Je ne pensais pas venir à bout si vite de cette annexe, mais je dois dire que vos reviews m'ont sérieusement motivée (ce qui veut dire que vous avez intérêt si vous voulez avoir rapidement la suite ;) ...) ! Donc merci énormément, je suis IMMENSEMENT fière d'avoir franchi le cap des 200 reviews ! Si j'avais pensé en arriver là quand j'ai commencé cette fic ...
Pour remercier, je suis heureuse de vous présenter :
Annexe 1 : Le secret de Keira ...
Non, je rigole :) ! Mouarf, mouarf, je suis trop sadique ...
Annexe 1 : Lions
Un débardeur blanc ... Un petit T-shirt émeraude (pourvu que personne ne remarque qu'il était beaucoup trop décolleté pour être décent !) ... une jupe noire, une ceinture ... la trousse de toilette ... Voilà !
Avec un soupir de satisfaction, Lily Evans rabattit le couvercle de sa valise et en fit coulisser la fermeture éclair. Enfin ! Elle était prête ! À présent, il fallait encore descendre ses bagages dans l'entrée, au rez-de-chaussée, sachant que la chambre de Lily était au deuxième étage ... Oh, James et Sirius feraient ça très bien !
Sur cette sage décision, la jeune sorcière rejoignit ses parents qui l'attendaient en bas. Son père, comme d'habitude, prit un air attendri en voyant arriver sa folle tornade rousse, elle-même arborant un sourire éblouissant. Sa mère, en revanche, avait les sourcils légèrement froncés.
— Tu es sûre qu'il n'y aura pas de problème, ma chérie ?
— Mais non, maman, ne t'en fais pas ! Je t'assure que les parents de James s'occuperont bien de nous.
— Bon ... Au fait, tu n'as pas oublié la boîte de chocolats ?
— Non, elle est dans mon sac.
— Ça m'ennuie tout de même qu'ils n'aient pas le téléphone. Comment est-ce qu'on fera pour te joindre ?
— Calme-toi Fiora, intervint son mari. Notre Lily est assez grande pour trouver une cabine téléphonique, je crois. Du moment que ces Potter ne vivent pas en pleine campagne, il doit bien y avoir un village près de chez eux, non ?
— Et au pire, renchérit Lily, je vous enverrai une lettre.
— D'accord, d'accord ... fit sa mère, vaincue. Enfin, c'est quand même idiot de vous interdire la magie pendant les vacances ! S'il vous arrive quelque chose ...
— Je sais maman, mais le manoir des Potter est très bien protégé, alors ne t'inquiète pas.
Fiora Evans sourit et prit tendrement sa fille dans ses bras.
— Comment veux-tu qu'une mère cesse de s'inquiéter pour ses enfants ? murmura-t-elle.
— Les pères s'inquiètent aussi, ajouta Jason Evans, mais pour l'instant je fais davantage confiance à notre petite Lily qu'à Pétunia.
— Oh, Jason !
— Enfin, Fiora, tu ne vas quand même pas me dire que tu trouves que son Vernon, là, est quelqu'un de bien !
— Ce n'est pas parce qu'il ne nous plaît pas qu'il ne faut pas respecter le choix de notre fille.
— Il n'empêche ... Plutôt mourir que d'avoir ça pour gendre. Je me demande ce qu'il a pu dire à Pétunia pour l'embobiner à ce point.
— Probablement qu'il détestait les sorciers et la magie, murmura sombrement Lily.
Ses parents échangèrent des regards gênés. Ça faisait maintenant six ans que leur fille aînée refusait catégoriquement d'adresser la parole à sa petite sœur. Enfin presque, il lui arrivait aussi de se lancer dans de longs monologues passionnés visant à démontrer que cette chose qui lui servait de sœur était un monstre à supprimer. Adorable.
Heureusement, le silence tendu qui régnait dans la pièce fut rompu par le crissement des pneus d'une voiture sur les graviers du jardin.
— Les voilà ! s'exclama Lily, retrouvant subitement toute sa gaieté.
Elle se rua vers la porte d'entrée, l'ouvrit, et se jeta dans les bras de la première personne qu'elle vit sortir de la voiture ... c'est-à-dire James. Un instant plus tard, Lily revint sur ses pieds, l'air un peu embarrassé.
— Excuse-moi, James.
— Il n'y a pas de mal, Lily. Tu vas bien ?
— Je suis tellement contente de vous revoir !
