« Enfin au Terrier »

Ce fut, selon les météorologues Moldus, le pire été que l'Europe avait connu. Depuis plus de 3 semaines, la pluie tombait à n'en plus finir, causant, çà et là, de grandes inondations. Aussi, quand, fin juillet, le soleil réapparu de derrière les nuages, ce fut, pour tous les enfants encore en vacances, une explosion de joie. Cette joie fut plus grande encore pour un jeune homme, qui avait été coincé, malgré lui, au 4 Privet Drive. Harry Potter, pouvait à présent, sortir et quitter un peu sa famille, qui depuis la mort de ses parents, l'avait recueilli chez elle. Maintenant, il passait toutes ces journées dehors et rentrait le plus tard possible, car Harry n'aimait pas rester à la maison. L'oncle et la tante d'Harry n'était pas ce que l'on peut appeler une famille aimante, ils avait toujours montré envers lui un mépris considérable, et ce depuis qu'il était arrivé chez eux encore tout bébé. Avouons le, les Dursley, car tel était leur nom, haïssait Harry, non pour ces manières, mais pour ce qu'il était. Oui, Harry était différent de la plupart des adolescents de son âge, car Harry était un sorcier, un grand sorcier d'ailleurs, car malgré son âge, il avait déjà accompli des exploits qui, même dans le monde des sorciers, étaient devenus des références. Seulement, seul le monde des sorciers les connaissait. Les Moldus, les gens sans pouvoirs magiques, ignoraient tous du monde de la magie, ce qui faisait d'Harry qu'un adolescent turbulent de plus. Les Dursley, eux, avaient tout fait pour cacher la nature, honteuse à leur yeux, d'Harry, et même si ils furent obligés de le laisser aller étudier à Poudlard, l'école des sorciers, ils avaient maquillé ça en un séjour dans un centre pour jeunes délinquants. Les 3 dernières semaines furent un calvaire pour lui, obligé de rester avec son oncle et sa tante, subissant leur quotidiennes réprimandes pour un oui ou pour un non. Harry était aussi sujet aux insultes et quolibets de son cousin Dudley, qui avait la carrure d'un éléphant. Mais Harry avait tempéré les ardeurs de Dudley en lui apprennent que désormais il n'était plus un élève de premier cycle et qu'il pouvait à tout instants utiliser ses pouvoirs magiques, même si c'était un peu faux. Mais Dudley l'avait répété à ses parents, qui pour la ixième fois avaient puni Harry, à rester dans sa chambre. Mais Harry s'en fichait, moins ils les voyait mieux il se portait. De toute façon Harry n'avait pas la forme des grands jours, il n'avait pas ri depuis plus d'un mois, il faut dire que la mort de son parrain Sirius Black, l'avait beaucoup touché. Toutes les nuits il rêvait de cet instant tragique, il se réveillait, le visage en sueurs, puis il restait de longs moments à pleurer. Mais depuis quelques jours il ne rêvait plus trop de Sirius, peut être faisait il son deuil, mais Cependant il ne manifestait toujours pas le moindre sentiment de joie. Il fallut les lettres de Ron et Hermione pour lui arracher un sourire fugace. Ce ne fut pas les seules lettres qu'il reçu, la quasi intégralité des membres de l'A.D. lui avaient écris. Cela lui avait un peu remonté le moral même si il avait du subir les remontrances de son oncle suite à la venu d'un dixième de hibou le même jour. Quand il sentait son moral le lâcher, il relisait les lettre réconfortantes de Ron et Hermione, et depuis plus de 2 semaine la lettre quotidienne de Ginny. Elle entretenait avec Harry une correspondance qui avait un bon impact sur Harry, car il avait au moins une chose à faire durant la journée. Les courriers avaient commencé suite à l'achat par Fred et Georges d'un hibou pour Ginny, elle l'avait appelé « Black », on aurait pu croire le jumeau de Hedwige, sauf que sa robe était noire corbeau, il possédait des yeux émeraude dans lesquelles on aurait pu plonger. Dans ses lettres, Ginny parlait beaucoup de Poudlard, elle avait hâte d'y retourner, surtout à cause des B.U.S.E., les examens de fin de 5e année. Ginny, contrairement à son frère Ron, était une excellente élève, le professeur de métamorphose McGonagall, la comparait souvent à Hermione, ce qui signifiait que Ginny était elle aussi une surdouée en magie. Harry lui, même si il n'était pas un cancre, n'était pas un foudre de guerre en cours. Ginny lui parlait aussi de Ron et des autres Weasley. Elle essayait aussi de lui parler de Sirius, mais le faisait de manière détournée pour ne pas heurter la sensibilité d'Harry. Ce dernier avait découvert le sens caché de ses allusions, mais ne l'avait pas révélé à Ginny, car il aimait bien le style de Ginny. Elle faisait tout un paragraphe pour y cacher une question sur le moral d'Harry. Souvent Harry pensait à Ginny, ce quelle faisait, où elle était, si elle était heureuse, si elle pensait à lui, mais il avait un peu honte, car Ginny était le sœur de Ron, et c'était stupide de pensait à elle comme ça, mais des fois il se demandait si c'était si stupide que ça. Dans sa dernière lettre, Ginny lui avait envoyé un poème sur Sirius qui avait beaucoup touché Harry, il lui avait d'ailleurs envoyé une lettre dans laquelle il lui parlait de son émotion. Cela avait beaucoup touché Ginny. Elle fut encore plus toucher quand Harry lui avait écrit qu'il serait heureux de la revoir avant la rentrée prochaine.

