Note des auteuses : Kikoo à tous ! Juste pour vous dire que les RAR son dans le chap 'Note, Disclaimer, RAR' et pour vous souhaitez une bonne lecture. On sait qu'on est en retard, mais bon, les examens, vous comprenez ? Allez Bonne lecture, bisou !

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Chapitre 02 : Konoha

Cela faisait deux années, deux belles années qu'ils avaient gagné cette satané bataille contre Orochimaru. Le temps avait repris son cours mais chaque année le village caché de Konoha et ses alliers ne manquaient pas de faire la fête pour raviver la joie de cette victoire dans le cœur des habitants et des ninjas.

Cette période sombre avait commencé lors de l'examen Chuunins que passaient ceux qui maintenant étaient considérés comme la génération en or des Shinobis de Konoha. Orochimaru, l'un des trois grands Sennins de la légende voulait détruire le village mais il avait été repoussé. Hélas l'Hokage avait été tué laissant le pays dans une position de faiblesse assez catastrophique. On avait alors demandé à l'ancienne coéquipière de Orochimaru de l'époque où ils étaient élèves, Tsunade, pour prendre le relais au poste d'Hokage. Le dernier Sennin, Jiraya, ne voulant pas prendre ce poste a trop grandes responsabilités. Une fois au pouvoir, la nouvelle Hokage, avait passé trois ans à entraîner ses troupes et mettre sur pieds une armée assez puissantes pour riposter. Elle savait bien que le but définitif de Orochimaru était de rayer Konoha de la carte du monde. Puis le jour J, tous avaient été prêts, alliers, ennemis, shinobis, tous s'étaient battus courageusement. La bataille avait été rude et avait causé de nombreuses morts. Mais Konoha en était ressorti vainqueur, la feuille n'avait pas ployé face à la tempête qui s'était abattu sur elle.

L'après guerre avait été dure pour tous et le bilan des dégâts catastrophiques : le village avait du se reconstruire petit à petit et faire le deuil de ses MAC (Morts Aux Combats), le nombre d'orphelins avait augmenté, et ci et là on pouvait voir encore des bâtisses en pleins travaux. La première année avait été particulièrement rude. Les caisses du village étant vides, les shinobis avaient du faire missions sur missions pour rapporter l'argent indispensable à la reconstruction. Privé de ses protecteurs, le village avait souvent été la cible de ninjas peu scrupuleux et de vandalismes mais les alliers de Suna les avaient beaucoup aidés.

La deuxième année, la situation économique de Konoha se stabilisa et le village était presque totalement reconstruit. Cela avait permis aux habitants de reprendre une vie un peu plus normale.

Et aujourd'hui, deux ans après cette guerre, les villageois étaient en fêtes, savourant pleinement cette nouvelle ère de paix et le retour des jours heureux.

Naruto Uzumaki était assis à l'une des longues tables en bois où les villageois festoyaient. A sa gauche, Sakura Haruno se chamaillait joyeusement avec son amie et rivale de toujours Ino Yamanaka. Et à sa droite, Sasuke Uchiwa avait une 'conversation très animé' avec Shino Aburame, Neji Hyûga et Gaara du désert, le Kazekage de Suna No Kuni. Ce dernier avait préféré aller à la table de ses amis plutôt que celle des officiels pour éviter sa collègue kage, qui ayant trop bu, était bien trop heureuse à son goût. En face de Naruto, Shikamaru Nara s'était affalé sur la table, l'air de s'ennuyer suprêmement, alors qu'à côté de lui Choji Akimichi entamait son douzième bol de riz. En face de Sakura, Lee Rock contemplait cette dernière avec les yeux en forme de cœur, les joues rouges d'émotion, pendant que Ten-Ten était morte de rire par les chamailleries des deux amies. Hinata Hyûga tentait de raisonner les deux shinobis sans grand succès, alors que Kiba Inuzuka prenait les paris avec Temari et Kankuro sur qui des deux jeunes furies allaient l'emporter, cette fois-ci.

C'était de loin l'une des tables des plus animées entre Kiba qui n'arrêtait pas de beugler à tout va, provoquant à chaque fois Naruto qui y répondait bien volontiers. Les deux harpies de service qui trouvaient n'importes quels prétextes pour s'engueuler. Ten-ten et Temari qui s'esclaffaient à qui mieux-mieux.

