Disclaimer : Durmstrang, Dumbly, le monde de la sorcellerie, rien de tout ça n'est à moi ! Sauf, Max, Micha et Kolia ! Oleg pour sa part, je l'offre à Albane (je tiens à ma tête, moi ! lol).
Un petit rappel des personnages avant de faire le grand saut ?
Sirius, plus besoin de le présenter : le pilier central de ma fic, élève de Métamorphose et heureux propriétaire de Dynamite
Oleg, ou Alik selon les moments est l'élève de Sortilèges, et heureux propriétaire d'Oblaka, un hippotigre.
Mikhaïl, ou Micha, l'élève de potions. Rien de spécial à signaler pour le moment à son propos !
Et Nikola ou Kolia, son frère jumeaux, élève de Dressage, qui aura la lourde responsabilité de Kalanco !
Je vous souhaite une bonne lecture !
Cec : Les révisions ne sont plus d'actualité pour le moment, et tout le monde s'en porte mieux ainsi ! Enfin, une petite pensée quand même pour ceux qui vont avoir droit au brevet ! Et, je ne le souhaite à personne, pour les oraux du bac ! C'est les vacances, alors tu vas pouvoir me lire tranquillement ! lol. Mais, tu sais, pour les révisions, je suis pas vraiment sérieuse non plus ! Enfin, quelle idée aussi de mettre Roland Garros à ce moment là ?! lol. Bien sur que tu me rends service ! Même si tu ne fais pas "grand chose"comme tu dis, tu ne fais pas rien ! Ton moniteur de conduite, tu vas le rendre dingue ? T'inquiète pas pour ça, pour choisir un métier pareil, faut l'être dès le départ ! lol En tout cas, merci pour ta review et tes compliments !
Galadwen : ¤rougit sous les compliments¤ Merci pour ça, et pour la review ! Oui, Micha est un pitit loup à grandes dents ! Si tu n'y as pas pense, j'espère quand même que cette solution te parait vraisemblable, et si jamais non, préviens-moi, j'essaierai de me corriger ! Voui, y a du monde dehors, mais qui, et pourquoi ? ¤musique de suspense¤ Et comme dit Max, les murs ont des oreilles alors, y a t il des mangemorts, si oui qui ? C'est une excellente question ! Et non, pas de réponse à ce chapitre, désolée ! Nam' ! (fan du LOTR ?! lol)
Albane : Toi aussi, la taille de cette review est tout à fait honorable ! Et la qualité pas mal non plus ! Oui, tu connais les chapitres depuis un moment, tu es la seule à tout savoir, enfin, je crois ! Même si mes 'aides' sur MSN ont quelques détails depuis un moment, genre un arbre généalogique ! Mais ça n'empêche que tes compliments me font toujours aussi chaud au cœur ! Si tu le dis, alors je les laisserai ensemble ! Mais j'avais pense promettre Albia à Severus, t'en penses quoi ? :p Non, les loups sont tout mimi ! J'ai un faible pour leurs grandes dents ! Et Micha, ben, Micha, gentil, méchant, les deux ? Oui, je m'ennuyais un peu dans ton cours, alors ... ! Quoi mes feuilles volantes ? Enfin t'as pas tout à fait tort, et depuis que j'ai retrouvé la feuille de Mian', elles sont rangées, toujours volantes mais rangées ! lol Pour les pingouins, qu'est ce qui te fait croire qu'ils pourraient un tant soit peu me tourner la tête ! Bien sur, je n'aime pas le rose, mais les bestioles bicolores m'horripilent horriblement, alors... !
Enfin, vivement le mois de juin, quoi que, si c'est pour aller en boite, je sais pas si je ferai le déplacement ! J'allais quand même pas tuer Dynam' ! C'est assez dur de tuer un perso dans la fic comme ça alors... ¤balbutie¤ Oups, j'aurais pas du dire ça ! Oui, c'est bien les mêmes références culturelles ! Enfin, j'étais pas partie pour faire ramener un rat à Dynam', mais bon, ça m'arrive d'avoir des flashs qui me disent 'rat, rat, rat, martyriser rat, rat, rat, martyriser rat, pingouin, rat...' ! lol Alik, il est où ? Sais pas, pas vu par la depuis un bon moment ! Me dis pas que tu n'y allais pas à reculons à tes cours, j'aurais du mal à te croire ! lol Les arbres généalogiques, c'est passionnant, évidemment, mes perso, attachants, je sais pas, je sais qu'il y en a que j'adore, d'autres bien moins ! Voila les Elfes, et la suite !
