Bon, j'avais un plan de chapitre ! Donc le début a été rapide à écrire, ainsi que la jolie petite fin de chapitre ! Mais un élément important n'était absolument pas prévu et a donc rallongé considérablement la longueur du chapitre et votre temps d'attente ! Donc, excusez moi !
Disclaimer : Durmstrang, Dumbly, le monde de la sorcellerie, rien de tout ça n'est à moi ! Sauf, Max, Micha et Kolia ! Oleg pour sa part, je l'offre à Albane (je tiens à ma tête, moi ! lol).
Albia est à Albane, Sept est à Umbre et je crois que c'est tout !
Un petit rappel des personnages avant de faire le grand saut ?
Sirius, plus besoin de le présenter : le pilier central de ma fic, élève de Métamorphose et heureux propriétaire de Dynamite
Oleg, ou Alik selon les moments est l'élève de Sortilèges, et heureux propriétaire d'Oblaka, un hippotigre. Personnages qui lui sont liés dans ce chapitre : Mr et Mme Tolstoï, Albia et Sept.
Mikhaïl, ou Micha, l'élève de potions. Rien de spécial à signaler pour le moment à son propos !
Et Nikolaï ou Kolia, son frère jumeaux, élève de Dressage, qui aura la lourde responsabilité de Kalanco !
Je vous souhaite une bonne lecture !
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Max est rentré tard dans la soirée, et je dois dire qu'il était plutôt de mauvaise humeur. Je plains Kolia qui a été le premier à croiser son chemin. Il s'en est pris plein la tête ! Mais quelle idée de le croiser quand il est dans cet état là ! Dès qu'ils l'ont vu rentrer, Micha et Oleg ont battu prudemment en retraite ! Mais étant donné les rires discrets que j'entendais depuis quelque temps, je pense qu'ils avaient surtout quelque chose à se reprocher, pourtant, il a bien vu ce que ça donnait des potions ratées, c'est à croire qu'il cherche les ennuis ! C'est vrai que malgré ce que j'ai entendu dire, Oleg s'est tenu tranquille depuis que je suis arrivé, et ce ne sont pas les profs qui vont s'en plaindre si j'ai bien tout compris !
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Max était tellement en colère hier soir qu'il a convoqué les parents d'Oleg ; et il m'a menacé de faire la même chose si jamais je ne me tiens pas à carreaux. Les Tolstoï doivent arriver dans la journée. En les attendant, nous déambulons tranquillement dans les couloirs, admirant de temps à autre les magnifiques couleurs des arbres à l'orée de la forêt, qui déjà commencent à perdre leurs feuilles en cette mi-octobre. Oleg n'a plus l'air aussi serein ; il a des tics nerveux, mais refuse d'admettre quoi que ce soit. Nous sommes seulement tous les deux, Micha est à son cours d'option pour les Potions, et Kolia est parti veiller l'œuf du dragon, ce qu'il fait très régulièrement depuis qu'il est là. Finalement, Oleg finit par me raconter ce qui le tracasse.
"Non, ce n'est pas mon père qui m'inquiète, loin de là ! C'est surtout l'agréable petit mot que j'ai reçu ce matin de ma mère." Sur ce, il déplie un parchemin qu'il serre depuis un moment semble-t-il dans sa paume et me le lit, la voix, légèrement tremblante.
"Oleg Yveguenievich Tolstoï, est-ce donc ainsi que tu comptes faire grandir en prestige le nom de notre famille ? En ne réussissant pas des potions assez faciles pour que des 'sang impur' puisse les faire ? En préférant t'amuser avec tes amis (et encore, tu as de la chance que je porte les Kivilev en haute estime) plutôt que de te consacrer entièrement et uniquement à tes études. Comme ton professeur nous l'a demandé, nous serons ici, ton père et moi, dans la matinée, j'espère que tu n'auras rien fait qui puisse encore t'être reproché entre temps, car je ne veux pas que tu montres la mauvaise voie à ta sœur qui nous accompagnera, ainsi que Albia Labina. J'espère que tu ne nous décevras pas plus que tu n'as l'habitude de le faire. Ta mère."