C'était d'ailleurs amusant de voir la table coupée en deux. D'un côté 'les joyeux lurons' (Kiba, Naruto, Sakura, Ino, Lee, Ten-Ten, Temari) qui à eux seuls faisaient plus de tintamarre que le village entier. De l'autre, les 'tire la gueule' (Sasuke, Gaara, Shikamaru, Neji, Shino). Choji et Kankuro oscillant entre les deux, Hinata ne parlant pas beaucoup, mais plus par timidité que pas asociabilité.

Ils s'étaient déjà à plusieurs reprises attirées les regards résaprobateurs des anciens du village, qui attendaient tout de même un peu plus de tenues de la part de leur Chuunins. Cependant, ils les laissaient en paix, car ils avaient déjà fort à faire avec l'Hokage, qui, rond comme un ivrogne, avait décidé de faire un striptease.

Et puis franchement, ils n'avaient pas intérêt à leur faire un commentaire parce que la seconde table la plus bruyante était celle des jounins-senseï qui ne faisaient pas non plus dans la discrétion. Gaï Maito, Anko Mitarashi et Asuma Sarutobi faisaient une démonstration de leur talent de danseur, en se tortillant dans tous les sens au son des charmantes voix de Ibiki Morino et Kurenai Yuhi, nouveau duo de choc de la scène de Konoha.

Kakashi Hatake et Jiraya étaient aussi rond que l'Hokage et encourageaient celle-ci à enlever son kimono. D'ailleurs cette dernière n'était retenue de le faire que grâce aux interventions providentielles de son élève Shizune. Akimichi-père, Nara-père et Yamanaka-père étaient empêtrés dans une partie de poker, où chacun accusait les autres de tricher (à raison), ce qui finissait bien souvent en âpre disputes. Seuls Gen Aburame et Hiashi Hyûga étaient parfaitement sobre, fixant le spectacle désolant qu'offraient leurs camarades d'un air blasé.

Bref, Konoha était en fête, la nourriture était abondante et le saké coulait à flot…

Mais bien sûr, qui dit fête bien arrosé, dit catastrophe imminente sous peu. Cette catastrophe-ci arriva à cause de l'Hokage, qui après avoir réussit à virer les deux chanteurs en herbes de la scène, avait décidé de montrer son savoir et sa puissance à ses 'sujets mimis et adorables tout plein'. Les rares shinobis (Iruka et Shizune pour l'essentiel) qui tentèrent de lui faire entendre raison, furent sauvagement éconduit.

« Chi… hic… en…Co… coq… hic… hic… Mou… hic… ton… Hic…Drahic… co… hicSala… hic… ambre… hic…Hic… he… ha... hic… harri… Vive… hic… sakééééééé ! » balbutia l'Hokage entre deux gorgées de liqueur, le corps vacillant.

Aussitôt, un vent violent s'éleva du sol, accompagné d'une lumière vive qui aveugla tout le monde. Les bourrasques soulevèrent tout sur leur passage bayant fêtards, tables, bancs, nourritures, bouteilles… Un grand boum se fit entendre alors que l'estrade où était l'Hokage explosa en mille morceaux, soulevant poussières et envoyant bouts de bois de toute part.

Naruto se dégagea de la table qui l'avait écrasé et se releva péniblement en secouant ses cheveux pleins de poussière et de morceaux de bois. Un peu de sang lui coulait à la tempe où une bosse commençait à pousser. Tout sourire avait disparu de son visage et il fit rapidement un tour d'horizon sur les alentours pour constater que la place était dans un état chaotique indescriptible. Avec inquiétude, il cherche ses amis du regard dans la masse bordélique. Il fut rassuré de les voir se relever un à un sous divers décombres. A part quelques égratignures et la saleté qui le maculait, ils avaient l'air en bon état.

« Hokage-sama ! » cria une Shizune, affolée, en contemplant avec angoisse les fumées de poussière qui commençaient à peine à se dissiper.

L'Hokage ne répondit pas et ce fait rendit toute leur lucidité aux shinobis de Konoha qui sortirent shurikens et autres armes ninjas, illico presto. Sur leur garde, ils fixaient intensément le gros nuage de poussière qui se dissipait peu à peu. La tension était à l'extrême et le silence de rigueur.

