Doloris

Par Maria Ferrari

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Base : Harry Potter tomes 1 à 5

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de J.K. Rowling . Je ne tire aucun profit financier de leur utilisation.

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—Chapitre 9—

« Ouvrez ! Ouvrez vite ! »

Malgré l'heure tardive, Rusard accéda à cette requête pressante et impérieuse. Il tira la lourde porte du château et découvrit un homme dont le visage ne lui était pas inconnu, celui-ci tenait dans ses bras un Lucius Malefoy en piteux état, au visage meurtri par des griffures profondes. Il laissa entrer l'individu chargé de son fardeau et le guida jusqu'à l'infirmerie.

La première chose que vit Pomfresh fut l'état de Lucius et elle commanda d'une voix autoritaire de l'allonger immédiatement ; la deuxième fut le visage de celui qui le portait. Elle ne réagit pas tout de suite, fronça les sourcils, se demanda où elle l'avait déjà vu pendant qu'elle allait chercher des potions pour soulager le blessé ; elle se retourna à mi-chemin.

« Lestrange ! s'exclama-t-elle en le pointant d'un doigt grossier et accusateur.

— Je savais que je vous… commença Rusard, les yeux écarquillés.

— Je ne vous veux aucun mal », assura Rodolphus, levant les mains et présentant leurs paumes, démontrant qu'il n'avait pas l'intention de saisir sa baguette.

Pomfresh jeta un coup d'œil sur Malefoy, inerte, sur le lit. Il avait disparu toute la journée et le directeur avait désespéré de le revoir vivant ; et voilà qu'on le ramenait en pleine nuit à demi-mort. Voilà que c'était un Mangemort, parmi les plus cruels, qui le ramenait !

« C'est vous qui l'avez mis dans cet état ?

— Non, c'est Bellatrix. Je l'ai tuée et je me suis enfui avec Lucius. » Il le montra du menton, l'air las. « Je voulais juste le sauver ; ma tête va certainement être mise à prix par le Seigneur Obscur dans les minutes qui viennent. Je ne réclame pas protection, je tiens juste à vous dire que je ne suis pas véritablement mauvais. S'il vous plait, croyez-moi, si vous m'obligez à me défendre, je vous ferai du mal et je n'en ai aucune envie. » Il regarda Pomfresh dans les yeux. « Je ne veux plus faire de mal à personne. »

L'infirmière regarda Lestrange longuement et comprit ce qu'il ressentait : il était à bout, il en avait juste assez. Il avait dû souvent aller au-delà des limites de l'horreur et en était écœuré. Peut-être n'était-il pas aussi cruel que ses actes avaient pu le faire croire.

« Allez chercher Albus, fit Pomfresh à l'attention de Rusard.

— Vous restez seule avec lui ?

— Il ne me fera aucun mal. Allez-y. »

~oOo~

Les évènements se déroulant à Poudlard depuis l'arrivée du "blondinet" passionnaient Phinéas Nigellus. Il n'avait jamais eu autant matière à réflexion et à rire depuis longtemps ; depuis que le blondinet en question n'était plus étudiant en fait.

Il se rappelait très bien cette époque ; il ne se passait pas une semaine sans que le jeune Lucius fasse un petit tour dans le bureau du directeur suite à une de ses mémorables colères. Il avait frôlé le renvoi à plusieurs reprises, néanmoins – la position de son géniteur étant ce qu'elle était –, il y avait toujours échappé. Ça n'en était que justice d'ailleurs, les colères de Lucius étant en général causées par certains courriers de son père. Le pire était celui où il avait annoncé à son fils qu'il allait devoir rester à Poudlard pendant les vacances de Noël car une affaire impromptue s'était présentée à lui et qu'il devait partir au Japon précisément à cette période pour l'obtenir ; il allait sans dire qu'il lui était impossible d'emmener son fils sinon il l'aurait évidemment fait.