Mais le beau temps était donc enfin revenu, et Harry en avait profité pour sortir dans les rues de Little Whinging, où il passait la majeure partie de ses journées. Sitôt reçu la lettre de Ginny, il prenait quelques gâteaux et autres sucreries dans sa réserve secrète, il descendait à la cuisine, prenait 1 ou 2 bouteille de « pschitt-fanta », puis prenait la direction du parc. Après la lecture assidu de la lettre de Ginny, il laissait le soleil lui réchauffer la peau, il s'imaginait sur son balai, volant après un vif d'or, échappant aux Cognards, il se voyait capitaine de l'équipe de Gryffondor, avec Ron comme gardien, Ginny en tant que poursuiveur qui marquait buts sur buts, et ses adversaires dépassés par son équipe de rêve. Aujourd'hui ils combattaient les Serpentards, Ginny était impériale, Ron lui ne laissait rien passer et Harry avait déjà attrapé le vif d'or, mais l'avait caché pour voir Drago ce démener à le chercher sans une chance de succès, mais ce jour là Ginny avait été percuté par un Cognard, alors Harry avait sorti le vif d'or et Gryffondor avait gagné. Harry s'était immédiatement porté aux nouvelles de Ginny. Elle n'était pas trop touchée, mais Harry l'avait pris dans ses bras et l'avait amené à l'infirmerie, plus tard, pour le remerciait elle déposa un doux baiser sur la joue. C'est lors de ces moments que Harry sortait de son rêve, son ventre était tout retourné, il arborait un visage de couleur rouge vermillon et un petit sourire qui en disait long. Harry était heureux, cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps, et même si le souvenir de Sirius lui pesait, ses nouveaux sentiments le réconfortaient plus qu'il ne l'aurait cru.

Durant ses journées hors du 4 Privet Drive, Harry avait repéré plusieurs fois, des personnes qu'il trouva suspectes, puis un jour il reconnu sous une épaisse barbe blonde, Nymphadora Tonks, et il lui avait fait signe avant qu'elle ne disparaisse. Le lendemain il avait reçu un hibou de sa part où elle le réprimandait et lui demandait de ne plus lui faire de signe même si il la reconnaissait. Il avait aussi cru voir Maugrey FolOeil, mais il s'était abstenu de lui faire signe. Harry savait qu'il ne devait pas trop s'éloigner de chez les Dursley, mais il n'avait pas envie de rester là à ne rien faire, les événements derniers lui avait appris que l'on doit vivre chaque jours comme le dernier. Cependant Harry n'était au point de tenter le diable et il rentrait tous les soirs à la maison. Dans le parc il avait sympathisé avec des enfants, et il était devenus leur entraîneur de foot pour la semaine, il aimait quand ils l'appelaient « chef Harry », mais une mauvaise publicité de l'oncle Vernon auprès des parents des jeunes enfants, aboutie au licenciement de « chef Harry ». Mais au moins pendant une semaine, Harry avait aimé être à Privet Drive. Des fois, il croisait un des enfants et il lui prodiguait quelques conseils à l'abri de regards indiscrets, il avait même secrètement assistait au match de foot de « son » équipe.

Le 26 juillet il reçu un hibou de Ron, 3 heures après celui de Ginny, il pris la lettre et l'ouvrit. Il la déplia et lu :

« Salut Harry !

Je t'écris pour te dire que papa passera te prendre demain pour t'emmener au « terrier », Dumbledore a donné son accord. Tu verrais maman elle est folle de joie ! Hermione sera là quand tu arriveras car elle doit venir ce soir.

Je suis désolé de te prévenir si tard mais la réponse de Dumbledore a été très longue, elle date d'hier ! Papa viendra te chercher en limousine demain vers 13 heures.

Au fait ! Fred et Georges seront là !!! Ils resteront 3 jours. Peut être que Bill viendra aussi, car il nous a dit qu'il avait une surprise à nous annoncer. Je me demande bien ce que c'est ! Moi je me doute que c'est une promotion à Gringotts.

Sinon, j'ai entendu que les résultats de nos B.U.S.E seront affichés bientôt au ministère de la magie, en tout cas c'est mon père qui me l'a dit. On ira ensemble quand tu seras arrivé.

Allez Harry !!! À demain soir !!!

Ron »

Harry avait le sourire des grands jours, demain il quitterait les Dudley pour au moins 1 an. D'un coup de baguette magique il rassembla toutes ces affaires dans 2 malles. Après il prit l'escalier et se dirigea vers le salon. L'oncle Vernon et la tante pétunia étaient pareils à leur habitude, l'oncle Vernon lisant son journal devant la télévision, et tante pétunia, nettoyant le service de porcelaine. Ca faisait déjà 10 min que Harry était dans la pièce mais c'était comme si il était transparent, il du se raclait 2 ou 3 fois la gorge pour attirer l'attention de son oncle et de sa tante.

- Oui ? dit l'oncle Vernon avec un regard noir.

