailé et sortit son butin de sa poche.

« Kuronue. »

Le démon se tourna vers lui. « Oui ? »

Profitant du fait qu'il avait le visage de son côté, le jeune youko accrocha un pendentif à son cou. Surpris, le démon le ramena à sa vue.

« Qu'est-ce que. »

« Je l'ai volé pour toi ! » clama l'enfant.

Le démon sourit, « C'est très bien. Je te remercie du cadeau. »

Il prit le youko dans ses bras et ils s'endormirent. Mais ils ne remarquèrent pas, à travers les flammes, deux yeux noirs qui les observaient.

Fin du flash-back

"... Je me demandais ce que tu choisirais : ta vie, ou la preuve de son amour ? »

Kuronue ne répondit pas.

« Bien sûr. nous connaissons tous deux la réponse. Je ne voulais pas vraiment te tuer, mais pour l'avoir, il fallait d'abord que je me débarrasse de toi. Tu te trouvais là où il ne fallait pas. »

Yomi remarqua un changement chez le démon. « Qu'y a-t-il ? »

« Qu'est-ce qu'il y a ? Tu m'as tué ! Et en plus à cause de ce sal. »

Il se tut rapidement. Pourquoi avait-il dit ca ? Yomi sourit.

« Dis-le. Kurama t'a abandonné, c'est un traître. Il n'est pas du genre à s'apitoyer sur quelqu'un ; regarde par exemple ce qu'il m'a fait. »

« De quoi tu parles ? »

Se rendant compte qu'ils se trouvaient dans le noir complet, et que Kuronue, sans ses pouvoirs, ne devait pas y voir grand chose, Yomi fit apparaître au bout de son doigt une petite boule d'énergie, illuminant la pièce. Kuronue observa un instant le démon dont il n'avait aperçu que les contours, et vit ses yeux fermés.

« Tu. tu es.. »

« Aveugle, oui. » La lumière disparut. « Depuis bientôt huit cents ans. »

Kuronue détourna la tête. Le temps avait évolué, rien n'était plus comme avant.

« Kurama n'est plus le même que celui que tu aimais, il faut te rendre à cette évidence. » insista Yomi « Je sais. » soupira le démon, « Je l'ai senti ; je le voit sourire mais son c?ur est fermé ; seul un être est désormais capable de l'ouvrir, et ce n'est pas moi. »

Yomi s'approcha, et le prit dans ses bras. (hé ouais, il peut être doux aussi ! Ca étonne, hein ?) « Dors. Je veille sur toi. Et ne t'inquiètes pas, je ne te ferais plus aucun mal. »

La pièce redevint aussi tranquille et calme qu'elle l'était avant l'arrivée du démon et personne n'aurait pu se douter que là où reposait un seul être, deux étaient à présent enlacés.

Flash-back

La nuit était tombée depuis plusieurs heures, et la forêt, désormais noire et impénétrable, donnait l'impression d'être faite de vide. Le démon, appuyé sur le seuil de la porte, observait cette immensité réduite à néant. Mais peu lui importaient les bois, son esprit était ailleurs et ses yeux fixes étaient tournés vers quelque chose que l'on ne peut voir, vers son esprit. Toute son attention était reportée sur les nouvelles que lui apportaient les vents : la guerre faisait rage dans le Makai, et il arriverait un jour où les soldats parviendraient à traverser la forêt jusqu'à lui. Depuis que Mukuro était devenue assez puissante pour lui tenir tête, Raizen ne cessait d'envoyer des armées contre elle, et elle, agissait de même. Toujours cette recherche de pouvoir ; les démons ne savaient-ils donc pas penser à autre chose ? Il se retourna vers l'intérieur du temple, un ki venait de se faire sentir ; un ki très faible, camouflé. Restant appuyé contre le mur, il regarda, un sourire aux lèvres, la petite forme qui croyait s'être assez bien cachée pour lui échapper. La fenêtre était ouverte, ce devait être par là que le jeune voleur s'était introduit. Il étouffa un rire. Et lui qui croyait que la forêt protégeait le temple. Feignant de n'avoir pas remarqué l'intrus, le démon se dirigea vers l'autel, laissant le chemin libre vers la fenêtre. Il sentit le ki se déplacer lentement le long du mur, veillant à rester dans l'ombre. Plus que trois mètres, deux, un. Le voleur allait s'enfuir mais son bras fut retenu en arrière. Quelque chose le tenait, mais il n'y avait rien. Le petit voleur s'affolait, tentait de dégager son bras sans faire de bruit, mais cela ne servait qu'à resserrer l'étreinte.

« Si tu continues, la pression va encore augmenter et tu perdras ton bras. »

La voix était grave, sans vie, dangereuse. L'enfant ne bougea plus, hypnotisé par le démon qui se trouvait devant lui. Le gardien s'était retourné. Grand, immobile, des ailes noires dépassant dans son dos, l'ange annonciateur de la mort. Pris d'affolement, le voleur se débattit plus que jamais dans le piège qui l'enserrait, quitte à y perdre le bras, il ne voulait pas mourir. Une épée se forma lentement dans la main du démon, une épée déjà salie du sang de ceux qui s'était aventurés dans le temple avant lui. Il hurla. « Yomi ! Yomi ! »

« Inutile. » reprit la voix « Ton ami s'est déjà fait prendre dans les pièges de la forêt. »

'Hein ? Il est mort ? Merde. Je fais quoi, moi, maintenant ?'