Je comprends pourquoi il n'a pas l'air bien maintenant, mais qu'est ce que je peux y faire ? Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il faut faire ou dire pour le réconforter, alors en silence, nous nous redirigeons vers notre salon, mais cette fois ci, sans le parchemin, qui est resté à l'endroit où Oleg me l'a lu, mais cette fois ci, sous forme de confettis. Pourtant, en un moment, il retrouve le sourire du Oleg que l'on connaît, c'est à dire jusqu'aux oreilles, et il se précipite vers un groupe de quelques adolescents et s'adresse à celui qui semble être le plus âgé.
"Vous êtes bien la classe des Topainov ?" Après un léger acquiescement du leader, Oleg leur demande à quelle heure sera leur prochain entraînement. Agacé, le grand blond lui répond, "Dans une heure, mais nous n'avons pas besoin de toi dans nos pattes Yevguenievich." Réponse qui étrangement paraît satisfaire Alik, malgré la mauvaise humeur mise pour la prononcer. Remarquant ma surprise, Alik me glisse à l'oreille : "Ne t'inquiète pas, je ne laisserai pas passer ça. Mais de toute façon, il est comme ça avec tout le monde. C'est un Malfoy après tout ! Tu connais leur réputation !"
Bien sur que je connais leur réputation, après tout, ils sont une des plus grandes familles d'Angleterre, pas des plus nettes, je l'admets très facilement, mais une des plus influentes, c'est sur et certain. Je me rappelle mot pour mot ce qu'on m'a toujours dit à propos d'eux, et qui s'applique parfaitement au spécimen que j'avais devant moi.
"Des mèches blondes soigneusement désorganisées, qui contrastent avec un regard bleu gris glacial qui illumine pourtant un visage fin. Un visage angélique qui donne néanmoins une impression de 'trop sage'. Ange ou démon ? Rieur ou impassible ? Tel était tout le mystère, tel était tout le charme de la famille. Car personne n'était jamais bien sur de comprendre et d'interpréter les traits et expressions d'un Malfoy. Beauté dangereuse, possédée de manière certaine et contrôlée avec le plus grand art ; au grand désarroi de tous ses opposants. Telle était la force et la réputation de la famille Malfoy", illustrée ici de manière parfaite par Lucius. Comme tout Malfoy qui se respecte, il définit à la perfection le mot 'contraste'.
Et telle est aussi la leçon que toute famille doit apprendre. Une leçon qui passe de génération en génération depuis des lustres. Quelques variantes, bien sur, mais tout le monde a réussi à se mettre d'accord qu'il ne faut pas les contrarier ! Et pourtant, je me souviens que c'est exactement ce que se propose de faire Oleg par son 'je ne laisserai pas passer ça'.
Je me rends compte que je suis resté planté là pendant tout le temps de ma réflexion, alors qu'Oleg a continué à avancer.
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C'est l'un des jumeaux qui, assis près de la fenêtre, donne l'alerte. Enfin, je devrais sans doute plutôt dire qu'il avertit les autres en explosant de rire et en désignant le dragon des 7e année qui s'envole.
Alors que son frère et Max se précipitent, Oleg et moi, nous nous contentons de nous regarder en tentant de garder notre sérieux. Il faut dire qu'on sait parfaitement ce qui se passe (et Max a l'air de s'en douter vu les coups d'œil plus que soupçonneux qui nous sont adressés !).
J'aurais bien envie de dire que c'est à cause d'Oleg, qu'il m'a obligé, mais ce serait mentir ! J'étais absolument ravi quand il m'a demandé mon aide. De toute façon, le résultat est le même : Lucius Malfoy, le fier dresseur de la classe des Topainov chevauche un Mickey Mouse volant de couleur rose fluo, plutôt que son habituel Magyar à Pointes. Oh, bien sur, c'est toujours Topain, mais cet aspect là, n'a quand même pas l'air de lui plaire, au blond prétentieux ! Son visage, d'ordinaire impassible, limite méprisant (non, je confirme : toujours méprisant !), est maintenant crispé et blanc de fureur. Non, définitivement, ça ne lui plait pas !
Nous ne sommes pas peu fiers de nous ! Jeter un sort à un dragon revient presque à effectuer une mission suicide, le réussir est un coup de chance monumental. Les deux en même temps, je n'en parle même pas !
