Bon voilà mon deuxième chapitre . laissez des reviews !
Bonne lecture ! Septra Venus.
TROUBLE FETE.
Depuis deux semaines déjà, Harry arpentait les couloirs du 12, Square Grimmaurd, et pas un jour, il n'avait cessé de penser que cette maison serait un jour habitée de nouveau par son parrain. En effet, il était maintenant convaincu que Sirius n'était pas mort.
En cette matinée assez claire, Harry mit longtemps à se réveiller, malgré le doux chatouillement des rayons du soleil qui filtraient par une fenêtre qu'ils avaient aménagée dans la pièce pour la rendre plus chaleureuse. Lorsque enfin il ouvrit les yeux, Harry remarqua qu'il était le seul dans la chambre. Or, généralement, Ron était toujours levé plus tard que lui. Le sorcier se leva alors, et enfilant un jeans, se précipita dans les escaliers . Un léger bourdonnement s'élevait de la cuisine, et il s'y dirigea, en faisant le moins de bruit possible. Mais lorsqu'il fut arrivé à quelque pas de la porte, le bourdonnement cessa. Il tourna alors la clinche en forme de serpent du battant, et failli tomber de surprise lorsqu'il aperçut l'état de la cuisine. En effet, des centaines de banderoles affichant des « Bon anniversaire Harry » scintillants, flottaient dans les airs, et un tas impressionnant de cadeaux s'élevait dans un coin. De plus, des petites fées s' agitaient en tous sens, en produisant ce qui semblait être des feux d'artifices. Me Weasley se précipita sur Harry et l'étreignit assez fort pour rompre les os d'un hippogriffe. Harry suffoqua un bref instant, jusqu'à ce qu'une masse de cheveux bruns lui cache la vue. C'était Hermione, qui vint serrer Harry dans ses bras, en lui souhait un bon anniversaire. Ce fut ensuite au tour de Ron qui lui donna une tape amicale dans le dos , qui acheva Harry, tellement elle était puissante. Et ainsi de suite, tous les gens qu'il connaissait vinrent lui souhaiter leurs vœux. Harry était sans voix . Premièrement il avait complètement oublié son propre anniversaire, et ensuite, il ne l'avait jamais fêté. De plus, il soupçonnait Dumbledore, qui était d'ailleurs présent, d'y être pour quelque chose . Harry fut encore salué pendant une bonne demi-heure, lorsque Ron lui proposa d' aller ouvrir ses cadeaux. En se dirigeant vers la montagne qu'ils constituaient , Harry ne put s'empêcher de penser qu'il avait de la chance d'avoir pu vivre jusqu'à ses 16 ans. Enfin, chance, ou plutôt malchance… Il élimina tout de suite cette pensée de son esprit, et se sentit coupable d'avoir songé une telle chose.
Tu viens Harry ? appela Ron, parce que sinon, je veux bien le faire à ta place !
Harry sourit , et commença à déballer ses cadeaux . Il était fasciné devant chacun de ceux-ci , car ils offraient un spectacle impressionnant, ou étaient incroyablement émouvants. Par exemple, il reçut de la part de Ron, un album photo énorme et commenté, qui relatait les six dernières années de leur vie , années d'amitié. Hermione, elle, lui offrit un livre, pour changer, qui devait contenir un millier de pages traitant de la défense contre les forces du mal . Harry en était ravi, car l'ouvrage était vraiment somptueux. Me Weasley lui offrit un assortiment éléphantesque de friandises qu'il ne connaissait pas, et il se promit de les partager avec tous les gens qu'il rencontrerait, car il n'arriverait jamais à tout manger. Il reçut également un canard en caoutchouc de la part de Mr Weasley, qui se transformait en montre lorsqu'on lui pinçait le bec. Des jumeaux, un coffre contenant toutes leurs inventions. D' Hagrid, un kit d'entretient pour dragons, dont il ne savait trop que faire. Il reçut encore des dizaines de cadeaux provenant de divers élèves de Poudlard, de certains membres de l' Ordre (il apprécia particulièrement celui de Tonks, qui était en fait une baguette capable de modifier la forme du visage ). Enfin, il arriva aux trois derniers paquets. Il saisit le plus petit et remarqua qu'il provenait de Dumbledore. Stupéfait, il l'ouvrit, et en tira une ravissante plume d'or, qui semblait appartenir à un Phœnix tout particulièrement somptueux. Interrogeant le professeur du regard, celui-ci prit la parole.
C'est une plume de guérison, si tu te fais blesser, il te suffit de chatouiller la plaie pour qu'elle guérisse. En effet, c'est une plume de Phoenix imbibée de ses larmes.
Harry le remercia avec chaleur, en n'ayant pas oublié leur dernière entrevue. Il était étrange de savoir qu'une année au paravent , il avait détesté ce même grand homme, alors qu'aujourd'hui, il éprouvait à nouveau pour lui, l'admiration d'un enfant face à un jouet.
