Voici un autre chapitre. Vraiment cette semaine j'envoie plus d'un chapitre. En espérant compenser les semaines à venir car avec les examens je ne sais pas si je vais avoir du temps pour écrire.

Une Shefa amoureuse

Les deux jeunes hommes étaient tendus et n'arrivaient plus à se comprendre. Ils étaient toujours les meilleurs amis du moins, ils ne voulaient pas rompre leur amitié sans raison.

Mathieu – Tu peux m'expliquer ce qui t'a pris d'amener le morveux au cinéma hier soir ?

Thomas – Je ne l'ai pas amener avec moi, je l'ai suivi. Il a su que le film était terminé et sa sœur n'était pas rentrée. Son humeur comme tu l'as vu était au noir alors j'ai préféré le suivre pour l'empêcher de t'attaquer.

Mathieu – C'est peut-être pour ça que je t'ai entendu lui dire d'y aller plus fort s'il voulait des résultats !

Thomas – Ça c'était non voulu. Pendant un instant, j'ai imaginé comment je réagirais si je trouvais un garçon essayant de profiter de ma petite sœur.

Mathieu – Profiter de… Thomas ! Je l'embrassais sur la joue, t'es vraiment incroyable ! Et puis comment il a su que le film devrait être terminé ?

Thomas – Il me semble que… Sakura l'a laissé échapper…

Mathieu – Je vois, je suppose que je te dois des excuses. Mon dieu, je suis ridicule comme si tu t'intéresserais à la fille donc ton meilleur ami est amoureux.

Thomas – Enfin, tu redeviens raisonnable. Qu'est ce qu'on fait ?

Mathieu – Si on allait rendre une petite visite à Shefa ?

Thomas – Tu n'es pas sérieux ?

Mathieu – Oh aller, tu seras mon alibi si son frère est là.

Thomas soupira désespéré mais n'eut pas le cœur de refuser après son comportement de la veille. Parfois, il ne se comprenait pas lui-même. Il avait dû avoir un moment de folie.

Shefa avait l'impression étrange qu'il manquait quelqu'un dans sa vie. Son cœur soupirait et elle était en état de manque. Bref, elle était royalement énervante. Résultat, Shaolan avait fui chez Sakura pour vérifier s'il n'avait pas raté sa potion et Stéphanie avait filé faire les boutiques. Lorsque l'on toqua à la porte c'est dans un état de dépression profonde qu'elle alla ouvrir. Mathieu était sur le seuil.

Shefa – Bonjour… Mathieu…

Mathieu – Ça ne va pas, Shefa ?

Thomas – Attends laisse moi la voir. J'ai de l'expérience avec les nombreuses maladies de Sakura.

Dès que la silhouette de Thomas apparue dans le cadre de porte, Shefa senti son cœur s'emballer. C'était lui qui comblerait le vide de sa vie, lui l'homme de sa vie. Elle n'avait aucun doute là-dessus. Sans réfléchir elle lui sauta dessus et se suspendit à son cou. Thomas repris tant bien que mal son équilibre et failli s'effondrer sous l'assaut. Il n'eut cependant pas le temps de réagir que Shefa l'embrassait sur les lèvres. Thomas demeura complètement figé.

Mathieu – Tu n'es vraiment qu'un imbécile Thomas. Je n'aurais jamais dû te faire confiance.

Furieux, Mathieu descendit rapidement les étages. Thomas essaya de décocher Shefa et de le retenir en vain. La jeune fille était fermement déterminer à ne plus le laisser aller. Il profita néanmoins du moment ou Shefa cessa de l'embrasser pour la tenir légèrement à l'écart.

Thomas – Shefa arrête ça immédiatement, c'est loin d'être amusant !

