Petit mot d'Arkel : D'abord je voudrais remercier tous ceux qui m'ont reviewée !

Super-WuWu : merci beaucoup de dire que Christina est une anti-héroïne, sisi pour moi c'est un super compliment (quoique j'ai vraiment tout fait pour qu'elle le soit) C'est vrai qu'elle est timbrée !

Ed : Je confirme !

Arkel : Méééé ! Et pi tu l'as pas encore vue !… En tout cas, je précise que la rencontre Ed/Christina sera explosive !

Joana serenity : J'espère que la suite te plaira également !

hawkeye : Je suis sûr qu'Al et Ed seraient d'accord pour qu'un jour je fasse une interview d'eux (pas mal idée de fics lol) Quant à Christina c'est sûr que ce sera pas évident.

LunaDream : Même si Christina a des mœurs très libres, je ne pense pas qu'elle s'intéresse à des garçons beaucoup plus jeunes qu'elle.

Christina (sourire diabolique) : Les garçons c'est comme le bon vin il faut attendre qu'il mûrisse pour qu'il prenne du goût !

Ed : Hé la vieille, arrête ça !

Christina : Vieille ! Tais-toi, jus de raisin !

Les discussions viticoles est un sujet très intéressant mais revenons à nos moutons. Faut que je lise vos fics, les revieweuses.

Allez en avant chapitre 2, chacun sa part (ou les malheurs d'un pauvre petit steack haché ou aussi les aventures gastronomiques des frères Elric) Petit coup d'œil à Yoda-Ben² dans ce chapitre (enfin c'est surtout une private-joke)

Chapitre 2 : Chacun sa part

Dans la jeep Christina Osmond bâilla bruyamment et s'étira.

On est bientôt arrivé, Peter ?

Encore quelques minutes et nous arriverons dans une petite ville !

Qu'est-ce qu'il fait chaud ! Je l'avais presque oublié… Quelle coïncidence que les frères Elric aient choisi de faire leurs recherches dans cette partie du pays. C'est ma région natale !

Hein c'est vrai ? Miss, ça me fait tellement plaisir quand vous me confiez des choses sur vous , fit Peter les larmes aux yeux. Vous êtes une personne qui parle si peu d'elle !

Imbécile, je t'ai rien dit de particulier , bougonna la journaliste avant de s'accouder à la vitre.

Vous pensez vraiment à réussir à écrire sur eux et à leur parler ?

Voyons ! Je suis la ravissante Christina Osmond, aucun homme n'est capable de me refuser quoique ce soit !…Vivement qu'on arrive, je meurs de faim !

Le train à vapeur s'arrêta sur le quai, puis quelques personnes descendirent les bagages à la main. Parmi eux se trouvaient un garçon aux cheveux dorés et ce qui semblait être une armure mouvante. Il s'agissait des frères Elric : l'aîné a 15 ans. Edward a un taille en dessous de la moyenne mais il est mal habile de lui en faire la remarque. Son bras droit et sa jambe gauche sont en fait des membres mécaniques. Le cadet, Alphonse, avait son âme enfermée dans une armure et cela était dû à l'échec d'une expérience d'alchimie défendue.

« J'ai faim ! » furent les premiers mots que dit Ed lorsqu'ils arrivèrent sur le quai.

Cela tombe bien, Nii-san , dit Al. La ville dans laquelle nous sommes est réputée pour ses restaurants !

Le prochain train qui pourrait nous amener à la ville où se trouve l'alchimiste que nous recherchons n'arrivera que cet après-midi, profitons en !

Malheureusement pour les frères Elric, les restaurants affichaient presque tous complets. Ed commençait à piétiner avec énervement quand son frère lui montra du doigt un bâtiment.

« Regarde Nii-san, un self-service ! »

Un serveur les accueillit avec un air ennuyé.

« Messieurs, je vous prie de nous excuser ! Vous pouvez vous restaurer dans notre établissement mais malheureusement je vous préviens qu'il ne nous reste plus grand chose à cette heure-ci »

En effet, la recherche de la nourriture était devenue presque hasardeuse. Edward, littéralement affamé, avait réussi à dénicher quelques feuilles de salade, du brocolis et des radis.

Bon sang, maugréa Ed. Je suis pas au régime ! Je veux de la viande !

Ce n'est pas un steack là-bas , dit Al en désignant une table métallique un peu à l'écart.

Le steack semblait froid depuis longtemps mais Ed, toute fourchette sortie, s'y rua. Etonnamment, quelqu'un avait eu la même idée que lui. Le bout de viande avait été aussi piqué par la fourchette d'une jeune femme aux cheveux cuivré. Ed essaya de tirer de son côté mais elle le fit revenir du sien également..

Ah euh...Tant pis, je vous le laisse , fit Ed en se maudissant.

Ha non ! Je vous en prie , fit la jeune femme avec un sourire forcé. Prenez-le !

