Disclaimer: Joss owns BtVS. I, obviously, do not. This is why Joss makes money of it, and I don't. Such is life.

A/N: C'est pour Lou, beta reader extraordinaire. Je t'adore, chérie. ;)
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Métamorphose

(i)

Quand il était William - faible, et pathétique - Des heures durant, il rêvait, il rêvait qu'il se faisait aimer de Cecily. Il rêvait de se marier avec cette femme. William lui rendrait la vie parfaite si on lui donnait sa chance.
Il y a une place pour l'amour dans une maison plus petite.

Il rêvait. Il écrivait. Ses mots étaient imparfaits - il le savait bien – mais il venaient de son coeur. Il traquait le mot parfait pendant des heures et des heures.

C'est cela même... attendre le moment parfait, et si elle étend ses mots, elle l'aimera.

Il écrivit, et écrivit. La regarda, sa beauté resplendissante comme le soleil. Et les mots lui virent. C'était ça. Le poème parfait, pour la convaincre. C'était ---

On arracha le papier de ses mains. C'était bien amusant de lire les misérables poèmes de William.

La voix de Cecily était froide. Ses yeux moqueurs.

Tu n'es rien, William. Tu ne me mérites pas.>>

Il s'enfuit. Il courut toute la nuit. Il voulait mourir. Tout faire pour échapper à cette honte. Il ne pourrait plus se montrer en publique. Et pauvre maman... pauvre, pauvre maman, elle allait devoir souffrir de ses actions.

Il criait parce qu'il n'avait plus rien à perdre.

(ii)

Et, elle arriva.

Sa déesse noire. Sa mère, sa soeur, sa femme. Son tout.

Elle lui donna un but. Elle lui donna une nouvelle vie dans la mort.

William - qui, avec chaque vie qu'il prenait, devenait de plus en plus Spike - les tua tous. Cecily, son premier amour, il la mis en pièces. Jamais plus, ses yeux de n'allaient se moquer de lui.

Drusilla était passionnée par le sang et les boyaux et les cris. Elle baisa son visage ensanglanté.

Ils firent l'amour à côté des corps refroidissants.

Alors, sa poésie devint une poésie d'os brisé et de larmes d'enfants.

Dru, elle, dansait au rythme de ce lyrisme morbide.

Jamais il n'y eut de poésie plus belle.

Et finalement, William trouva perfection.