Chacun son rôle…
Disclamer : Les personnages de FullMetal Alchemist sont à Square Enix et à Arakawa Hiromu. De toute façon qu'est-ce que je ferais des droits, hein ! (Hu ! Hu ! Quoique ça pourrait être marrant)
Genre : Euh… Aventure ? Réflexion ? En tout cas Ed et Al ne joueront pas du violon avec aucun des persos, OC ou non… En tout cas y'aura de l'humour et du tragique, j'aime les mélanges
Spoilers : Je ne pense pas faire d'énormes spoilers sur la série mais il est possible que je le fasse à la fin
Rating : Euh regarde le nouveau système de ffnet K + pour le langage
Résumé : Une jeune journaliste, qui monte qui monte, a reçu pour travail d'enquêter et interviewer les frères Elric. Mais cela risque d'être une tâche ardue. En effet, Edward et Alphonse risquent de ne pas se laisser facilement convaincre.
Remerciements : Ceux qui me lisent, Yoda-Ben² , Devilou et les membres du CFLM
Petit mot d'Arkel : Je laisse (pour une fois) la parole aux personnages…
Al (rougissant) : B… Bonjour !
Ed (tire une estrade pour être à la hauteur de son frère, faisant un bruit désagréable pour les oreilles) : Euh Al, c'est quoi une « fan fiction » ? De quoi on est censé parler ?
Arkel (grand sourire) : Al ? Ed ? Vous êtes virés !
Al, Ed : Mais euh !
Arkel : Mr Alex Louis Armstrong, je vous laisse faire la présentation de ce premier chapitre !
Armstrong (faisant éclater sa chemise et montrant ses muscles saillants) : Bienvenue chers lecteurs ! D'abord il faut que j'apporte quelques précision. Pour repères chronologiques, l'histoire se déroule quand les frères Elric sont encore à la recherche de la pierre philosophale et avant qu'ils arrivent dans la ville de Lior dans l'épisode 1. Apparaît un personnage original…
Christina Osmond (avec énergie): Oui ! Moi ! MOI !
Peter (timidement) : Et… Et moi ?
Christina Osmond : On s'en fout !
Armstrong (raclant sa gorge): Euh… Je continue si vous permettez ! L'auteur tient à préciser que ce sera une histoire assez courte, même si elle ne sait pas combien de chapitres il y aura. Je n'ai rien d'autre à préciser, à part que je vous remercie de lire cela et… S'il vous plaît, écrivez aussi des histoires sur moi !
Arkel : En tout cas, ce ne sera pas moi qui m'y collerai… Hum, bon il serait temps de commencer… Action !
Chapitre 1 : Chacun sa charge à traîner…
Un quartier de la cité de l'Est. Un petit appartement. Une chambre. Un lit. Un pied qui dépasse du drap et des doigts effleurant le sol. Un réveil qui se met soudainement à sonner. Le boulot d'un réveil est de sonner à l'heure à laquelle on l'a réglé, mais il y a des jours on se demande si le réveil en question ne prend pas un malin plaisir à vous tirer de vos doux rêves en vous faisant sursauter du lit comme si quelque chose de terrible allait arriver.
C'est ce que pensa à ce moment là Christina Osmond, 23 ans, célibataire et journaliste prometteuse. Elle appuya mollement sur 'l'instrument sadique' avant de maugréer et de se gratter la tête.
Christina Osmond avait une tête affreuse au réveil. Ses long cheveux auburn étaient ébouriffés et ses yeux marrons bouffis. Elle s'approcha du baquet d'eau fraîche posé sur une commode et se rinça le visage. La jeune femme s'apprêtait à aller en cuisine pour boire son café quand elle sentit un tissu sous son pied nu. Elle se pencha et attrapa la chose inconnue.
« Qu'est-ce que c'est ?… Une chaussette ? Elle n'est pas à moi, elle est beaucoup trop grande, dit-elle en l'étirant. Elle a l'air d'être là depuis un moment si j'en crois la poussière. Je ne me rappelle plus à qui elle appartient. Bah, tant pis ! »
Et la chaussette passa par la fenêtre à moitié ouverte.
Après avoir déjeuner en vitesse et enlever le tee-shirt qui lui servait de chemise de nuit, elle s'habilla, se coiffa et se maquilla. Lorsqu'elle sortit de son appartement, elle était beaucoup plus présentable : vêtue d'un tailleur marron et les cheveux coiffés en une longue tresse. Dans les escaliers, la journaliste farfouillait dans son sac au risque de se caser la figure.
