Disclaimer : Rien de tout ceci ne m'appartient et je ne fais en aucune façon de l'argent avec ça.J'avais oublié de le dire plus tôt, parce que je prenais en considération que vous le saviez puisque ça me paraît évident.c'est une traduction... donc en plus de devoir dire que les personnages de m'appartiennent pas, je dois aussi dire que l'histoire de cette présente fiction a été pensée par Agi. Je ne fais que la traduire.

NdA: tadaaa! après des mois d'absence, j'ai finalement posté un autre chapitre! eh oui! quand je me suis connectée cet après-midi, j'ai vu que j'avais un autre review, qui me disait que c'était sacrilège de pas continuer la traduction, et je me suis dit que c'était vrai... j'ai donc pris mon courage à deux mains (après tout, je suis en vacances, et même si je dois aller travailler, c'est pas comme si j'avais des travaux à faire à la maison) et j'ai terminé ce chapitre. Il risque d'avoir encore des erreurs, parce que j'ai fait seulement une relecture rapide, et qu'en traduction, et en plus à l'ordi je fais toujours plus d'erreurs niaiseuses. Bref, voici un autre chapitre!

Chapitre 17 Nuits d'Arabie

La première neige tomba sur Hogwarts le 2 décembre. Le méandre et les arbres de la Forêt Interdite étaient couverts d'une froide couche de neige scintillant au soleil. L'eau du lac avait gelé la nuit précédente et reflétait maintenant les rayons du soleil comme un miroir poli.

Ginny était assise à la fenêtre, regardant le soleil danser au dessus des champs. Tout semblait joyeux et lumineux, mais dans son cœur il n'y avait que des ténèbres. Depuis deux semaines qu'elle n'avait pas de nouvelles de son amour. Elle était déterminée à garder espoir, mais chaque jour qui passait, chaque heure et chaque minute sans Harry était l'enfer pour elle. Elle n'était pas certaine de jamais le revoir. Elle n'était pas non plus sûre qu'il reviendrait un jour pour elle.

Évidemment elle ne savait rien de l'amnésie de Harry, parce que Dumbledore ne leur avait rien dit à ce sujet. Le vieux directeur ne voulait pas les inquiéter encore plus. Ses parents ne lui avaient rien dit non plus sur l'article qu'ils avaient lu dans le journal moldu, parce qu'ils étaient entre temps arrivés à la conclusion que le garçon sur la photo n'était pas Harry.

Maintenant, deux semaines après le dé-journalisme, les étudiants de Hogwarts commençaient à réaliser que le célèbre Harry Potter n'était toujours pas revenu. Ils commencèrent par demander à Ginny, Ron et Hermione à propos de ses aventures, mais ces trois-là refusaient de leur dire la vérité. Ça devait être gardé secret aussi longtemps que possible. Pourtant, ce n'était pas facile, spécialement quand les élèves commencèrent à remettre en cause l'amour de Harry pour Ginny, disant qu'il avait dû être effrayé et s'était enfui. Parfois, même Ginny était portée à croire cette théorie absurde – habituellement la nuit, quand elle n'avait personne à qui parler, personne à qui ouvrir son cœur. Elle s'endormait souvent en pleurant, et rêvait à Harry toutes les nuits. Dans ses rêves il avait toujours l'air content, lui envoyait la main et lui criait qu'il l'aimait plus que la vie même.

Maintenant, la froidure de la neige ne pouvait être comparée avec le froid qui régnait dans le cœur de la plus jeune des Weasley. Fixant les champs, elle souhaitait être à un endroit particulièrement chaud et ensoleillé... l'Égypte, par exemple.


Ginny ne se doutait pas qu'à l'instant où elle pensait à son amour perdu, un certain garçon loin en Égypte était aussi perdu dans ses pensées. Il – Harry – qui d'autre? – était assis sous un palmier dans une oasis, regardant les chameaux boire dans un étang. Ce n'était pas intéressant à regarder, mais voir ces animaux le calmait assez pour lui permettre de penser. Et il devait penser.

Les événements de la semaine précédente étaient plus qu'assez pour lui. Il était totalement épuisé.