Le voleur posa une main au sol, l'autre maintenue en l'air, et diffusa son ki. Le gardien sentit l'énergie passer sous ses pieds, et se téléporta à temps pour ne pas être transpercer par les pics de bois qui jaillirent de terre. Pas étonnant que le gamin ait pu traverser la forêt avec un ki de cette nature. Il réapparut derrière le voleur et l'attrapa au cou, le soulevant, son épée pointée au c?ur. Un gosse. Qui avait bien pu envoyer un gamin dans la forêt des ombres ?

« Vous travaillez pour qui ? »

« Pour. pour personne. » Il étouffait.

« C'est ca. Comment saviez-vous qu'il y avait un temple ici ? »

« Les. les arbres. » il toussa, ses poumons étaient vides d'air.

« Les arbres ? » Il reposa l'épée au fourreau qui venait d'apparaître à sa taille, et prit en main ce qui ne cessait de bouger, derrière le voleur. Un queue argentée. « Un youko. On ne t'a jamais appris le respect des temples ? »

Il le laissa retomber à terre. Le petit voleur tenta de bouger, mais l'air le plaquait au sol.

« Tu as violé un lieu sacré, il faut payer. »

Le youko se tourna brusquement vers l'autel ; il rayonnait, une lumière éblouissante luisait derrière la plaque de marbre.

« Il réclame un sacrifice. »

Il revint au démon. L'épée de nouveau en main, le gardien frappa. Un cri emplit le temple, traversa les bois, emporté par les arbres qui ressentaient la douleur de leur maître, et raisonna dans la plaine à des dizaines de kilomètres de là, faisant un instant stopper le combat qui s'y déroulait.

Dans le temple, le gardien s'était approché de l'autel, présenta l'offrande à la divinité, puis tout disparu. Il sortit du temple chercher de l'eau, et en aspergea la forme étendue à terre. Le petit youko remua doucement, et se leva fébrilement. Il tenait à peine debout. Se retournant, il réprima un autre cri. Sa queue, sa belle queue étincelait maintenant parmi les trésors du dieu. Pas étonnant qu'il soit épuisé, il n'avait plus aucun pouvoir. Ses yeux se reportèrent sur le démon. Celui qui lui évoquait la mort un instant auparavant ressemblait maintenant à n'importe quel démon. Le youko retrouva son calme. Le gardien n'avait cessé de l'observer ; et s'il voulait s'en sortir, il devait maintenant être plus malin que lui. Ses yeux se firent lumineux, leur doré rayonnant de sensualité ; sa tunique glissa de son épaule, révélant une peau de nacre. Il s'avança vers le démon, un sourire aux lèvres qui aurait rendu fou n'importe qui. Le gardien n'avait pas bougé ; il se serra contre lui et se mit en devoir de le déshabiller, mais se sentit soudain détaché du sol, et trouva en face de lui deux yeux très bleus. « On peut savoir à quoi tu joues ? »

Le youko captura ses lèvres, mais il fut brusquement ré-écarté.

« Lâchez-moi ! »

« Je t'ai posé une question. »

« Et moi je vous ai dit de me lâcher. Je veux bien coucher avec vous, mais au sol ! »

« Et qui t'a foutu cette idée en tête ? »

« Quoi ? Vous voulez pas ? »

Le gardien l'observa de tous côtés. « T'es trop jeune. »

« Trop jeune ? J'étais pas trop jeune pour les autres ! »

Visiblement énervé, le démon le traîna dehors, le plaqua au sol et arracha sa tunique. « C'est ca ? C'est ca que tu veux ? »

« Si. » Ses yeux se remplissaient de larmes « Si vous me voulez rien, pourquoi vous me laissez pas partir ? » demanda-t-il en sanglotant

« Tu n'as plus de pouvoirs. Ce n'est pas prudent de repartir dans la forêt comme ca. »

Le youko se retourna. « C'est vrai ? Vous ne voulez rien me faire ? »

« Je te l'ai dit, t'es trop jeune. et je n'aime pas les youkos. » Il le releva. « Tu devrais rester ici le temps de récupérer tes pouvoirs. »

« Merci. »

« Hum. Ne touche plus au temple et on pourra s'entendre. »

« . Et Yomi ? »

« Il est coincé par une plante carnivore. Il ne craint rien tant que le soleil n'est pas levé ; elle dort la nuit. C'est quoi ton nom ? »

« Kurama. Et toi ? »

Le démon soupira. « Je n'en ai pas, mais le dernier gardien m'a appelé Kuronue avant de mourir. »

« Vous étiez deux avant ? »

« Non. Je l'ai tué. Garder le temple est ma punition. C'était ca ou la mort. »

« Oh. T'es puissant. »

« J'ai l'éternité pour apprendre. En tant que gardien, le temps ne passe pas pour moi. »

« Tu pourrais m'apprendre ? »

Le démon le regarda, étonné « Qu'est-ce que tu veux en faire ? »

« Je suis voleur, mais je te jure de ne plus jamais toucher à un temple. »

Kuronue sourit. « Pourquoi pas ? »

Le youko sauta de joie. « Ouais ! Je vais devenir très puissant ! »

« Allons chercher ton ami. »

Fin du Flashback

Le soleil s'était levé. Kuronue remua doucement entre les bras de Yomi.

