Titre: La Nouvelle
Par: Lem Black
Disclaimer : Tout est de JK Rowling ou presque, sauf quelques nouveaux personnages et l'intrigue
NDA : Un gros merci a Falyla qui a accepté d'être ma beta-lectrice. Gros Bizou, Sweety.
Chapitre 4 : folie et chewing-gumWilly passa toute la période à discuter avec Dumbledore de tout et de rien. On aurait dit qu'il voulait lui changer les idées.Le bruit de la cloche se fit entendre.
Bon Appétit, Wilhemina.
Vous aussi, Albus.
Willy alla à la Tour des Gryffondors récupérer son livre de potion et y glissa une enveloppe remplie de papier de chewing-gum et une petite note pour Neville. Puis elle repartit pour la Grande Salle et alla s'asseoir en face de Neville.
Tiens, c'est le livre dont je t'ai parlé.
Merci pour le coup de main. J'apprécie beaucoup.
Ils commencèrent à manger.Quand Willy sentit que quelqu'un l'observait, elle releva la tête, curieuse de savoir qui la fixait. Elle croisa le regard glacé de Malfoy. Il la regardait avec une lueur de défi dans les yeux. Elle planta ses yeux mordorés dans les yeux d'aciers de Malfoy, répondant à son défi muet. Elle n'aurait jamais dû le faire. Les iris de Malfoy brillaient d'une lueur métallique qui fit frémir Willy. C'était fascinant.
« Comment un gars aussi méchant peut avoir de tels yeux. »
Quand même pas pire pour un Serpentard, déclara Ginny.
Quoi ? J'ai pas entendu.
Malfoy, il est arrogant, détestable, mais Merlin ! Il est irrésistible.
Je suis d'accord à 100 .
Ginny, connais-tu Fleur Delacour ?
Delacour ! C'est une blondasse qui a voulu sortir avec Bill il y a deux ans.
Quoi ! Elle a couru après Bill et maintenant elle sort avec George. Ça va bien ! Elle est accro aux Weasley ou quoi ?
Tu parles bien de mon frère ? George … Il sort avec Delacour ?
J'ai reçu une lettre de Fred ce matin qui me l'annonçait.
Merlin ! Il est fou, sortir avec une Vélane.
Quoi ? Delacour est une Vélane.
Tu ne le savais pas.
Fred a oublié de m'en informer. George est cuit !
Willy sursauta quand elle sentit une main sur son épaule. C'était seulement Harry.
Willy, il faudrait y aller. Le cours de Défense contre les Forces du Mal est au fond du cinquième étage.
Okay. Bye Ginny.
Le professeur Krustin, un grand maigre qui aurait pu être le père de Rogue, occupait ce poste de remplacement. Il n'était pas mieux qu'Ombrage. Tout était fait par rapport au livre.
-Bowring ! C'est quoi ça ? Si ça continue comme ça je vais m'endormir… Willy m'écoutes-tu ? Willy…
Qu'est-ce que tu as dit, Harry?
Rien.
Harry replongea le nez dans son livre et Willy retourna d'où était venu. Ses pensées étaient occupées par George.
« George a une blonde, une Vélane.Je la déteste déjà. Fleur, quel nom quétaine !My God ! Quels parents peuvent appeler leur fille fleur ? Fleur et George…»
Krustin parlait encore de l'importance de prendre des notes quand Willy leva la tête.
« Fuck you ! C'est comment se défendre que nous voulons apprendre. Pas savoir comment prendre des notes. »
Désolé, professeur ?
Miss …Black ou Hutchen ?
Black… Professeur, nous sommes dans un cours de Défense contre les Forces du Mal pas un cours de dactylographie.
Qu'est-ce qui vous fait dire que vous n'êtes pas dans un cours de Défense contre les Forces de Mal, Miss Black.
Le mépris évident avec lequel Krustin avait dit son nom la révulsa. Elle n'avait adopté le nom de son père qu'en s'inscrivant à Poudlard. Elle décida de venger cet affront fait à son nom.
Depuis le début du cours nous prenons des notes. Ce cours est supposé nous apprendre à nous défendre en cas d'attaque. Ce qui n'est pas le cas présentement.
