Chapitre 3: Etincelle
Malgrè ces évenements, Fray eut une enfance heureuse, choyée par ses grands-parents, sur la Colonie Maius 714. Elle travaillait bien à l'école, avait des amis comme tout le monde et apprenait à piloter.
Fray avait décider de remedier à son absence d'aile en apprenant à piloter les Flyers. C'est un modèle de vaisseau bi-place, conçu pour voler en atmoshpère et dans l'espace, originellement utilisé par l'armée. Ils avaient été remplacés par les armures mobiles, et les vaisseaus devenus inutiles s'étaient recyclés dans le civil... ainsi que leurs pilotes. En particulier, la très dynamique école de pilotage de la colonie était dirigée par un de ces militaires retiré, ou plutot une. L'officier Zaft Murrue Lamiasu (une coordinator) avait été remercié pour ses bon et loyaux services quelques années auparavant, après une amputation du bras la rendant inapte au service militaire. Mais avec quelques aménagement, elle pouvait toujours piloter les Flyers avec autant de maestria qu'avant. Ainsi, avec Mwu, le soldat de l'alliance qui l'avait bléssée (un natural lui aussi retiré de l'armée), elle avait monté cette école de pilotage, puis elle s'était marié. Tout les deux se consacrent maintenant à la formation de jeunes pilotes civils, soutenu par la fondation des Mines.
Ainsi entre l'école et les vols en Flyers, la vie de Fray se passait tranquillement. Et la petite fille grandit pour entrer au collège, toujours à Sainte-Marie, avec sa meilleure copine Sassy.
C'est le jour de la sortie scolaire et dans le bus, les jeunes élèves
de sixième s'agitent et papotent, n'ecoutant guère les reprises
à l'ordre de leur professeur. Dans le car, il y a aussi des élèves
de CM1 qui font la même visite: le centre de surveillance militaire
du port. Ces visites ont lieu dans un cadre particulier, car ZAFT n'est
pas très apprécié dans la colonie suite a un certain
nombre de bavures. Souhaitant redorer leur images, le haut commandement
a organisé des opérations "portes ouvertes" pour les enfants.
Bien sûr les petites têtes qui se chamaillent dans le bus l'ignorent
et ils sont tout content d'aller voir le port et les vaisseaux spatiaux.
Fray, elle connaît bien le port grace à ses nombreux vols
dans l'espace, l'ecole possédant un hangar de Flyers dans le port
même. Elle est aussi bien habitée à l'absence de gravité,
et c'est pour cette raison que la sous-officier chargée de guider
les sixièmes vers le hangar demande à Fray de porter son
café au général. La pauvre sous-officier complètement
débordée par ces enfants agités et non habituée
à jouer les guides est par conséquent en retard dans son
service, et le café du général est un rituel sacré.
Fray accepte de bon cur de lui rendre ce service. Munie d'une tasse (avec couvercle) fumante de café chaud, elle entre dans la salle
de controlle aux grandes baies vitrée donnant sur l'arrivée
des vaisseau.
C'est une salle impressionante de par ses dimensions, pleine d'ecrans, d'ordinateurs et d'opérateurs en uniforme de Zaft, surveillant avec attention tout l'espace envirronnant et les vaisseau qui se entrent et sortent de la colonie. D'ordinaire il y règne un brouhaha permanent dut au cliquetis des touches des clavier, au bip des differents ecran et aux conversations des opérateurs. Mais aujourd'hui un silence lourd accueille Fray. Indécise, elle se glisse en essayant de ne pas se faire remarquer vers le haut de la salle où le général Zala officie habituellement.
Mauvais choix, c'est apparament là le nud du problème. le général Zala fait face à l'institutrice des CM1 qui tient derrière elle un petit garçon de la classe. Fray le connaît de vue, car ses parents sont ingénieurs aux Mines. L'entreprise minière de la colonie a beaucoup de contact avec les entreprises terriennes, et le jeune couple Kent a effectué a une époque de nombreux voyage d'affaires sur Terre. Ils en étaient revenu avec un petit bébé à la peau sombre, adopté là-bas, dans un pays du Sud. Ils l'appelèrent Yoran et c'est un Natural.
M. Zala tonne: " Un sale Natural! Comment osez vous faire entrer cette
engeance au cur de nos installations militaires!"
l'institutrice:" C'est juste un enfant, et il est citoyen de cette
colonie..."