Une semaine plus tôt il était avec son ami fou au commissariat de police de Great Winging, au fin fond de la Grande-Bretagne. Soudainement – il ne comprit pas comment – ils étaient arrivés ici. Tout ce qu'il savait c'était que Gilderoy l'avait pris par la main... une seconde ils étaient en Angleterre, l'autre dans une mer de dunes. Il se souvenait avoir été extrêmement choqué à la vue du désert infini qui les entourait.

«Où sommes-nous pour l'amour de dieu?» demanda t-il à son compagnon. «En Égypte? Comment avons-nous pu arriver ici ainsi, Gilderoy?»

«Par magie, évidemment.» l'homme blond lâcha sa main et dépoussiéra ses vêtement, un sourire satisfait sur son joli visage.

«Magie, bien sûr.» Harry soupira. «N'avais-tu pas l'intention de nous amener en Égypte?»

«C'est exactement ce que j'ai fait, mon garçon.» l'homme sourit, utilisant ses mains pour cacher ses yeux des rayons brûlants du soleil du désert, regardant au loin. «Bien, j'imagine que j'ai un peu mal calculé notre saut.»

«Un peu?» s'exclama le garçon. «Tu nous as apporté en plein milieu du Sahara! Pas au Caire ou à un autre endroit civilisé... maintenant voudrais-tu faire un autre 'saut' et nous amener directement à ton ami, Abyss Sunny Amon?»

«Abysmal sun-Amun.» corrigea Lockhart. «Mais tu dois maintenant admettre qu'il y a quelque chose qui est de la magie.»

«Okay, okay, très bien, la magie existe.» soupira le garçons. «Alors voudrais-tu nous amener voir ton ami... sorcier

«Qui? Quoi?» Le visage de Lockhart retrouva soudainement l'expression idiote qu'il avait lorsqu'il venait d'avoir une attaque de son amnésie sélective.

«Oh, non! Pas encore! Pas maintenant!» Harry se frappa le front. «Gilderoy, Gilderoy, souviens-toi! Tu es un sorcier! Tu nous a amené ici! Tu dois nous amener ailleurs... immédiatement!»

Lockhart regarda autour, secouant la tête. «Quel joli endroit! C'est incroyablement chaud, tu ne crois pas? Ce n'est pas bon pour ma coiffure. Oh, en passant, mon nom est...» il étira le bras, «... mon Dieu, je ne m'en souviens pas!»

Et ça recommence... soupira intérieurement le garçon alors qu'il commençait à informer Gilderoy des événements des deux dernières semaines. Comme à l'habitude, l'homme ne crut pas un mot de tout cela.

«Très bien, alors ne me crois pas, mais s'il-te-plaît, arrange-toi pour nous sortir de ce désert!»

«Tu me demandes l'impossible!» Lockhart continua de secouer sa tête blonde.

«Ce n'est PAS impossible, Gilderoy! Je t'ai vu le faire! Tu en es capable!»

«Je suis désolé, bonhomme. On dirait qu'on est collé ici.» Il s'assit et commença à construire un château de sable. «Merde, je n'ai pas d'eau pour ça.»

«Nous n'avons pas d'eau pour nous-mêmes.» lui rappela le garçon.

«Oh, ne t'inquiète pas, nous n'en aurons pas besoin. Quand la nuit va venir, nous allons geler. Tu ne voudras pas boire.» lui expliqua Gilderoy.

«Geler? Cool. Juste ce dont nous avons besoin.» Harry donna un coup de pied au château de sable à moitié construit de Gilderoy. Il laissa aller un soupir résigné. Il semblait qu'ils étaient vraiment condamnés à mort si la mémoire du sorcier ne revenait pas d'ici quelques heures. Mais il ne fallait pas trop espérer pour ça.

À peu près quatre heures plus tard, comme le soleil commençait à plonger vers l'horizon, colorant le ciel de tons de jaunes, oranges et rouges, le garçons regarda soudainement au loin. «Regarde, Gilderoy, une caravane!»

«Où?» ouvrit à demi les yeux, tellement fatigué par la chaleur étouffante et le manque d'eau qu'il n'avait même plus la force d'ouvrir les yeux au complet.

«Là! À à peu près 1 mile! NdlT : 1,6 kilomètre, mais je préfère mile... plus joli...» Harry pointa de petites figures bougeant sur la crête d'une dune au loin. «Viens, nous devons les rejoindre!»