Alik voulait se venger de la façon dont Lucius lui avait parlé. Il a réussi ! Maintenant, il reste la dernière phase, la plus importante à mes yeux : survivre à Max !
Celui ci s'avance déjà vers nous et il n'a pas l'air de la meilleure humeur imaginable. Etrange ! Oleg tente de s'éclipser le plus discrètement possible, mais ça ne marche pas. Une poigne de fer s'abat sur mon épaule, une autre sur la sienne, et nous conduit de force vers le bureau de notre professeur.
Dans ce cas là, la meilleure chose à faire, c'est se mettre en mode 'automatique' comme je l'appelle : on baisse la tête et les yeux, on fait semblant de regretter, en attendant que l'orage passe et comme ça, on peut réfléchir tranquillement à la prochaine bêtise ! L'accalmie arrive finalement un quart d'heure plus tard, quand la porte s'ouvre et que Nikolaï (ou bien est-ce Mikhaïl ?) entre en hurlant dans la salle : "il éclot, il éclot !"
Max sort du bureau sur les chapeaux de roues à la suite du Kivilev non identifié. Oleg et moi, trop heureux de notre sort, nous nous décidons à les suivre, à notre tour (néanmoins à distance respectable !), pour rejoindre le salon et assister à l'éclosion.
La 'salle fourneau' où était couvé l'œuf est maintenant en pleine effervescence. On trouve là Max et les jumeaux bien sur, mais également, les professeurs et les dresseurs de l'école des niveaux supérieurs, dont Lucius Malfoy qui avait l'air d'être calmé jusqu'au moment où Oleg entre dans la pièce : il se tend, pince ses lèvres et fusille mon ami du regard. La réaction aurait sans doute été très différente s'ils avaient été seuls, mais ils ne le sont pas, et je vois que quelqu'un, son professeur sans doute, l'a attrapé discrètement par le col de sa cape. Action qui encore une fois n'a pas l'air de plaire à Malfoy, mais il ne dit rien : il se contente de le nettoyer d'un mouvement de main, agacé.
Je reporte mon attention sur l'œuf. Nikolaï (il n'y a que lui pour être assez fou !) se tient à ses cotés, ses deux mains sur la coquille et lui parle doucement. Après dix bonnes minutes, on peut commencer à apercevoir une petite corne cuivrée qui continue à percer son enveloppe protectrice. Puis une petite tête noire et enfin un corps de la même couleur apparaissent. Maladroit, il tente de déployer ses minuscules ailes et de montrer à tous que c'est un futur champion ('orgueilleux comme Malfoy' me chuchote Oleg à l'oreille), ce qui fait rire Nikolaï. Mais l'adorable' dragonneau a déjà de bonnes dents et veut le faire savoir ! Et qui d'autre pourrait-il choisir que son dresseur ?! D'un mouvement très rapide, il attrape le bras de Nikolaï et y plante solidement ses dents. Les dents serrées, Kolia retire les mâchoires de l'animal, et se saisit d'une main son bras blessé et apparemment très douloureux.
"Malfoy, accompagnez-le" dit un professeur qui a du remarquer que Lucius est très pâle, à nouveau son visage crispé et les poings très serrés. Le dit Malfoy se dirige sans la moindre hésitation vers la porte suivi de Nikolaï, les deux ont l'air aussi mal en point l'un que l'autre. Malfoy, une petite nature qui ne supporte pas la vue du sang, qui aurait pu imaginer un seul instant ceci ?!
Je reporte mon attention sur les professeurs. Le directeur, que je n'avais pas encore remarqué, vient de prendre la parole. "Comme le veut la tradition, maintenant que le dragon des 1e année est parmi nous, je peux vous dévoiler les dates et les invités de la Grande Course Annuelle, même si notre dresseur y participant vient de s'absenter. Je vous donne donc rendez-vous à vous tous ainsi qu'à vos familles le 31 Octobre. Cette année, nous aurons l'immense honneur d'accueillir pour notre école, le clan d'Elirophen." Enfin, s'adressant à nous, Oleg, Micha et moi, "Dès que vous aurez trouvé un nom pour votre dragon, venez me trouver. Je dois avoir votre réponse avant la course."