Zala: "C'est un ennemi! Ecartez-vous!"
Sortant son arme, le général la pointe sur l'institutrice dont les jambes la lachent de terreur. Elle tombe à terre et le général se tourne vers le petit garçon tout noir tétanisé par la peur. Voyant tous les adultes figés et n'osant protester, Fray se fache et vient se planter entre l'arme et le petit garçon, son café toujours en main.
Fray: "Vous devriez avoir honte! vous, un grand, de vous en prendre
à plus petit que vous! C'est juste un enfant! Et les soldats, ils
sont la pour proteger les enfants qui feront le pays de demain, c'est Grand-mère
qui l'a dit!"
Zala: "Ce n'est pas cet RACE d'enfants qui feront l'avenir, ces sales
naturals..."
fray: "C'est pas une race, les naturals! Ce sont des humains, comme
vous, moi et tout le monde! Les races, ça n'existe pas!"
Zala: "Dégage, fillette."
Fray n'a pas l'habitude qu'on lui donne des ordres, et elle a horreur de ça. Alors sans même réflechir, elle lance le contenu brulant de la tasse à la tête menaçante en face d'elle. Le général pousse un cri de douleur et de rage. Electrisé par le cri, le petit garçon retrouve toute sa mobilité, et détale en courant pour tenter de fuir cet endroit si dangereux. Instantanément, la salle se divise en trois clan: Un voulant rattraper le garçon, un voulant aider le garçon à s'enfuir, et un troisieme qui se plonge dans les taches habituelles en faisant mine de ne rien voir de ce qui ce passe. Mais avant que les clans un et deux ne puisse s'opposer, Patrick Zala, fou de rage, attrappe la petite Fray par le bras et l'envoie voler dans la salle. La petite fille crie quand sa jambe gauche heurte avec violence le bord d'un ecran, et le choc la fait tourbillonner tandis qu'elle traverse toute la salle. Sa tête finit par heurter le bord de la baie vitré, et Fray reste là, inerte, en suspension. L'agitation s'empare de la salle quand l'ordre féroce du général retentit: "Rattrapez ce gamin!"
Maintenant, le chaos est complet. Yoran a réussit à grimper sur une rangée d'ecran et il court pour echapper aux officiers à sa poursuite. Dans toute la salle, ce n'est que dispute et bousculades entre ceux souhaitant le proteger, et ceux obéissant aux ordres. L'institutrice aussi a reprit courage et ayant atteint une rangée d'ordinateurs dégagée, elle fait signe à Yoran. Toujours courant au dessus des écrans, Yoran se dirige vers sa maitresse qui tend les bras pour l'accueillir. Une détonation éclate dans la confusion, imposant le silence brusquement. Une petite brulure vient piquer la joue gauche de Yoran pour frapper en pleine poitrine la jeune institutrice. Yoran figé voit la jeune femme tomber, les yeux fixes, le sang coulant goutte a goutte sur son chemisier blanc. Le revolver meurtrier de Zala s'ajuste sur sa petite victime toute noire.
Mais un appel d'air extrement puissant le désequilibre et entraine le petit garçon tandis que tous le monde s'accroche la où il peut. La verrière est grande ouverte et l'air de la salle s'echappe par l'ouverture.
Fray avait repris conscience et elle avait frappé du poing sur
le bouton d'ouverture d'urgence juste à sa porté. Maintenant,
elle et Yoran sont emporté par l'aspiration vers le vide sidéral!
heureusement, les sécurités automatiques s'enclenchent et
tous les sas se ferment, retenant à l'interieur du port les deux
enfants qui ont réussi à s'accrocher l'un à l'autre.
Fray profite de leur élan pour atteindre une porte de secours et
elle tire rapidement Yoran à l'interieur des couloirs. Le petit
pleure et Fray essaye de le rassurer.
Fray:"Ne t'inquiète pas, on va se sauver. Je connais bien les
passages. On va aller au port des Flyers, on pourra sortir par là."
Rapidement, de couloirs en sas, ils arrivent tous les deux dans la section
des Flyers, où la gravité est de nouveau normale. Fray se
redresse pour se receptionner sur les deux pieds, mais à l'instant
où sa jambe gauche touche le sol, la douleur la fait hurler et elle
s'ecroule.
Yoran: " Qu'est ce que t'as? Fray!"
Fray: "Ma jambe... j'ai mal, j'ai mal, j'ai très tres mal!"