«Ils vont trop vite sur leurs chameaux. Nous ne les rattraperions jamais.» soupira Gilderoy. «Si seulement nous pouvions leur envoyer un signal...»

«Un signal?» les yeux du garçon s'ouvrirent grands. «Un signal!» Il mit la main dans la poche de sa robe et prit sa baguette NdlT : sa robe de sorcier, sa baguette magique... en bois... ne vous faites pas d'idées!... Je ne sais pas comment utiliser cette chose, mais si Gilderoy est un sorcier, je peux aussi bien en être un! Je dois essayer! si dit-il et fit quelques mouvements avec le « bâton ». Cela produit quelques étincelles rouges et or. «Ooouuuiiii!» cria t-il, excité, et commença à faire de plus grands tours avec sa baguette, chaque nerf de son corps se concentrant sur le mouvement. De toute manière, la baguette ne semblait pas vouloir envoyer de plus grosses étincelles qui pourraient être visibles des membres de la caravane. Pendant ce temps, le soleil disparaissant complètement sous l'horizon. Il n'y avait plus de chance d'être repérés à la lumière du jour, et le garçon était sûr que ses petites étincelles n'attireraient aucune attention.

«Laisse tomber, ça n'en vaut pas la peine» soupira Gilderoy.

«Non!» Harry continuait de bouger sa baguette. Un sort, il doit y avoir un sort ou quelque chose! son esprit tournait, essayant de se souvenir. «Um, clair? éclairage? Nan. Luminosité?» la baguette commença à trembler. «Presque, hein? Lumi... lumi quoi? ou lumo? Lumos?» soudainement, un jet de lumière très blanc surgit du bout de sa baguette. «Ça y est!» cria t-il et commença à bouger sa baguette produisant la lumière dans la noirceur. Ils doivent le remarquer! Ils le doivent!

Ils le remarquèrent. Vingt minutes plus tard, le garçon et son compagnon blond recevaient de l'eau et un chameau de trop du chef de la caravane.

«Mon nom est Ali Ababwa.» l'homme barbu s'introduit. «Je connaître l'anglais et peux le parler. Qui êtes-vous?»

«Nous sommes deux voyageurs malchanceux, monsieur.» répondit Harry. «Le nom de mon compagnon est Gilderoy Lockhart, mais je ne peux vous dire le mien car je ne m'en souviens plus.»

«Ne plus s'en souvenir?» Ali fronça les sourcils. «Pourquoi?»

«J'ai perdu tous mes souvenirs, monsieur, il y a à peu près deux semaines.» répondit Harry.

«Et votre ami, là?» demanda Ali, «Il se souvient des noms?»

«Oh, il a une amnésie sélective. Mais je vous en pris, laissez moi vous expliquer tout ça plus tard.» dit le garçon, bougeant sa baguette de toutes ses forces, essayant d'arrêter la lumière. Il ne pouvait tout simplement pas. Il essaya de la tirer au loin, mais la lumière continuait toujours de briller.

« Dis Nox.» bailla Gilderoy.

«Huh?» Harry cligna des yeux, et se dit qu'il ne perdait rien à l'essayer. «Nox».

La lumière s'éteignit et Harry fut éternellement reconnaissant à Gilderoy de s'être souvenu accidentellement du bon sort.


Grâce à Ali Ababwa et à sa caravane, Harry et Gilderoy atteignirent l'oasis Murzuk en trois jours. Ils y passèrent deux jours pour retrouver des forces en prévision du long voyage jusqu'au Caire, où ils devaient trouver Abysmal sun-Amun, le sorcier, qui était apparemment un expert dans les cas d'amnésie. Heureusement Lockhart retrouva quelques uns de ses souvenirs à Murzuk et avait hâte de revoir son vieil ami.

Harry, assis sous un palmier, regardant les chameaux boire, pensait à l'acte de magie qu'il avait accompli dans le désert. Il ne pouvait toujours pas croire qu'il avait réellement utilisé un sort. Il commençait à penser qu'il était vraiment un sorcier.

Tout à coup, quelque chose de lourd, frappant le dessus de sa tête, le sortit de sa rêverie.