- heu... j'ai une nouvelle à vous communiquer, dit Harry.

- Quoi encore ? Dirent en cœur l'oncle et la tante d'Harry.

- Je pars pour la fin des vacances chez mon ami Ron, répondu Harry, son père va venir me chercher demain vers 13 heures !

- Comment ça ? dit l'oncle Vernon, j'espère qu'il ne fera pas comme l'autre fois !!!! Si il fait une seule chose bizarre comme ce de ta race je prend mon fusil et...

-Vernon !!! Cria tante Pétunia, que vont dire les voisins si il te voit avec un fusil ?

- mais ne vous inquiétez pas !!! Dit Harry sur un ton énervé, il viendra me prendre en voiture !!!

- ces gens ont donc des voitures ? demanda Vernon, ils ne sont pas si désespérés que ça ! Quelle heure as tu dis ?

- 13 heures ! répondit Harry.

- bien ! dit Vernon, alors jusqu'à demain 12 h 50 tu resteras dans ta chambre ! Allez va !

Harry ne se fit pas prier et alla directement dans sa chambre, et même le retour très bruyant de Dudley, le soir même, ne pu le distraire pendant qu'il rangeait ces dernières affaires dans ses malles.

Vers 12 heures le lendemain Harry sortit de sa chambre et descendit ses deux malles en bas de l'escalier. L'oncle Vernon qui avait entendu le remue-ménage sorti dans le couloir et vit Harry traîner ses bagages.

- mais, dit Vernon, il est pas encore 12h50 mon gaillard tu vas me faire le plai....

Mais Harry n'écoutais pas et passa devant l'oncle Vernon sans le voir. Il plaça ses valises sur le pas de la porte, puis alla au salon et s'assis dans le canapé. L'oncle Vernon regardait avec un œil noir son neveu, il s'approcha d'Harry les bras tendu pour l'attraper, mais il se ravisa d'un coup. Harry venait de porter sa main à sa poche, d'où dépassait sa baguette.

- tu n'oserais pas ? demanda vernon.

- si il le faut... murmura Harry.

L'oncle Vernon eu un frisson, puis le visage violet, il quitta la pièce.

Harry resta assis dans le canapé pendant 1 heures sans rien dire, fixant sa montre. Puis à 13 heures 3 minutes et 24 secondes, un klaxon retenti. Harry sauta du canapé et couru jusqu'à la porte qu'il ouvrit d'un coup. Une splendide limousine noir était garé devant la maison, la portière passager avant s'ouvrit et Tonks descendit de la voiture. Elle portait un tailleur bleu ciel avec une jupe du même bleu, elle avait des cheveux d'un blond très clair d'où partait une natte du plus belle effet. Elle fit un clin d'œil à Harry. La porte arrière s'ouvrit et Mr Weasley sortit de la voiture. Il portait un complet bleu marin foncé et un chapeau melon, il ressemblait à « John Steed ». Harry prit ses valises et courut vers la voiture. Mr Weasley lui serra la main et Tonks le pris dans ces bras. Il mit ses valises dans le coffre puis se redirigea vers la maison. L'oncle Vernon et la tante pétunia étaient bouche bée, et il n'y avait pas qu'eux, tous les voisins de Privet drive étaient sortis admirer la limousine. Harry s'approcha de son oncle et de sa tante, et dit d'un ton ironique :

- au revoir et merci !

Puis il courut vers la voiture et s'y glissa dedans.

Mr Weasley alla voir les Dursley et dit :

- et bien, voila j'emmène Harry chez nous pour le reste des vacances ! Soyez à la gare a la fin de l'année scolaire ! Je compte sur vous !

- oui, oui... balbutia l'oncle Vernon.

- et bien au revoir ! dit Mr Weasley.

Puis il rentra dans la voiture qui démarra aussitôt.

Harry imaginait déjà le flot nourri de questions que son oncle et sa tante allaient subir. Mais il les oublia très vite, pour assommer Mr Weasley de ses propres questions.

- Doucement Harry, doucement, pria Mr Weasley, répète, je n'ai rien compris!

- Désolé, s'excusa Harry alors, comment allez vous?

- Oh très bien, merci!

- comment va Mrs Weasley?

- très bien aussi !

- comment va Gin... heu RON !!!

- Ron va très bien, Harry, dit Mr Weasley soupçonneux, mais toi comment va tu ?

- très bien, merci ! Ne vous inquiétez pas pour moi !

- oh je sais que tu es un garçon courageux, mais c'est Moly qui est très inquiète.

La vitre qui séparait la limousine en deux parties s'abaissa et Tonks apparut.

- salut Harry, dit-elle

- salut Nymp... heu Tonks !

- alors ? Et ces vacances ? demanda Tonks

- Oh comme d'hab !

Durant le trajet vers le « terrier » Harry eu toute les réponses à ces questions, même si sur le sujet de Voldemort Mr Weasley fut assez vague. Ils arrivèrent en fin d'après midi chez les Weasley. Harry n'était pas descendu de la voiture depuis 10 secondes qui fut entouré des bras de Mrs Weasley.

- Oh, Harry !!! Mon chéri ! Comment va tu ? Tu vas bien ? Tu as faim Peut être ? Viens j'ai fait ton plat préféré !