La main crispée sur sa jambe qui la torture, Fray relève
la tête en entendant le sas derrière elle s'ouvrir sur un
soldat pointant son fusil en leur direction.
le soldat: "Plus un geste!"
Puis appelant les autres de son groupe plus loin: "Ils sont là!"
Fray attrape Yoran et le serrre contre elle, tandis que le militaire
avance sur eux. Mais une lourde clé anglaise lancée avec
précision le percute à la tête et l'assome direct.
L'homme tombe en arrière. Jaillisant de derrière un Flyers
proche, Murrue bondit au-dessus de Fray et verrouille le sas d'accès,
sécurisant la zone. L'habile lanceur de clé anglaise, Mwu,
se penche sur Fray avec un sourire rassurant et protecteur.
Mwu: "Alors, bébé oiseau, dans quel pétrin t'es-tu
encore mise?"
Fray: "Professeur Mwu! Ils veulent tuer le petit garçon, et
le général..."
Mwu: "On sait, on a suivi par l'intermediaire de la com. Tu es blessée?
Tu saignes..."
Effectivement, le sang coule de sa tête , elle ne l'avait
pas senti avant. Mwu lui noue un foulard autour de la tête en pansement
de fortune puis il examine rapidement le garçon, qui à part
une estafilade à la joue, est indemne.
Fray: "J'ai mal à la jambe aussi..."
Murrue a verrouillé tous les sas d'accès et elle fait
un signe à son mari pour qu'il se dépéche. Il aquiesce
et prend Fray avec délicatesse dans ses bras. Puis il la porte pour
l'installer à la place du copilote dans leur Flyer, tandis que Murrue
s'installe aux poste de pilotage.
Mwu: "On va vous faire sortir de là en vitesse, et on t'emmène
direct à l'hopital, t'inquiete pas."
Quelques secondes plus tard, les deux Flyers s'envolent par la porte
intérieure, l'un transportant Fray et Murrue, l'autre Mwu et Yoran.
Ils s'engagent à grande vitesse de dédale de large couloir
menant à l'interieur de la colonie, prenant des chemins détournés.
Et pour cause, un signal d'alerte est en train de retentir dans tout le
port, et il ne fait aucun doute que les MS gardant les passages principaux
n'aient l'ordre de tirer à vue. Mwu et Murrue ont réglé
l'OS de leur apparail sur l'option "Combat", celle utilisée par
l'armée autrefois, et qu'ils n'ont jamais effacé. Un voyant
rouge clignote et les deux Flyers se séparent brusquement. Une lueur
rouge les frole, et une explosion retentit devant eux: un Zaku vient de
les reperer et les canarde avec son fusil. Et ce n'est pas n'importe quel
Zaku, c'est le Zaku Rouge du fils ainé de Patrick Zala, Sohn (NdA:
personnage rajouté). Les deux vaisseau accelerent la vitesse et
louvoient pour echapper à leur poursuivant, mais il les suit de
près et ne cesse de leur tirer dessus. Par radio, les deux pilotes
se mettent d'accord.
Mwu: "Il faut qu'on se sépare, Murrue, fonce vers l'hopital,
je vais l'occuper..."
Mais Fray n'est pas d'accord, et elle intervient de son siege.
Fray: "Yoran ne sait pas piloter, vous ne vous en sortirez pas. Et
puis, comme tu es un ancien de l'Alliance, Mwu, si tu t'opposes à
l'armée, tu vas te faire expulser! ça ira pour moi. Vous
vous sauvez et on s'occupe de lui."
Murrue: "Fray a raison, à deux nous avons toutes les chances
de réussir. et c'est ce garçon la cible principale. Amène
le aux Mines, ils vous cacheront."
Mwu: "... soyez prudentes toutes les deux."
Le Flyers des deux garçons accellere brusquement, alors que celui
des filles fait Volte-face et fonce droit sur le Zaku rouge. Au dernier
moment, Murrue change de cap et s'engage dans un couloir latéral,
le Zaku à ses trousses. Sous la pluie de tir, Murrue et Fray ont
du mal à tenir l'apparail.
Fray: "Murrue, comment marche le module de tir? je sais qu'il est toujours
monté sur ton appareil."
Murrue: " Fray! tu ne veux quand même pas..."
Fray: " Si! je veux lui tirer dessus! Sinon on n'y arrivera pas!"