«Ouch!» cria t-il et leva les yeux pour voir un petit singe dans l'arbre. «Hey, arrête ça, toi, veux-tu?» lui cria t-il. «Bombarder les gens avec des bananes n'est pas quelque chose de gentil!»

Le singe laissa échapper une drôle de voix, sonnant comme un rire étouffé. «Es-tu en train de rire de moi?» Harry se leva d'un bond et attrapa l'animal par la queue. «Je t'ai eu, petit diable!» ricana t-il. Le singe sembla surpris et commença alors à rire tout bas, pointant de ses petits doigts vers le bas. Harry regarda par terre et sa gorge se serra.

Il avait d'une certaine façon sauté dans le feuillage, à cinq mètres au dessus du sol. Les gens se rassemblaient au pied du palmier, murmurant fiévreusement.

«Comment ai-je fait ça?» demanda Harry au singe, mais ce dernier ne répondit pas.

«Nous devons descendre d'ici.» dit Harry. «Et expliquer ça à ces gens sous nous. Wow, tu m'as mis dans le trouble, tu sais!»

Un sourire malicieux apparût sur le visage du singe.

«Okay. Je commence à descendre – tu restes calme et ne me lances pas de bananes, d'accord?» dit Harry à l'animal, comme s'il était assez intelligent pour comprendre ses mots.

Comme Harry touchait le sol, il fut immédiatement entouré par les gens parlant avec énervement un langage amusant – certainement de l'arabe.

«Désolé, je ne comprends pas.» Harry secoua la tête.

«Ils disent vous être magicien.» lui dit Ali Ababwa pour l'aider.

«Magicien?» le garçon rit. «Foutaise!» il se sentait mal à l'aise – il venait de se persuader qu'il était bel et bien un magicien et déjà il avait à le nier.

«Les gens ici croire beaucoup la magie.» expliqua Ali. «Ils jamais vu magie, mais croient ça... oh, regarde, ton ami se réveille!» il pointa une silhouette blonde sortant de l' « hôtel » local, ce qui consistait en trois chambres sales et une salle à manger pleine de mouches.

«Bon matin, Gilderoy!» lui dit Harry.

«Bonjour!» il agita la main, souriant. «Quelle belle journée nous avons! Quoique l'air du désert n'est pas bon pour ma peau sensible... je vais devoir acheter des crèmes hydratantes au Caire. Ah, Mr. Abu, quand allons-nous arriver au Caire?»

«Demain, Mr. Lockhart.» répondit Ali. «Connaissez-vous bien le Caire?»

«Quoi? Caire? Qui va au Caire?» Gilderoy regarda autour de lui, confus. Ni Harry ni Ali ne fut surpris cette fois-là – ils s'étaient déjà habitués aux pertes de mémoires soudaines de Lockhart.

Quand il était en « phase de souvenir », Gilderoy arrivait à se rappeler des détails de son passé importants : il se souvenait de sa grand-mère lui frisant le cheveux alors qu'il avait quatre ans; il se souvenait du nom des treize filles amoureuses de lui à la garderie; il se souvenait avoir été bombardé par une centaine de hiboux à la St-Valentin; et il se souvenait avoir écrit une douzaine de livres à propos de faits qu'il avait « volés » à d'autres (même s'il n'avait jamais mentionné ça à Harry). Pourtant, il ne se souvenait pas d'un seul jour passé à Hogwarts ou un seul de ses élèves. Il n'avait même jamais trouvé que Harry lui était familier.

Harry pensait qu'à la place de Gilderoy, il serait devenu fou depuis longtemps à toujours tout oublier et ensuite se rappeler de quelques petites choses : c'était définitivement assez pour rendre n'importe qui fou. Harry était content de voir, pourtant, que Gilderoy n'avait pas envie d'essayer un autre « saut» lors d'une de ses « phases de souvenir ». Il était sûr qu'ils arriveraient au Caire bien plus sécuritairement avec la caravane. Harry ne voulait simplement pas se retrouver en Namibie la prochaine fois.