C'est Micha qui lui répond : "Nous avons déjà réfléchi Ivan Alexandrievitch. Ce sera Kalanco."
Finalement, le calme est revenu peu à peu et chacun est retourné à ses occupations. Micha et moi sommes confortablement installés dans un coin du salon pendant qu'Oleg travaille sur ses Sortilèges avec Max quelques tables plus loin. Ce qui me rappelle que j'ai un devoir de potions à faire, … mais au diable le devoir de potions quand on peut se relaxer ! Kolia doit encore être avec Kalanco, comme toujours dirait même Oleg. D'après lui, il y passe même une partie de ses nuits depuis qu'on a récupéré l'œuf !
Mais pendant que nous discutons, un hurlement se fait entendre. La suite se passe très vite : au moment même où Oleg lance à Mikhaïl 'Micha, courrier', Micha crie à Oleg : 'Alik, vlà ta mère !'. Je ne comprends rien à cet échange, et ça doit se refléter sur mon visage, car tout de suite Micha m'explique : « Je n'aime pas les hiboux, et donc pour le courrier, j'utilise une chauve-souris, ce qui a un effet relativement bruyant sur la mère d'Alik dès qu'elles ont moins de 100 mètres de distance, et comme je sais qu'elle vient aujourd'hui, j'en déduis qu'elle est arrivée ! »
Et en effet, quelques minutes plus tard, un groupe de cinq pénètre dans notre salon, dont une chauve-souris. Un homme, grand et châtain, aux yeux de charbon, qui ressemble énormément à Oleg. Sa femme, compense sa petite taille par un regard très sévère, ses cheveux courts oscillent entre le blond et le roux, celle ci par contre, aucun point commun avec mon ami ! Deux filles, de notre âge à peu près, les accompagnent : une grande blonde aux yeux bleus se tient légèrement en retrait des adultes, l'air intimidé et inquiet, je suppose que c'est sa 'fiancée', car la deuxième fille, pas du tout intimidé, a déjà sauté au cou de celui qui est concerné par ce rassemblement. « Sa sœur, Sept, » me glisse Micha à l'oreille avant de se lever pour aller saluer les parents. Je le suis, presque timidement, je n'ai pas oublié la lettre qu'a envoyée la mère ce matin.
M. Tolstoï me serre solennellement la main, tout comme sa femme pendant que leur fils fait les présentations.
« Père, mère, je vous présente Sirius Black, notre élève de Métamorphose. Sirius vient d'Angleterre. » Je ne sais pas ce qu'il a pu dire de spécial, mais ça a l'air de plaire à la mère d'Oleg qui me jauge d'un regard plus approbateur. Son père continue, sur le même ton : « Fils, je te présente Albia Labina, ta fiancée et future épouse. » Ils se contentent tous les deux d'un léger mouvement de tête en guise de salut.
Après qu'ils aient discuté quelques minutes à voix basse, Max emmène les parents dans son bureau, histoire de leur rappeler pourquoi ils ont été convoqués. Micha, Sept et moi sortons dans le parc, pour laisser Oleg et Albia faire connaissance. C'est Sept qui engage la conversation. Elle me tend la main avec un grand sourire : « Servana Tolstoïa, mais si tu t'avises de m'appeler Servana, je t'étrangle ! Appelle-moi Sept ! », je lui rends la pareille : « Sirius Black pour vous servir, charmante princesse ! ». Son sourire s'agrandit encore : « Charmante princesse, ça peut se faire aussi ! ». Puis elle entame une conversation avec Micha à propos d'amis communs, conversation dans laquelle je suis vite perdu, alors je profite de ce moment pour l'observer : assise parfaitement à l'aise entre nous, les jambes étendues dans l'herbe, elle est un peu plus petite que moi. Elle a des cheveux mi-longs bruns, plutôt clairs, un peu comme son frère, mais des yeux bleu clair qui ressortent avec sa robe et sa cape noires. Le seul détail coloré, un petit foulard rouge autour de son poignet, et un serpent d'argent à l'autre.
Elle a l'air de finalement remarquer que la conversation et moi sommes à 50 km l'un de l'autre et que j'étais plus occupé à la détailler qu'à les écouter, et me jette un coup d'œil de temps en temps. Mais ça ne les fait pas changer de sujet pour autant !