— Nous aussi ! répondirent les autres passagers, à savoir Sirius, Elena, Remus et Tina.
Pendant que James allait poliment saluer les parents de Lily, Sirius sortit à son tour de la voiture pour aller trouver la jeune fille, qui avait l'air légèrement perplexe.
— Un problème, Lily-jolie ?
— Sirius ! Ne m'appelle pas comme ça, il y a mes parents !
Le beau brun haussa les épaules en souriant. Dans le véhicule, Elena surveillait la scène.
— Je me demandais juste ... fit Lily. Qui est-ce qui conduit cette voiture ? Vous n'avez quand même pas le permis ?
— Un de mes cousins éloignés nous a arrangé ça, répondit Sirius. Il est très doué pour trafiquer ces espèces de machines Moldues.
— Tu n'as pas de bagages, Lily ? demanda James.
— Si, ma malle et mon sac à dos sont dans ma chambre, au deuxième étage.
Comme elle l'avait prévu, Sirius et James n'attendirent même pas la fin de sa phrase pour se jeter dans les escaliers et prendre les sacs. Les parents de Lily s'approchèrent de la voiture, saluèrent tout le monde, puis se tournèrent vers leur petite dernière.
— Bon voyage, ma chérie, je te souhaite un excellent mois d'août, fit son père en l'enlaçant tendrement.
— Ne fais pas de bêtises, souviens-toi qu'on t'aime et qu'on préfère te savoir vivante et en bonne santé.
— Je vous écrirai, c'est promis. À bientôt maman.
James et Sirius étaient revenus et chargeaient le coffre, déjà bien rempli.
— En voiture, princesse ! fit Sirius en ouvrant la portière.
Lily embrassa une dernière fois ses parents puis rejoignit Remus et les deux filles à l'arrière. Quelques derniers signes de la main, et la voiture partit.
— Bon, tout le monde est là ? demanda James.
— Oui, Capitaine, répondit Remus.
— Keira n'est pas venue, finalement, interrogea Lily ?
— Non, elle n'a pas pu, répondit Elena.
— C'est dommage.
— Attachez vos ceintures ! fit à nouveau James.
Tous obéirent et la voiture, devenue invisible, s'élança dans les airs pour voler jusqu'au manoir Potter. Remerciez le jeune Arthur Weasley.
Ce furent, pour toute la bande, des vacances inoubliables. En arrivant chez James, Remus eut un petit sourire mais les trois filles restèrent bouche bée devant la magnificence du lieu. C'était tout simplement luxueux. Sirius, quant à lui, prit un air blasé et guida même chacun jusqu'à la chambre qui lui était attribué. En effet, le jeune Black avait passé là toutes ses vacances depuis l'été précédent, où il s'était enfui de chez lui. Les parents de James, Mark et Lysbeth Potter, se montrèrent adorables et très attentionnés.
Comble du bonheur pour deux des invités : une forêt luxuriante s'étendait au pied du domaine. Chaque nuit, l'aigle noir s'y élançait en quête de gibier, accompagné une ou deux fois par un chien, un cerf et un loup. Le manoir étant doté de sortilèges Repousse-Moldus, les garçons purent même organiser quelques petits matchs de Quidditch, initiant les filles et même les parents de James, qui se révélèrent très doués à ce sport, ayant été chacun Capitaine de l'équipe de leur Maison au temps où ils étaient encore à Poudlard. Au grand désespoir de Sirius, on dut malgré tout supprimer les Batteurs.
En voyant James jouer, Lily abandonna définitivement toutes ses préventions contre l'orgueil du jeune homme : le voir évoluer dans les airs était délicieux. Il semblait ne faire qu'un avec son balai, enchaînait les figures avec un air concentré pour chasser le Vif d'Or, et seul son père parvenait à se mesurer à lui.
Lily, qui jouait au poste de Poursuiveuse, avait ainsi laissé échapper le Souaffle plusieurs fois, tant elle était incapable de détacher son regard de James en train de voler.
À mesure que le temps passait, elle se félicitait de plus en plus d'avoir accepté de passer ces vacances entre amis. Au début, elle avait en effet un petit peu hésité, craignant que James et Sirius ne passent leur temps à se pavaner dans le manoir Potter (elle ne s'était jamais inquiétée pour Remus), ou encore que le fier Attrapeur ne cherche encore à lui faire la cour. Mais bien loin de là, les Maraudeurs se montraient tout à fait adorables, attentionnés, drôles, en un mot : charmants. C'était particulièrement attendrissant de voir Sirius aux petits soins pour sa belle Elena, qui semblait n'avoir jamais été aussi heureuse de sa vie. Remus et Tina étaient plus discrets, mais les regards qu'ils échangeaient de temps en temps valaient le détour.