Elle prit une grande inspiration et continua sa tirade.
Nous savons tous que Voldemort est de retour …
Un frisson parcouru la classe à l'invocation du Seigneur des ténèbres.
… Nous avons tout besoin de savoir nous battre…
Les membres de l'AD échangèrent des regards complices. Eux le savaient déjà et ils l'avaient prouvé.
… Il n'est pas trop tard pour nous apprendre quelques choses d'utiles, professeur Krustin. Savez–vous le pire dans tout ça ? C'est nous qui allons le combattre. Alors, enseignez-nous quelque chose qui nous sera utile ou du moins que nous retiendrons.
Je suis désolé que vous trouviez mon cours ennuyeux...
« C'est pas juste ennuyeux, c'est inutile. »
… Mais j'exécute les ordres.
Mon œil ! Jamais le professeur Dumbledore n'approuverait votre méthode d'enseignement. À moins bien sûr qu'Ombrage aurait à nouveau pris le contrôle de l'école.
Ce sera dix points de moins pour Gryffondorpourn votre impertinence .
Krustin décida que le sujet était clos et il continua ses explications là où il les avait interrompues. Toute la classe se mit à le huer, Willy en tête de liste. Plusieurs Gryffondors et même quelques Poufsouffle se levèrent pour protester. Trente secondes plus tard, la cloche sonnait tandis que Willy faisait apparaître une Bombabouse sous le bureau de Krustin. Tout le monde sortit en courant en sentant l'odeur nauséabonde qui se dispersait maintenant dans le couloir.
Harry et Willy se dirigèrent en riant vers leur cours de Métamorphose où ils rejoignaient Ron.
Je peux pas croire que tu as fait ça.
Pourtant je l'ai fait. Je veux un cours de Défense contre les Forces du Mal, pas une période de lecture.
Tu as raison, mais McGonagall va devenir bleue quand elle l'apprendra.
Personne ne sait que c'est moi, sauf toi mon cher Harry.
La cour de métamorphose se passa avec une facilité surprenante. L'incident n'était sûrement pas encore venu aux oreilles de McGonagall. La cloche résonna bientôt dans les couloirs vides de l'école. Le son tant attendu eu un faible écho rapidement enseveli sous les bruits de pas précipités et des conversations joyeuses des élèves qui se dirigeaient vers la Grande Salle. Willy, Harry et Ron arrivaient en bas de l'escalier du Hall quand ils reconnurent Remus Lupin à la porte. Willy dévala le reste de l'escalier et sauta au cou de Remus.
Rem', je suis tellement contente de te voir … Qu'est-ce que tu fais ici ?
Harry et Ron les avaient rejoint, le sourire fendu jusqu'aux oreilles.
Professeur Lupin, si vous dites que vous êtes venu remplacer Krustin vous ferez bien des heureux.
Pendant que Remus papotait avec Harry et Ron, Willy essayait de trouver pourquoi il était arrivé deux jours en retard.
« La pleine lune était quand ? Est-ce que c'était samedi ? Il me semble qu'oui. En tout cas ça expliquera son retard. »
Albert est-il toujours aussi ennuyeux ?
Bien sûr il est toujours aussi endormant, lui confirma Ron.
Pauvre bougre ! Il a eu un temps dur grâce à James et Sirius. Il faut lui pardonner.
Remus rit doucement content de revoir Harry en meilleure forme que cet été, mais surtout de pouvoir garder un œil sur Willy.
Désolé, je dois vous laisser. Le professeur Dumbledore m'attend.
D'accord, Professeur. Bonne Journée !
Willy laissa Harry et Ron rejoindre Hermione sans elle.
Rem' ?
Qu'est-ce qu'il y a, Willy ?
Je suis contente que tu sois là… Et pour Krustin. Et bien, j'ai déjà montré que j'ai le même caractère que mon père.
Tu as bien fait. Je suis sûr qu'il le méritait et… Moi aussi je suis content d'être là avec toi, mais il va falloir que tu fasses un effort.
Pour quoi ?
Pour m'appeler professeur Lupin.
C'est vrai. Je suis désolé professeur… Tu ne devais pas aller voir Dumbledore ?