« Non mais c'est pas vrais, tu vas bouger tes fesses de là, oui ! Je ne voudrais pas dire mais tu pèses une tonne, Malefoy ! » rugit soudain une voix, laissant place à un silence abasourdi chez les ninjas.

« Pauvre con de Gryffondor, comment je me lève si tes palmes me bloquent les jambes ! » s'écria une autre voix, tout aussi colérique.

La fumée se dissipa enfin et les shinobis purent voir ce qui se passait.

Là, silence…

Dire qu'ils avaient l'air stupéfait, aurait été un euphémisme. Cependant, on ne pouvait leur en vouloir d'avoir la mâchoire décrochée et les yeux exorbités, tant ce qui leur faisait face était… indescriptible.

C'était une espèce de mélange de bras et de pieds d'où trois bustes humains ressortaient. Ces trois torses étaient terminés par des têtes aux cheveux dressés tels des piques. Deux des têtes étaient en train de se chamailler comme des mégères et la troisième regardait autour d'elle d'un air flegmatique.

Et en dessous de ce monstre peu commun, l'Hokage était aplatie, un sourire d'imbécile heureux sur les lèvres d'où une mousse blanchâtre sortait, les yeux roulant dans leurs orbites comme des tourniquets, les cheveux plus en bataille que ceux de Jiraiya et Kakashi réunis et trente-six shurikens tournoyant autour de sa tête.

« Merlin, c'est quoi ce bordel ? » s'écria soudain la tête brune du monstre en les fixant d'un air bovin.

« Ca, c'est la question à dix mille galions que tout le monde se pose, Potty ! » souffla la tête blonde, tout aussi stupéfaite.

« Nous nous sommes pas à Poudlard. » constata calmement la tête aux cheveux longs.

« On est pas con quand même Jugson, on avait remarqué » rétorqua dédaigneusement le la tête blonde.

« Ah bon j'avais cru que c'était ton cas » remarqua la tête brune en pétards

Après quelques contorsions pour le moins étrange, le monstre se divisa en trois parties humaines. La première ressemblant à un jeune homme brun, grand et mince aux cheveux en bataille, portant des lunettes et ayant une cicatrice en forme d'éclair sur le front.

La seconde avait prit l'apparence d'un jeune homme blond au teint plus pâle que le jeune Uchiwa, aux yeux acier, à la moue boudeuse, grand, musclé, avec un maintient qui trahissait une appartenance noble.

La troisième, s'était transformé en une jeune fille svelte et grande, aux longs cheveux noirs, à la peau mate, dont les yeux turquoise semblaient aussi animé qu'un gouffre. A elle aussi son maintient montrait une éducation stricte.

Ils portaient tout les trois une espèce de tenue de cérémonie noire froissée et déchirée par endroit.

« Là, je crois qu'on a un sérieux problème. » dit le brun, le visage soudain très sombre.

« Quel esprit de déduction, Potty ! » railla le blond.

« La ferme, la fouine ! » ordonna sèchement le brun, alors que son regard se posa sur l'Hokage, toujours évanouie à terre. « Euh, Jugson, sans vouloir te déranger, tu pourrais descendre de cette pauvre vieille dame. »

« Où tu as vu une vieille dame, toi ? Faut changer tes binocles ou revoir ta définition de 'vieille dame' ! » se moqua le blond, alors que le monstre femelle descendait de l'Hokage légèrement paniqué de s'en être pris à une vieille dame..

« Excuse-moi, mais une femme aux cheveux blanc, avec le visage aussi ridé que la peau d'un éléphant, j'appelle ça une vieille dame, moi ! » rétorqua le brun en faisant face à son collègue d'un air menaçant.

« Moi aussi, mais ici, il y en a pas ! » rétorqua l'autre, l'air méprisant.

« Et après on dit que c'est moi qui suis myope ! Elle est sous tes yeux, crétin ! »

« Ah ouais ! Et où ça ? Dans ta petite tête de dégénéré, sans doute ! »

« Putain, mais là c'est même plus de l'aveuglement ! Elle est juste sous ton nez, pauvre débile ! »

Alors que le brun allait empoigner l'Hokage par les cheveux pour la montrer à son compagnon de dispute, les shinobis sortirent enfin de leur torpeur et réagir au quart de tour. Avant que la main du monstre brun n'ait pu touché l'Hokage, une ribambelle de shurikens volèrent vers eux.