Quant à James, contrairement à ce que Lily avait redouté, il mettait un point d'honneur à garder envers elle un comportement purement amical, voire distant. Et la jeune Evans, bien que ce soit ce qu'elle avait d'abord souhaité, commençait à ne plus trouver ça aussi formidable qu'avant. Enfin ... Il fallait assumer les conséquences de ses actes.
Avant même, semblait-il, qu'ils n'aient eu le temps de déballer leurs valises, vint le temps où ils durent se rendre au Chemin de Traverse pour acheter leurs nouvelles fournitures. Et à peine quelques secondes plus tard, voilà qu'ils se trouvaient dans le Poudlard Express, saluant et remerciant chaleureusement les parents de James. Bref, ces merveilleuses vacances avaient filé comme un éclair.
Le voyage, qu'ils passèrent également tous les six, parut lui aussi exceptionnellement court : Lily arriva dans le wagon, ses sacs à la main ; James se proposa alors pour porter sa valise dans le filet à bagages au-dessus de leurs têtes ; Lily regarda le Maraudeur lui sourire de ses yeux pétillant, elle s'assit en face de lui, et le train s'arrêta. Etait-il seulement parti ? La jeune fille eut alors le pressentiment que sa dernière année scolaire, maintenant qu'elle était devenue une amie des Maraudeurs, allait durer trois jours. Et encore. C'était simple : dès qu'elle était avec James, elle ne voyait plus le temps passer. Pourquoi ? ... Lily décida sagement de remettre cette question à plus tard.
D'ailleurs, James n'avait absolument pas l'air tourmenté par ces mêmes sensations. Toujours aussi naturel, arrogant mais adorable que les années précédente (quoique ... c'était bien la première fois qu'elle le jugeait naturel et adorable), toujours aussi doué au Quidditch, James ne semblait attaché à rien ni à personne. Bon, se dit Lily, de toute façon, moi non plus. Ce n'est pas comme si j'étais amoureuse de lui. D'accord, il me plaît, mais c'est tout, ça va passer.
En tant que nouveaux Préfet et Préfète en Chef, James et Lily furent bientôt chargés d'organiser un Bal pour Halloween. Dumbledore leur expliqua en effet qu'il valait mieux faire un Bal tôt dans l'année pour que les liens entre les élèves soient plus soudés, ce qui ne pouvait attendre Noël. La jeune Evans fut donc envoyée à Pré-Au-Lard avec son collègue Maraudeur, pour qu'ils se procurent tout ce qui serait nécessaire pour la fête. Ils écumèrent les boutiques de décoration intérieure, l'Animalerie locale (pour des chauves-souris qui voleraient au-dessus des têtes des élèves), mais aussi Honeydukes, Lily s'étant laissée convaincre pour une pluie de Bulles Baveuses, de Fizwizbiz, de Gommes de Limace, de Gnomes au poivre, et même de sucettes au sang (spécialement pour Elena).
Vers la fin de l'après-midi, ils décidèrent que leurs achats étaient amplement suffisants, et expédièrent le tout par hibou postal express au Bureau de Poste. Puis, une fois qu'ils furent à nouveau dehors, James se tourna vers Lily.
— C'était très agréable de passer toute une journée au village sans les autres, tu trouves pas ?
— Si, je suis complètement d'accord ! Je commence à croire que notre statut de privilégiés n'est pas si désagréable que ça, malgré tout.
— Et après on dit que je suis arrogant, la taquina James.
— Oh ça va, Potter ! répliqua la jeune fille d'un ton acide.
— Bon, puisqu'on est là et que les boutiques sont toujours ouvertes, ça te dit qu'on fasse un dernier petit tour ?
— Avec plaisir !
Ils partirent donc, passant devant Zonko (où Lily eut un mal fou à convaincre le Préfet en Chef que faire des provisions de Boules Puantes n'était pas raisonnable), Gaichiffon, Scribenpenne (le magasin de plumes), et arrivèrent à un carrefour. Lily allait continuer tout droit, vers Derviche et Bang, mais James l'arrêta.