J'y cours si tu ne m'en empêches pas.
Il monta l'escalier du Hall en grandes enjambées et lança par-dessus son épaule un gros '' Bonne Journée'' qui valait bien mieux que tout le chocolat qu'elle pouvait ingurgiter.
Les filles étaient toutes assises autour du feu. Parvati et Lavande informaient les autres des derniers potins. De vraies pies ! Immanquablement le sujet dériva sur le garçon en vu de l'école.
Willy ? Qu 'est-ce que tu en penses ?
Draco Malfoy ? Je le déteste du bout des orteils à la racine de ses maudits cheveux gominés, mais peu importe la haine que j'ai pour lui et sa famille… My God qu'il est attirant. Dommage qu'il ait autant la grosse tête. Mais moi mon genre, c'est plus les rouquins.
Hermione eut du mal à cacher sa surprise.Ginny éclata de rire à ses cotés.
Ne t'inquiète pas, 'Mione. Je n'ai pas jeté mon dévolu sur Ron.
Cette dernière lança un regard lourd de reproche à Willy. Tandis que Pavarti et Lavande se moquaient gentiment, Ginny prit la parole. Elle voyait claire dans les idées de Willy.
Alors lequel de mes frères t'intéresse ? Non plutôt lequel des jumeaux ?
«Le seul qui est hétéro, ma petite Ginny. »
George.
Tu m'as dis ce matin qu'il sortait avec Delacour. Tu peux oublier ça. Surtout avec Delacour.
Je sais bien. Comment veux-tu que je le séduise si une Vélane lui tourne autour ?
À ce moment Neville approcha, embrassa Ginny et demanda à Willy de le suivre. Ils s'éloignèrent vers la table où Neville s'était installé pour faire ses devoirs. Ils s'assirent dans un silence gêné.
Willy… Je t'avais reconnu, mais je n'ai pas osé faire la remarque. J'ai pensé que tu aimerais mieux ne pas en parler. Tu dois vouloir oublier.
C'est pas grave, Nev'. J'ai fait ce que ta mère m'a demandé.
Elle se souvient vraiment de moi.
Bien sûr ! Elle n'arrête pas de parler de toi. Tu es son sujet de conversation préféré. Seulement le problème est qu'elle disait toujours "son fils ". Donc j'ai eu un choc quand Rogue t'a appelé par ton nom de famille, ce matin. Je ne pensais pas trouver le fils d'Alice aussi rapidement.
Je peux te poser une question ? Pourquoi ils t'ont mise dans une chambre sécurisée en psychiatrie ? D'après les journaux tu n'avais qu'une petite commotion et quelques égratignures.
Parce que ça faisait deux fois que je m'ouvrais les poignets. Alors, ils ont pris les grands moyens…
Elle avait débité ça d'un trait, sans respirer. Elle essayait de ne pas penser aux deux jours qu'elle avait passés, immobilisée par des liens magiques. Le ton de sa voix était aussi glacé que le vent hivernal quand elle recommença à parler.
J'avais perdu mon père, ma mère et ma sœur. En moins d'une semaine je me retrouvais seule. J'étais désespérée. Je voulais aller les rejoindre. Je voulais mourir tout simplement. Puis George et Fred sont venus me voir. Je n'ai aucune idée de comment ils ont fait pour savoir que j'étais là, mais je suspecte Dumbledore d'être derrière tout ça… Ils sont venus tous les jours avec Lee. Ils m'ont sauvé la vie d'une certaine façon.
Un silence lourd de souvenir s'installa. Pesant et imbibé de tristesse.
Je vais aller me coucher, si ça ne te dérange pas. Je suis fatiguée.
Vas-y et Willy… Merci encore pour les papiers… Bonne nuit.
Elle lui sourit, mais il vit que ses yeux de miel étaient éteints, empreints de chagrin. Elle avait mal. On le voyait facilement. Chaque trait de son visage était crispé dans une expression douloureuse. Elle avait mal, trop mal.
« Du chocolat ! Il me faut du chocolat ! »
Pour ceux qui ne savent pas Bowring veux dire très ennuyeux
Please des reviews !
Lem