Mineuhhhhh' : T'es pas à la bourre ? Moi, un ptit peu ! lol. Vi, j'adore vous embrouiller ! Je crois que c'est même mon plus grand plaisir sur cette fic ! lol Max, les jumeaux ? C'est tout ? Bon, vais en rajouter une couche sur Alik alors ! lol Oui, y a plusieurs petits indices, un peu partout, mais pour reconnaître celui indiquant le (ou les !) méchant(s), je reconnais qu'il faut avoir l'esprit particulièrement tordu ! Je pense que ce chapitre sera un peu plus long, mais je ne peux jurer de rien ! Etant donne que j'écris d'abord sur papier, c'est trompeur ! (¤regarde ses feuilles écrites en tout petit et dans tous les sens¤) non, c'est vraiment impossible de juger ! Me tire pas la langue, moi aussi, j'aime les loups ga' ! Le débat intérieur, toujours avec moi, d'ailleurs, il m'agaçait tellement que je lui ai donne un nom et que je l'ai inscrit à l'association des doubles psychotiques d'auteurs ! lol
Je sais que c'est mon principal défaut, faire de Sirius un enfant, étant donne qu'il n'a que 11 ans, j'ai énormément de mal, surtout que mes 11 ans, j'en ai très peu de souvenirs (mis à part les contrôles d'histoire qu'on s'échangeait et les passages à l'infirmerie au lieu d'aller en musique ! lol) Moi aussi, j'adore Dynam' ! J'ai eu le coup de foudre dès que Si' a ouvert son paquet d'anniversaire ! lol. Le déjumelage, je sais que c'est deg ! Mais d'une certaine manière, ça a toujours existe, entre l'abandon des enfants trop faibles, mal formés, ou parce que c'était des filles... on est pas mieux lotis ! Mais s'il t'a ému au point de le dessiner, j'adorerais en voir le résultat ! Moi aussi, il parait que je parle très vite, et je ferais souvent mieux de me taire ! Oui, les Sly sont les meilleurs ! Et moi aussi je t'adoreuh ! Merci pour ta review et 'mieux vaut tard que jamais' ! lol
Nessa : Tu sais, certaines personnes me promettent toujours des reviews et me les mettent un certain temps après ¤aime Mineuuuuuuuh quand même ! lol¤ mais de toute façon, elle arrive toujours avant mon chapitre suivant ! lol. Quel dico de ff.net ? J'en ai jamais entendu parler. Tu as le don de me faire rougir toi ! Je suis heureuse que tu aimes mes perso ! Comme je le disais plus haut, j'ai eu tout de suite le coup de foudre pour Dynam, pour Alik, j'ai du l'aimer, car Alik étant Alik... Micha et Kolia, j'y étais assez indifférente au départ, jusqu'à ce que j'arrive à les cerner. Pour Durmstrang, Sirius n'aurait jamais du y partir au début ! C'est le clavier qui écrivait tout seul, je te dis pas à quel point j'ai du me casser la tête pour savoir comment le faire revenir ! Et oui, je voulais mettre des Russes, mais étant donné mes connaissances plus que limitées de la langues, je l'ai envoyé voir si j'y étais en Suède ! ¤repense au temps qu'elle a passé sur l'histoire de l'URSS et des pays scandinaves pour faire quelque chose qui n'aura même pas servi¤ Bien sur que les Malfoy sont diaboliquement attirants et méchants avec les Potter ! C'est génétique ! Même si Lu' peut être adorable quand il le veut, et idem pour Dray !
Pour Micha, l'idée de base, c'était d'expliquer comment les Maraudeurs avaient accepté Rem' aussi rapidement, mais on ne le verra jamais se transformer, désolée !
Bientôt chez moi, c'est pas tout de suite. Après tout, j'ai l'éternité devant moi ! Qu'est ce que j'avais fait à ton Doudou déjà ? Paske Boro, j'aurais jamais osé porter la main sur lui de cette manière ! Pour les mariages, avec Guille, c'est réglé, et Lego, c'est pour bientôt ! lol. Merci beaucoup pour ta review, elle n'est pas très longue, mais ça me va plus que largement ! Je suis pas difficile ! Et dis que c'est de notre faute, ça nous dérange à peine ! Nam' Ness ! J'espère que ce chap te plaira !