— Lily ? Est-ce qu'on pourrait plutôt aller par là, s'il te plaît ?
— Oui, si tu veux. Mais pourquoi ?
— Je voudrais aller quelque part ... expliqua-t-il tout en marchant. Là !
— Une bijouterie ? fit Lily, perplexe.
— Ça m'en a tout l'air, répondit James avec un sourire.
— Mais qu'est-ce que tu veux faire là ?
— Eh bien ...
Le jeune homme rougissait légèrement et Lily eut le mauvais pressentiment que ce n'était absolument pas une bonne nouvelle pour elle.
— Pour tout te dire, reprit James, je voudrais acheter une bague.
— Vraiment ? J'ai le droit de demander pour qui ?
— Une fille.
— Ta mère ? demanda Lily d'un ton rieur qui sonnait faux.
— Non, une fille de Poudlard ...
— Ah, fit seulement Lily, la gorge soudain sèche. Donc une fille de Poudlard ... qui te plaît ?
— T'as tout compris, Evans. Ça doit être pour ça qu'ils t'ont nommée Préfète en Chef.
— En revanche, pour toi, je me pose toujours la question, répliqua la jeune fille avec un petit rire.
James sourit et fit un pas pour entrer dans la bijouterie.
— Tu ne viens pas avec moi ? demanda-t-il à Lily.
— Je ne sais pas ... Tu as besoin de moi ?
— Ben ... Je me suis dit que, comme t'es une fille, tu pourrais m'aider à choisir.
— Si tu veux, répondit Lily.
Elle suivit donc James dans la boutique, mais son unique désir en cet instant était de s'enfuir en courant. L'air émerveillé de James devant les bijoux, l'envie qu'il éprouvait visiblement d'en couvrir cette maudite fille qui lui plaisait, tout cela serra douloureusement le cœur de Lily. Pourquoi n'était-ce pas à elle qu'il voulait rendre heureuse ?
— Alors, appela James, qu'est-ce que tu me conseilles ?
Lily s'approcha de lui et vit que, aidé du vendeur, il avait déjà sélectionné quelques bijoux. La jeune fille en repéra immédiatement une, où un rubis et une émeraude formaient un cœur retenu par un fin entrelacement de fils d'or. C'était exactement celle-là qu'elle aurait désirée. Mais il était hors de question qu'une autre l'ait, et surtout pas L'Autre, celle qu'elle ne connaissait même pas mais qu'elle détestait.
— J'aime bien celle-ci, répondit-elle donc en désignant un cercle d'argent où brillaient un saphir et un petit diamant.
James fronça les sourcils.
— C'est vrai qu'elle est belle, mais je ne pense pas qu'elle lui plairait. Je penchais plutôt vers celle-là, ajouta-t-il.
Lily eut un coup au cœur : James venait de désigner sa bague. Détournant la tête pour qu'il ne la voie pas rougir, elle haussa les épaules.
— Je ne sais pas, dit-elle. Je pensais que l'autre était mieux mais en même temps, je ne connais même pas cette fille alors ...
— Je crois que je vais la prendre, conclut James après quelques secondes de réflexion. Ça ne va pas Lily ? demanda-t-il soudain. Tu es toute pâle.
— C'est rien, répondit la sorcière, je vais juste sortir un peu, j'étouffe ici.
Avec un sourire qui se voulait sûr de lui, Lily laissa James dans la boutique et revint dans la rue. Fermant les yeux, elle s'adossa à un mur et se prit la tête dans les mains. Il était temps qu'elle sorte : une larme perla au coin de son œil et glissa le long de sa joue. James en aime une autre, James en aime une autre, se répétait-elle inlassablement sans parvenir à accepter la vérité. C'était tout simplement impossible. James, son James, ne pouvait pas, ne devait pas ... Pas plus qu'elle-même ne pouvait s'empêcher d'être amoureuse de lui. Ils étaient faits l'un pour l'autre, c'était évident ! D'ailleurs, à peine un mois plus tôt, elle avait entendu Sirius le dire à Remus. Pourquoi fallait-il que, précisément au moment où elle comprenait que James était parfait, celui-ci aille offrir des bagues à une Autre ?
Aucune autre larme ne vint rejoindre la première. Lily était trop déçue, trop triste pour pleurer.
— Lily ? fit la voix de James.
— Oui ?
Le jeune homme de ses rêves s'approcha d'elle, l'air soucieux.