La tornade Weasley emmena Harry dans la cuisine.

- où sont Ron, Hermione et Ginny ? Demanda Harry.

- et bien... répondit Mrs Weasley, Ron range sa chambre, et Hermione et Ginny se prépare, il est vrai que tu es en avance !

- c'est grâce à la limousine, dit Mr Weasley qui venait d'entrer, c'est la plus rapide du ministère !

Harry entendit quelqu'un dévaler l'escalier à toute vitesse.

- Il est arrivé ? fit la voix de Ron, Harry ? T'es là ?

- oh, oh, Ron ! Je suis là ! Cria Harry.

- Harry !!! Fit Ron, ça y est t'es là !!! C'est trop bien ! Ça va ? Allez viens, on va dans ma chambre !

- Mais Ron ! Cria Mrs Weasley, on va bientôt manger !!!

- Maman, dit Ron, il faut bien monter les bagages d'Harry !!!

- bon d'accord, mais vous redescendez aussitôt...

- bien sur maman ! dit Ron en prenant l'une des valises d'Harry, allez Harry on y va !

- j'arrive, dit Harry en soulevant son autre valise.

Malgré le poids des malles ils montèrent les escaliers trois par trois, et essoufflés ils entrèrent dans la chambre de Ron.

- c'est vraiment super que tu sois là Harry ! S'exclama Ron on va pouvoir passer la fin des vacances tous ensemble, c'est pas super ?

- oui, dit Harry.

- Tiens regarde ce que Fred et Georges m'ont acheté, un nécessaire pour balai !! Le même que toi !

- Wouah ! C'est génial !

- tu verrais tous ce qu'ils ont acheter aux parents, papa a reçu des dizaines de schéma électriques et une caisse pleine de prises et de d'interrupteurs. Je ne sais pas ce que c'est mais papa était aux anges. Maman a vu toute sa veille vaisselle renouvelée. Ginny, elle a eu un hibou, « Black » qu'elle l'a appelé ! Mais je ne sais pas si tu vas pouvoir le voir, Ginny l'utilise tous les jours !!! Je sais pas à qui elle écrit, et elle ne veux pas le dire. Moi je me doute que cela doit être à son amoureux. Si je trouve qui c'est, il va m'entendre !

Harry, à sa grande surprise, rougi, c'était la première fois que l'on parlait de lui en tant qu'amoureux de Ginny. Cette pensée, bien que ridicule sur le moment, le devenait moins tout au long de sa discussion avec Ron. Harry faisait semblant d'écouter Ron, toutes ses pensées étaient concentrées sur Ginny. Ils commençait à éprouver un sentiment de malaise, car que se passera-t-il quand il reverra Ginny, devait-il lui serer la main, la prendre dans ses bras, ou l'embr... Harry rougit de plus bel puis replongea dans ses pensées.

- hé, oh ! dit Ron, tu m'écoutes ?

- heu... murmura Harry, mais bien sur !

- je ne sais pas, mais on dirait que tu étais dans la lune ! A quoi pensait tu ?

Harry rougit encore, mais il fut sauvé par Hermione et Ginny qui entrèrent dans la chambre.

- Harry !!! Crièrent elle en cœur.

Elles étaient magnifiques, Hermione porter une robe courte à fleur, sans manches avec des petites brettelle, elle avait fait la même coiffure que pour le bal des trois écoles lors de la 4e année à Poudlard. Ginny, portait un jeans noir, un tee-shirt blanc et une veste rouge vif. Elle était vraiment très belle, ce n'était plus la petite fille qu'il avait sauvé du basilic, il y avait à peine plus de trois ans.

Harry se leva du lit d'un bon, emporté pas un mystérieux élan, il se dirigea vers elle les bras tendu, prêt à prendre Ginny dans ces bras. Mais Ginny lança à Harry un regard effrayé en lui faisant un « non » discret de la tête. Au dernier moment, dans il pivota ces bras vers Hermione qu'il pris dans ses bras.

- Hermione !!! Tu vas bien ? dit rapidement Harry, tout en la lâchant aussi vite qu'il l'avait prise.

- ça va, ça va, merci Harry... dit Hermione étonnée.

- Salut Ginny, dit Harry d'un ton neutre.

- salut Harry, répondit Ginny sur le même ton.

La conversation allait bon train, quand Mrs Weasley les appela pour le dîner.

Le repas était succulent, Mrs Weasley s'était surpassée. Elle resservait Harry dés que son assiette était à moitié vide. Harry et Ron parlaient de Quidditch, des fois Mr Weasley questionnait Harry sur le fonctionnement des interrupteurs, Ginny et Hermione parlaient de l'école et des futurs examens de Ginny. Harry était à cet instant le plus heureux des garçons, la mort de Sirius lui était un peu sorti de la tête. Quand la ceinture d'Harry commença a être trop petite, il refusa de se refaire servir. Il avait Quand même gardé une place pour une part de gâteau. Soudain Mr Weasley se leva :

- bon ! Normalement vous recevrez un hibou demain, mais je peux vous le dire maintenant !

- Quoi ??? Dirent ils tous en cœur.

- et bien vos résultats d'examens seront affiché dans le hall du ministère le 1er Août !