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Je suis toujours plongé dans mes livres sous la direction de Max, à la recherche d'informations sur mon animal. Depuis quelques jours, les silences sont rarement rompus entre nous tous : il n'a jamais re-mentionné sa famille, et moi, je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais rien dit à propos des absences répétées de Micha et Oleg la nuit. Exaspéré sans doute par les allées et venues des deux, Kolia a décidé de garder élevés les murs autour de son lit. On ne le voit pas, il ne nous voit pas, et ça semble, à priori, convenir à tout le monde. Enfin presque. Moi, je reste tiraillé entre ces amis qui s'opposent. Je n'arrive à en vouloir à personne, mais je me retrouve tout de même souvent seul.
Un raclement de gorge et un coup de coude dans les côtes se chargent de me ramener au moment présent. Je suis censé être en option métha ! Et donc en train de lire des quantités de livres et de parchemins vieux et poussiéreux en même temps que suivre les explications de Max qui viennent en désordre, au fur et à mesure que les idées lui viennent à l'esprit.
"D'après ce que j'en sais, les Animagi primaires jouent surtout un rôle de protecteur, ils sont dirigés par la principale émotion de base du sujet. Si jamais cette émotion vient à disparaître, ou même simplement à changer d'intensité, on peut ne plus pouvoir avoir accès à la transformation. C'est à partir de ce moment qu'on peut lancer la seconde transformation, mais c'est néanmoins rare que ça se fasse tout de suite après. Il faut, en plus d'acquérir l'expérience nécessaire, souvent attendre à peu près un an, enfin, c'est le minimum, pour que la seconde transformation se mette en route. C'est souvent très long, car ceux qui, comme moi, n'ont pas eu d'Animagus primaires manquent d'expérience. Les autres, qui, comme toi, ont eu un 'primaire', développent un lien fort avec leur protecteur primaire et commencer une nouvelle transformation peut être jugé comme un abandon du premier, car il est strictement impossible de posséder deux Animagi simultanément."
Il fait une pause puis reprend. "Tu dis que c'est un félin. J'ai fait quelques recherches de mon coté. Les grands félins peuvent symboliser aussi bien la haine, la colère, la jalousie, le désir de liberté, et j'en passe !"
Sa tirade est interrompue par l'arrivée inattendue d'un professeur dans notre salon qui tire par l'oreille un Oleg. Les cris de celui-ci tirent Kolia de la salle où grandit le dragon, et Micha de l'alcôve qu'il s'est créé pour pouvoir réviser relativement tranquillement. L'homme attire Max à l'extérieur de notre salon, sans toutefois lâcher Oleg. Curieux, nous les suivons également, discrètement cela va sans dire, bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire : le professeur semble uniquement préoccupé de gesticuler sans quitter Oleg du regard menaçant qu'il lui destine. A la sortie de notre salon, le bruit est assourdissant. Un sifflement aigu et continu se propage dans les couloirs, semblant sortir des oreilles mêmes de dizaines d'élèves rassemblés autour de nous. Mais leur tête clignotante virant à intervalles réguliers au rouge nous permet d'oublier le bruit désagréable et de seulement admirer le phénomène. Pourtant loin de se laisser aller à la contemplation de la situation, il garde en tête son élève. Il demande, plus pour le principe que par pure conviction sans doute : "Et comment savez-vous que c'est Monsieur Tolstoï ? Vous l'avez vu ?"
"Non, mais avec un élève comme celui ci, on a même plus besoin de le voir, on le sent à distance. Vous connaissez d'autres élèves qui auraient pu faire ça, Omatos ?"
"Il y en a. Qu'est ce qui vous fait croire que c'était Oleg ?"
"Parce que c'est lui ! Et de plus, il était seul dans une salle vide pas loin de là où ça s'est passé. "
"Par conséquent, vous n'avez pas de preuve", il entoure les épaules d'Oleg d'un bras protecteur et la raccompagne tranquillement dans notre paisible salon, d'un claquement de doigts, il fait disparaître les effets du sort au plus grand soulagement de tous et au plus grand énervement du prof d'être ainsi ignoré.