Jusqu'à ce que Micha relève la tête vers le ciel, un grand sourire aux lèvres. « Il neige ! » dit-il simplement. C'est vrai, quelques flocons tombent en virevoltant, toujours remplacés par d'autres, plus nombreux. Rapidement, le sol est couvert d'une très fine couche de ce trésor glacé, et nous trois, nous courons à travers les espaces dégagés pour tenter d'avaler le maximum de flocons. Mais subitement, j'ai un flash blanc, et je tombe à genoux : sur un sol blanc de neige, il y a une empreinte de félin, et puis, plus rien.
Quand je peux enfin ouvrir les yeux, je suis dans mon lit, la mère d'Alik à mon chevet. Dès qu'elle voit que je suis réveillé, elle se hâte de me faire avaler une mixture immonde qui me fait retomber dans un sommeil cotonneux où je suis rejoint par une sorte de grand félin dont je ne vois que la silhouette et qui tourne autour de moi. Un vers s'impose alors à moi, se gravant en lettres de feu dans mon esprit.
Pour un esprit de feu,
Au caractère si impétueux,
Tes pattes de velours
Te mèneront sans fin,
Par tous les moyens,
Tu voudras protéger
Ceux que tu as aimés.
La mort suivra tes traces
Car dangereux son ton souffle,
Tes griffes et tes crocs,
Peu peuvent en témoigner,
Car pour protéger,
Jamais tu n'hésiteras à tuer.
Encore un peu plus tard, les muscles endoloris, j'essaie de me lever. Il n'y a personne dans la chambre. Je me dirige donc prudemment et lentement vers le salon dans le seul but d'aller m'écraser dans un fauteuil près de la cheminée (exploit ambitieux vu l'état dans lequel je suis actuellement !). Là encore, il n'y a personne. Mais ça ne me dérange pas, d'un mouvement fatigué de baguette, je transforme une bûche près de l'âtre en une épaisse couverture, et épuisé, je m'y enveloppe et m'endors presque aussitôt.
Je ne sors de cet état que quand des mains agréablement fraîches se posent sur mes joues. « Professeur, professeur, » appelle une voix féminine que j'identifie difficilement comme celle de Sept, « il est brûlant de fièvre. »
Je perds encore une fois conscience, je ne sens que deux bras qui me soulèvent, et le néant.
Les moments passent et se ressemblent, au programme : potions infectes pendant de très courts instants de semi-conscience, et pendant les phases de sommeil, je continue à voir l'étrange animal qui rode autour de moi en grognant, en feulant, sans toutefois jamais s'approcher, ni pour m'attaquer, ni pour me permettre de mieux le distinguer : une silhouette indistincte avançant doucement, aux aguets au milieu des arbres, n'est pas des plus faciles à identifier !
Cette période qui m'a paru si longue, n'a, en fait, duré que trois jours. Et dès que je suis à peu près rétabli, Max vient me voir pour tenter d'avoir un semblant d'explication. Il me demande, inquiet, ce qui s'est passé. Je lui raconte l'épisode de la trace dans la neige, qui a précédé mon évanouissement, mais je ne dis rien à propos de mes rêves. Pourtant, ils doivent avoir une signification, parce qu'après quelques secondes de réflexion il me demande : « Et c'est tout ? Pas d'autres visions, ou des rêves ? » Je rougis, je n'ai jamais su cacher quoi que ce soit.
« Il y en a donc bien eu ? », puis en se parlant à voix haute, il ajoute « Comment a-t-il fait ? Il a seulement onze ans ! Seulement quelques mois de scolarité derrière lui, mais déjà… »
« Que se passe-t-il Max ? »
« Tu as entamé ton processus de transformation, Sirius. Mais je ne comprends pas comment ça a pu être aussi rapide. Mais attends, je vais t'expliquer : à chaque fois que tu effectues une métamorphose, tu gagnes une certaine expérience, comme des points si tu veux, et leur importance dépend de la difficulté de la métamorphose. Dès que tu arrives à un certain niveau, la transformation se lance automatiquement, ou plutôt le processus. Mais je ne comprends pas comment tu as pu y arriver si vite. » Il s'arrête de parler un moment, puis son regard s'illumine. « Le dragon, bien sur ! Comment n'y ai-je pas pensé ! »
Je ne comprends pas.