- mais c'est dans 3 jours ! dit Hermione, mon dieu j'espère que tous c'est bien passé !

- c'est toi qui dit ça ? dit Ron, ce serait plutôt moi qui devrais dire ça !

- et pourquoi ? demanda Mrs Weasley, tu n'est pas sur d'avoir réussi tes B.U.S.E. ?

- mais si... bien sur... balbutia Ron.

Dans la soirée Ron et Harry volaient sur leur balai, quand Ginny apparut sur le vieux balai de son frère.

- combien tu paris que je te marque un but, Ron ! dit Ginny

- aucune chance ma veille !!! Rétorqua Ron.

- c'est ce que l'on va voir ! Allez, Harry tu va me faire des passes !

- non, non, non ! fit Ron, Harry est attrapeur !

- c'est bon Ron, dit Harry, elle ne va pas se faire des passes à elle-même !

La paire Harry - Ginny marchait du tonnerre, ils se passaient la balle sans même se regarder, à l'instinct. On aurait cru qu'ils faisaient ça depuis des années. Seulement Ron était un bon gardien, et il parait tous les tirs de Ginny, quand tout à coup elle fienta une passe pour Harry et tira un boulet canon vers le but de droite. Pris a contre-pied Ron arriva trop tard pour empêcher le but.

- Bravo Ginny ! Cria Harry, tu merveilleuse !

- Merveilleuse ? dit Ron, heu... elle n'a marquait qu'un but, en plus c'était un coup de chance, en plus il fait presque nuit, il fait trop sombre !

Harry rougi, pourquoi avait-il dit « Merveilleuse » ? Harry ne le savait pas encore mais son cœur si. Ginny elle était rouge tomate et faisait semblant de refaire son lacet. En se relevant elle croisa le regard d'Harry, ce qui l'obligea à refaire son autre lacet. Harry était très gêné, les soupçons, qu'il avait sur ses sentiments pour Ginny, faisaient bondir son estomac et battre son cœur. La situation était très inconfortable pour Harry et Ginny, Ron lui ne voyait rien et pestait pour une revanche. Mais la voix de sa mère allait l'en priver.

- allez, allez, vous trois, il fait quasiment nuit ! Allez vous coucher !

- mais maman, dit Ginny, il est a peine 10 heures...

- oui, mais il est minuit sur Venus ! Allez vous coucher ! Tout de suite ! dit la mère de Ron d'un ton qui lassait transparaître de l'exaspération.

- Houlà ! fit Ron, on a intérêt d'y allez, et fissa !

Quand Harry se coucha, il pensait qu'il aimerait tellement habité tout le temps chez les Weasley, il serait près de son meilleur ami Ron, il n'aurait plus à supporter les Dursley, mais alors qu'il pensait au bon côté de cette situation une évidence lui vint a l'esprit, la plus belle chose c'est qu'il serait au côté de Ginny... ça y est, Harry avait enfin réalisé ce que Ginny représentait pour lui. Il était prit au dépourvu, ne savait pas quoi faire, est-ce que Ginny, de son côté, éprouvait les mêmes sentiment ? Il savait que durant la dernière année, elle était sortit avec un garçon, mais leur relation avait cessé, mais Ginny avait dit quelle avait déjà des vues sur un autre garçon dont Harry ne se souvenait pas le nom. Cependant il avait un peu d'espoir, la correspondance secrète, qu'il entretenait avec elle, avait sûrement resserré les liens entre eux, le comportement étrange et complice qu'ils avaient eu aujourd'hui le lassait penser qu'elle éprouvait peut être quelque chose pour lui. Il cogita durant des heures et ce n'est que très tard durant la nuit qu'il s'endormi.

Après cette courte nuit, l'odeur du petit déjeuner le sortit de ses rêves. Il effila sa robe de chambre, puis descendît à la cuisine. Ron était déjà à table, en train de s'empiffrer, quand il vit Harry il dit :

- Fouchour gabry, fu na vien mormis ? dit Ron en postillonnant un tas de morceaux de gâteau sur la table, affis poi, bapan a enfore bait un gafeau !

- Quoi ? dit Harry, qu'es que tu as dit ?

Ron avala d'un coup tout ce qu'il avait dans sa bouche et répondit :

- je te demandais si tu avais bien dormis, et que, maman avait fait un gâteau.

- oui j'ai très bien dormit, mentit Harry, et j'ai très faim !

- bonjour Harry !dit Mrs Weasley qui revenait de dehors, tu as bien dormis mon chéri ?

- bonjour Mrs Weasley, oui J'ai très bien dormit merci ! Mais où est Mr Weasley ?

- Oh, il est déjà au travail ! répondit La mère de Ron, avec cette promotion il a plus de travail qu'avant !

- je comprends, dit Harry.

- Ha c'est vrai tu n'es pas encore au courant de... commença Ron, comment ça TU COMPREND ? Tu savais pour papa ?

Harry compris son erreur, c'était Ginny qui lui en avait parlé dans une lettre.

- heu... et bien... commença-t-il affolé, il m'en a parlé pendant le voyage !!!

- Ha bon..., dit Ron, étrange, d'habitude il ne s'en vante pas...

Cherchant un moyen de noyer poisson Harry dit soudain :

- TONKS !!! C'est Tonks qui l'a forcé !!!