« Antienai »

« Petra Muralis ! »

« Ferum Pellis ! »

Ils pointèrent un fin bout de bois en criant ces invocations étranges. Les rayons colorés en sortirent. L'un forma une espèce de bouclier tout autour du monstre femelle qui arrêta les shurikens sans qu'ils la touchent. L'autre tapa le sol et un mur de terre s'éleva autour du brun, où les armes allèrent s'incruster. Le dernier rayon enveloppa le blond dont la peau se mit à briller tel de l'acier au soleil. Quand les shurikens le touchèrent, ils rebondirent sur lui en un son métallique. Après une seconde, sous les ordres de Jiraiya, une partie de ninja évacua les civils et l'autre attaqua à nouveau.

Cependant, aucune de leurs attaques n'arrivait à faire plier les monstres. Ils étaient véritablement redoutables. Ils utilisaient ces étranges bout de bois pour se protéger ou contre-attaquer. Plusieurs shinobis étaient déjà tombés, aussi raide qu'une planche, parmi eux, Choji, Kakashi et Anko, ou prisonniers de la glace, comme Temari, Gaï, Asuma, Lee et Kiba. Naruto fut vite rassurer quand Sakura pris le pouls de ses compagnons et leva le pouce en sa direction, signe qu'ils étaient encore vivants.

« Kulkos »

Naruto vit avec horreur des ninjas voler dans les airs en tourbillonnant.

« Feuer Fliukka ! »

Des flèches de flammes s'abattirent sur eux, brûlant plusieurs shinobis. Naruto se protéger d'une incantation d'eau.

« Filum Vapor ! »

Naruto vit avec stupeur des espèces de fil de vapeur déchirer la peau de ses amis.

« Ils sont vraiment fort ! » s'exclama Neji.

« Merde, faut récupérer la vieille avant qu'ils ne l'emportent ou la tue ! Mais, on n'arrive même pas à s'approcher d'eux ! » jura Naruto.

« Ce qu'il faudrait, c'est leur arracher ces bouts de bois. On dirait que c'est de là que vienne leur pouvoir. » fit observer Shikamaru.

« En tout cas, je n'ai jamais entendu parler d'un village qui utilise ce genre de technique ! » fit songeusement Jiraiya. « Il faut les prendre vivant ! On doit savoir qui les envoie ! »

« Sasuke, Neji, Ten-Ten, Shino, Shikamaru, Gaara, venez par-là, j'ai une idée ! » s'exclama Naruto, son regard se faisant soudain très déterminé.

Ses amis le fixèrent une seconde avant de s'approcher de lui. Il leur exposa son plan.

« Pas mal ! » commenta Shikamaru.

« Et bien, c'est parti ! » s'écria Naruto avec un sourire carnassier. « Multiclonage ! »

Une dizaine de Naruto apparurent et se ruèrent aussitôt vers les trois monstres. Sasuke en fit apparaître autant et suivit le blond, pendant que Skikamaru, Ten-ten et Neji faisaient diversion en envoyant une myriade de shurikens.

« Qu'est-ce que vous faites ! » s'écria Iruka, pour les deux chuunins qui se jetaient tête baissé.

« Faites nous confiance, Naruto a eu un plan génial ! » le rassura Shikamaru.

« Naruto ? Un plan génial ? » répéta le shinobi, l'air plus que perplexe, pour ne pas dire catastrophé.

Les monstres les évitèrent grâce une nouvelle fois à leur bout de bois. Absorbés à leur tâche, ils furent surpris lorsque les clones surgirent d'un coup devant eux.

« Mais qu'est-ce que… ? » fit le monstre blond, stupéfait.

« Des clones ! » s'écria le brun. « Jugson, derrière-toi ! »

La femelle se retourna mais pas assez vite pour éviter le coup de pieds d'un des clones de Sasuke. Une rude bataille fut alors livrée entre les monstres et les clones. Puis soudain, les clones disparurent.

« Poussez-vous ! » hurla Shikamaru aux autres ninja.

