Petit mot d'Arkel : Je me sens fort motivée en ce moment alors j'en profite pour écrire.

LunaDream : Donna a proposé aussi un verre de lait à Ed mais ça lui a pas plu.Hé wé ils sont réglos dans ce bar, on matte pas les filles au vestiaire non plus. Vu que je dois respecter le classement de cette fic je ne pouvais pas faire comme dans un vrai saloon (avec des ''dames'' qui vendent leurs charmes), Ed et Al ne mettraient pas les pieds très longtemps là-dedans.

Al : Nii-san, ça veut dire quoi ''vendre ses charmes '' ?

Ed : Euh…

Christina : Je peux expliquer si vous voulez

Al : Je plaisantais, j'avais compris !

Katsuke : Une autre image s'est imposée à mon cerveau débile. Mustang en Charles Ingalls, Hawkeye en Caroline…et Ed et Al en Laura et Marie.

Ed (en robe à fleurs et avec des tresses) : Mais c'est quoi ça !

Mustang : M'en vais labourer les champs la Caroline !

J'avoue, on bave beaucoup moins.

Hawkeye : T'inquiète ils le trouveront

Yoda-Ben² : Je sais que tu as lu le chapitre 3. C'est vrai que nous sommes magnifiques en serveuses.

Bon ce chapitre commence fort. Je vous le donne en mille, c'est triste (mais l'humour est là encore heureusement) Retour des tirets j'ai enfin compris le truc ! Chapitre 4 : Chacun son histoire 1ère partie (ou un éléphant ça trompe énormément)

Chapitre 4 : Chacun son histoire (1ère partie)

Il y a des questions que bien des enfants formulent…

-Maman, est-ce que tu m'aimes ?

Il y a la réponse que bien des mères donnent…

-Bien sûr, ma chérie…

Mais alors pourquoi ces larmes, ces sanglots, et surtout pourquoi ces mots prononcés à la suite…

-Alors Maman, si tu m'aimes, je t'en prie arrête de boire, arrête de te faire du mal !

Et ceux de la mère…

-D'accord. Je ferai tes efforts. Promis !

« Ma mère était une menteuse. Je ne lui ai jamais pardonné… ni à mon père d'ailleurs. Il y a chez les êtres humains un grand vide que l'on cherche à combler. Je n'ai jamais compris pourquoi chez mes parents celui-ci était si difficile à remplir. Peu m'importe l'idéal qu'ils recherchaient au point de laisser derrière eux ce qui étaient importants.

Que n'aurai-je fait si 'il' n'avait pas été là ? C'est drôle, maintenant que j'y réfléchis bien je trouve qu'Edward Elric 'lui' ressemble. Pas physiquement évidemment. Juste une impression…C'est idiot, cette réaction ne se reproduira peut-être plus.»

-Christina, est-ce que vous allez bien ? Cela fait deux minutes que vous restez plantée comme un piquet !

La voix de Peter fit revenir la journaliste à la réalité. Le soleil était levé depuis peu de temps et derrière les montagnes le ciel était encore teinté de rose.

-Nous y sommes enfin arrivés, Peter ! Red Brick , fit Christina avec un mi-sourire en regardant devant elle.

-Après avoir passé toute la nuit à marcher dans une forêt lugubre ça fait plutôt plaisir ! Enfin, nous y sommes c'est ce qu'il y a de plus important ! Vous venez Christina ?

-D'abord il faut que je te dise. Toi qui voulais savoir plus de choses sur moi tu risques d'en apprendre de belles… Alors s'il te plaît, quoique tu apprennes ne me pose aucune question.

Si la nuit fut paisible pour Edward Elric, le réveil fut désastreux. C'était terriblement horripilant de prendre son petit déjeuner en se sentant épiant. C'était terriblement horripilant aussi de croiser à toute vitesse des demoiselles qui couraient dans tous les sens et qui n'arrêtaient pas de pinailler. De tous les côtés ce n'étaient que senteurs de parfum, de dentelles virevoltantes et d'interrogations sur le maquillage approprié au teint, sur les bijoux accommodés et sur la robe bien taillée qui masquerait les quelques kilos pris lors de la dernière dégustation des pâtisseries du cuisinier. Qu'il soit épié par les serveuses pouvait passer, que ce lieu soit féminin à l'extrême cela aussi (Ruffio, le cuisinier et d'autres hommes étaient heureusement là pour rattraper l'affaire) mais surtout, surtout, ce qui avait le don de l'énerver avec ces fichues filles c'est que, bon sang, elles n'arrêtaient pas de dire qu'il était 'kawai', et de manière peu discrète, à chaque fois qu'il passait dans le couloir !