« As-tu bien dormi ? » Demanda le lord.

« Hm. »

« Je t'ai senti rêvé. Plongé dans tes souvenirs ? »

« Oui... de bien vieux souvenirs. »

« Il fait jour. Ils doivent déjà nous attendre. »

Kuronue grogna doucement, « Pas envie de bouger. »

Yomi le secoua et se leva du lit, étirant ses muscles relâchés par la nuit. « Allez ! Debout, flemmard ! »

Il se prit un oreiller dans la figure et se retourna d'un coup.

« Hé ! Espèce de petit. » Il revint sur le lit et tenta d'attraper Kuronue qui lui échappa. Le démon disparut devant lui pour réapparaître assis sur son dos.

Yomi soupira, et resta allongé sur le matelas « Hm. Je vois que tu as retrouvé tes pouvoirs. »

« Pas encore tous. Tourne toi. »

Sans trop savoir ce que son ancien maître avait en tête, Yomi se retourna, avec maintenant le démon assis sur son ventre. « Qu'est-ce qui te passe encore par la tête ? »

« Tu vas voir. » Tranquillement il défit le manteau du roi.

« Kuro ? Mais qu'est-ce que tu. »

« Tu vas voir, je t'ai dit. Attends un peu. » et Yomi cessa de râler.

Consciencieusement, Kuronue lui enleva le manteau, et vérifia que le T- shirt qui lui restait n'était pas trop épais. Il eut un petit rire, « Maintenant, le jeu peut commencer. »

« Quel. »

Le lord n'eut pas le temps de terminer sa question qu'il avait compris. Le démon passait ses doigts sur son ventre, le chatouillant doucement. Il eut un sursaut.

« Mon père dit que le rire, c'est la vie. En d'autres termes, t'es mort. Kurama et moi avons ressuscité. A ton tour. »

Yomi n'en pouvait plus, tentant vainement de se dégager du démon. Les rires traversaient la pièce, les couloirs, la tour de verre. Tout à coup surgit dans la pièce Shura, suivit de près par Kurama, et le reste de la bande, accourus au bruit. Ils découvrirent un démon mort de rire, coincé sous un autre qui semblait prendre plaisir à le torturer.

« Papa ? » hasarda Shura

Kerio s'arrêta, laissant le roi se dégager. « Oui ? »

« Heu. ca va ? »

« Oui. je crois. » dit-il en se laissant retomber sur le lit. Il regarda l'humain « Tu me paieras ca. »

« Dans tes rêves. »

Yoda était entré dans la pièce, et s'approcha de Kerio. « Vous oubliez à qui vous parlez ! »

L'humain se tourna vers Yomi « C'est qui, ca ? »

« 'Ca', c'est Yoda, mon conseiller. »

« Un conseiller ? Vraiment ? »

Après quelques instants de réflexion, Kerio se leva et alla vers l'arrivant, l'observant de tous côtés. « Bof. Esprit limité, gâteux, dis- moi, contre qui est cette rancune que tu portes ? »

Yoda sursauta « Vous lisez les esprits ? »

« Non, je lis les émotions en surface. C'est encore plus intéressant. » répondit-il avec un petit sourire. Abandonnant le 'gâteux', Kerio préféra s'intéresser à Kurama. « Salut. »

Le youko ne bougea pas. « Il paraît qu'on se connaît. »

Kerio posa son doigt sur sa bouche en signe de réflexion. « Ah bon ? C'est possible, oui. Mais je n'ai aucun souvenir d'un humain aux cheveux de sang. »

Kurama se pencha à son oreille, mais ne le toucha pas. Il chuchota : « Peut- être préfères-tu un youko argenté ? Viens me voir ce soir dans les jardins. » et il ressortit de la pièce.

Hiei fixait Kerio avec un regard plein de haine. L'humain marcha vers lui, les mains dans les poches « Sois pas jaloux, je ne fais que reprendre ce qui est à moi. »

Un sabre se posa sur sa gorge « Touche à Kurama et je te tue. »

« Pourquoi ? Il ne t'appartient pas. Il s'est offert à moi sous les regards de la déesse. »

Yusuké et Kuwabara reculèrent dans le couloir, pendant que Hiei se figeait. Le démon des flammes essayait de bouger son bras bloqué dans les airs. Il ne put que regarder Kerio venir vers lui, ses yeux brillants de la lumière du soleil, et sentir l'humain serrer son menton entre ses doigts, approchant son visage du sien.

« Quelque chose à redire ? »