Il rangea précieusement la plume, et saisit un paquet argenté assez volumineux. Lorsqu'il le déchira, le contenu augmenta de volume, pour encombrer maintenant l'espace occupé auparavant par tous les cadeaux. En réalisant ce que c'était, Harry se retourna, et aperçut Lupin à côté de Maugrey , et il lui sauta dans les bras, tellement il était ému. En effet, se dressaient là toutes les affaires de Sirius étant jeune, qu'il avait confiées à Lupin. Harry sourit au loup garou, et observa quelques instants l'ensemble des affaires de son parrain, qui variaient d'un album photo, à son premier balai. Le sorcier se dit qu'il aurait tout le temps de les contempler plus tard, et il saisit le dernier paquet. Celui-ci était petit et noir, et lorsqu' Harry saisit le paquet, un frisson le parcourut. Il défit le nœud qui fermait le paquet, et avec un grand coup de vent qui éteignit toutes les fées, une longue tête verte sortit du feuillet noir, pour s'immobiliser dans les airs. Tous les membres de l'ordre sortirent leurs baguettes, lorsque la tête se mit à parler pour souffler dans un long râle : « J'espère que ma surprise te plaira Harry … J'y ai mis toute ma ferveur… Bon anniversaire…. ». Sur quoi, la tête se mit à rire d'un rire glacé, en crachant un serpent du fumée, avant de se volatiliser. Le silence se fit alors dans la pièce, que Dumbledore rompit en ordonnant à tout le monde de regagner sa chambre.
-Mais non Harry, Voldemort ne viendra pas ici ! répéta Hermione pour la centième fois au moins. Et même s'il venait, nous nous battrions pour toi, comme nous l'avons toujours fait, et arrête d'afficher cette mine !
Hermione, je ne veux pas qu'il s'attaque à vous, vous avez déjà pris assez de risques au ministère, il est hors de question que ça recommence ! C EST CLAIR ?
NON MAIS CA VA LLER OUI ? hurla Ron . Y EN A MARRE DE TES CRISE DE MERE POULE ! ON EST LA QUE TU LE VUEILLES OU NON ! ET ARRETE DE T INQUIETER POUR NOUS, TU VAS FINIR PAS CREVER DE STRESS !
C' EST MON COMBAT ! PAS LE VÔTRE ! riposta Harry en hurlant de plus belle.
C'est à ce moment qu'il comprit qu'il en avait trop dis.
Et puis-je savoir pourquoi ce combat n'est pas le nôtre s'il te plaît ? demanda Hermione d'une voix calme.
Il était temps pour Harry de tout avouer . Toute la prophétie, le poids qui pesait sur lui, mais également la menace de Voldemort en ce qui concerne Dudley. Certes, ils avaient compatit avec lui à son arrivée, mais il ne leur avait pas fait part de ses inquiétudes.
Il prit un grand bol d'air, et commença son récit. Se succédèrent alors les expressions paniquées, choquées, effrayées, puis étonnement, résignées, de Ron et d'Hermione. Voilà, il avait tout dit, absolument tout.
En gros, tu seras meurtrier ou victime, mais je miserais plus pour meurtrier, dit Ron d'un ton incroyablement détaché. Et nous, on va t'aider avec les mêmes obligations de tuer ou d'êtres tués. Je ne vois pas le problème.
Harry resta bouche bée. Il n'avait jamais pensé que ses amis aussi devraient se battre, qu'eux aussi devraient subir le même sort qu'eux , que la prophétie s'appliquait aussi à eux. Il était très impressionné par le courage de Ron, et remercia le ciel d'avoir des amis pareils. Il leur sourit avec reconnaissance, et , un poids enlevé, à savoir celui de son secret, il se concentra sur l'autre, tout aussi inquiétant ; la menace de Lord Voldemort.
Harry, Ron et Hermione contemplèrent les cadeaux d'Harry pendant près de trois heures, lorsque Me Weasley les appela pour aller manger. Se dirigeant vers la cuisine avec une faim incroyable, les trois amis entendirent une explosion, puis des éclats de rire, dans la chambre de Fred et Georges.
Ils travaillent sur leur nouvelle invention, les Gommes Xplosives. Quand tu en mâches une, tes dents explosent, sans douleur, mais tu as les dents cassées pendant une semaine ! C'est génial ! J'en offrirait bien une boîte à Malfoy…
Lorsqu'il entendit ce nom, Harry demanda à Ron ce qui était arrivé au père de leur vieil ennemi, et apprit avec satisfaction qu'il séjournait en cde moment à Azkaban.
Le trio entra dans la cuisine, en humant le succulent parfum des mets spéciaux que Me Weasley avait préparés en l'occasion de l' anniversaire d'Harry . Tous trois se mirent à table, et ils furent bientôt rejoints par tout le monde. Le repas était déjà bien entamé, lorsqu'on sonna à la porte.
J'y vais, dit Me Weasley.
Après quelques minutes, elle revint blanche comme un linge. Dumbledore se leva, et elle lui tendit un exemplaire de la gazette du sorcier. Harry avala sa salive en craignant le pire. A voir l'air effaré du directeur, il sut que le pire, était arrivé. Tous interrogèrent Dumbledore du regard, et celui-ci, avec une voix tremblante qui fit peur à tout le monde, murmura ;
Des mangemorts ont détruit Poudlard ainsi qu'une centaine d'écoles moldues, en tuant tous les habitants qu'elles contenaient, à savoir…. Dumbledore reprit son souffle et murmura plus bas que jamais, …. Les professeurs Mc Gonagall, Flitwik, et Trelawney ainsi que Mr Rusard.
Une longe plainte parcourut l'assemblée, suivie des pleurs de presque tout le monde. Dumbledore agrandit ensuite la gazette, pour permettre à tout le monde de voir ce qu'il restait de Poudlard. Un petit cri se fit entendre à la vue des ruines de la si vieille et précieuse école.
Harry faillit tomber de sa chaise, en voyant la seule maison qu'il avait jamais eue réduite à néant. En tout cas, une chose était certaine, il allait se battre, se battre jusqu'à la mort s'il le fallait, pour débarrasser le monde des vivants de cette calamité appelée Voldemort…
Bon voilà, le chapitre est fini ! j attends vos reviews ! ( même critiques c est bon !)
Bisous. Septra Venus.
