RARRRRRRRRRRRRRRRRRR

Uruviele : je suis contente de voire que mon style te plait et je ne vais pas te faire attendre encore plus, et voici la suite.

Plumette : Oui comme tu peux le voire, Naëhi et Ereinion s'adorent, mais ce n'est que le début. J'espère que ce nouveau chapitre te plaira autant que les précédents.

Fin des RARRRRRRRRRRRRRRRRRR

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Chapitre 2

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Ereinion n'en pouvait plus, il était constamment poursuivit par Naëhi et il commençait à en avoir marre, mais vraiment marre. Un soir qu'il se reposait dans sa tente, Naëhi arriva et la colère enfin plutôt la fureur de l'elfe explosa après qu'elle se soit avachi sur le siège :

-GGRRRRRRRRRR ! MAIS PAR ERU, VOUS POURRIEZ ÊTRE PLUS FÉMININE !

-Hein ? Demanda la jeune femme en le regardant d'un oeil torve.

-SORTEZ !

-Non !

Le souverain fou de rage la jeta dehors et hurla :

-Et ne revenez qu'au moment où vous aurez acquis de la féminité et pas avant ESPÈCE DE BARBARE !

Naëhi se retrouva devant les elfes et leur demanda :

-Féminité ? C'est quoi ?

Tous la regardaient horrifiés.

-Mais... mais... ! Vous ne savez pas sublimer votre féminité ?

-Ben non ! On m'a entraîné toute petite au combat, pas à être un chat de salon mais un tueur, un chasseur. Et roi ou non, il va voir ce que je vaux !

Elle entra dans la tente comme une furie et tous virent le grand roi Ereinion Gil – Galad faire le plus beau vol plané depuis la création du monde. Il s'écrasa brutalement sur le sol poussiéreux torse nu en simple caleçon long. Le tout sous les rires sarcastiques de Naëhi :

-Alors majesté ! On fait moins le fier !

Le roi se releva et furieux fonça sur Naëhi et la heurta de plein fouet déclenchant alors un combat acharné entre eux. Toute l'armée les entourait et criait des encouragements envers le roi des Noldor. Si Ereinion était grand et puissant, Naëhi rattrapa sa petite taille par sa rapidité et sa souplesse. Le combat dura plus de 4 heures jusqu'au moment où Ereinion la plaqua sur le sol et s'assit à califourchon sur ses hanches. Elle rugissait d'une rage impuissante, mais il la tenait bien prisonnière et la jeune femme ne pouvait rien faire à part se tortiller entre ses jambes. Ereinion se pencha sur elle et lui sussura à l'oreille :

-Je vous relâcherai quand vous jugerez sur Eru et Manwë que vous ferez des efforts et deviendrez une vrai dame.

-Et vous un vrai mort ! Hors de question. Cracha Naëhi furieuse.

-D'accord ! Sussura le roi des elfes avec un sourire sadique.

Il l'écrasa de tout son poids, puis tint ses poignets d'une main et commença à la chatouiller pour la plus grande horreur de Naëhi qui était terriblement chatouilleuse, la jeune femme hurlait de rire en insultant copieusement le souverain qui en avait cure et continuait la torture. Naëhi en larme dut s'avouer vaincu sous les cris de joie des hommes et des elfes qui venaient de voir la toute puissante Naëhi être battue par le souverain des Noldor. Toujours assit sur elle, il lui demanda :

-Alors !

-D'accord, d'accord. Mais si vous partez au combat, je pars avec vous, car sinon vous irez à l'encontre des ordres de Manwë et vous risqueriez de subir son courroux.

-Bien sûr, aucun problème. Sauron est en fuite, et son armée détruite, alors nous pouvons rentrer dans nos royaumes respectifs. Dit – il en se relevant et en l'aidant à se relever.

Soudain, d'un coup de pied, elle faucha ses jambes puis s'assit sur les hanches d'Ereinion pour la plus grande confusion de celui – ci . Elle lui dit :

-Ne jouez plus jamais avec moi, car c'est votre vie que vous risquez. C'est clair !

-Parfaitement limpide.

-C'est parfait ! Cracha – t – elle furieuse.

Elle se releva et le laissa à terre toujours aussi furieuse d'avoir été battu. Elle marmonnait des jurons peu féminin faisant trembler ceux qu'elle croisait. Elle rentra dans la tente du roi comme une furie, la rage déformant ses traits délicats. Elle venait de se faire battre par un elfe. Elle s'avachit sur un des fauteuils et attendit que le propriétaire des lieu rentre. Pendant ce temps à l'extérieur, Ereinion était fêté comme un héro par les armées des elfes et des numenoréens, il l'avait battu, d'accord ce n'était pas très orthodoxe comme victoire, mais il l'avait vaincu.