Lucius, seul un vingt cinq décembre – aucun autre Serpentard n'était resté à Poudlard cette année-là –, avait brûlé tous les cadeaux que lui avait envoyés son père sans même se donner la peine de les déballer. Phinéas, fort amusé, avait assisté au feu de joie grâce à un tableau de lui qui ornait les murs de la salle commune de Serpentard, ce qui, cette fois-là et tant d'autres, lui avait donné une vue imprenable sur les caprices du jeune homme. Trois coussins, un canapé, une tapisserie et deux tableaux avaient subi les conséquences des festivités ; ils avaient été restaurés à grand frais par Malefoy Père. Par la suite, les occupants des deux tableaux endommagés avaient toujours regardé Lucius avec crainte.

Puis il avait grandi et il y avait eu toutes ces histoires autour de lui, tous ces garçons et toutes ces filles qui lui couraient après dont il repoussait systématiquement les avances. Le Professeur Nigellus avait cependant pu constater de visu certaines nuits, longtemps après l'extinction des feux, que quelques garçons plus hardis et insistants que les autres avaient réussi à obtenir ses faveurs.

Phinéas se remémorait cette période agitée avec plaisir ; il était dommage que Drago Malefoy soit moins nerveux et "allumeur" que son père, car la vie à Poudlard était bien morne depuis que le jeune Lucius avait quitté l'école. Tout cela avait été tellement distrayant !

Quant au Lucius adulte, il s'était calmé… en apparence au moins, et Phinéas devait hélas se contenter de cette apparence (il aurait donné cher pour qu'on place un tableau de lui dans ses appartements, peut-être devrait-il en glisser un mot subtil et désintéressé au directeur actuel). Cependant, il créait toujours des tempêtes autour de lui. Il n'y avait qu'à prendre ce Weasley par exemple ; Albus avait beaucoup marmonné à son sujet, l'air soucieux et fâché. Phinéas avait pu constater par lui-même de quoi il retournait lors de l'enlèvement de Lucius ; il avait observé Weasley avec soin, guettant les expressions de son visage. Il n'était pas dupe, il avait compris.

A présent, Phinéas tendait une oreille discrète mais attentive aux quatre individus occupant le bureau de son "vieil ami" Albus.

« Ainsi, Bellatrix serait morte », disait Remus, adossé contre un mur.

Une Black de plus fauchée dans le bel âge ! Ses descendants paraissaient s'être donné le mot pour ne pas vivre vieux. C'était d'autant plus dommage que, tout comme Lucius, elle aussi avait été très distrayante lors de ses études, c'était une fort jolie jeune fille – psychopathe en devenir, cela se sentait déjà à l'époque – qui avait un don pour semer la zizanie partout où elle passait.

« Je n'ai pas pris le temps de vérifier, mais je vois mal comment elle pourrait être encore en vie », répondit Rodolphus, debout au milieu de la pièce.

Un sourire fleurit sur les lèvres de Remus, il s'effaça aussitôt. Cela n'échappa pas à Lestrange.

« Je sais exactement ce que vous pensez. Vous pensez à votre ami Sirius Black, vous êtes content qu'elle soit morte, vous vous estimez vengé. Cependant, vous prenez aussitôt conscience que j'ai participé à l'expédition punitive contre les Londubat et vous voilà gêné ! Vous vous demandez si vous devez me remercier ou continuer à me haïr, n'est-ce pas ? »

Remus tourna la tête vers Rodolphus.

« Vous en pensez quoi ?