Bon sang ! Mon paquet de cigarettes il est où ? Et mon briquet ?
Bonjour, Mademoiselle Osmond , fit gaiement la concierge qui était en train de balayer l'entrée.
Bonjour , lui répondit la jeune femme toujours le nez dans son sac.
Enfin elle avait mis la main sur le briquet et sur le paquet de cigarettes… malheureusement vide.
Son lieu de travail n'était pas très loin de chez elle. Le journal dans lequel elle travaillait avait connu beaucoup d'heures de gloire et d'articles à sensation. Cependant les scoops commençaient à se faire rare et l'Armée oppressante envers les journalistes trop curieux. La veille, son patron lui avait dit qu'il réfléchissait sur une affaire qu'il allait peut-être lui confier. Christina ne savait pas trop sur quel pied danser. Elle avait toujours pondu de bons articles mais en périodes de vaches maigres elle avait peur qu'on lui demande d'interviewer les commerçants sur les soldes à venir. C'est avec assez d'énervement qu'elle passa la porte du 'East Sun'. Sans chercher, elle s'approcha directement d'un homme d'âge mûr à l'allure chétive en train de taper à la machine.
Hé, Peter , fit-elle clairement.
Hein ? Ah euh bonjour !
Tu n'aurais pas une cigarette pour moi ? Je n'ai pas de monnaie pour en acheter. Tu sais que si je ne fume pas le matin avant de travailler je suis très irritable.
Hé bien, fit l'homme en se ratatinant sur sa chaise. Ma femme a dit que c'était mauvais pour le petit alors j'ai complètement arrêté…
Christina lui lança un regard furieux avant de tourner les talons.
Je vais au bureau du patron ! A tout à l'heure… Crétin !
Et dans le bureau du chef…
« Christina ! Ma petite ! Mon meilleur élément ! »
La jeune fille s'attendit à ce qu'au pire des articles lui soient confiés.
« Un petit cigare ? », lui demanda le chef en lui tendant une boîte.
Les yeux émerveillés, elle en prit prestement un avant d'essuyer sa joue dessus. Tant pis si elle devait interviewer le boucher qui faisait 10 sur les saucisses, elle allait pouvoir fumer un des bons cigares du patron qu'il ne donnait que rarement.
« J'ai finalement conclu que cet article était fait pour vous. Vous êtes intelligente, charmante, pleines de ressources ! Lisez ceci ! J'ai demandé à Peter d'apporter des précisions sur les personnes pour lesquelles on s'intéresse. Il accoura à votre demande si vous avez besoin d'autres renseignements ou pour prendre des photos. »
Christina prit le papier que lui tendit le directeur du journal et lut le début à haute voix :
'Les frères Elric' ? Et plus particulièrement 'l'alchimiste d'Acier' ?
Oui ! C'est bien cela !
Mais… L'aîné est un Alchimiste National si j'en crois ce qui est marqué ?
Ne vous inquiétez pas, Christina ! Je me porte garant de votre… discrétion.
Hum, je vois ! Vous voulez vous venger de l'Armée !
Que dites-vous là voyons , fit le directeur avec un large sourire. Si je vous ai donné cette affaire, c'est parce que tout le monde parle de cet 'Alchimiste d'Acier'. Par contre, je ne vous garantis pas que les frères Elric seront facile à trouver…
J'aime quand il y a de la difficulté, mais cela risque de prendre du temps !
Je vous en donne… Et … Euh Christina… ON COMPTE BEAUCOUP SUR CET ARTICLE ALORS S'IL VOUS PLAIT AIDEZ LE JOURNAL , s'écria soudain le directeur en larmes.
Je ne savais pas qu'on était en si mauvaise posture , pensa la journaliste avec une petite goutte de sueur sur la tempe.
Il y avait quelques minutes que Peter attendait que la foudre lui tombe dessus. Elle finit par arriver…
Peter ! T'as une voiture non ! Emmène-moi !
Christina… Où allons-nous !
Au siège de l'Armée de la ville , lança la jeune femme avec un air triomphant.
Qu… Quoi !
Le Lieutenant Jean Havoc avait fini sa pause et s'apprêtait à regagner son bureau rejoindre ses coéquipiers quand une charmante vision l'arrêta net devant le hall d'entrée. Une secrétaire s'égosillait à dire à une très jolie jeune femme qu'il était impossible de voir le Lieutenant-Colonel Mustang. A son plus grand bonheur, elle posa les yeux sur lui mais ne remarqua pas qu'un sourire manipulateur s'était attardé sur ses lèvres.