Ce fut malheureusement ça première erreur. À peine avait t'il ouvert la bouche que Shefa s'était à nouveau jeter sur lui pour lui donner un baiser beaucoup plus appuyer. Pendant un bref moment, Thomas envisagea de se laisser aller mais bon, cela voulait dire endurer à l'avenir la furie. Alors, il se débattit en tout sens. Shefa était « malheureusement » pour lui fermement accrochée. Et comme toujours, en présence de la jeune fille, la maladresse de Thomas se pointa. Il se prit les pieds dans le tapis et alla s'effondrer dans la porte du voisin de pallier. Shefa ravi d'avoir le poids de Thomas sur elle s'agrippa plus solidement au jeune homme et continua de l'embrasser. Lorsque la porte du voisin en question s'ouvrit sur une vieille dame qui sembla scandaliser par la scène. Elle allait refermer la porte après un regard noir au jeunes gens mais Thomas lui attrapa le pied pour l'empêcher de fuir. Il ne voulait surtout pas perdre son seul sauveteur possible surtout que Shefa avait commencé à s'attaquer à sa chemise. La vieille dame n'apprécia toutefois pas l'entreprise de Thomas. Celui-ci profita que Shefa descendait pour l'embrasser sur le torse pour se mettre à hurler.

Thomas – Aidez moi ! Elle essaie de me violer et je n'arrive pas à m'en débarrasser !

Devant l'air désespéré du jeune homme et du sérieux de son visage, la vieille dame éclata de rire.

Vieille dame – Henri, vient voir ça ! Ce jeune homme est en train de se faire violer comme une jeune fille sans défense par notre voisine.

Thomas fut estomaqué et cru mourir de honte. Shefa par contre ne broncha pas le moindrement et poursuivi son entreprise de séduction. Un vieil rejoint bientôt la dame sur le pallier.

Thomas – Vous ne pourriez pas m'aider avant qu'elle réussisse son entreprise ?

Henri – Jeune homme, à votre place je la laisserais me violer quand elle en aurait envie.

Thomas – Je vous en supplie aider moi !

Henri – Allez Ruth, soyons de bon voisin et laissons notre voisine s'amuser.

Si Thomas aurait pu se relever, il aurait massacré le vieux couple qui réintégra son appartement sans broncher. Et cette peste de Shefa qui continuait imperceptible à parcourir son torse allait bientôt le rendre fou. Lorsqu'il entendit des pas monter vers le pallier, il maudit vraiment cette furie. Il allait encore devoir s'humilier à demander de l'aide.

Shaolan – Tu peux me dire se que tu fais avec ma sœur !

Thomas – oh Shaolan, dieu merci aide moi ! Je n'arrive plus à...

Shaolan fut stupéfait de voir sa sœur se jeter sur la bouche de Thomas et les yeux de celui-ci s'agrandir d'horreur. Il aurait pu parier que le pauvre était en train de se faire abuser. À bien y regarder Shaolan réalisa que c'était le cas. Thomas gesticulait dans tous les sens et essayait vainement de se déprendre de l'emprise de Shefa. Tout en éclatant de rire Shaolan décida de le secourir mais d'abord il fallait absolument que Sakura voit ça. Il courut rapidement à la fenêtre et hurla à celle-ci de monter. Thomas grogna d'horreur lorsqu'il comprit se que le jeune homme avait fait. D'ailleurs à peine sa sœur arrivée sur le pallier que celle-ci faillit s'effondrer de rire. Elle s'approcha de Shaolan et lui chuchota quelque chose que Thomas ne pus saisir.

Sakura – Je crains que la potion d'amour que j'ai donné à Shefa fût légèrement trop corsée.

Shaolan – Oh non, je vois ou et le problème… tu m'aides à les séparer. On les relève et chacun tire d'un côté différent.

Après plusieurs efforts infructueux Shaolan se découragea.

Shaolan – bon tant pis, Thomas dirige toi vers la chambre au moins le voisinage n'aura pas de spectacle.

Thomas fut littéralement horrifié et secoua frénétiquement la tête. Sakura eu alors pitié de son grand frère.

Sakura – Si je règle ton problème tu ne m'appelles plus Godzilla pendant tout un mois ?