De toute façon, la porte est déjà refermée quand le calme finit par le quitter. Kolia me propose une partie d'échecs, et à peine vingt minutes plus tard, je dois m'avouer vaincu. Laminé même (avec l'impression dérangeante qu'en plus, il aurait pu faire le tout beaucoup plus vite, et sans jouer avec moi !). Il n'y a plus la moindre de mes pièces intacte, tandis que je dois me contenter de lui avoir pris un pion et un cavalier. Et tout ceci sous le regard intéressé de Max, amusé de Micha, et plutôt déçu d'Alik. Ca remonte le moral de savoir que quelqu'un nous soutient ! Qu'il souhaite me voir gagner, ou voir Kolia perdre, de toute façon, le résultat est le même ! J'ai perdu, tout comme Alik sur la partie suivante, et dans la partie opposant les jumeaux, Micha parait bien parti pour nous rejoindre sur le banc des vaincus, mais Max interrompt leur partie en annonçant l'arrivée du courrier.
Un colis pour Kolia qu'il met de coté sans l'ouvrir, une lettre pour Alik et... trois pour moi ! Une de mon grand-père qui me dit sans détour qu'il apprécierait d'avoir des nouvelles de moi de temps en temps et qui m'avertit qu'il tentera de venir à la Grande Course, et qu'il amènera peut être mon père, si jamais celui ci a assez le moral pour ne pas se noyer dans le travail pendant une journée entière, et sans se réfugier dans son bureau. Je prends soudain conscience de combien je suis égoïste : mon père a perdu la femme qu'il aime, mon grand-père sa fille unique, et moi, je ne voyais que l'absence de ma mère. Et dire que depuis mon arrivée à Durmstrang, je ne me suis jamais inquiété du sort de mes proches, alors que je me morfondais sur le mien.
J'ouvre fébrilement la deuxième lettre, elle contient une photo de notre classe de Poudlard avec un court mot de Remus.
"J'ai pensé que ce petit souvenir te ferait plaisir. J'espère que tu vas bien et que tu as réussi à te faire de nouveaux amis. Je suis désolé de ne pas écrire davantage, mais McGonagall veut tous nous voir dans la Salle Commune. Une histoire de S.Rogue qui se serait mis à gazouiller, je crois ! A bientôt. Rem'"
La dernière, comme je l'avais deviné est de Lily. Elle ne dit rien de bien original, mais je sens quand même percer dans l'écriture le reproche de ne pas avoir plus de nouvelles. Chose à laquelle je remédie immédiatement. Avec pour motivation la photo, je me consacre à une soirée d'écriture : mon père, mes grands-parents, Lily, Remus, tout le monde y a droit. J'arrive tout de même à m'arrêter avant que l'idée ne m'effleure d'écrire à Potter ou à Rogue ! Puis, je me perds dans la contemplation de la photo. Sous l'étroite surveillance du professeur McGonagall et sous le regard pétillant de Dumbledore se tient la 1e année de Gryffondor : Potter et Longdubat discutent sans faire attention à Pettigrow qui essaie de se faire une place parmi eux, Charlotte et Andrea tentent de faire se dérider Margaret, en vain, Lily fait un superbe sourire tandis que Rem' a l'air de se chamailler avec Lindsay. Une ambiance agréable et amicale qui va de paire avec les couleurs chaudes et conviviales de la maison Gryffondor.
Les matins, les après midi, le temps file vers la course. Chaque matinée est consacrée au sport, à l'entraînement, au dressage de chaque dragon, y compris Kalanco. L'après midi, cours ou application de nos talents pour notre Ecole : cuisine, organisation de l'arrivée des familles, liste des invitations officielles, entretien du matériel, hymne de l'école... tout ceci demande beaucoup de main d'œuvre. Bref, tout le monde vit au rythme de la Course qui s'annonce.
Mais on assiste surtout à des rapprochements comme je n'aurais jamais pu en imaginer : Alik et Kolia travaillant de concert pour la décoration pendant que Micha, avec tous les autres spécialistes de potions, s'occupe de la réalisation de potions de régénération pour essayer de garder Malfoy en vie pendant la course, et ça peut être utile, car tous les coups sont permis ! Mais surtout, surtout le Seigneur Lucius en deviendrait presque humain.
