- TOUT APPARTIENT A MADAME JOAN K. ROWLING hormis le personnage de Christa Parker et l'histoire.

- RATING : K +

N / A : Mille fois pardon pour le retard. J'aimerais dire que cela ne se reproduira plus à l'avenir... mais comme je suis en pleine période d'examens ça risquerait d'être un mensonge...Or, ma maman m'a toujours appris à ne pas dire de mensonges, alors... lol...

Enfin, malgré tout, voilàle dernier chapitre de la première section. D'ailleurs, cette section n'a pas encore de titre. Si quelqu'un a une proposition à faire, je suis toute ouïe !

Ce chapitre est mon favori, j'espère qu'il vous plaira.

RAR :

SOFT : Encore et toujours merci pour ta fidélité... Je savais bien que tu serais déçue parce que je n'ai pas ajouté la fameuse petite phrasounette sur Drago. Désolée. J'y ai beaucoup réfléchi et je me suis dis que finalementson revirement méritait plus que quelques lignes au début d'un chapitre sur un autre sujet. Donc, j'ai developpé la chose plus longement... dans la suite de l'histoire. Tu n'as plus qu'à prendre ton mal en patience, lol. Et promis, dès que j'ai le temps je viens lire la suite de Crouac ! Biz.

LUMECUME : Rho là là... Qu'est-ce que j'ai été contente de lire tes reviews... Devenue toute rouge de surprise et de joie... Tu ne peux même pasimaginer ! Venant de toi, ma fanfictionneuse favorite, c'est un honneur, lol. Merci merci merci à l'infini... Tu as été traumatisée par Balzac ? Je l'adore ! Faire des descriptions très coutres était pour moi un véritable défi : en temps normal, je suis presque incapable de faire des phrases de moins de 5 lignes. J'ai la manie des virgules, points-virgules et cetera... Tellement illisible parfois que mes profsde lycée disaient que je "faisais du Proust"... lol. Bon sinon, non, je n'aime pas trop le personnage de Draco Malfoy (en tout cas pascelui deJKR) mais j'ai lu tellement de fictions où il estchouette que j'ai bcp de mal à imaginer qu'il soit aussi cruel que son père (que lui, en revanche, je déteste cordialement - la suite de mon histoire le montrera -)... Aller, j'arrête de raconter ma vie et je te dis à bientôt. Un dernier mot : tu m'as bien fait rire quand tu as corrigé 1 faute d'orthographe d'une review dans la review suivante ! Moi aussi je fais ça... A ! Et de rien pour la pub pour ta fic...


... L'ESPOIR FAIT VIVRE ...


Chapitre 4 : Emerveillements.


" I wandered lonely as a cloud

That floats on high over vales and hills,

When all at once I saw a crowd,

A host, of golden daffodils;

Beside the lake, beneath the trees,

Fluttering and dancing in the breeze." (1)

Daffodils -- William Wordsworth (1770-1850)


Après des mois d'obscurité, elle avait ré ouvert les yeux sur une clarté aveuglante.

Était-elle morte ? Était-ce cela le paradis ? Alors, c'était un endroit bien doux… Allait-elle revoir sa mère, décédée 2 ans auparavant dans un terrible accident de voiture ?

Mais déjà, papillonnant des paupières, Christa avait reconnu l'infirmerie de Poudlard. Elle s'y trouvait seule, confortablement allongée dans l'un des lits en inox. Et cette merveilleuse lumière qui baignait de chaleur son visage ensommeillé n'était autre que le soleil déversant ses rayons dorés par les fenêtres ouvertes… Venant de l'extérieur, la jeune fille pouvait distinguer le frémissement harmonieux de la brise dans les arbres et le lointain bourdonnement des abeilles…

Alors, comme appelée par cette nature en effervescence, Christa s'était levée et avait enjambé le petit rebord de l'unes des fenêtres. Un instant, l'air saturé de pollen lui avait monté à la tête, la laissant toute étourdie.

Ah ! Quelle délicieuse sensation que de fouler l'herbe haute gorgée de soleil et qui accueillait autant qu'elle chatouillait la plante de ses pieds nus… Effet conjugué des potions curatives et de son trop long sommeil, ses jambes engourdies la portèrent hésitante, jusqu'à la bute qui surmontait le lac au calamar et l'ensemble du parc.

La vue y était proprement époustouflante, s'étirant sous l'horizon azuré à perte de vue. La vaste étendue verte, parsemée de centaines de petites fleurs multicolores, ondoyait sous le vent tiède de l'été … Celui-ci, jouait langoureusement dans ses cheveux, en déroulant la belle longueur blonde et gonflant le tissu léger de sa chemise de nuit blanche.

Derrière elle, la masse imposante du château étendait son ombre bienveillante sur le parc. Comme si, malgré les siècles qui les séparaient, l'esprit des Quatre Fondateurs demeurait toujours présent.

Tout était tellement paisible… Comme si elle craignait de voir disparaître subitement cette quiétude retrouvée, Christa avait gardé ses yeux grands écarquillés, tandis que ses poumons n'en finissaient pas de se remplir d'air pur. Après les mois qu'elle venait de passer, c'était son retour à la vie, comme une nouvelle naissance…

Un papillon bleu aux ailes translucides se posa sur son épaule, puis sur ses lèvres. Mais déjà, dérangé par le souffle chaud de sa respiration, il prit son envol vers le ciel.

Enfin, rompant le charme, le bruit furtif d'un pas dans l'herbe avait trahi une présence dans son dos. Instinctivement, Christa s'était retournée, sur le qui-vive …

Remarquant son mouvement de sursaut, l'intrus avait stoppé sa rapide progression vers elle et s'était, l'espace un instant, immobilisé à une distance raisonnable afin qu'elle s'habitue à sa venue.

… Qu'il paraissait sombre avec ses longs cheveux noirs, ses vêtements foncés et son visage sévère, au milieu de ce paysage estival !

Le cœur de Christa battait la chamade tandis que la peur naissait en elle.

Arrivé à sa hauteur, l'homme avait plongé son regard noir directement dans ses propres pupilles et elle avait entendu dans sa tête des mots de réconfort : 'N'aies crainte'. 'Je sais ce que tu as vécu'. 'Je ne te veux aucun mal'. Ses lèvres étaient restées closes, mais elle l'avait cru.

Alors « - Miss, » avait-il enfin articulé « vous ne devriez pas être debout »

« - Je sais, professeur Rogue. Je suis désolée. Mais c'est si beau ici… »

Comme c'était étrange ! Christa ne reconnu pas cette voix à peine plus forte qu'un souffle, légèrement rauque, qui pourtant s'échappait de sa propre bouche.

Au loin, la silhouette gironde de Madame Pomfresh accourait, traversant le parc ensoleillé à grandes enjambées, droit sur eux, une couverture à la main…

Non décidément, Christa n'était pas morte. Elle vivrait, maintenant qu'ils en avaient décidé à sa place…


(1) « J'errais solitaire comme un nuage

Flottant au loin au-dessus des vallées et des collines,

Quand tout à coup je vis luire,

Un bataillon de jonquilles dorées ;

Au bord d'un lac, au-dessous des arbres,

Frissonnant et dansant dans la brise. »

> Ceci est ma propre traduction (c'est-à-dire, probablement approximative, désolée !)


A suivre, très bientôt...