— Tu pleures ?
— Quoi ? Euh ... non, c'est à cause du froid.
— Ah ... Si tu le dis. Tu viens ?
Lily hocha la tête et le suivit. Elle aurait voulu se jeter dans ses bras, mais le petit paquet que James tenait fermement dans sa main lui rappelait qu'elle n'en avait pas le droit. James était à une Autre, elle l'avait laissé passer ... Mais au fait, qui était cette Autre ? Mieux valait sûrement apprendre maintenant qui elle était plutôt que de la voir arriver un jour au bras de James, sans être prévenue.
— Hum ... fit-elle, dis-moi James, je peux te poser une question ?
— Oui, vas-y.
— Ta copine, elle est dans quelle Maison ?
— D'abord, corrigea James, ce n'est pas ma copine. Pas encore ... ajouta-t-il en regardant Lily qui baissa les yeux. Mais je ne vais pas te dire qui c'est.
— Allez ! fit Lily. Laisse-moi au moins poser des questions !
— Bon, si tu veux ... Mais je sens que je vais le regretter.
— Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien. Alors ... elle est en quelle année ?
— 7ème.
7ème année ? Pourvu que ce ne soit pas une de ses amies ... Mais non, James n'irait tout de même pas prendre Tina ou Elena à ses meilleurs amis, et de toute façon les deux jeunes filles se feraient écarteler plutôt que de quitter leur petit ami respectif. Quant à Keira, il n'y avait pas non plus à s'inquiéter. Mais alors qui ?
— Dans quelle Maison ?
— Non, question trop précise.
— Pff ... Bon, à quoi est-ce qu'elle ressemble alors ?
James soupira mais sourit. Il s'arrêta, au beau milieu de la rue principale du village, et fit face à Lily.
— Tu tiens vraiment à le savoir ?
— Oui, s'il te plaît.
— Eh bien ... Elle est un peu plus petite que moi. Assez sérieuse, parfois sévère, mais de plus en plus rarement en ce moment. Pendant longtemps, on ne s'est pas parlé, mais à présent je crois qu'elle m'aime bien ... voire un peu plus, j'espère. Elle est rousse. Elle a des yeux plus ensorcelants que toute la magie du monde. Des émeraudes, ajouta-t-il en faisait apparaître la fameuse bague. Elle est à Gryffondor. Elle est sublime et merveilleuse. Elle est juste en face de moi. Elle s'appelle Lily Evans, et je l'aime plus que tout au m...
James n'eut même pas le temps de finir sa phrase car Lily venait de se jeter sur lui pour l'embrasser. La jeune fille avait cru défaillir de bonheur quand James avait prononcé son nom, et le Maraudeur n'était pas non plus vraiment triste en cet instant précis.
Au bout de quelques instants, Lily posa sa tête contre le torse de James qui l'avait prise dans ses bras.
— Je t'aime, James, murmura-t-elle.
Pour toute réponse, James embrassa tendrement ses cheveux flamboyants. Dans la rue et aux fenêtres des maisons, les quelques passants et curieux qui avaient assisté à la scène applaudissaient de bon cœur. Lily éclata de rire, un petit rire charmant bientôt reprit par James. Pour eux, le temps s'était définitivement arrêté.
Sirius : Si c'est pas mignon ...
Remus : Adorable. Comme quoi, mon vieux Sir', on a eu raison.
Sirius : Encore ... ça devient lassant.
Elena : Jeune présomptueux.
Tina : Je crois que Lily est un peu occupée, donc je me charge du travail pénible : il faut qu'on s'attelle aux R.A.R., les gars ?
Keira : Ah parce que les lecteurs ont aimé ?
Tina : Il faut croire ... En tout cas, c'est l'opinion d'Angelina johnson4, Thealie, et Elizabeth Turner. Ce qui fait ... la moitié des reviewers :$, sachant que les autres n'ont pas donné d'opinion.
Sirius Six reviews, seulement ? C'est maigre ...
Keira : Je croyais que l'auteur ne voulait pas poster à moins que les reviews affluent par milliers ?
Tina : Elle a eu pitié des quelques uns qui ont laissé un mot et qui vont bientôt partir en vacances.
Tous : Aaaaaah ! D'accord !
Remus :Clem, par exemple, a réclamé les « prologues » (qui sont en fait 2 annexes et un épilogue) le plus vite possible. Il ajoute qu'il vient jeudi et l'auteur se pose des questions, étant convaincue que Clem serait absent jeudi, justement.