J'écoutais la répétition de nos deux chanteurs qualifiés pour participer au chœur de l'Ecole, Magnus et Pietr Holson, deux frères suédois de 16 et 14 ans, quand il est entré et m'a demandé poliment si je pouvais l'aider. D'après ce qu'il me dit, une pièce de l'équipement de Topain gène son dragon alors qu'elle est indispensable au dresseur. "Je ne veux pas utiliser de sort, j'ai peur que ça ne fasse perdre de la qualité au cuir, et je n'ai aucune confiance en Norman pour essayer une métamorphose. Les profs n'ont pas le droit de m'aider, mais ils m'ont dit que, première année ou non, tu es le plus doué ici pour la tenter." Il m'entraîne vers leur salon où il hurle à un Elfe de maison de lui amener la selle. Une fois qu'il l'a sous les yeux, il m'explique. "Tu vois, c'est cette boucle qui le gène quand il tourne sur sa gauche, elle bat sur son aile, et ça l'énerve à chaque fois que ça cogne. Déjà qu'il n'est pas des plus dociles d'habitude alors..."
"Et ça serait pas plus simple de l'enlever complètement ?", je demande naïvement. Il me lance un regard typiquement Malfoy. "Tu crois que je n'y ai pas pensé ? Mais c'est qui retient la sacoche de matériel avec ma baguettes, mes fioles, et les pièces de rechange du harnais. Il n'y a aucun moyen de se passer de cette boucle, à moins de pouvoir intégrer directement la sacoche à la selle en remplaçant la boucle par une lanière de cuir assez souple pour ne pas le gêner. C'est ce que je veux que tu fasses."
"Ici ? Tout de suite ?"
"Tout de suite oui, ici, bien sur que non, il lui faut du sur mesure." Et avant d'avoir pu dire ou penser quoi que ce soit, je me retrouve devant l'enclos immense du Magyar à pointes. Pas de dragon en vue d'ailleurs ! Mais Lucius, n'étant pas un Malfoy pour rien envoie l'Elfe de maison, qui, jusqu'à présent portait toujours la selle, à la recherche du dangereux reptile.
"Si quelqu'un doit se faire bouffer, autant que ce soit lui." Froide et implacable logique. Mais la petite créature n'est apparemment pas au menu du jour car une dizaine de minutes plus tard, accompagné d'une dizaine de ses congénères, il ramène Topain à l'aide de liens magiques qui sont la spécificité des elfes de maison. Lucius en prend aussitôt le contrôle, simplement pas la parole. Et c'est lui qui disait que Topain n'était pas un modèle de docilité. Ce mec ne peut, tout simplement, pas être humain. En deux temps trois mouvements, le dragon, toujours aussi coopératif est harnaché et Lucius fièrement installé dessus.
Terrifié, je m'approche de l'animal, étincelant de magie, destinée à le protéger de divers sorts pendant la course. "Tu vois, leur point sensible, c'est les yeux, et aussi ici." Il me désigne le point de jonction entre l'aile et le tronc, à l'endroit même où de trouve la boucle posant problème. "Les écailles sont plus souples et plus fines pour permettre un battement plus fluide, sans à-coup, efficace et silencieux." Il m'explique précisément ce qu'il veut, et je dois m'y reprendre de nombreuses fois pour obtenir le résultat désiré.
Encore craintif, je ne peux toutefois m'empêcher d'effleurer les écailles couleur ténèbres du dangereux animal pendant que son dresseur me rejoint sur la terre ferme et débarrasse Topain de son harnachement. Le trajet du retour se fait en silence, Lucius, sans doute concentré pour la course du lendemain, et moi, perdu dans diverses pensées. J'ai néanmoins, l'insigne honneur de recevoir un remerciement de la part du blond au moment de nous séparer.
En rentrant dans le salon, une bonne odeur me souhaite la bienvenue. Le repas est servi et se passe au milieu des rires et des anecdotes sur les courses qui ont eu lieu les années précédentes.