— Je pense que je suis quitte. Je n'ai rien fait contre les Londubat, mais je suis coupable de n'avoir rien fait non plus pour les aider, j'ai assisté à la scène, je me suis forcé à rire avec Bellatrix et Croupton, pour être "dans le ton", pour ne pas attirer l'attention ; si Bellatrix me l'avait demandé, j'aurais moi-même jeté des Doloris sur eux pour les mêmes raisons. Mon frère, Rabastan, riait aussi, j'ignore s'il se forçait ou non, il ne participait pas vraiment lui non plus ; tout ce qui l'intéressait, c'était de voir ma femme, de lui plaire, de se montrer digne d'elle. » Il fait une pause, soupira. « Je n'ai jamais aimé Bellatrix, mais mon frère en était fou, juste parce qu'elle était divinement belle, parce qu'elle avait des étincelles dans les yeux. Il était comme un esthète devant une œuvre d'art. Enfin… c'est comme ça que j'ai analysé les choses. Dommage que ce ne soit pas lui qui l'ait épousée. » Un rire triste, désabusé, le prit. « J'ai tenté à un moment d'achever leurs souffrances, reprit-il. J'ai dit « Tuons-les, ces chiens ne méritent pas de vivre ! », Bellatrix m'a répliqué qu'ils n'avaient pas encore assez souffert, qu'elle voulait qu'ils meurent de cette torture, que les tuer directement était trop doux. Je les ai laissés continuer ; les Aurors nous ont pris en flagrant délit.

— Vous étiez contre ce qu'ils faisaient mais vous n'avez rien fait pour les en empêcher », résuma Remus sévèrement. Quelque part, cette version de l'histoire lui semblait encore pire que celle qu'il connaissait. Il croyait qu'ils étaient tous les quatre aussi avides de haine et de vengeance, qu'ils aimaient torturer, qu'ils y prenaient un plaisir sadique. Là, il apprenait qu'il y en avait au moins un qui n'était pas comme ça, un qui avait assisté passif à cette torture.

Remus n'aurait pas réussi à l'expliquer, mais à ses yeux, c'était bien pire. C'était sans doute la raison pour laquelle, des quatre Maraudeurs, il était le seul à culpabiliser de ce qu'avait subi Severus. James et Sirius étaient cruels et convaincus qu'ils ne faisaient rien de mal, que Rogue méritait ce qu'ils lui faisaient subir ; Remus savait qu'ils avaient tort mais ne disait rien par lâcheté.

En fait, ce que les Lestrange et Croupton avaient fait aux Londubat était un peu le reflet de ce que les Maraudeurs faisaient subir à Severus, en plus grave, plus sordide, plus horrible, plus… définitif. Sinon le parallèle était parfait : Bellatrix / James, Barty / Sirius, Rodolphus / lui-même… et Rabastan dans le rôle de Pettigrow, Rabastan qui idolâtrait Bellatrix comme le faisait Queudver pour James.

Remus eut la nausée.

Il adressa des excuses silencieuses à James et Sirius pour les avoir comparés à ces brutes sanguinaires qu'avaient été Bellatrix et Croupton Junior. Il faillit en adresser aussi à Rabastan Lestrange pour l'avoir comparé à Peter.

Remus avait eu une flambée de haine contre Rodolphus, celle-ci était éteinte à présent qu'il se rendait compte qu'ils n'étaient pas si différents ; il n'avait plus la force de lui en vouloir, il aurait pu – la gravité des petites exactions des Maraudeurs n'avait rien de comparable à la torture qu'avaient subit les Londubat, et il va sans dire que si James ou Sirius avaient osé faire une chose pareille à Severus (ce qu'ils n'auraient jamais fait !), il les en aurait empêchés et n'aurait plus eu aucune envie d'être leur ami, peut-être même les aurait-il dénoncés ! Oui, il aurait été en droit de lui en vouloir, néanmoins, à bien y réfléchir, Lestrange avait juste été beaucoup plus lâche que lui ; et aujourd'hui, il venait de tuer Bellatrix et de sauver Lucius – élément essentiel de l'Ordre désormais –, cela méritait bien un peu d'indulgence.