«... oh, et quand je me suis vu dans le miroir, je lui ai dit : 'Miroir, miroir sur le mur, je suis le plus bel homme de tous!' et il a répondu : 'J'aaaiiime les gens modestes... surtout quand ils sont aussi beaux et élégants que toi...' et alors, un œil est apparu au milieu du miroir, me faisant un clin-d'œil, suivit par un message disant : 'Un souper ce soir?' Est-ce que tu comprends, mon garçon? Le miroir de ma grand-mère est tombé en amour avec moi! Mais ce cas n'est rien comparé à mon aventure avec les sirènes. Tu sais, ce sont de magnifiques créatures – pas aussi magnifiques que moi, remarque – qui vivent sur une île et enchantent les gens avec leurs chansons. Alors, j'étais en bateau sur la Mer Méditerranée, quand j'ai entendu leur chanson... um, mon garçon?»

Harry s'était endormi.


Le jour suivant, la caravane partit pour le Caire. Gilderoy n'arrêta pas de se plaindre des mouvements des chameaux qui le rendaient nauséeux, et du singe qui n'arrêtait pas de sauter sur sa tête, emmêlant ses boucles soigneusement arrangées. Le singe qui commençait à lui taper sur les nerfs était le même qui avait attaqué Harry avec des bananes. Au plus grand dégoût de Lockhart, le garçon était devenu ami avec le singe et lui avait donné le nom de Abu. Abu était un petit être très vigoureux, plein de malice – d'une certaine manière, il rappelait quelqu'un à Harry, mais il ne savait pas qui. Une fois, alors que Lockhart avait crié qu'il en avait assez 'de cette horrible et énervante boule de poils mangeuse de bananes', Harry avait été frappé par un sentiment familier. Énervant? avait-il pensé. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait un peu étrange. NdlT. Petit passage que je ne peux traduire ici. Dans la v.o., Lockhart dit que Abu est peeving, ce qui veut dire qu'il est irritant (que j'ai changé pour énervant...). C'est de là que vient de nom de Peeves, l'esprit frappeur à Hogwarts. Alors, c'est le mot peeving qui rappelle un peu Peeves à Harry, sans qu'il ne sache pourquoi...


Une semaine plus tard ils arrivèrent au Caire, où il remercièrent et dirent adieu à Ali.

«Et maintenant?» demanda Harry. «Comment allons-nous trouver ton ami dans une si grande ville? Le Caire a plus de huit millions d'habitants! Sais-tu dans quel quartier il vit?»

«Quartier? quel quartier?» dit Lockhart. «Il vit à Malahalla al Manah ul Yalla.»

«Où?» demanda Harry, bouche bée.

«Malahalla... er, apelle-la seulement Systematic Alley » NdlT. Je cherche un lien avec Diagon Alley (le Chemin de Traverse)... si vous avez une idée, faites-le moi savoir...

«Hein?»

«Viens et ne pose pas de questions. Tu verras.» Lockhart sourit avec suffisance. Harry décida de le suivre, espérant et priant qu'aucune attaque d'amnésie ne frapperait Gilderoy avant qu'ils n'atteignent leur destination. Il ne voulait pas se perdre dans l'une les plus grandes villes sur Terre.

Pendant leur route a travers les rues et les marchés, ils furent « attaqués » par des milliers de marchands voulant leur vendre des collier de cuivre, vases en terre cuite et de la nourriture à l'odeur étrange.

Harry continuait de secouer la tête pour refuser : « Non, merci, j'ai pas faim... non, je ne porte pas de boucles d'oreilles, habituellement... non, comment pourrais-je utiliser ça?»

Finalement, la file commença à s'éclaircir et Harry fut surpris de voir qu'ils avaient atteint le bord de la rivière.

«Euh, Gilderoy, qu'est-ce qu'on fait ici?» demanda t-il. « Ton ami est un pêcheur, ou quoi?»

«Non, il travaille à l'association 'Sauvons les Pyramides des Moldus trop curieux'.»

«L'association de quoi?» dit Harry, hébété. Lockhart lui avait expliqué ce que le mot 'Moldu' signifiait, mais jamais n'avait-il entendu d'une association avec un nom aussi étrange.

«Je t'expliquerai plus tard.» répondit Gilderoy. «Viens, on doit aller de l'autre côté du Nil.»

«L'autre... l'autre côté?»

«Oui, dans le cimetière.»

Harry fronça les sourcils. Soit Lockhart était rendu fou, soit Mr. sun-Amun était un fossoyeur.

«J'ai besoin de ta baguette, une seconde.» énonça Gilderoy.