"C'est la 8e course que je vais vivre, j'ai déjà accompli un cycle de 7 ans ici, en tant que professeur. L'an dernier, c'était moi le maître meneur, et j'espère que ça se passera mieux pour le jeune Malfoy. Mon élève a terminé 6e sur les dix dragons engagés avec un bras cassé et une jambe salement amochée. Il n'est resté sur Bicho que parce qu'il avait pensé à installer un genre de ceinture de sécurité. Enfin, on ne pouvait pas non plus s'attendre à une victoire avec un Pansedefer Ukrainien ! Lucius n'a pas le dragon le plus rapide, mais il a le plus dangereux et il sait le contrôler." L'image de Malfoy calmant son dragon et le rendant aussi docile qu'un agneau simplement en lui parlant me revient en tête et j'acquiesce. "Avec en plus une connaissance plus qu'approfondie des coups autorisés entre les adversaires, il fait partie des favoris avec le dresseur du Dent de Vipère. D'après ce que j'ai entendu, cette année il est de Sibérie, mais je ne sais pas qui est son dresseur. Mais l'avantage qu'aura Lucius, c'est que l'autre n'est pas un Malfoy ! Il suivra à la lettre les consignes, tandis que Lucius, lui, les contournera, et fera tourner chaque situation à son avantage sans jamais être en mesure de se faire disqualifier."
"Max, quels sont les coups autorisés ?"
"Ca irait plus vite d'énumérer ceux qui sont interdits ! Le dresseur n'est pas responsable d'un accident venant de son dragon, donc les règles s'appliquent aux élèves seulement. On ne peut pas arracher de membre à un dresseur, pas de mort, ni chez les dresseurs, ni chez les dragons. Et le plus important, et la règle la moins fréquemment appliquée, le dragon et le dresseur doivent passer la ligne ensemble. C'est il y a trois ans, je crois qu'aucun dresseur n'a passé la ligne, Il me semble que leurs professeurs se disputent pour savoir qui de celui qui est resté le plus longtemps sur son dragon, celui qui est allé le plus loin et celui dont le dragon a passé le premier la ligne doit être déclaré vainqueur. Ah, il y a aussi l'aide extérieure qui est interdite depuis six ans : cette année là, le père d'un des dresseurs a lancé un sortilège d'attraction sur un des adversaires de son fils. Il devait être puissant car il a même réussi à attirer le dragon avec. Pas de chance pour lui, c'était le Magyar à pointes ! Enfin, il peut s'estimer heureux, il n'a perdu qu'une main !"
Vers 23h30, la discussion se fait plus rare, signe qu'il est l'heure d'aller dormir.
C'est le grand jour, nous sommes enfin le 31 octobre. Il est huit heures, tout le château est en effervescence, tout le monde ne pense qu'à la course, ne parle de la course. Sauf un. Son professeur a paniqué et placé tout le monde sous alerte générale quand il s'est aperçu que Lucius Malfoy n'était pas dans son lit ce matin. Finalement, c'est Micha qui l'a retrouvé, en train de nager tranquillement dans le lac glacé et sous la neige qui tombe à gros flocons, totalement inconscient de l'émoi qu'il venait de causer. Les autres 7e année sont en train d'équiper tant bien que mal Topain qui est beaucoup moins calme que quand son maître est présent. Tous les autres élèves, terminent les derniers préparatifs et s'apprêtent à accueillir leurs proches. Moi-même, bien que sachant que ma famille, si elle vient n'arrivera pas avant le début de la course, suis particulièrement occupé car j'ai été chargé d'accueillir et de mettre à l'aise le clan d'Elirophen, les invités de marque de l'Ecole cette année. Le nom me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à le remettre. Enfin, je retrouverai bien assez vite !