Murrue: " Mais Fray, tu peux le tuer!"
Fray: "Oui mais moi, Je ne veux pas mourir!"
Murrue: "... Entre la commande "FFIRE", et utilise le bouton
bleu pour tirer. Nous avons peut de reserve, alors ne tire que quand le
Zaku est bien centré dans le viseur."
Fray: "ok!"
Maintenant, il n'est plus question de fuite, mais de combat. Murrue
retrouve tous ses reflexes de pilotes d'elite Zaft en quelques secondes,
et fait faire une volte au Flyers avec maestria, secondé par Fray. Plus rapide et maniable que le Zaku, le Flyers contourne le Zaku et lui
envoie une volée de tirs dans le dos, réussissant à
endommager les propulseurs de vol. La prudence aurait du le faire se retirer,
mais sans doute le fils a-t-il hérité du caractère
de son père, et il continue de se battre avec le petit Flyers. Dans
le cockpit, Fray tient bien le rythme du combat, mais elle commence à
se sentir de plus en plus cotonneuse. Sa blessure à la tête
la lance et celle à la jambe resonne à chaque changement
de direction.
Fray: "Murrue, je me sens un peu bizarre."
Murrue: "Tiens bon, Fray. et surtout ne t'endors pas! ok?"
Fray: "d'accord.."
Mais sa tête est de plus en plus lourde, et ses yeux se ferment
malgré elle...
Murrue: "Fray! tire!"
Un ultime sursaut, et Fray appuie sur la détente avant de perdre
completement conscience. Elle ne voit pas son tir faire mouche et le Zaku
exploser en une gerbe de feu. Murrue donne toute la puissance des réacteur
et part droit vers l'hopital civil, inquiète.
Sur le toit de l'hopital, le service d'urgence alertés par Mwu
est prêt à intervenir, et ils emmènent rapidement à
l'interieur. La grand-mere Eleonore est deja là. Mais avant de suivre
sa fille, elle donne à Murrue un pass pour qu'elle se réfugie
à l'interieur de l'usine des Mines immédiatement, avec Mwu
et Yoran. La jeune femme décolle sur-le-champ et part, juste à
temps. Quelques minutes plus tard, les MS Zaku de Zaft se posent sur le
toit, arme au poing. L'hopital est maintenant cerné par les militaires,
qui entrent violement, renversant tables et chaises, bousculant malades
et bléssés sans ménagement. Ils arrivent à
la salle où l'equipe médicale tente de ranimer Fray depuis
quelques minutes déjà. Mais sur l'electro cardiogramme, le
signal reste desesperment plat, et le medecin finit par annoncer a Eleonore
:
"C'est fini."
Un peu génés, les soldats reculent et sortent de la salle. A peine sont-ils sortit que les medecins et infirmier s'addressent un regard de conivence, et montrent à Eleonore les fils sectionnés des electrodes: normal qu'aucun signal ne s'affiche. Fray est sauvée! mais ils ont monté cette mise en scène pour qu'elle echappe aux soldats. Tout le monde continue de jouer le jeu, Eleonore sanglote, le medecin remplit le certificat de deces et l'infirmière cache Fray sous un draps.
Dans le hall principal de l'hopital, l'agitation est à son comble. M. Clyne, un des adjoints du Maire de la Colonie, est arrivé pour se placer entre le personnel et ZAFT, réclamant des explication pour cette intrusion dans un hopital civil. L'officier de ZAFT ne se laisse pas faire et le ton monte. Eleonore rentre elle aussi dans la bataille, ainsi que le directeur de l'hopital, qui dit qu'il va porter plainte auprès du juge des affaires militaires.
C'est ensuite le Maire lui-même qui arrive, mais il n'ose par
rentrer dans le conflit et ordonne à tout le monde de se disperser.
M. Clyne:" M le maire, nous devons défendre nos citoyens contre
toute violence abusive..."
Le Maire: "Nous allons ordonner une enquete. Messieurs, Mesdames, retournez
à vos occupations. Messieurs les militaires, si vous voulez bien
me conduire à votre superieur."
Le maire sort de l'hopital, presque courbé devant ZAFT, sous
les regards indignés des habitants de sa colonie. D'une voix claire,
retentissante dans le lourd silence, Eleonore dit à M. Clyne.
Eleonore:" Si vous voulez proteger la colonie, je vous soutiendrais,
et les mines aussi."