-Si j'entends encore une fois cet adjectif je vais vraiment être hors de moi , cria Ed quand le cinquante-septième 'kawai' fut lâché.

Les jeunes filles se turent soudain, très choquées. On pouvait entendre une mouche voler et plus personne ne bougeait. Alphonse, affolé par l'attitude de son frère, alla précipitamment à leur rencontre en bafouillant des excuses et exécutant quelques courbettes.

Heureusement tout s'arrangea, les jeunes fille trouvant l'attitude polie du cadet vraiment attendrissante. Et quelques minutes plus tard ce fut Alphonse qui fut qualifié de ' kawai' (malgré son armure) et cela n'avait pas l'air de lui déplaire.

Cependant deux choses préoccupaient Edward. D'abord personne n'avait entendu parler de 'l'Alchimiste de l'Air' et sa deuxième préoccupation était les événements étranges qui se produisaient depuis quelques semaines à Red Brick. Lorsque le soir tombait, il arrivait aux villageois de voir des apparitions étranges. Des plus inquiétantes, fantômes de défunts ou de monstres, aux plus anodines, étincelles de lumières, et voire comiques (en effet le maréchal-ferrant jure avoir vu un éléphant dans son atelier). Pour Ed, Ruffio cachait apparemment quelque chose à son air gêné lorsque l'alchimiste avait regardé prestement le matin lors d'une visite des papiers sur son bureau. Apparemment il s'agissait de notes sur la pression atmosphérique et les fluctuations de températures.

Les frères Elric s'apprêtaient à sortir prendre un peu l'air dehors et à continuer à se renseigner. Après avoir fait quelques pas devant la taverne, ils sentirent qu'on les surveillait. Ed eut à peine le temps d'esquisser une personne qui fonçait sur lui, mais il resta peu de temps debout car quelqu'un l'avait agrippé par les pieds et l'avait fait tomber.

-Je le tiens, Peter ! Je le tiens !

-Encore vous , s'écria Ed voyant que Christina qui lui empoignait fermement les jambes. Vous allez me lâcher oui !

-Ha non ! Maintenant que je vous ai mis la main dessus !

Peter, qui avait raté sa cible, s'était retrouvé le nez par terre et aux pieds d'Alphonse.

-Hutton-san ? Comment avez-vous fait pour nous retrouver ?

-Ma collègue habitait ici avant… S'il vous plaît ne me faites pas de mal ! C'est son idée à elle , fit le journaliste en suppliant à genoux.

-Hein ? Ah ! Non non ! Ne vous inquiétez pas ! Je suis quand même soulagé de voir que vous n'avez pas été blessé lors de votre accident de voiture.

-C'est vrai, vous vous faisiez du souci pour nous ? C'est gentil de votre part… Euh, que faisons-nous de ces deux-là ?

Peter montra du doigt Ed et Christina qui se querellaient toujours par terre. Une goutte de sueur perla sur le front d'Alphonse.

-Mais c'est pas possible ça ! Lâchez-moi, espèce de folle , ne cessait de répéter son frère aîné.

-Hé hé ! Pas question ! Maintenant vous allez pouvoir répondre à mes questions ! Je ne vous laisserai plus vous échapper !

-Bon, assez joué , fit Ed en tapant dans ses mains.

Quelques secondes plus tard, Christina fut prisonnière d'une colonne de roc qu'Ed avait créé à partir des pavés.

-Vous faites moins la fière maintenant !

-Sale garnement ! T'as pas le droit ! C'est déloyal ! Comment oses-tu utiliser l'alchimie sur une faible femme sans défense ! Fais-moi descendre ! Fais-moi descendre et viens de battre à mains nues !

-Nii-san , dit Alphonse en s'approchant de son frère. Je crois que tu peux la relâcher maintenant !

-Sois patient, Al ! Attendons que cette furie se calme !

-Moi ? Furie ?… Grr ! Espèce de morpion ! Microbe ! Lilliputien ! Larve ! Lâche, hein que t'as peur ?