J'en compte huit, mais cachés sous leurs épaisses capes grises recouvertes de givre et de neige, on distingue à peine leur visage, et je ne les replace toujours pas. Celui qui semble être le plus âgé et le 'leader' du petit groupe m'adresse la parole d'une voix claire et légèrement chantante, teintée d'un léger accent qui me dit vaguement quelque chose. "Vous êtes bien le jeune Sirius Black ?" J'acquiesce ne sachant que répondre ni que faire. Mes consignes sont claires, mais surtout concises et vagues : "Tu restes avec eux jusqu'au début de la course, tu les mets à l'aise, et surtout, surtout tu ne les laisses pas s'approcher de Lucius ou de n'importe quel membre de la famille Malfoy." Il me réinterrompt alors que me remémore mes consignes données par Max hier soir avant d'aller me coucher. "Je suis Elirophen Dracos, et voici le clan dont je suis le Doyen," dit-il en désignant les silhouettes encapuchonnées. La plus petites d'entre elles vient à ma rencontre en sautillant. Haute comme trois pommes, je suis obligé de me baisser pour lui permettre de me glisser quelques mots à l'oreilles. "Tu sais quoi Sirius ? Tu t'appelles bien Sirius ? C'est joli comme prénom, mais tu sais quoi ? Aujourd'hui, c'est mon anniversaire ! Devine quel âge j'ai." Je pense qu'elle n'a pas plus de 5 ans, je ne peux donc m'empêcher d'être surpris quand elle me confie comme s'il s'agissait d'un grand secret."Aujourd'hui, j'ai trente ans !" Et elle part en courant et en riant, sous le coup de sa joie, sa tête se débarrasse de la capuche grise qui libère une épaisse chevelure blonde. Une voix sévère intervient : "Naïstis, remets ta capuche, tu vas attraper froid." D'un air penaud, la fillette la rabat sur ses cheveux. Un instant, j'aperçois une oreille pointue avant que celle ci ne disparaisse sous le tissu.
N'ayant toujours pas la moindre idée de ce que je vais faire d'eux, je les emmène dans notre propre salon où je les invite à se débarrasser de leurs vêtement trempés que je confie aussitôt à Strumpa. Alors que le clan d'Elfes s'installe tranquillement sur son canapés, la petite me saute sur les genoux et me présente sa famille à sa manière. "Ca c'est Papy, ça c'est Tonton, là, c'est Maman, ça, c'est mon frère, fais pas attention à lui, c'est un imbécile, ça c'est Papa, ça c'est Tonton, l'autre, ça c'est Mamie et ça c'est moi."
Je reprends silencieusement ce que la toute jeune Elfe vient de me débiter à grande allure. Son grand-père, Elirophen, est sans conteste un Elfe, malgré, fait rare chez ceux de son espèce; ses cheveux bruns coupés très courts qui mettent en évidence des oreilles délicatement pointues [note de la conscience : arrête de fantasmer Clem et continue !], il a des yeux gris qui semblent pouvoir permettre de percer tous les barrages de mon esprit. Ce regard gris m'est également familier, mais d'une manière différente de ce que me rappelait la voix. Tout son visage est composé de traits fins du nez aux oreilles, en passant par le front et le menton : ils sont réguliers et dénotent une fierté certaine.
Que m'a-t-elle dit ensuite ? Ah oui, son frère ! Il semble avoir une quinzaine d'années, ce qui doit faire, je suppose 70 ou 75 ans. Il me dépasse d'une bonne tête, ses cheveux châtains sont tirés en arrière et ses yeux noirs fixent la fenêtre, la mâchoire serrée comme si quelque chose l'agaçait. Lui aussi a les oreilles pointues, mais ses traits sont moins fins que son grand-père et reflètent moins la pureté de sa race. "Daiotin," me glisse la petite à l'oreille. Il ressemble trait pour trait à son père, Dolión. A coté de Daiotin, une Elfe aux longs cheveux bruns, Alùin, la mère de Naïstis, discute et rit avec son voisin. Voisin que je connais d'ailleurs. Njord, l'un des deux Elfes qui avait déjeuné chez mon grand-père, le jour de mon arrivée. Son frère Mianaï est également présent, et discute à voix basse avec une Elfe plus âgée, sa mère sans doute, aussi blonde que son fils, ou que Naïstis. "C'est Mamie Adia."
Légèrement mélangé, je reprends une dernière fois avec l'aide de la petite : l'Elfe brun aux cheveux courts et aux yeux gris est Elirophen, le père de Njord, Mianaï et "Maman" Alùin. Njord, est venu seul apparemment, et ressemble énormément à Elirophen mis à part ses cheveux longs, rattachés en queue, tout comme Alùin, qui s'en distingue également par ses yeux d'un bleu très foncé. Mianaï, le même modèle que Naïstis avec ses grands yeux bleu gris et ses fins cheveux blonds. Dolión, le mari d'Alùin et Daiotin, sont tous deux châtains aux yeux noirs et semblent assez taciturnes. Adia, la femme d'Elirophen, est blonde avec des yeux verts très clairs, et semble, comme son gendre, assez renfermée.