« Sirius, je me trompe si je dis que tu as utilisé une métamorphose sur le dragon de Lucius Malfoy ? »
Je ne pense même pas à nier.
« Tu sais que réussir à lancer un sort à un dragon est extrêmement difficile. Le faire a du te donner une quantité d'expérience phénoménale ! »
« Que va-t-il se passer maintenant ? »
« A chaque fois que tu dormiras, tu rencontreras ton animal. Tu devras faire sa connaissance, l'apprivoiser, l'accepter comme une partie de toi, tout comme il devra t'accepter comme une partie de lui. Ca va être long, et ça peut être dangereux. »
« Dangereux ? »
« Bien sur, si jamais tu veux l'approcher trop vite, avant qu'il ne soir prêt, il peut fuir, et tu ne te réveillerais pas de ce rêve, tu passerais ta vie à le poursuivre, ou il pourrait t'attaquer, et dans ce cas là, je t'assure que les blessures, tu ne les auras pas rêvées ! Mais ne t'inquiète pas, tu es trop doué pour te faire avoir, surtout que maintenant, tu es prévenu ! Maintenant, raconte-moi ! Décris-le-moi ! »
« C'est un grand félin. Je le vois mal à travers les arbres. Il avance sans bruit en tournant autour de moi. Je pense qu'il est assez foncé, tellement il y a de contraste avec la neige. Il est magnifique, souple, agile, il a l'air si fier de ce qu'il est. » Puis, je récite à Max les vers dont je me souviens.
Il paraît songeur puis s'en va sans crier gare, en lançant néanmoins par-dessus son épaule : « Tu peux quand même faire une recherche Sirius ! Je pense qu'il y a tout ce qu'il faut ici ! »
Mon regard parcourt les murs couverts de livres de notre salon. Oui, j'ai de quoi faire, et justement, je me demandais comment j'allais bien pouvoir m'occuper cet après midi. Je m'encourage à mi-voix, très peu motivé : 'Allez, au boulot'…
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« Sirius, je peux te parler une minute ? »
« Sans problème Micha ! »
J'abandonne sans regret la pile de notes et la tonne de livres déjà feuilletés pour suivre le Russe. Il reprend : « C'est délicat ce que je veux te dire Sirius, alors, s'il te plait, ne m'interromps pas. Les autres sont déjà au courant, mais toi … Enfin, je veux dire, que je me suis renseigné, je sais qu'en Angleterre, ce n'est pas bien vu, loin de là même, mais ici, ce n'est pas pareil, on est presque comme les autres. Bien sur, nous ne sommes pas jugés normaux, mais nous avons les mêmes droits que les autres. Je voudrais te faire promettre de rester mon ami ensuite, mais je n'ai pas le droit, et pourtant… »
Il s'emmêle les pinceaux en tentant de se justifier, sans pour autant m'expliquer pourquoi il aurait à se justifier. Il bégaie, bafouille tout ce qu'il sait tout en martyrisant la pauvre plume qu'il avait dans les mains, celle ci ne resservira pas, c'est sur ! Mais qu'est ce qui peut bien le mettre dans un état pareil, je n'aurais jamais imaginé le voir un jour aussi nerveux.
« Je…, Sirius, je … »
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Voilà ! Fin du chapitre ! Avouez que vous avec pensé qu'il n'arriverait jamais, hein ? Mais si ! il est là, tout beau tout frais !
Est-ce que vous avez encore besoin de mes excuses bidon pour vous dire pourquoi je vous ai fait attendre ?! Non, et bien tant pis, celle ci, je la donne quand même ! Pour tout vous dire, je n'avais pas une panne d'inspiration, au contraire ! Mais l'inspiration venait pour les chapitres suivants, et donc, j'ai des passages complets, déjà rédigés alors que ce chapitre n'avançait pas d'un poil !
Enfin, bon, je sais que tout le monde s'en fiche ! Alors je passe aux réponses aux reviews ! 3 personnes différentes, si j'étais optimiste, je dirais que ça remonte, mais je suis réaliste, je me dis que c'est pas beaucoup, mais comme ce sont de bonnes amies qui reviewent, ça remplace tout !