D'un coup, le rocher se brisa et Christina tomba lourdement sur le sol.

-T'aurais pu y aller mollo quand même , se plaignit-elle en tâtant son arrière-train endolori.

-Qui est un morpion ? Qui est un microbe , marmonna Ed dans une aura de fureur.

-Arrêtez un peu tous les deux , s'exclamèrent ensemble Alphonse et Peter en s'interposant.

-Je m'en vais lui faire bouffer son calepin à celle-là !

-Pff ! Tu es bien susceptible , fit Christina en rajustant ses cheveux avec un sourire fier. Je t'avais bien dit que tu ne te débarrasserais pas de moi comme ça. Quand je veux quelque chose je l'obtiens. J'aurai les informations que je souhaite et à la longue vous me les donnerez !

-Christie , dit doucement une voix derrière eux.

La jeune fille se retourna, surprise. C'était Donna et elle semblait trembler d'émotion.

-Est-ce que c'est bien toi, Christie , répéta la vieille femme. Je suis bête. Je te reconnaîtrai entre mille. Que le temps passe vite ! Tu te rappelles de moi ?

-Evidemment… Donna, fit la journaliste les larmes aux yeux.

Devant l'air hébété des trois autres, les deux femmes se jetèrent dans les bras l'une de l'autre.

-Comment ça se fait qu'elle connaisse les gens d'ici , demanda Ed à son frère.

-Apparemment elle est du coin !

-Mouais. Normal qu'elle nous est retrouvé si rapidement !… Désolée de briser vos émouvantes retrouvailles mais vous pouvez m'expliquer , fit le garçon en s'avançant vers elles.

-Comment Edward-san ? Vous connaissez notre petite Christina ?

-Donna, qu'est-ce que vous avez à voir avec ces mômes ?

La vieille femme expliqua alors l'histoire devant un Ed fumant d'avoir été oublié.

-Ah bon ? Vous les logez ? Cette 'petite' calamité ambulante !

-Vous savez ce qu'elle vous dit la 'petite' calamité ?

-Christie, tu ne vas pas rester là ? Tu as l'air épuisé , s'écria Donna. Rentre donc !

Mais la jeune femme ne bougea pas et eut un air sombre que la vieille femme interpréta de suite.

-Donna, est-ce que Ruffio est là, lui aussi ?

-Oui, il est là. S'il te plaît, je ne cesserai pas de te dire qu'il faut oublier le passé !

-Ce n'est pas mon intention ! Je suis ici pour faire un article sur les frères Elric et rien de plus !

Et sans dire un mot de plus, elle rentra au 'Darling' suivie par Donna et Peter.

Quelques minutes plus tard, les deux journalistes mangeaient de belles dents ce que l'on leur offrait. Quant aux frères Elric, ils s'étaient un peu approchés du groupe des serveuses et des danseuses pour écouter ce qu'elles disaient car elles conversaient avec entrain.

-Christina-san est très belle ! Elle est bien la fille de la grande chanteuse Miranda Osmond-san , fit une des jeunes filles.

-Miranda Osmond , demanda Ed. C'est qui ?

-Comment ? Vous ne la connaissez pas ? C'est vrai que vous n'êtes pas d'ici ! Vous voyez ce portrait à la droite de la scène, c'est elle, dit-elle en montrant du doigt une affiche représentant une jeune femme aux cheveux châtains et courts. Elle chantait ici avant mais elle est morte assez jeune. Christina-san est sa fille et elle est née dans cette ville.

-Je sais bien qu'on dit que le monde est petit mais c'est quand même étrange que justement l'endroit que l'on cherche est la ville natale de cette journaliste de malheur , souffla Ed à son frère.

Pendant ce temps, Nouchka, l'une des serveuses, s'était avancée timidement vers Christina avec un journal dans la main

-Excusez-moi , fit la serveuse en souriant. Je suis une grand fan de vous. Je lis tous vos articles sur le 'East Sun' mais je dois avouer que je suis chaque mois avec ferveur votre roman-feuilleton 'A free Love' ! J'aime beaucoup les personnages principaux, Gustav et Sally !

-Oh c'est vrai , s'écria la journaliste après avoir dégluti ce qu'elle avait dans la bouche, ravie. Merci beaucoup !

-Je pourrai avoir un autographe ?

-Elle est si célèbre que ça , grogna Ed.

