TOUT APPARTIENT À MADAME JOAN K. ROWLING hormis le personnage de Christa Parker et l'histoire.
- RAR : Merci à ma petite Soft que j'adore de tout mon coeur et qui me soutient de manière 1 peu aveugle... Non ? Disons, partiale, alors... Lol ! Merci merci merci ...
- RATING: Indubitablement M pour les quatre premiers chapitres qui contiennent des scènes d'1 grande violence (physique et psychologique). Vous voilà prévenu! Âmes sensibles passez votre chemin ou commencez la lecture au chapitre 3… à partir de là, rating K+.
Avertissement pour ce chapitre: Attention> Contient une scène viol assez explicite. Loin de moi de faire l'apologie de ce genre de pratique ou de verser dans le voyeurisme mais le passage en question me semblait nécessaire pour le déroulement de l'histoire… Donc je me répète: ALERTE ROUGE! ALERTE ROUGE: Ne lisez pas cela si vous avez moi de 16 ans et / ou êtes particulièrement sensible sur ce sujet! Merci!
Bon, je pense que ça devrait suffire… Ou le double effet kiss cool... Même pas vrai, lol
Et maintenant: BONNE LECTURE!
L'ESPOIR FAIT VIVRE.
Chapitre 2 : Désespoir.
Finalement, le dénommé Nott et l'un de ses acolytes Mangemorts avaient enfermé Christa au plus profond des cachots du Manoir Seigneurial. À en juger par les ténèbres et le silence glacial qui régnaient dans ces souterrains isolés, ils ne devaient être que très rarement utilisés. Si des prisonniers qui s'y trouvaient encore détenus, alors ils n'avaient même plus la force de gémir sur leur triste sort, comme ceux des étages supérieurs… Spectres ambulants, prématurément enterrés, témoins invisibles et oubliés de la cruauté de pratiques guerrières immorales et immuables, attendant leur mort comme une délivrance…
Christa avait conscience d'être en sursis. Ni assez importante pour servir de monnaie d'échange, ni détentrice d'informations capitales sur le camps adverse. Ici, Christa n'était rien. Elle aurait du être morte… Elle ne devait sa vie qu'au fait d'être la putain docile d'une poignée de Mangemorts qui venaient prendre avec elle un plaisir rapide et facile. Malgré leurs visages dissimulés sous leurs sinistres cagoules noires, Christa les reconnaissait à leur voix. À leurs odeurs, aussi.
Au début, elle avait tenté de résister, de se refuser à leurs attouchements. Alors ils l'avaient cloués au mur avec des chaînes de métal qui blessaient cruellement son cou et ses poignets à chacun de ses mouvements. Lorsqu'ils la prenaient trop brutalement, les arêtes tranchantes des pierres du mur s'incrustaient dans son dos, tranchant la chair à vif, tandis que leurs ongles griffaient la peau délicate de ses hanches rondes. Alors, Christa leur avait craché à la figure. Mais après, la soif l'avait tenaillée et sa salive était devenue bien trop précieuse…
Vaincue, elle leur avait laissé prendre possession de ses lèvres, de ses seins et du reste… C'était plus facile ainsi, ils étaient moins violents. Elle n'avait qu'à fermer les yeux pendant qu'ils la besognaient à la pointe de leurs sexes tendus. Retenir sa respiration pour ne pas sentir encore une fois l'odeur écœurante de leur semence répandue sur son corps dénudé. Pour s'empêcher de vomir encore une fois sur le sol crasseux. Même la souffrance avait fini par s'atténuer. Ne restait que le dégoût…
Rapidement, prostrée dans cette geôle immonde qui sentait le moisi et les excréments, sans fenêtres ni aucune autre ouverture sur le monde extérieur, à guetter la prochaine intrusion virile dans sa cellule, Christa avait perdu la notion du temps. Était-elle là depuis une semaine ? Depuis un mois ? Plus ? Dans les premiers temps, elle s'était remémorée sa vie d'avant : ses parents, Poudlard, ses amies, son petit ami Carl… Maintenant, il était devenu trop douloureux de penser à eux.