Il alla sous sa tente appréhendant un peu l'accueil de la semi – maia. Il la trouva affalé sur un siège lui jetant un regard des plus glacial. Ereinion s'assit sur le lit et lui dit :

-Nous allons retourner demain à Mithlond et là vous apprendrez à être une vraie dame.

-Grrrrrrrrrr !

-Vous apprendrez à parler comme une dame, à vous mouvoir comme une dame.

-Grrrrrrrrrrrr!

-Et surtout à ne plus grogner comme un animal.

-Pfffuuuuuuuu !

-Aujourd'hui, vous allez dormir dans une autre tente.

-Et toi tu vas recevoir mon poing sur le nez !

-Veuillez cesser de me tutoyer, je suis votre souverain ! Gronda Ereinion qui commençait vraiment à en avoir assez du caractère emporter de la jeune femme.

-Non ! Vous n'êtes qu'un elfe présomptueux qui va être assommé s'il continue à m'énerver. Je n'obéis qu' à Manwë et Eru et non à un pitoyable elfe dont la vie est en sursis.

Ereinion dut se retenir de ne pas la claquer, mais il savait qu'elle ne mentait pas, qu'elle venait de Valinor et qu'il ne pouvait pas désobéir à Manwë. Rien que pour la gêner et la forcer à sortir, il se déshabilla complètement et s'endormit nu dans son lit. Mais la jeune femme ne fit même pas attention à lui, encore trop énervée par sa défaite. Quand le campement fut endormit, elle se mit vraiment à réfléchir sur ce qu'elle devrait faire plus tard. Elle ne dormit pas de la nuit ne remarquant pas que le roi la scrutait. Maintenant qu'elle était plus calme, que ses traits n'étaient pas contractés par la colère, la haine, le dégout ou le dédain, il pouvait voir que la jeune femme était d'une rare beauté. Elle ressemblait vraiment à Celebrimbor, les mêmes traits fins et aristocratiques, les mêmes cheveux noirs de jaie, le même pas fier et conquérant. Tout en elle criait son appartenance à la race des Noldor, à la lignée de Fëanor, même caractère emporté et violent. Cependant d'après son passé, elle avait une excuse. La seule chose qui ne venait pas de Celebrimbor était ses yeux bleus glaciers.

Il vit un air triste flotter sur son visage et une larme couler le long de sa joue et tomber par terre. Oubliant qu'il était dans le plus simple appareil, il alla la consoler. Depuis le massacre de sa famille, personne ne l'avait fait, personne n'avait prit la peine d'écouter ses plaintes et de recueillir sa douleur au creux de son épaule. Elle frissonna, tenta de de s'écarter de lui et à retenir ses pleurs, mais en vain. Ses sanglots devinrent de plus en plus lourds, de plus en plus violent. Soudain, ne pouvant plus retenir la douleur, elle ouvrit la bouche et poussa un hurlement déchirant. Un cri qui contenait toutes ses douleurs, ses peines, ses rêves brisés, son ignorance de la vie, l'amour qu'on lui avait arraché, l'amitié qu'elle n'aura jamais, sa vie que le mal avait détruit.

Elrond arriva en courant pour voir Naëhi sangloter lourdement dans les bras d'un roi des Noldor totalement nu qui avait les larmes au coin des yeux. Lui – même avait dû mal à les retenir en ressentant toute la douleur de la jeune femme. Il salua son roi, puis sortit de la tente en interdisant à quiconque d'y entrer. Au bout de 20 mn de sanglots, elle commença à s'endormir épuisée par les larmes. Ereinion la sentant se relaxer contre lui la porta jusqu'à son lit et l'y plaça. Il alla vers ses affaires, mit un caleçon long, puis commença à la veiller. Naëhi pourtant sous les couvertures frissonnait, comme si elle avait froid. Il décida donc de se coucher près d'elle afin de la réchauffer avec la chaleur son corps. Elle était tendu, mais se relaxa complètement quand il la serra contre lui, la consolant et lui passant doucement la main sur ses cheveux.