- ha bon ? Elle était là ? dit Mrs Weasley contrariée.

Elle retourna à ses fourneaux, et Ron se pencha vers Harry.

- Elle n'aime pas trop Tonks, tu sais Harry, elle dit qu'elle a une mauvaise influence sur Ginny, et moi je trouve quelle n'a pas tort, t'as vu comment elle s'habille ?

- moi je trouve que ça lui va très bien, elle fait moins bébé..., plus femme...

- comment tu parles de ma sœur, toi ! Elle est encore trop jeune pour porter ce genre de vêtements, pour Hermione je dis pas, mais Ginny... non !

- oui ce que tu voudrais, c'est que Hermione s'habille plus sexy ! dit Harry pour essayer de calmer le jeu.

La réaction de Ron ne ce fit pas attendre, il rougi tellement que ces taches de rousseurs avaient presque disparu. Il se plongea dans son assiette pour se cacher, puis lança un regard à Harry qui explosa de rire.

- Tu l'imagines avec ce jeans, hein ? Riait Harry, oh mais dites moi, Ronald Weasley, se pourrait-il que vous fantasmiez sur Mademoiselle Granger, tel un amoureux transi ?

- non, ce n'est pas ça du tout ! S'empressa de dire Ron, je... et... d'abord....

- on en perd ses mots hein ? Mais peut être devrai-je aller prévenir Dame Hermione qu'un chevalier désire lui conter fleurette, d'ailleurs j'y vais de ce pas !

- mais t'es malade !!! Cria Ron, reviens ici tous de suite !!! Si Tu dIS uN SEUL MOT Á HERMIONE JE TE TUE !!!!

- Qu'est ce que tu ne dois pas me dire Harry ? demanda Hermione qui venait d'entrer dans la cuisine avec Ginny.

- R... RIEN DU TOUT !!! Cria Ron, le visage tout rouge.

- sûrement encore un truc de garçon ! dit Ginny.

- sans doute, rétorqua Hermione en lançant un regard noir aux deux garçons.

- oui, un truc de garçon, confirma Harry.

Durant tout le reste du petit déjeuner, Harry tenta de prendre contact avec Ginny, et au bout de 23 tentatives il lui accrocha le regard. Cela ne dura que quelques secondes mais l'intensité de ce regard en avait dit beaucoup, car Harry et Ginny rougirent d'un coup. Harry retenta à 10 reprises de croiser le regard de Ginny, mais il semblait qu'elle refusait de retenter l'expérience. Quand ils prirent tout les deux en même temps la bouteille de lait, un frisson parcouru le corps de Ginny, et les entrailles d'Harry se liquéfièrent. Lors d'une de ses tentatives, Harry croisa le regard d'Hermione, Ginny s'en aperçu et elle rougit de plus belle, Hermione regarda Harry d'un regard accusateur, puis finalement lui fit un petit sourire en coin. Harry ne savait pas si Hermione avait vu, tout le petit jeu que lui et Ginny avaient joué, mais il se doutait bien qu'elle avait sa petite idée. Ron, comme à son habitude n'avait rien vu, il avait passé tout le temps à fixer le fond de son assiette, de peur que si il croisait le regard d'Harry, ce dernier n'éclate de rire.

Vers la fin du repas, un magnifique hibou noir vint déposer près de Ginny une lettre.

- Tiens regarde, Harry, dit Ron, c'est le hibou de Ginny !

- il est très beau ! dit Harry simulant la surprise.

- alors Ginny ? dit Ron, encore une lettre ? Mais qui peut t'écrire une lettre par jour ?

Soudain Harry prit peur, il se souvenait que la veille, après avoir reçu la lettre de Ginny il lui avait envoyé une réponse tout de suite. Pourtant elle aurait du arriver le jour même.

- mais personne !!! Cria Ginny, ce qui réveilla un peu Harry qui avait perdu le fil de la conversation.

- Allez Ginny ! Tu peux nous le dire...Fit Ron

- il revient de chez le docteur Amidébête, dit Ginny, c'était pour le contrôle des 3 semaines.

- ah oui, dit Ron, encore une invention de notre cher frère Percy, une débilité de plus à son actif !

- Ron !!! Dit sa mère, ne parle pas de ton frère comme ça ! Son travail au ministère est très apprécié par ses supérieurs ! Tu lui en veux peut être encore, mais Percy s'est excusé maintenant, et plus qu'il ne l'aurait du ! Alors maintenant arrête de critiquer ton frère !

- mais maman...

- il n'y a pas de mais !

- désolé maman...

Énervé Ron pris la lettre de Ginny

- bon !! Je ne tiens plus !! Je veux savoir !

Harry paniqué, il mima discrètement avec sa bouche, en direction de Ginny :

« C'est ma lettre »

Hermione avait vu Harry et elle prit la lettre des mains de Ron.

- on ne lis pas le courrier des autres, dit elle, tiens voici ta lettre...

Et elle l'a donna à Ginny.

- mais Hermione, dit Ron, tu m'as dit que tu voulais aussi savoir !

- Oui c'est vrai, mais pas comme ça ! Rétorqua Hermione, quand elle voudra nous le dire elle le fera, n'est ce pas Ginny ?