« Je suppose que vous auriez préféré que je tue Bellatrix le jour où elle torturait les Londubat, mais… je ne les connaissais pas, ils ne représentaient rien pour moi, alors que Lucius… Bref, j'ai eu le déclic en l'entendant hurler. Je ne pouvais pas supporter ça plus longtemps. »

Remus fronça les sourcils, que signifiait ce "bref" soudain ? Pourquoi Lestrange restait-il silencieux sur ce qui le rattachait à Lucius ? Que représentait-il à ses yeux ? Il haussa les épaules. Qu'en avait-il à faire ? Et ce n'était que curiosité malsaine, ça ne le regardait sûrement pas.

« Qu'est-ce qui nous prouve que vous dites la vérité ? Que vous n'essayez pas de vous dédouaner de vos crimes ? » intervint Maugrey du fond de son fauteuil. Il était resté silencieux jusque-là, soupesant les propos du soi-disant ex-Mangemort.

« Alastor, il ne nous ment pas, assura Remus.

— Il s'est réveillé, informa Albus en entrant. Severus, Pom-Pom, Arthur, Narcissa et Drago sont à son chevet, il ne risque pas de se sentir abandonné ! » ajouta-t-il d'un ton guilleret. Il s'assit dans son fauteuil et regarda Rodolphus. « Monsieur Lestrange, tout d'abord, merci de nous avoir ramené Lucius.

— De rien, faites en sorte qu'il ne retombe plus jamais entre les mains d'un Mangemort.

— Je suis tel un chat échaudé, je ferai particulièrement attention dorénavant. Passons au point suivant : Seriez-vous prêt à continuer à nous aider ?

— Albus !

— Oui, Alastor ? »

Fol'œil vint se pencher devant Dumbledore.

« Il n'est pas question qu'on lui fasse confiance, murmura-t-il, catégorique, à son oreille.

— C'est ce que vous disiez à propos de Lucius quelques mois auparavant, et aussi à propos de Severus il y a quelques années ; pourtant, ils nous ont tous deux été d'une utilité sans conteste et vous le reconnaissez vous-même, vous m'excuserez donc de ne pas tenir compte de votre avis, répliqua Albus d'un air facétieux.

— Vous allez le regretter. Je suis sûr qu'il ment. Il prétend qu'il n'a pas torturé les Londubat !

— Il n'est guère glorieux d'avoir assisté à une telle scène et de n'avoir rien fait pour l'empêcher ; je ne crois pas qu'il s'en vanterait si ce n'était pas la vérité.

— Vous raisonnez en Gryffondor, je vous rappelle qu'il est Serpentard.

— Ne réduisons pas cela à une stupide querelle entre maisons ! » déclara Albus d'un ton sévère en montrant la paume de sa main droite, écartant ainsi toutes les objections de Fol'œil. Ce dernier ne désarma pas.

« Les Serpentard sont réputés pour leur rouerie ! Cela fait partie des "qualités" que Salazar appréciait. Qu'est-ce qui vous dit que tout ceci n'est pas un plan de Voldemort pour nous manipuler ?

— Voldemort aurait demandé à l'un de ses adeptes de tuer sa Mangemort la plus fidèle juste pour introduire quelqu'un ici ? fit Dumbledore, dubitatif.

— Etes-vous bien certain que Bellatrix est morte ? Nous n'avons que sa parole », rétorqua Fol'œil.

Dumbledore fronça les sourcils. Dans un sens, Maugrey n'avait pas tort. Albus était convaincu de la bonne foi de Rodolphus mais il était plus prudent d'avoir une preuve tangible.

Et cela ferait taire Maugrey, la méfiance incarnée !

« Allons le vérifier ! décréta Albus en se levant.

— Lupin, Tonks, vous restez tous les deux à tenir compagnie à Monsieur. Ne le quittez pas des yeux, ordonna Fol'œil en lançant un coup d'œil peu amène à Rodolphus.

— Où allez-vous ? demanda Remus.

— Aux Saintes Flammes », répondit Dumbledore avant de fermer la porte derrière lui.