Surpris ils se regardèrent quelques secondes. Puis…

Il est à moi , firent les deux affamés à la politesse très limitée tandis qu'ils essayaient de tirer à eux le steack et qu'ils s'affrontaient du regard.

Al et un autre homme qui accompagnait la jeune femme regardèrent la scène avec un air blasé.

Nii-san, qu'est-ce que tu fais ! Ce n'est qu'un steack !

Christina, vous n'avez qu'à partager , ajouta l'homme.

Le bout de viande qui était bien dur ne cédait pas aux assauts de ses deux tortionnaires. Finalement les deux fourchettes glissèrent et le steack fit un magnifique vol plané avant de se retrouver devant l'entrée du magasin où il fut attrapé par le chien du restaurant qui s'en rassasia en une seconde.

Christina Osmond et Edward Elric regardèrent leur fourchette vide, les yeux larmoyants.

Vous avez vu ce que vous avez fait , grogna Ed.

Hé dites-donc ! On vous a jamais appris à être courtois envers les demoiselles… Espèce de microbe tellement insignifiant qu'on marche dessus sans s'en rendre compte !

Ed resta bouche bée quelques secondes avant de répondre en gesticulant et en brandissant le poing :

« Qui a dit que j'étais petit ! »

A ce moment-là, la manche droite du garçon avait glissé et Christina en remarqua les reflets mécaniques. Elle finit par comprendre puis essaya de cacher sa colère.

Dis, petit ! Tu peux attendre deux secondes ?

Hein ?

Attends juste deux secondes !

Ed et Al ne comprirent pas bien ce qu'il se passait mais la jeune fille prit par l'oreille son compagnon pour l'emmener dans un coin retiré. Cependant ils l'entendirent bien hurler.

« Crétin ! T'es même pas capable de prendre correctement une date de naissance ! »

Lorsqu'ils revinrent, la journaliste avait un sourire harmonieux et son camarade une tête affreuse.

Je suis désolée pour ce petit événement ! Je n'aurai pas du m'énerver contre vous. Je suis Christina Osmond et l'autre idi… Peter Hutton. Nous sommes de passage dans cette ville. Pourrais-je me faire pardonner pour ma grossière attitude ?

Euh…, bafouilla Ed qui ne savait plus sur quel pied danser.

On pourrait aller en face. Il y font les meilleurs pâtisseries de la région !

Christina fit aux frères Elric un regard tellement suppliant qu'ils ne purent refuser.

En effet, la boutique pouvait se vanter d'avoir les meilleurs gâteaux. Christina se retrouva devant un baba au rhume et Ed un gateau au chocolat couvert d'une crème alléchante.

Vous êtes sûr que vous ne voulez rien Alphonse , demanda la journaliste.

Ha non , fit le garçon en regardant avec envie son frère manger avec appétit. Mais… Osmond-san, ce n'est pas très cher ici ?

Ce n'est pas grave, c'est Peter qui paye, fit Christina en jetant un regard oblique à son collègue qui sentait que son porte-monnaie allait en prendre un sacré coup. Et puis, vous pouvez m'appeler Christina !

Vous ne lui en voulait pour quelque chose ?

Nooon ! Il a juste brisé mon rêve de stabilité économique !

Alphonse regarda la jeune femme sans comprendre. Quant à Ed, il était resté muet pendant un moment parce que d'abord il était en train de manger son dessert, au passage très savoureux, et qu'il observait leurs deux nouvelles rencontres.

Bon ça suffit maintenant , s'écria t'il soudain. Vous n'allez pas me faire croire que vous nous avez invité ici sans comploter quelque chose !

Edward, vous avez du chocolat au coin de la bouche , dit Christina d'une voix neutre.

Ne déviez pas de…,commença Ed avant de s'interrompre pour s'essuyer avec sa serviette. Je ne crois pas qu'une personne capable d'une colère monstre pour un steack puisse à présent nous offrir un calme sourire sans nous vouloir quelque chose de précis.

Ah Peter , dit la journaliste avant de taper dans ses mains. On est démasqué. Tu sais ce qu'il te reste à faire ?

Bien sûr , répondit Peter. Messieurs, pouvez-vous faire 'cheese' ?

'Cheese' , firent par réflexe les frères Elric avant qu'une lumière ne les aveugle quelques secondes.

Peter se trouvait maintenant avec un appareil photographique dans les mains et Christina un carnet et un crayon.

Edward Elric-san, comment vous êtes vous intéressé à l'alchimie ? Pourquoi êtes-vous si petit ? Ces excès de colère ça vous arrive souvent ? Depuis dans avez-vous un bras et une jambe mécaniques ? Pourriez-vous nous faire une démonstration de votre don ? Alphonse Elric-san, pourquoi suivez-vous votre frère partout? Pourquoi êtes-vous toujours dans cette armure ?

Les deux frères se retrouvèrent étourdis par les questions déferlantes de Christina.

Mais bon sang , s'écria Ed. Qui êtes-vous ? Des journalistes ?