- oui, oui... murmura Ginny

- allez viens ! on va s'habiller, proposa Hermione, vous aussi les garçons.

- oui, j'arrive... approuva Ginny.

Ginny donna un peu de gâteau à Black, prit sa lettre et suivit Hermione. En quittant la cuisine Hermione fit un discret clin d'œil à Harry, puis elle monta l'escalier avec Ginny. Quelques secondes après, Ron bouillonnait, il regarda Harry d'un regard noir, et Harry su qu'il devait très vite disparaître.

- HARRY POTTER !!! Cria Ron, SI JE T'ATTRAPE JE TE TUE !!!!

Il bondit sur la table et ce lança à la poursuite d'Harry. Harry décampa vite fait, dérapa dans le hall, se rattrapant à la rampe d'escalier qu'il grippa à tout vitesse. Ron n'était qu'à une ou deux longueurs, et une fois arrivé dans la chambre, il bondit sur Harry et le plaqua au sol.

- si tu dis un seul mot à Hermione de ce que j'ai dit sur elle, je te TUE !!! Dit Ron.

- prends un ticket, mon vieux... plaisanta Harry.

- c'est pas drôle... dit Ron en le libérant.

- et bien si on peut plus plaisanter, maintenant !

Mais Harry riait jaune, car il le savait, il était au haut de la liste des personnes à abattre chez les serviteurs de Voldemort. On avait déjà tué ses parents, son parrain, il avait déjà faillit lui même mourir.

Ron s'habilla, mais il se rendait compte que Harry avait juste mit son pantalon et il tenait son tee-shirt à la main

Heu...dit Ron, tu ne mets pas ta chemise ? Je sais, c'est l'été, mais on est en Angleterre quand même ! Oh, oh !! Tu m'écoutes ?

Mais Harry ne répondait pas, il était comme absent.

- ça va Harry ? demanda Ron qui le regardait perdu dans ses pensées

Harry fixa Ron.

- CA SUFFIT !!! J'EN AI MARRE QUE TOUT LE MONDE ME PAUSE CETTE QUESTION !!! J'EN AI MARRE !!! Hurla Harry.

Il tremblait de tout son être, Ron le fixait avec des yeux ronds. Et Harry pleura...

Les cris d'Harry était parvenu jusqu'à la chambre des filles, elle accoururent, mais ayant entendu leur pas Ron était sorti et les arrêta sur le pas de la porte.

- qu'est ce qu'il se passe ? demanda Ginny affolé, C'est Harry ?

- et bien, Ron... dit Hermione, répond nous !

Il referma la porte derrière lui.

- je pense qu'il faut le laisser un peu tranquille, dit Ron.

Les sanglots d'Harry parvenaient de la chambre.

- Il pleure..., dit Ginny d'un ton mélancolique.

- viens Ginny... dit Hermione en la ramenant vers sa chambre

- mais il pleure ! Il doit être très malheureux ! Cria Ginny. Pousse toi Ron !!!

Elle attrapa son frère par le tee-shirt, et malgré qu'il la dépassait en taille d'au moins deux têtes, elle l'expédia d'un coup dans le couloir. Elle ouvrit la porte, mais Harry ne pleurait plus, les yeux tous rouges, il remplissait ses valises, comme si il allait partir bientôt.

- Mais..., Harry..., qu'est ce que tu fait ? demanda Ginny, tu...

- Pars !!! Oui c'est ça, je pars !

- tu pars, comment ça? dit Ron, pourquoi ?

- calme toi Harry, supplia Hermione, mais qu'est ce qui t'as mit dans cet état ? Elle s'était tournée vers Ron.

- Ce n'est pas à cause de Ron !!! C'est moi..., je..., je dois partir..., partir loin d'ici... très loin !

- excuse moi Harry, dit Ron, je ne voulais pas te dire ça, comme çà !

- qu'est ce que t'as dit, encore ? demanda sèchement Hermione.

- Non, Ron, ce n'est pas ça, tu n'est pas en tort, dit Harry, c'est moi..., je..., j'ai trop enfoui ça en moi..., quand j'ai voulu plaisanter..., tout m'est revenu d'un coup, mes parents..., Hermione figée..., Ginny et le basilic..., Voldemort..., ton père..., Sirius....

Des larmes coulaient sur les joues d'Harry.

- c'est pour ça que je dois partir d'ici ! Si je reste quelqu'un va finir par mourir !

Il fixait intensément Ginny qui commençait aussi à pleurer.

- Harry...pleura Ginny, ne dit pas ça.....

- Si ! Je dois partir, « il » peut venir n'importe quand, il va venir !!! Je le sais !

- « Wingardium Leviosa »

Toutes les affaires d'Harry étaient ressortis de ses valises et jonchaient le sol un peu partout dans la chambre.

- Hermione !!! Cria Harry, pourquoi as tu fait ça ? Tu..., ce n'est pas grave...

Il attrapa sa baguette.

- « Expelliarmus »

La baguette d'Harry s'envola dans les airs et Hermione la rattrapa.

- mais qu'est-ce..., commença Harry.

- TAIS TOI !!! Cria Hermione, tu as assez dit de bêtises !!! Et maintenant tu vas m'écouter !!!