Toujours en train de mémoriser les noms et la place dans la famille, je ne me rends compte de l'arrivée de Max et de sa petite famille que lorsqu'il s'arrête devant le Clan pour les saluer. A ses cotés, sa femme semble attendre un heureux évènement, et une petite fille marchant à peine se tient à sa robe. Derrière lui, deux fillettes surexcitées se courent après ; deux jumelles, un comble pour un 'déjumel'. J'en suis heureux pour Max. Après avoir salué chaque Elfe, il se tourne vers moi.
"Sirius, je te présente Dina, ma femme. Dina, Sirius Black, un de mes élèves. Et mes jumelles Elina et Esfir. Notre petite dernière Estel. Et nous attendons une quatrième fille !"
Une trentaine de minutes plus tard, nous n'avons pas bougé. Ou presque pas ! Naïstis est partie jouer avec les jumelles de Max sous l'œil attentif de Mianaï. La petite Estel est avec Dina qui discute avec Alùin. Daiotin, Adia et Dolión sont face aux grandes fenêtres de la salle et parlent à voix basse. Elirophen et Max sont toujours installés dans les canapés et bavardent tranquillement, tout comme je le fais, quelques mètres plus loin avec Njord. Pourtant, régulièrement, je ne peux m'empêcher de tendre l'oreille de leur coté.
Leur discussion me met mal à l'aise, surtout avec ce que dit Max. Ils parlent des unions mixtes.
"J'aimerais que les écoles comme Durmstrang restent comme elles sont. Uniquement occupées par des sang pur. A la rigueur, qu'on fasse des établissements réservés aux autres, je n'y vois aucun inconvénient. Ils apprendront la magie à leur vitesse et leur niveau, mais ça éviterait les problèmes d'adaptation avec ceux qui ont grandi dans le monde magique. C'est exactement le genre de problèmes qu'a Poudlard en ce moment."
"Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, monsieur Omatos, les mettre à l'écart n'aide pas à l'intégration. Même si, d'une certaine manière, nous avons également ce problème de mixité dans nos unions. Les mortels ont toujours été attirés par les Elfes. Nous représentons l'immortalité, la jeunesse et la vigueur éternelle pour eux. Le problème, c'est que depuis quelques générations, les sentiments semblent d'avantage réciproques. Mon clan en est un frappant exemple. Toutes les générations sont touchées, ou presque. Mon fils aîné a épousé une mortelle, il ne s'est jamais remis de sa mort prématurée. Elle avait 23 ans quand elle est décédée, voilà déjà plus de 900 ans. Assassinée par le frère adoptif de sa mère. Elle était belle, intelligente, charmante, bien née pour une sorcière. Je n'ai jamais compris pourquoi les mortels pouvaient se tuer pour des broutilles, et encore moins pourquoi on l'a tuée, elle. De ce coté, je n'aurai pas de petit-fils pour me succéder. Mon gendre, Dolión, est, lui, un demi-Elfe, son père était mortel. Et ma petite fille, Astriel est partie, sur un coup de tête avec un mortel. Son père, Mianaï ne lui a jamais pardonné d'être partie alors qu'elle était la dernière personne qu'il possédait. Son fils cadet est décédé, il y a 450 ans, et sa femme venait de nous quitter quand elle est partie sans donner de signe de vie. Je sais où elle est, ce qui lui est arrivé, mais Mianaï l'ignore, et il faut que cela continue. Mon fils est fragile, et tout l'amour qu'il avait pour sa famille, il le dédie à présent à sa nièce, ma petite Naïstis. Les clans elfiques sont fragiles. A cause de l'intégration des mortels parmi nos mariages. Enfin, je ne sais pas pourquoi je vous raconte ceci, jeune homme, mais je sens que vous pouvez comprendre ce que ..."
Je dois être en train de les fixer de manière impolie, car Elirophen Dracos me regarde étrangement, et je me détourne en rougissant pour reprendre la conversation que j'avais laissé tomber avec Njord.
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Je suis absolument désolée du temps que j'ai encore pu mettre pour pondre ce chapitre même s'il est plus long que la dernière fois (je peux choisir ça comme excuse ? Non ? Bon tant pis !)
Je remercie tous mes revieweurs, et celles qui m'ont aidé : Cousine Ness qui m'a fait me dépêcher, Min' toujours aussi enthousiaste, Bane pour son aide continue (même si elle m'a abandonnée pour deux semaines de vacances !), Cec' pour son avis,...