Ma Cec' ! Euh, oui, je sais que j'avais dit que je mettrai ta review ce soir, mais je me suis lancée dans le recopiage de brouillon, et je suis obligée de reporter ça encore une fois ! Mais tu l'auras, c'est promis ! Ma bio a été remise à jour, comme tu me l'avais demandé ! Quand Ccilia dit quelque chose, je m'y conforme ! Ou en tout cas, j'essaie ! lol
Pour les fondateurs, je t'ai déjà répondu, il n'y a rien de malsain, mais je vais faire un petit schéma pour ceux qui en douteraient ! lol (ou essayer, vu que ff.net a tendance à ne pas apprécier les mises en page !)
S.Serpentard – R.Serdaigle … G.Gryffondor – H.Poufsouffle
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…….Sylma Serpentard………-………Nikaï Gryffondor………
………………………………….l………………………………….
………………………Imina Gryffondor………………………….
Voilà, j'espère que c'est clair, parce que c'est pas très joli, alors si ça pouvait remplir au moins une fonction ! Merci de m'avoir mis dans tes auteurs préférés, c'est un honneur !
Bane : Albia Labina, je ne sais pas ! L'inspiration est venue comme ça, et étrangement, physiquement, elle te ressemble ! lol En tout cas, on fait sa connaissance si je puis dire dans ce chapitre ! (Mais je ne sais pas encore si on aura le droit de la retrouver par la suite !). En tout cas, merci de tes compliments et tes encouragements ! Sans toi, la fic n'aurait pas avancé depuis bien longtemps je pense ! Et que tu mettes tes impressions pendant une heure la veille ne t'empêches pas de les remettre par la suite dans la review ! lol
Min', ou ma dessinatrice perso ! Bien sur que tu es pardonné de ne pas avoir reviewé plus tôt ! Comme on dit, mieux vaut tard que jamais ! Même s'ils ne sont pas constructifs, ça ne me dérange pas ! C'est mieux, mais ce n'est pas une obligation ! lol
Et bien, comme tu l'as peut-être remarqué, Sirius et moi, mis à part quelques différences notables (la 1e étant qu'il est un mac et moi pas !), nous nous ressemblons beaucoup, et si Si' dit quelque chose, on peut être quasiment sur que j'en pense la même chose ! lol
Pourquoi j'ai éloigné Si' ? Euh, si je le savais, j'aurais peut-être su plus tôt comment le faire retourner à Poudlard ! Mais j'ai trouvé !
Mes idées, je les trouve surtout dans mes rêves ! Quoi qu'en ce moment, je vois mal comment les caser dans une fic ! Quoi que, tu viens de me donner une idée ! Ce sera pour dans 2 chapitres, et je sais exactement comment je vais la mettre ! Merciiiii Min' !
Pour Durmstrang, je suis contente que ça te plaise, tu es la 1e à m'en faire la remarque ! Mais là, je ne suis pas la seule à féliciter, Albane m'y a beaucoup aidé, et si tu lis sa fic des Korndrov, tu verras qu'elle y utilise le même système !
Non, ce n'est pas la fille des 4 fondateurs ! Seulement leur petite fille, mais ce sera plus approfondi dans le chapitre suivant, ou pitêt encore celui d'après avec une autre conversation avec le carnet.
Comment Dynam' a fait pour rejoindre son maître ? Surprise ! Rendez-vous au prochain chapitre ou bientôt en tout cas !
L'autre forme de Si', on commence à la voir ici ! Mais on ne la découvrira pas tout de suite, loin de là ! Mais je pense qu'en me connaissant, ça ne devrait pas être trop dur à trouver (et surtout des livres, tout comme Sirius ! lol)
Merci beaucoup pour ta review et tes compliments !!! Ca m'a fait très plaisir que tu viennes lire ! Alors, @+++ ! (et n'oublie pas que tu m'as promis un chapitre pour pendant les vacances)
Merci de m'avoir lue, n'oubliez pas le petit bouton en bas à gauche, pour tout commentaire ! Ou juste pour dire que vous êtes là ! Histoire de voir s'il n'y a vraiment que les rares (mais géniales) revieweuses qui me lisent, ou si j'ai aussi des lecteurs discrets !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous et toutes !