Tous lui jetèrent des regards étonnés, avant de s'exécuter en voyant l'immense vague de sable qui se dressait derrière Gaara.

« Potter, c'est quoi ça ? » demanda le monstre femelle, en tirant la manche du brun et en pointant la vague du doigt.

Le brun suivit son regard et blêmit d'un coup.

« Un raz de marée de sable ! » souffla-t-il, incrédule « Mais où on est tombé, par Merlin ! »

Mais cette fois-ci, ils n'eurent pas le temps d'esquiver.

« Malefoy, ramène tes fesses ! Protegio Antelementos ! »

La vague de sable les engloutis.

« Mais vous êtes totalement fou ! » hurla Shizune. « Hokage-sama… ! »

« … est là saine et sauve. » termina Shino en montrant l'Hokage qui pionçait profondément sur ses insectes.

« Bien joué, les petits ! » s'exclama Jiraiya.

« PETITS ! » grognèrent les chuunins, des ondes meurtrières s'échappant d'eux.

« En tout cas, ils ont eu leur compte, ces monstres ! » fit Ten-ten, toute joyeuse.

« Non. » la contredit Gaara, imperturbable. « Ils sont toujours vivants. »

« QUOI ! »

« Aburame, Nara, Yamanaka, préparez-vous à les immobiliser à mon signal ! » ordonna Jiraiya. « Kazekage-sama, pouvez-vous retirer le sable ? »

Gaara rappela lentement le sable à l'aide de son chakra.

« Oooh ! » s'exclamèrent les ninjas devant la boule luisante qui entourait les monstres.

Nul doute que c'était cela qui les avait protégé contre l'attaque de Gaara. Les shinobis comprirent que temps qu'elle était dressée, ils ne pourraient rien faire. Mais cela signifiait aussi qu'ils étaient à l'abris des attaques des monstres. Ils se résolurent donc à attendre que la barrière se dissolve.

Ils n'eurent pas longtemps à patienter. Le champ protecteur se décomposa au bout de quelques minutes, alors que le monstre brun s'affala sur le sol, exténué.

« Maintenant ! » ordonna Jiraiya.

Les monstres n'eurent pas le temps de se protéger. Les insectes de Aburame-père s'en prirent à la femelle qui poussa de hauts hurlements en tapant sur la vermine comme une furie, avant de s'effondrer à terre, tremblante. Le blond avait tendu son bout de bois pour l'aider mais l'ombre de Nara-père trouvait celle la sienne et l'avait stoppé net.

« Qu'est-ce qu'il m'arrive ! Je ne peux plus bouger ! » croassa le monstre blond, paniqué.

« Et merde ! » jura le brun, avant de lever son bout de bois.

« Yamnaka, qu'est-ce que tu fous ! Immobilise-le, vite ! » s'écria Nara-père.

« Je n'arrive pas à pénétrer son esprit ! » se défendit l'autre.

« Zut ! » jura Jiraiya en jetant des shurikens.

Gaara envoya son sable en même temps. Mais il était déjà trop tard.

« Capistrum » lança le monstre brun, tout en évitant d'un mouvement de tête les deux shurikens du Sennin. L'un d'entre eux, lui avait tout de même entaillé la joue.

Les ninjas virent avec horreur l'herbe pousser pour venir s'entortiller autour de leurs jambes, les clouant sur place. La végétation avait aussi fait un bouclier protecteur contre le sable de Gaara, qui cessa de se mouvoir dès que son maître fut immobilisé

« C'est pas vrai ! » pesta Naruto en se débattant.

Mais plus il tentait de se libérer, plus les lianes resserrèrent leur étreinte.

« Libérez mes compagnons et je vous libèrerai ! » négocia le brun.

« Qu'est-ce qui nous prouve que tu le fera ! » jeta Naruto, irrité de son impuissance.

« Jusqu'à preuve du contraire, c'est vous qui nous avez attaqué ! » rappela le monstre brun. « Nous, on ne vous veut aucun mal ! »

« Menteur, vous avez attaqué la vieille ! »

« On lui est tombé dessus sans faire expert, on ne l'a pas attaqué ! » rectifia le brun comme s'il parlait à un gosse de cinq ans.