-Vous n'avez pas l'air de l'apprécier…, continua l'une des jeunes filles. Pourtant, elle a écrit de très bons articles, même s'ils étaient souvent mal vus. Je me rappelle qu'elle a souvent publié des articles très controversés comme quand elle a dénoncé la guerre d'Ishbal. Au fait, pourquoi toutes ces questions ?

-Elle s'est mis dans la tête de faire un reportage sur…

Edward ne put finir sa phrase. Quelqu'un avait violemment poussé la porte à battants du bar. C'était Ruffio. Et vu comme il était essoufflé il avait dû accourir à toute vitesse.

-Christi…Christina , murmura t'il tandis qu'il essayait de réguler sa respiration.

La journaliste posa les yeux sur lui quelques secondes sans rien dire puis elle se leva de table avec un air grave et monta les escaliers vers les chambres toujours aussi muette.

Un silence de marbre régnait dans la pièce et tous avaient les yeux fixés sur le gérant qui eut un léger soupir. Donna ordonna alors fermement aux jeunes filles de se disperser et de retourner à leur travail avant de s'avancer vers Ruffio avec un air de tristesse.

-J'avais appris qu'elle était revenue…, fit-il tout aussi accablé.

Peter s'était levé de table et s'était approché d'Ed et Al, qui avait assisté eux aussi à la scène et qui étaient également surpris.

-Il se passe quoi exactement ici , demanda Ed avec un air sérieux.

-Je n'en sais pas plus que vous , répondit Peter. Il est évident que ma collègue cache bien des choses. Mais un conseil ne vous en mêlez pas de ses affaires, ça risquerait de la mettre en colère.

-Ça ne l'empêche de se mêler des nôtres !


La journée passa très vite. Les deux frères n'avaient plus recroisé les journalistes et ils ne s'en plaignaient pas. Ed avait entrepris de garder un œil sur Ruffio durant l'après-midi et de le suivre discrètement.

-Pourquoi le surveiller , le questionna Alphonse. A cause de Christina-san ?

-Ooooh non ! Je me fiche de ses histoires ! En fait, je soupçonne Ruffio d'être….

Le gérant venait d'entamer une conversation avec le maréchal-ferrant dans une ruelle.

-Quelle chaleur , se plaignit le forgeron. Vivement que vous nous annonciez une petite pluie, Ruffio !

-Il m'arrive de me tromper , fit gêné le gérant. Mais d'après mes études dans une petite semaine il devrait avoir un orage. Selon les courants d'air chaud….

-Oh la la, vous savez moi ces termes compliqués je n'y entends pas grand chose ! Il paraît que la petite Christina Osmond est revenue…Si je puis me permettre, elle tient de sa mère. Miranda Osmond c'était quelque chose. Je me rappelle que lorsqu'elle chantait, tous les hommes se taisaient et la regardaient avec des yeux de merlan frit. Quel dommage que… Bon, je vous laisse. J'espère seulement que ce soir je ne trouverai pas d'éléphant sur mon lieu de travail !

Le gérant regarda le maréchal-ferrant s'éloigner avec un air confus.

-Je le savais , fit un voix derrière lui.

-Nii-san, tu sais pourquoi le forgeron voit des éléphants dans son atelier ?

-Non pas ça , s'écria Ed en gesticulant. Je sais que l'ex-alchimiste que nous cherchions, l'Alchimiste de l'Air, c'était lui !

-Hein ? Ruffio-san ?

-Un alchimiste ? Vous êtes sérieux ? Puis-je vous demander, fit l'homme avec un mi-sourire, sur quoi repose vos accusations ?

-D'abord à cause des notes sur votre bureau, à cause de la conversation qui vient de suivre… Vous en savez beaucoup sur la 'météo' pour un simple gérant de bar !

-Je peux très bien avoir appris tout ça par expérience, cher Edward Elric !

-Là, il a pas tord, ajouta Alphonse en se tortillant les doigts à son frère qui fumait de plus en plus de rage.

-Ah ouais ! Alors pourquoi il a regardé ma montre d'Alchimiste National avec un air méfiant , s'écria son aîné en montrant le gérant du doigt.

Ruffio écarquilla les yeux un instant devant le doigt pointé sur lui, puis se mit à rire à gorge déployée.

-Ha ha ! Moi qui croyais vous avoir dupé ! Je n'ai même pas vu que vous me suiviez. Soit je me fais vieux soit j'ai oublié bien des bases !