~oOo~

Albus et Alastor marchaient au milieu d'arbres, de rochers, de rivières et de milliers de petites flammes brûlantes ; en dessous de chacune d'entre elles étaient marqués un nom et une date ; à d'autres endroits, il n'y avait pas de flamme mais un nom et deux dates.

« Si seulement c'était bien rangé !

— Il faut chercher sa lignée. Je sais où se trouve Sirius, je l'ai cherché afin de savoir s'il restait un espoir. Elle ne devrait pas être loin.

— Sauf que Sirius doit être dans la lignée de sa mère, car c'est elle qui l'a enfanté et non son père, et donc les différents Black ne vont pas être ensemble.

— Vous avez raison », fit Albus en s'arrêtant devant "Sirius Black – 13 février 1960 – 12 juin 1996", il n'y avait pas de flammes au-dessus de l'inscription. « Avant de revenir ici pour savoir s'il restait un espoir pour Sirius, je ne venais que pour vérifier l'état de la flamme de Tom Jedusor. J'y avais été juste avant de rejoindre Minerva devant chez les Dursley ; la flamme qui brûlait au-dessus du nom de Tom Jedusor était faible mais non encore éteinte, et la deuxième date n'était pas apparue. J'y suis venu régulièrement depuis, et cela ne changeait jamais, jusqu'à ce que je vienne le lendemain du tournoi des trois sorciers et que je découvre qu'elle était à nouveau très vive, ce qui confirmait les dires d'Harry… Quel était le nom de jeune fille de la mère de Bellatrix ?

— Son nom ne nous avancera pas à grand-chose car il nous faudrait aussi celui de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère.

— Notre système de donner le nom du père aux enfants n'est pas des plus commodes », constata Dumbledore, les sourcils froncés. Le machisme régnant en maître sur la façon d'attribuer les noms de familles allait rendre leur tâche particulièrement malaisée et hasardeuse.

Ils recherchèrent pendant trois longues heures jusqu'à ce qu'Alastor découvre la flamme de Narcissa Black, dans sa ligne brûlait le feu très vif de Drago. La flamme de Bellatrix était bien éteinte.

« "17 décembre 1996", elle est décédée hier comme nous l'a affirmé son mari. On ne triche pas avec les Saintes Flammes.

— Si l'on ne peut tricher, comment se fait-il que tous ces gens au ministère aient pu se persuader que nous mentions quand nous prétendions que Voldemort était revenu.

— J'ai amené Fudge en personne à cet endroit, je lui ai montré la flamme, il m'a rétorqué que cela ne signifiait rien, que cette flamme ne s'était jamais éteinte de toute façon ; j'ai eu beau insister, lui dire que c'était normal qu'elle ne se soit jamais éteinte puisque Voldemort n'avait jamais été vraiment mort, mais qu'elle était par contre très affaiblie normalement et lui faire remarquer à quel point elle était vive à présent, il n'a jamais voulu en démordre : Voldemort n'était pas de retour, point. Outre le fait que Fudge avait décidé que Voldemort n'était pas revenu car ça ne l'arrangeait pas qu'il revienne, les gens n'accordent de toute façon pas assez d'importance aux Saintes Flammes et à leur intensité. Il n'y a pas deux positions : allumé et éteint, il y a toute une graduation. Regardez la flamme de Drago, c'est un jeune homme en pleine santé, la flamme de sa mère est un peu moins vive, mais on voit qu'elle se porte bien, si nous recherchions la flamme de Lucius, je suis certain qu'elle serait assez faible vu son état actuel.

— Cet endroit est un haut lieu de la mysticité, il est normal que des Moldus ne s'intéressent pas à ce genre de choses ou n'y croient pas car ils n'ont de toute façon pas les clés pour les comprendre, mais il est triste de constater que les sorciers s'en désintéressent.

— Cela peut sembler paradoxal, mais ce sont pourtant les personnes les plus aptes à comprendre ce genre de phénomènes qui s'y intéressent le moins. »