« Sortez maintenant , s'écria la secrétaire. Ou j'appelle la sécurité ! »
Christina Osmond se retrouva dehors mais elle attendit quelques minutes. Havoc l'avait rejointe.
Ils sont très accueillants, dites-moi, dans l'Armée !
Le Lieutenant-Colonel est une personne très occupé ! Mais… vous n'êtes pas au moins une de ses conquêtes délaissées , l'interrogea soudain Havoc.
Ha bon le lieutenant-colonel est un cœur de jupons , fit Christina, l'instinct de journaliste (à scandales) se réveillant. Ah… mais non ce n'est pas le moment de s'occuper de ça !
Alors Christina Osmond misa sur son meilleur sourire et sur ses plus grandes armes de séduction et ajouta :
« Vous n'auriez pas une cigarette, cher Monsieur ? »
Kain Fury et Riza Hawkeye regardaient étrangement leur camarade. Havoc avait la tête entre ses bras et pleurait à chaudes larmes.
Que s'est-il passé encore , demanda le sergent Fury. Vous êtes en retard d'une demi-heure !
Une femme… encore , répondit d'une voix glacée Hawkeye qui retourna à ses papiers.
Je me suis fait avoir par… une journaliste , dit Havoc en se décidant à réagir. Elle voulait des renseignements sur les frères Elric !
Une journaliste ! Qu'est-ce que vous lui avez dit , s'écria Hawkeye en tapant sur le bureau.
P…Pas grand chose ! J'ai senti le coup venir !… Je me suis fait avoir mais… elle avait le plus beau sourire du monde !
Hawkeye soupira un « pff ces hommes » avant de se demander si la presse ne mijotait pas un mauvais coup.
Ne vous inquiétez pas, Lieutenant Havoc ! Il n'y a qu'un journal vraiment influent ici. Je me charge de le surveiller !
Peter Hutton, au volant, essayait de se concentrer au maximum sur la route mais il y avait énormément de pression à côté de lui.
Graa ! Fichus militaires ! Ils savent même pas exactement où sont les frères Elric , s'écria Christina.
Vous avez un plan ?
Bien sûr que j'en ai un. D'après le peu de ce que m'a dit l'autre crétin…
Au bureau des militaires…
Atchoum !
A vos souhaits, Lieutenant Havoc.
D'après le peu de ce que m'a dit l'autre crétin, les frères Elric sont à la recherche de la Pierre Philosophale. La rumeur dont tu as parlé sur ton rapport est donc confirmée.
La journaliste prit alors le dit-rapport entre ses mains et lut à haute voix.
'Edward Elric, l'Alchimiste d'Acier, 25ans et Alphonse Elric, 24 ans… Originaire de Rizenbull' Tu es sûr de ces données au moins ?
Euh… Hé bien…
Fantastique ! Ils sont peut-être mignons ! Et les Alchimistes Nationaux sont censés être assez riches ! Hi ! Hi! Qui sait ? Peut-être adieu les chaussettes oubliées ! Finie précarité ! Bonjour vie plus stable et aisée !
Miss Christina, vous faites peur ! Que faisons-nous maintenant ?
On va louer une jeep, Peter ! On rassemble quelques affaires et on se casse de cette ville !
Qu… Quoi , percuta Peter. Mais comment on va faire pour les retrouver ?
Un Alchimiste au bras en métal à la recherche de renseignements sur la Pierre Philosophale ça laisse des traces non ?
Ma femme va encore me faire une scène , pleura alors son associé. Nous allons devoir traverser parfois le désert… Ce ne sera pas mauvais pour votre santé ?
Ne te fais pas de souci pour ça, Peter , fit la journaliste. Je n'aurai qu'à emporter un masque. Et pour ta femme, je ne peux pas lui en vouloir d'être jalouse de moi. Je suis tellement belle et séduisante ! Mouahaha !
Dernier mot d'Arkel : Ed et Al ont décidé de se rattraper, je les laisse donc parler.
Ed : Hé ! On est où, nous ?
Arkel : Tu seras là au prochain chapitre, t'inquiète !
Al : Euh… C'est moi où ce Peter nous a ajouté dix ans de plus ?
Arkel : Futur gag en perspective !
Ed : Cette journaliste… Je sens qu'elle va nous causer des ennuis ! Je l'aime pas !
Roy Mustang : Si j'avais su qu'une aussi charmante personne souhaitait me voir je l'aurais laissé entrer !
Havoc : Bouh TT
Arkel : A la prochaine !