-Ruffio-san. Pourquoi ne nous avoir rien dit sur vous ? Cela faisait deux jours que l'on cherchait , demanda Alphonse.

-Je ne me confie pas à des alchimistes que je ne connais pas. Surtout si ce sont des Alchimistes Nationaux. Je ne suis resté dans l'Armée peu de temps mais suffisamment pour que ça me laisse une mauvaise impression… De quoi voulez-vous me parler ?

-Nous voulions connaître ce que vous savez à propos… de la Pierre Philosophale , chuchota Ed.

-La Pierre ? Et pourquoi cela vous intéresse ?

-Hé bien… C'est compliqué !

-Dans ce cas, expliquez-moi ! Venez dans mon bureau nous pourrons y parler tranquillement.

Edward et Alphonse racontèrent alors à Ruffio leur histoire, la mort de leur mère, l'expérience interdite, la perte de leurs membres et corps. Le gérant les écouta avec beaucoup de sérieux. Lorsqu'ils finirent, l'homme eut un air navré.

-Si je comprends bien vous pensez que la Pierre Philosophale vous aidera à retrouver vos corps d'origine ! J'aimerai pouvoir vous aider mais c'est impossible !

-Comment ça , firent en cœur les deux frères.

-Finalement je n'ai eu que très peu le temps d'étudier la Pierre Philosophale, qui ne m'intéressait que par pure curiosité. En fait, on m'avait confié un projet scientifique et j'ai mis mes recherches de côté. Ce projet scientifique a fini par me dépasser : il s'agissait de possibilités de transformation de l'air ambiant en gaz toxique grâce à l'alchimie. Ayant des problèmes de santé, je fus finalement dispensé de ce projet qui apparemment aurait été utile en tant de guerre. J'ai fini par quitter l'Armée, ce n'était pas un lieu pour moi, et j'ai atterri ici où j'ai peu à peu abandonné l'alchimie.

-Pouvez-vous au moins nous confier vos notes de l'époque , demanda Ed, un peu déçu d'avoir fait tant de chemin pour si peu.

-Bien sûr ! Je dois encore les avoir dans des cartons au grenier. Ça ne presse pas, non ? Au fait, je voulais vous demander… Christina s'est mis dans la tête de faire un article sur vous c'est bien ça ? C'est sûr que vue votre situation il y a de quoi vouloir éviter d'attirer l'attention !… Mais Christina est une journaliste très prometteuse ! Regardez j'ai même…

Avec une soudaine gaieté, Ruffio fouilla dans un tiroir où il en tira deux classeurs.

-Regardez dans le bleu il y a tous les articles qu'elle a écrits jusqu'à maintenant ! Et dans le rouge, j'ai collé aussi son roman-feuilleton. On pourrait croire que c'est une histoire à l'eau de rose mais il n'en ai rien. Les filles et moi-même, nous sommes fans. Tenez, je vous les prête ! Avant que le train n'arrive vous aurez besoin d'un peu de lecture. Allez prenez, prenez !

Ruffio se montrait tellement suppliant que les frères ne purent que promettre de jeter un coup d'œil sur les articles.


Au repas du soir régnait une ambiance glaciale. Ruffio, qui mangeait toujours avant tout le monde, n'était pas présent, de plus il ne semblait pas le bienvenue auprès de la journaliste. Donna avait eu la très mauvaise idée de mettre Ed et Christina l'un en face de l'autre. Cela faisait quelques minutes qu'ils se défiaient du regard et sans bouger, leur fourchette dans le plat à salade.

-Ils vont continuer encore longtemps comme ça , pensèrent Peter et Al consternés.

Notes (non je vous prends pas pour des imbéciles)

Kawai : mignon

Dernier mot d'Arkel : Alors ça vous plaît toujours ? Et Christina ? Je me rends compte que c'est la première fois que je créé un perso aussi… barjo, comédienne et avec du sex-appeal ! Elle n'est pas une beauté fatale mais elle connaît très bien les ficelles de la séduction. Je tenais absolument à ce qu'elle ne soit pas un perso dans le genre de Psirene et qu'Ed ne tombe pas dans le panneau.

Je crois que vous pouvez commencer à émettre des hypothèses sur l'histoire à venir Bon je vais plancher sur le prochain chapitre.