Quand Naëhi se réveilla le lendemain, elle se sentait vraiment bien, calme, reposé et totalement sereine. Sa colère, sa haine et sa douleur étaient beaucoup moins vives, comme un plaie enfin cicatrisée. Avec un sourire joyeux, elle s'étira de tout son long bienheureusementen poussant un long gémissement de bien – être. Mais elle arrêta tout mouvement quand elle entendit un gloussement derrière elle. Elle tourna la tête et vit celui qu'elle devait protéger la regarder avec un sourire amusé. Elle comprit qu'il avait dû la veiller toute la nuit. Elle qui devait le protéger et c'est lui qui l'avait fait. Elle était mortifiée, rouge de honte et devant Ereinion choqué, elle se gifla avec une telle violence que le sang coula. Elle se leva, alla chercher ses vêtements en s'insultant. Le roi des Noldor ne comprenait plus rien, il se leva s'approcha d'elle et lui demanda :

-Mais pourquoi avez – vous fait cela, maintenant vous saignez ?

-Je me moque de saigner, mais ce que j'ai fait est grave, très grave. Je ne dois pas dormir, pas me reposer, ne pas avoir un seul moment de faiblesse.

-Mais pourquoi ?

-Parce que je dois te protéger jusqu'à ce que ta destinée s'accomplisse.

-Mais...

-Je suis ton garde du corps, mon rôle est de te protéger, de mourir à ta place. Tels sont les ordres de Manwë.

-A Mithlond aussi ?

-Jusqu'à ce que ton destin te rattrape.

-Mais si vous êtes mon garde du corps ?

-Alors je dois rester avec toi, nuit et jour, ne jamais te perdre de vue.

-Bien... Mais je souhaiterai quelques aménagements.

-Lesquels ?

-Vous êtes sous les ordres de Manwë, mais dans mon palais tant que ça ne concerne pas ma sécurité, vous devrez m'obéir. Je ne pense pas pouvoir vous protéger contre tout un peuple en colère, même si c'est pour me sauver la vie.

Naëhi serra les poings jusqu'à ce que ses jointures blanchissent puis répondit :

-D'accord, mais pas d'ordre stupide ou humiliant.

-N'ayez crainte, je ne m'abaisserai jamais à faire cela.

-Alors nous sommes d'accord. Bon ben je vais me laver.

-Mais où ?

-Mais ici, bien sûr.

-O.O'... Heu... Je crois que je vais vous attendre dehors.

-D'accord, alors j'irais me laver dehors... Tu n'as pas oublié ce que je t'ai dit, j'irai ou tu iras !

Ereinion soupira lourdement, puis s'assit sur le lit en faisant dos à la jeune femme. Naëhi eut un petit rire assez joyeux, et continua sa toilette, elle s'amusait dans son bain comme une enfant, elle avait toujours fait ça, elle c'était toujurs amusé dans son bain, petit moment de détente que personne n'avait pû lui retirer. Quand elle fut toute propre, elle s'habilla d'un pantalon noir, entoura sa poitrine s'une bande de tissus, puis enfila une chemise. Quand elle eut terminé, elle dit à Ereinion :

-C'est à toi !

Le pauvre roi devint rouge de confusion et bafouilla :

-Mais... mais... je ne vais pas me laver devant vous !

-Depuis l'âge de 5 ans , je suis entourée d'hommes et ils n'étaient pas pudiques. Alors ne prends pas cet air de vierge effarouchée et vas te laver.

Ereinion gronda un instant, puis commença à se laver, il regardait de temps à autre Naëhi, mais elle n'avait pas l'air de s'apercevoir de sa présence. Mais il savait que c'était une fausse impression et qu'elle surveillait tout ce qui se passait dans la tente et hors de la tente. Il soupira et commença vraiment à se laver tandis que la jeune femme nettoyait son armure. Elle lui rendait toute sa rutilante beauté, elle travaillait avec rapidité et précision. Quand ce fut terminé, elle prit son épée, la sortit de son fourreau de cuir noir et l'observa avec un respect immense. Elle prit un chiffon et commença à nettoyer la lame de toutes les traces de sang, puis elle commença à l'affuter lentement, prenant du plaisir à entendre la pierre ponce courir sur la lame lui rendant son tranchant.

Quand il eut terminé de faire ses ablutions, il s'habilla d'un pantalon bleu fonçé et d'une chemise blanche, puis imita Naëhi et s'occupa d'Aeglos. La lame de sa lance brillait comme une étoile dans le ciel, comme la neige sur le Caradhras. Il écoutait avec intérêt la jeune femme parler avec son épée qui avait l'air de lui répondre. Il sursauta quand Naëhi lui dit :

-C'était l'épée de Fëanor. On dit que son âme n'est jamais allé dans les cavernes de Mandos, mais est allée dans la lame de galamarth la rendant vivante. Elle a sa propre volonté et quand elle ne veut pas se battre, pas besoin de la forcer. Bon tu as fini ? On peut aller soigner les chevaux.

-Oui, allons – y !

A suivre