Elena : Donc Clem, tu voulais des informations supplémentaires à propos des " « private jokes » qui créent des liens si particuliers entre deux personnes …". Ça, c'est un message particulier de l'auteur à elle-même, qui fait directement référence à une conversation avec quelqu'un qui lui a appris que, si tu n'as aucun délire à partager avec une personne qui te plaît, mieux vaut laisser tomber. C'est plus clair ? Gros bisous pour ranimer tes neurones ;).
Tina :Millicent, je tiens à te rassurer : la fic n'est pas encore tout à fait finie, il reste une annexe et l'épilogue ! (Ouf ...) L'auteur te remercie humblement pour tous tes compliments, elle est hyper touchée et rajoute ta review à la longue liste qu'elle n'aurait jamais cru envisageables :)
Remus : Je crois qu'on a un problème avec la review d'Angelina johnson4 ... Bon, alors voici le plan de bataille : Sirius, tu appelles James et tu te débrouilles pour qu'il lache Lily. Les filles, vous vous jetez sur Lily dès qu'elle arrive, vous la ligotez et la bâillonnez. En cas de problème, expliquez-lui que c'est pour la bonne cause d'une R.A.R. Vous êtes prêts ! GO !
Sirius : JAMES ! JAAAAAAAAAAAAAMES !
(James, serrant toujours Lily dans ses bras, ne semble plus faire partie du même univers que les autres.)
Sirius : James ! On vient de découvrir que tu es atteint d'une maladie mortelle et très contagieuse !
(James s'éloigne immédiatement de Lily. Sirius jubile de voir à quel point il est intelligent, génial, merveilleux ...)
James : Quoi ?
Sirius : On peut te soigner, mais viens ici tout de suite. Et surtout, ne touche personne !
(À regrets, James laisse Lily le suivre de loin. Les trois filles se jettent sur elle et accomplissent les ordres de Remus. James se précipite pour la sauver mais Remus lui explique calmement le pourquoi du comment, et James se calme.)
James : Une R.A.R., c'est ça ?
Remus : Oui, d'Angelina johnson4.
Elena : Tu sais, cette gentille revieweuse qu'on voit à tous les chapitres ! Tu ne vas pas la vexer, quand même !
James : Un complot, c'est un complot ... Enfin. (Prend son air le plus charmeur) Alors, ma petite Angelina, il paraît que mon bisou baveux t'a énormément plu ? Intéressant ...
(James fait un nouveau bisou à Angelina, plus gros et moins baveux ; Lily se libère et se jette sur lui, l'enferme dans une cage et affiche la pancarte « Propriété privée ».)
Sirius : J'ai toujours su qu'il y avait quelque chose de bizarre avec cette fille ... Bref, Angelina, on espère que tu aimeras la prochaine fic de l'auteur, même si on n'y sera pas, d'après les dernières prévisions. À bientôt !
Tina : Merci à Lilyana pour sa petite review, mais l'auteur lui demande de ne pas trop demander de postages rapides, ça risque d'agacer.
Keira : Remerciements chaleureux aussi pour Thealie,qui avec tous ses compliments à su remettre l'auteur de bonne humeur.
Elena : D'ailleurs, ça arrive souvent quand elle va lire vos reviews.
Remus : Donc si vous aimez bien l'auteur, envoyez-lui plein de chouettes reviews pour qu'elle soit heureuse !
(Fin de la page de pub).
Sirius : Dernière R.A.R. pour Elizabeth Turner qui m'avait spécialement demandé de lui répondre ;)
Elena : Hum ... C'est bien parce que t'es sympa et qu'ici, on ménage nos reviewers !
Sirius : Donc chère Lysbeth, merci pour ta review visiblement pressée, on espère te retrouver dans les prochains chapitres, et surtout la prochaine fic ! Oh, Elena, regarde ! Un hippogriffe à pois roses !
Elena (soudain blonde) : Où ça ?
(Pendant qu'Elena regarde le ciel, Sirius prend Elizabeth Turner dans ses bras et lui fait un gros bisou. Elizabeth défaille et, comme Elena vient de se retourner, Sirius jure qu'il ne faisait que du bouche-à-bouche. L'auteur punit sévèrement le personnage infidèle, efface la dernière scène, et tout reprend son cours normal).
Merci :)
À bientôt
Lily Evans 2004