Thomas donna son accord de la tête, il était près à accepter n'importe quoi. Sakura appela la carte du sommeil et lui ordonna d'endormir Shefa. Celle-ci se décrocha enfin de Thomas qui pu enfin respirer.

Shaolan – Tu sais, je devrais être furieux contre toi.

Thomas – Pas nécessaire je vais me tenir le plus loin possible d'ici ! Je dois déjà me justifier devant Mathieu si il accepte un jour de m'adresser à nouveau la parole. Au revoir !

Shaolan – Euh attend, tu ne pourrais pas la porter jusqu'à son lit ?

À ce mot Thomas frémit à l'idée qu'il aurait pu y aller dans d'autre circonstance porter Shefa au lit. Il secoua fermement la tête.

Thomas – Utiliser la magie ! Moi, je pars avant qu'elle ne se réveille.

Sakura et Shaolan éclatèrent de rire et se dirigèrent vers l'intérieur de l'appartement. Ils devaient trouver un moyen de réparer le léger défaut de leur plan.

Thomas était catastrophé et voulait disparaître sous terre. Depuis le début de la matinée, tous les élèves de l'école riaient sur son passage. Un vieux couple bien intentionné avait parlé de la tentative de viol sur Thomas. Celui-ci alla rapidement s'assit à sa place sous le rire de ses compagnons de classe. Même Mathieu le regardait avec un léger sourire aux lèvres.

Mathieu – Tu aurais dû m'aviser que tu essayais d'éloigner Shefa. Je ne l'aurais pas laissé abuser de mon meilleur ami.

Thomas – Elle n'y est pas arriver son frère et Sakura son arrivé in extremis.

Mathieu – Donc tu as été sauvé par Shaolan !

Thomas – Sauver est un grand mot. Au faite, tu n'étais pas en colère après moi ?

Mathieu – Si mais… Yué et moi avons plus ou moins parlé. Il semblerait qu'il n'apprécie pas l'idée que je fréquente Shefa. Il a quelqu'un d'autre en vue mais refuse de me dire qui. Alors je ne sais pas qui je dois séduire.

Thomas – Pauvre Mathieu, je parierais pour Samantha.

Mathieu – Tu crois ? Je vais devoir avoir une nouvelle conversation avec Yué. J'espère vraiment que ce n'est pas le cas. Qu'elle horreur !

Le bruit mat d'une claque retenti et des pas s'éloignèrent.

Thomas – Il semblerait que Sam n'est pas apprécier ton commentaire.

Mathieu – Moi, j'en suis certain. Elle a vraiment un bon bras. En parlant de force, comment ce fait t'il que tu n'es pas arrivé à te libérer de Shefa.

Thomas – Cette fille est une furie mais elle est aussi musclée que monsieur net.

Mathieu – En parlant du loup, regarde qui vient d'arrivée.

Shefa entra encore en retard dans sa classe et dû supporter les remontrances du professeur. Celui-ci lui indiqua sa place et Shefa se mit en route. Lorsque ses yeux tombèrent sur une chevelure d'ébène, des yeux mystérieux et le plus beau torse qu'elle n'a jamais vu. Mystérieusement attirée, elle se dirigea droit vers le jeune homme. Arrivé à ses côtés, elle repoussa sa chaise et s'assit sur ses genoux et commença à l'embrasser.

Thomas commençait à suffoquer et les rires autour de lui s'intensifièrent. Il se débattit comme un beau diable mais la jeune fille ne lâchait pas prise. Mathieu l'ayant pris en pitié essayait vainement de tirer la jeune fille à l'écart mais celle-ci ne décrochait pas. Le professeur lui était tout simplement muet et figé comme une statue devant se tableau plus que risible. Thomas réussit à se lever mais la jeune fille resta les lèvres clouer aux siennes. Cherchant désespérément de l'air Thomas essaya de plus bel de se débattre. Les rires cessèrent d'un coup, les élèves étant trop abasourdis pour bouger ou rire. Thomas venait de s'évanouir sous leurs yeux.

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