Pas n'importe lesquels , lança avec fierté la jeune femme. Je suis la magnifique, pleine de talents et célibataire (enfin je pense que vous vous en fichez Edward et c'est tant mieux) journaliste du 'East Sun' Christina Osmond ! Et lui Peter c'est qu'une pauvre larve qui s'est gourée et qui a rajouté 10 ans à votre âge actuel et que je pensais que vous étiez plus vieux et que comme ça ç'aurait été facile de vous avoir dans la poche mais vu que vous êtes des enfants j'ai pensé que le mieux pour avoir de bons rapports c'était de vous offrir une pâtisserie…J'ai vraiment réussi à dire ça en une fois ? Quel souffle j'ai ! Mouahaha !

Pendant qu'Al regardait, une goutte de sueur sur le front, Christina rire à gorge déployée, Ed l'interpella.

On s'en va !

Hein ?

Vite je te dis !

Les deux garçons prirent leurs jambes à leur coup et sortirent de la boutique mais Peter le remarqua rapidement.

Christina, regardez ! Ils s'enfuient !

Ha non ! Peter, paye le patron, moi je les suis. Personne ne m'échappe !

Cela faisait quelques heures qu'Ed et Al essayait de fuir la tenace journaliste. La date du départ du train approchait dangereusement.

Nii-san , finit par demander Al tandis qu'Ed essayait de reprendre son souffle. Pourquoi être partis ?

Tu auras voulu que cette journaliste mette son nez dans nos affaires ? Qu'elle apprenne la vérité sur toi ?

Etait-elle vraiment le genre de personne à poser des questions dérangeantes ?

Tu parles ! Les journalistes ne sont que des charognards qui feraient n'importe quoi pour obtenir un article à sensation et de l'argent. Peut leur importe la vie privée des autres !… Assez parlé, Al, cette ville n'est pas très grande et on aura vite fait de nous retrouver. Sans compter que l'heure tourne ! Dépêchons-nous d'aller à la gare !

Cependant, Christina avait très bien compris ce qui se tramait.

Vous êtes sûre qu'ils vont venir à la gare , demanda Peter à sa collègue.

En arrivant, ils ont demandé à quelle heure partait le prochain train au contrôleur. Le train va partir dans une minute. Alors soit ils le ratent et ils sont bloqués ici jusqu'à demain soit ils viennent ici et on pourra leur mettre la main dessus facilement. Apparemment c'est fichu pour qu'il prenne leur train à présent.

Mais vous ne comptez pas les interviewer de force, tout de même ?

Si tu avais mieux recopier les renseignements que tu avais donné, j'aurai eu un plan approprié et je n'aurai pas été obligé d'improviser , grommela la journaliste.

Vous m'en voulez encore pour cette histoire ? Puisque je vous dis que je ne fais que recevoir les informations qu'on me donne et qu'il est possible qu'elles soient erronées… Mais dites-moi, quel était votre plan à la base ?

Rouge à lèvres, beau sourire et joli décolleté !

Miss, y'a des fois où vous me faites peur !

On reparlera de ça plus tard ! Regarde !

En effet, les frères Elric avait mis le pied sur la gare. Le train se mit à siffler pour annoncer son départ.

Mais qu'est-ce qu'ils font , demanda Peter.

Tu ne vois pas qu'ils courent après le train pour l'avoir ! Viens vite !

Malgré tous leurs efforts, ils ne purent rattraper les frères Elric qui réussirent à monter sur la locomotive en marche. A Christina qui courait encore sur le quai, Ed fit une grimace et rentra dans une voiture avec Al en ricanant.

La journaliste était essoufflée et en colère que les frères Elric lui aient échappé. Elle regarda le train de s'éloigner avant de taper du pied.

Ah non ! Ils sont partis ! Sales gamins !

Peter qui l'avait rejointe l'a vit soudain blêmir et respirer à un rythme saccadé.

Ça va, Christina ? Vous avez votre médicament sur vous ? Vous n'auriez pas dû courir aussi vite.

Ce n'est rien, ça se calme , répondit-elle avant de respirer un flacon qu'elle avait dans sa poche. Dis-moi, où va ce train ?

A Red Brick !

Red Brick, hein , s'écria Christina avec un sourire mystérieux. Le hasard est étrange !

Que voulez-vous dire ?

Red Brick est la ville où je suis née. Je les trouverait facilement là-bas… Peter, à la voiture, en route pour Red Brick !

Notes : Nii-san veut dire 'grand-frère' en japonais

Le suffixe –san correspond à monsieur ou madame.

Dernier mot d'Arkel : Je ne sais pas quand je posterai le prochain chapitre car j'ai des examens bientôt. Quoi ? Comment ça se fait dans mes fics mes persos ont toujours des aventures gastronomiques ridicules ? (voir ma fic de FFX) Je me suis bien amusée à écrire ce chapitre et j'espère que vous l'avez apprécié. A plus ! Mangez des légumes c'est bon pour la santé (mouais… vive les gâteaux quand même)