« Potter, tu les as tous à ta merci ! Tues les qu'on en finisse ! » s'écria le blond.

Les shinobis se raidirent aussitôt.

« Je suis pas un meurtrier moi ! » rétorqua le brun

« C'est pas moi qui est tué Diggory en quatrième année » déclara la voix snobinarde du blondinet.

« Fermes-là, le boulet ! Je t'ai rien demandé ! » rétorqua sèchement l'autre.

« Comme oses-tu me parle sur ce ton ! » s'indigna le blond, la mâchoire contractée.

« Descends de ton piédestal de pacotille, Malefoy ! Là, on est dans la merde et tes jérémiades ne m'aident pas ! Alors, boucles-là ! » répliqua le brun. « Et par pitié, cesses de trembler ! Soit un peu un homme, au moins un fois dans ta vie ! »

« Espèce de sale nain ! Je vais t'étriper ! » menaça le blond, ivre de colère.

« Déjà, arrive à bouger, après on verra pour mon étripement ! » railla le brun. « Bon alors qu'est-ce que vous décidez ? » adressa-t-il aux shinobis qui avaient profité de leur querelle pour tenter de s'extirper de leur lien, mais peine perdue.

« Pourquoi on vous ferait confiance ? Qui nous dit que vous n'êtes pas des monstres ? » demanda posément Jiraiya.

Le brun soupira et ferma un bref instant les yeux, l'air las. Cette attitude dérouta un peu les ninjas.

« Est-ce qu'on à l'air de monstre ? » demanda le brun, l'air perplexe. « Bon, pour Malefoy, je ne dis pas, mais tout de même, Jugson et moi, sommes parfaitement humains ! »

« C'est un Avada entre leur deux yeux que tu cherches, le balafré ! » cracha le blond, furieux. « J'ai plus d'humanité dans un de mes doigts que tu n'en as dans toute ta carcasse ! »

« On ne donne pas le même sens au mot 'humanité' alors ! » répliqua le brun.

« Qui nous dis que vous n'êtes pas des Yohkos ! » jeta Nara-père.

« Des quoi ? » s'exclama les deux mâles, avant de se fusiller du regard.

Naruto se dit avec étonnement qu'ils lui rappelaient Sasuke et lui au début de l'équipe 7.

« Vous voulez nous faire croire que vous ne savez pas ce qu'est un Yohkos ! » s'écria Ten-ten, incrédule.

« Ecoutez, je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a à peine une heure encore, j'étais dans un couloir de Poudlard et je me disputais avec la fouine. Et puis d'un coup, j'ai entendu une voix réciter des trucs bizarres et un vent violent nous a entouré. Et puis pop ! On apparaît ici ! Je sais que ça peut paraître dingue, mais on ne sait absolument pas ce qui s'est passé. » expliqua le brun.

« Tu crois qu'on va croire tes absurdités ! » cracha Yamanaka-père. « Libérez-nous ! »

« Vous n'êtes pas en position de ne pas me croire ! » rétorqua froidement le brun.

« Une incantation bizarre et un vent violent, tu dis ? » interrogea Jiraiya, l'air songeur.

Le brun le fixa un instant avant d'hocher la tête.

« C'était une voix de femme ou d'homme ? » s'enquit Jiraiya.

« De femme, pourquoi ? » répondit le brun, méfiant.

« Et hum… vous vous souvenez de l'incantation ? » demanda le Sennin qui devenait de plus en plus anxieux au fil de l'interrogatoire.

Les deux mâles froncèrent des sourcils.

« Un truc comme :hicen Coq hichic… Mouhicton hic Draco hicsalahic, Ambre hichiche hahic Harry, vivehicsaké, je crois. » répondit le blond après une minute d'un silence songeur.

Naruto se sentit tout d'un coup très mal à l'aise. La vieille n'avait-t-elle pas baragouiné quelque chose comme ça, quand elle avait fait sa pitoyable tentative d'invocation ? Il ne l'avait pas réellement écouté, mais il lui semblait bien qu'elle avait dit ça.

« On aurait dit une personne ivre. » renchérit le brun, les sourcils froncé.

Jiraiya soupira de désespoir en secouant la tête d'un air las.

« Tsunade, qu'as-tu encore fait ? » gémit-il.