«Pourquoi?» la gorge de Harry se serra. Il ne voulait pas être transporter au Guatemala par un mouvement de la main de Lockhart mal interprété. Il était conscient, par contre, qu'il ne pouvait pas lui même les faire traverser le Nil. Il devait faire confiance à Gilderoy – au moins un tout petit peu.

Puisqu'ils n'avaient pas d'argent moldu, ils ne pouvaient pas demander au pêcher de les transporter de l'autre côté du Nil. Il n'y avait tout simplement qu'un seul autre moyen.

Fais confiance à Gilderoy et prie. se dit Harry et il confia sa baguette à l'homme blond. Il ferma ses yeux et attendit qu'un bang et des cris de Papouas NdlT : les habitants de la Papouasie Nouvelle-Guinée:-) pour leur dire que le souper était prêt.

Rien de tel n'arriva.

«Très bien, on est arrivé.» il entendit la voix de Lockhart et ouvrit prudemment ses yeux. Abu le singe poussa un cri hystérique.

Ils étaient eu milieu d'un énorme cimetière. Les tombes et l'air lugubre autour d'eux donnèrent à Harry l'impression qu'il avait déjà été dans un endroit semblable. Pendant une seconde, il s'attendit à voir un grand chaudron au travers des pierres tombales, mais il ne pouvait s'expliquer pourquoi. Il ne voulait pas le mentionner à Lockhart, pourtant – Gilderoy penserait que c'est l'effet des cimetières sur la peau du visage, et Harry n'était définitivement pas dans l'esprit pour entendre les recettes-beautés-de-Lockhart.

«Voilà, c'est celle-ci.» L'homme blond pointa une crypte faite de la même pierre noire que les croix autour. Il marcha jusqu'à la porte et frappa dessus trois fois avec la baguette de Harry.

Harry ne savait pas à quoi il devait s'attendre. Un fantômeleur disant où chercher Mr. sun-Amun, ou plutôt un zombie avec une faux dans la main?

Aucun des deux n'apparût. Aussitôt que Lockhart eut frappé sur la porte elle ouvrit, ne les menant pas dans une crypte sombre, mais dans une rue bruyante et colorée. Comme si le silence et les ténèbres des tombes n'avaient jamais été là, pensa Harry en avançant dans Malahalla al Manah ul Yalla, Systematic Alley. La porte magique se referma derrière eux et disparut, cachant son secret des visiteurs moldus du cimetière du Caire.

«Maintenant, nous devons trouver 77, Systematic Alley. C'est là qu'Abysmal vit.» Gilderoy se tourna vers Harry et lui redonna sa baguette.

Harry ouvrit sa bouche pour répondre, mais aucun son n'en sortit – il était trop stupéfait pas la vue qui s'ouvrait devant lui : l'image parfaite d'un village des Nuits d'Arabie. De chaque côté de Systematic Alley des marchands offraient leurs produits : pas de simples colliers de cuivres ou nourriture épissée, comme dans le Caire moldu, mais des tapis volants de toutes les couleurs et grandeurs, des turbans qui changeaient de grandeur dépendemment de la grosseur du tour de tête de celui qui les portaient, des talismans avec les symboles de Isis, Thot, Osiris et tous les autres dieux égyptiens, des répliques exactes du sarcophage de Tutankamon.

Harry était ébloui par les milliers de différentes couleurs, voix et odeurs se mélangeant dans l'air, et il ne savait même pas où se tourner, quoi regarder – il y a avait trop de choses à voir. Un des marchants lui offrait une collection de scarabés, un autre voulait lui vendre un bouquet de roses du désert (qui supposément guérit la diarrhée), un troisième insistait pour lui vendre un fez dont la couleur changeait (disponible dans la grandeur de Abu), et un quatrième voulait lui laisser une de ses lampes enchantées (les plus grosses lampes, celles qui contenaient des génies, étaient offertes pour 100 gallions chaque, les plus petites – fausses – avec un chameau-goule étaient vendues pour 15 mornilles.).

«As-tu... as-tu vu ça?» Gilderoy se tourna vers Harry, sa voix tremblante. Il était clairement revenu dans une 'étape d'oubli'. «Des chats mom... momifiés. Pour l'amour de dieu, où sommes-nous?»