Harry resta estomaqué, il avait déjà entendu Hermione parler comme ça à Ron mais jamais elle n'avait fait de même avec lui.

- mais..., fit Harry

- il n'y a pas de mais !cria Hermione, tu veux partir ? Où ? Pourquoi ? Pour nous protéger ? Tu as peur pour nos vies ? Mais réveille toi Harry !!! On a tous peur !!!! Voldemort est là dehors, il veut notre mort à tous !!! Il y aura beau avoir tous les Aurors du monde, rien ne l'empêchera de mettre à bien tous ses desseins !!! Mais, car il y a toujours un mais, il y a TOI, Harry Potter, tu sais maintenant qu'il doit commencer par toi avant de terroriser le reste du monde. Tu veux partir ? Mais où ? Quelque part où tu seras seul ? Loin d'alliers courageux ? Harry !!! Nous sommes là ! Nous sommes tes amis ! Tu as toujours été là pour nous sauver ! Tu auras beau dire que tout n'était que pure chance, moi je sais que ce n'est que ton courage et ton amour qui nous a sauvé ! Je le sais, Ron et Ginny le savent, tout le monde le sait ! Mais regarde toi, Harry ! Tu t'es fait désarmer par une fille ! Que ce passera-t-il quand tu combattras Voldemort ? Hein ? Ton état est compréhensible, Sirius est mort ! C'est triste je sais, mais que dirait-il si il te voyait maintenant ? Il est venu pour te sauver ! Il est mort comme il a toujours voulu, en combattant ! Et toi tu veux fuir ? Je peux comprendre que si une autre personne qui t'est chère mourait, tu ne pourrais pas le supporter ! Mais qui le pourrait ? Harry..., tu as une lourde tache à faire, que tu l'accomplisses ou pas n'est pas le problème, il faut juste nous dire si tu le feras avec ou sans nous. Je ne dis pas que nous sommes prêts pour le combat, mais moi je suis prête à te suivre !

- moi aussi !!!Dit Ginny

- où tu iras, j'irais ! dit Ron

- tu vois ? dit Hermione, tu as déjà deux jeunes filles et un gardien de Quidditch pour t'épauler, c'est pas génial ? Bon maintenant Harry... pleure un bon coup ! C'est normal ! Mais après, passe à autre chose ! Tu as une vie à toi, vit la ! Sirius est mort, mais il sera toujours ici...

Elle tendit son doigt et toucha le front d'Harry qui versait toujours des larmes

- moi non plus je ne l'oublierais pas, dit Hermione, qui le pourrait ?

Elle marqua un temps d'arrêt et continua

- ta réaction, bien que soudaine, est compréhensible, la mort de Sirius t'a beaucoup touché, plus que nous bien sur, les nouveaux sentiments qui viennent de naître dans ton cœur, t'ont sûrement fait te poser un tas de questions qui ont réveillés en toi ton chagrin, et accentués ta peur. Mais je te le répète ! Nous avons tous peurs ! Je peux même te dire que...

Mais Harry avait levé la main, le geste voulait dire « stop ».

- je peux en placer une ? demanda-t-il.

- mais... bien sur..., dit doucement Hermione.

Elle venait de réaliser ce qu'elle venait de dire, elle avait vidé son sac, autant pour Harry que pour elle même.

Harry se rapprocha d'elle et la pris dans ces bras.

- Merci, dit-il en pleurant.

Ils restèrent comme ça pendant un long instant, durant lequel Harry pleura toutes les larmes de son corps, puis il la libera.

- merci, redit-il. Excuse moi Ron, pardon Ginny !

- tiens ! dit Ginny en lui tendant son mouchoir.

- merci Ginny ! dit-il en l'embrassant sur la joue.

Elle resta figé durant un moment, mais cet instant magique à ses yeux, fut brisé par la voix de Ron.

- Ah ! dit-il, je te jure ! Ce mettre dans des états pareil, mais ça suffit ! L'attrapeur attitré de Gryffondor, ne peut pas pleurer comme une fille !

Juste après ces mots Ron essuya ses yeux tous rouges avec sa manche.

- C'est sur ! dit Harry, le meilleur gardien de Poudlard ne pleurait pas non plus, hein ?

Ils rirent tous les deux.

- bon ! Harry ! dit Ginny, c'est pas que je n'aime pas te voir torse nu, mais je crois que pour accueillir Bill, ça fera un peu voyant...

Harry rougit comme une tomate.

- comment ça, « Accueillir Bill » ? demanda Ron.

- Et bien oui ! dit Ginny, maman ne vous l'a pas dit ?

- ta mère nous l'a dit avant que l'on monte l'escalier ! dit Hermione

- heu...dit Harry, c'est que l'on n'est parti de la cuisine un peu précipitamment...

- et pourquoi ? demanda Hermione.

Harry regarda Ron avec un sourire.

- pour rien, pour rien, dit Ron, d'ailleurs laissez nous, on doit s'habiller, merci !!!

Et il poussa Ginny et Hermione hors de la chambre. Harry eu juste le temps de lancer encore un petit merci à Hermione et un petit signe de la main à Ginny.

Harry se sentait mieux, mais aussi ridicule. Hermione avait touché juste, ses paroles étaient vraies et lucides. Il se promit de les graver à jamais dans son esprit.