Parfois, l'un de ses tortionnaires lui amenait à manger et à boire dans des écuelles sales et émoussées. Eau saumâtre et bouillie visqueuse qu'elle dévorait entre ses doigts, se délectant de cette nourriture infâme avec jouissance, sous leurs regards obscènes. Ensuite, elle se méprisait de céder si facilement à ses instincts primaires : cela faisait d'elle leur égale. Et la mort aurait été tellement plus douce. Et digne…
Petit à petit, leurs visites lubriques s'étaient espacées : sur ses cuisses, sur ses joues, les larmes et le sang avaient le temps de sécher entre chacune de leurs venues. Un jour, ils n'étaient plus venus du tout. Probablement était-elle trop abîmée et trop sale, même pour eux. Depuis qu'elle avait été enlevée, Christa n'avait pu ni se laver, ni changer de vêtements, ni même aller aux toilettes hors de sa geôle… Sûrement avaient-ils trouvé une autre jeune fille plus fraîche et attrayante qu'elle… En tout cas, les Mangemorts l'avaient oubliés.
Christa aurait dû s'en réjouir : elle allait pouvoir mourir en paix.
Mais ce fut pire encore : elle allait mourir de faim et de soif.
Si elle avait été vraiment courageuse, peut-être aurait-elle tenté de s'étrangler elle-même : ses liens de métal auraient pu faire l'affaire. Probablement aussi la lourde natte de ses longs cheveux blonds. Mais elle était décidément trop lâche…
Au lieu de quoi, elle implorait les flambeaux, qui n'étaient plus remplacés, de continuer à brûler éternellement : tôt ou tard, sans leur précieuse lumière, elle se retrouverait plongée dans l'obscurité la plus complète.
Le premier brasero s'éteignit pendant son sommeil et le second, dans un laps de temps qui lui sembla très rapproché. Et la pénombre s'installa dans le cachot…
Malgré son état semi comateux, Christa les avait entendu arriver de loin, vague rumeur frémissante dans le silence étourdissant des cahots… L'obscurité avait eût raison de leurs dernières réticences. À présent, ils s'approchaient toujours plus près, masse grouillante et puante, attirée par la faim et l'odeur douçâtre de son sang…
Quand elle avait senti les premiers rats courir le long de ses jambes nues, Christa avait crié de surprise et remué autant qu'elle le pouvait : ils s'étaient éloignés. Pour revenir plus nombreux encore. La jeune fille les avait repoussée encore, et encore, et encore, pendant ce qui lui avait paru être des jours entiers, sans fin jusqu'à épuisement…
Finalement, leurs féroces petites dents pointues avaient attaqués la chair souillée avec voracité. Alors, la cellule s'était emplie des hurlements désespérés de Christa : dans son délire, elle avait appelé sa mère, son père, Carl… Elle avait supplié dans le noir pour que les hommes reviennent la chercher, la violer encore : tout plutôt que ça ! Tout plutôt que les rats ! Combien Christa aurait été heureuse de voir apparaître la carrure râblée du dénommé Nott, son premier tourmenteur !
Puis, sa voix s'était brisée à son tour : comme le reste, comme sa dignité, comme sa résistance. Même ses sanglots s'étaient taris…
Enfin, elle était tombée dans une inconscience salvatrice, si proche de la mort…
À un moment (quand ?), elle avait ouvert les yeux (pourquoi ?). Debout devant elle, se tenaient deux hommes encapuchonnés de velours noir, armés : un jeune garçon très beau et très blond ainsi qu'un homme grand et mince au visage sévère.
« - Non… » Avait-elle gémit, « Pitié… »
« - Miss Parker ? » avait doucement demandé l'homme mince. « Christa ? »
« - Professeur… »
À bout de forces, Christa avait à nouveau sombré devant cet énième mirage de son improbable libération…
A suivre... La semaine prochaine !
C'est promis, c'était le dernier chapitre "difficile"... Après, comme je l'ai déjà dit, l'histoire est classée K+
Aux éventuels lecteurs : ne soyez pas timides, laissez-moi 1 petit commentaire, ça me ferait un très très grand plaisir ! Si vous ne savez pas quoi écrire, dites simplement "bonjour" et que ma fiction vous interesse / interpelle / déplait... A vous de voir, lol. Je prends tout !
