Disclaimer : Où vaiiiiiiiiis-je ? Maintenant, que n'ai-jeeeeeeeeeeeeee ? (j'aime bien faire des Disclaimers Chantants.) Bref, je ne sais pas où je vais, ni ce que j'ai mais je suis certaine de ne rien posséder ayant un rapport avec HP. Sauf les livres que j'ai achetés bien sûr.
Mot de Wam : Un miracle est arrivé : j'ai écrit un chapitre sérieux ! Youpeeeeeee ! L'esprit de Kusturica est parmi nous (miracle, " La Vie est un Miracle ", Cannes, Festival ... J'ai la tête trop pleine moi ...) ! Si si là je tiens à ce qu'on m'applaudisse bien fort. Et en plus je l'ai écrit sur un ordinateur qui n'arrêtait pas de planter, ce qui m'excuse pour le retard, si si. Là je suis tellement fière de moi que je me roulerais bien une pelle si je pouvais. Mais je peux pas. Enfin bref je vous rassure, il y aura d'autres chapitres humoristiques à l'avenir, mais pour l'instant j'ai besoin d'un peu de gravité. Ca ne fait de mal à personne ... Ah et puis sinon, je me suis bien amusée à lire vos reviews du précédent chapitre. Amusée, mais j'étais aussi perplexe : je ne pensais pas du tout traumatiser des lecteurs avec Lily et James puisque depuis le tout début de la fic, je n'arrête pas de répéter que les morts sont ... Bah morts. Et donc a priori qu'ils n'ont plus d'émotions. Et oui, triste nouvelle : même si je déconne avec mon Monde d'En-Dessous, il n'en demeure pas moins une vérité glaçante : la Mort, c'est triste ! Enfin bref tant pis, moi je l'aimais bien ce chapitre ! Sur ce, bonne lecture du suivant et merci à tous !
CHAPITRE 17
UN MONDE DE TENEBRES
Harry se réveilla un peu inquiet, comme souvent tous les matins. Il avait encore fait des rêves inquiétants. Généralement, il arrivait à différencier les simples rêves des visions avec lesquelles Voldemort le tourmentait, mais tout s'amoncelait dans son esprit, de façon désagréable. C'était extrêmement perturbant. Hermione ne cessait de lui répéter d'en parler à Dumbledore, ou au moins à Lupin, mais il s'obstinait à les garder pour lui. Il ignorait ce que voulait faire Voldemort de lui, ni quelle était la réaction qu'il attendait alors le plus sage était de ne rien faire, de ne pas réagir. Beaucoup de ces visions concernaient Sirius et Aquene Carter. Il était évident que le Mage Noir voulait le conduire à elle, pour une raison ou une autre. Harry s'était demandé s'il devait prévenir Isibeal, mais quelque chose lui disait qu'Aquene Carter était toujours sous l'effet du sortilège d'Impersonae parce qu'elle savait.
Certaines autres visions, plus déroutantes, lui racontaient des histoires sur ses parents, sur les Maraudeurs. Il voyait souvent des disputes entre Sirius et Remus, et Hermione pensait que Voldemort essayait tout bonnement de semer le doute dans son esprit alors que Lupin était l'une des seules personnes en qui il ait encore confiance. C'était sans doute vrai, mais Harry demeurait intrigué. Mais le pire, c'était sa cicatrice. Elle ne lui faisait pas mal en fait, elle se contentait de bourdonner légèrement, en permanence. Ce n'était pas désagréable ni gênant, c'était juste la sensation permanente de savoir qu'elle était là. Voldemort ne ressentait aucune émotion particulière ou violentes, il était juste calme, en paix. Satisfait. Ce qui dans un sens était plus inquiétant que tout.
En se tirant de son lit ce matin-là, Harry était d'une humeur massacrante. Le manque de sommeil, ajouté aux peurs nocturnes que lui faisait subir Voldemort et au stress du match de Quidditch contre le Serdaigle à venir lui mettaient les nerfs à vif. Il ne parla à personne pendant le petit-déjeuner, et Hermione tout comme Ron eurent la sagesse de le laisser tranquille. Le vendredi matin, les Gryffondor de Sixième Année n'avaient qu'un seul cours, celui de Métamorphoses avancées et le reste de la matinée leur était libre. Tandis que Ron et Hermione laissaient Harry seul pour assister à une réunion de Préfets, Harry décida de faire un tour dans le parc de Poudlard pour s'aérer les idées. En apercevant la Cabane de Hagrid, il songea vaguement qu'il ne l'avait pas beaucoup vu depuis le début de l'année. Il aurait bien aimé lui parler à cet instant, pour une raison qu'il ne s'expliquait pas, mais en frappant à sa porte, il n'eut aucune réponse.
L'immense Gardien des Clés de Poudlard s'était fait assez rare depuis le début d'année, et Harry s'était figuré qu'entre ses cours et ses charges à Poudlard, sans compter ses nombreuses visites à Graup, il n'avait pas le temps pour les mondanités. Il frappa de nouveau dans le vide, presque par réflexe. D'ordinaire Hagrid lui ouvrait toujours sa porte. Et Harry avait besoin de quelqu'un sur qui il puisse compter irrémédiablement. Mais il n'y avait personne. De toute façon, en grandissant il fallait bien apprendre à se débrouiller seul. Il supposait que c'était ça, devenir adulte. Il jeta un rapide coup d'oeil en direction de la Forêt Interdite, se disant qu'Hagrid devait être avec Graup car il ne donnait pas de cours le vendredi. C'est là que la sensation naquit en lui.
D'abord ce fut un bruit. Des bruits plutôt, très étranges, émanant des sombres fourrés de la dangereuse Forêt. Celle-ci avait toujours été menaçante, et avait toujours émis des bruits repoussant les plus téméraires, aussi loin que Harry s'en souvenait. Aujourd'hui encore, malgré toutes les épreuves qu'il avait traversées, l'adolescent ressentait toujours une appréhension mi-rationnelle mi-irrationnelle à l'idée de sa proximité. Mais cette fois-ci, la menace semblait différente et plus tangible. Grandissante même. Harry se sentait enveloppé par cette atmosphère, et se mit à marcher vers l'orée de la Forêt sans vraiment y penser, attiré comme un aimant. A mesure qu'il approchait, les bruits étranges ressemblaient de plus en plus à des murmures ou des cris et plaintes étouffées, similaires à celles qu'il avait déjà entendu au Département des Mystères, derrière le voile. Et comme l'été précedent, il avait envie de se rapprocher, encore plus près. Mais paradoxalement, plus il s'approchait, plus il sentait une pression s'exercer dans sa poitrine, et quelque chose d'invisible l'attraper par la gorge pour l'étouffer.
Sa tête tournait et ses yeux se brouillaient. Quelque chose était en train de naître dans la Forêt. Quelque chose dont il ne fallait pas s'approcher ... Something wicked this way come comme dirait l'autre ... Sa cicatrice continuait à bourdonner tranquillement mais un peu plus intensément. Son coeur battait plus vite. Pour la première fois depuis qu'il était à Poudlard, la Forêt Interdite l'angoissait réellement. Il ne savait pas s'il devait continuer à avancer pour explorer ce qui l'attirait ou s'il devait s'arracher à cette attraction et fuir au loin, mais le Destin décida pour lui quand son attention hypnotique fut rompue par des éclats de voix. Il se détourna de l'obscure Forêt, et aperçut de loin un groupe d'élèves allongés sur l'herbe, surveillés par Firenze le Centaure. Mais les éclats de voix suraigus n'émanaient pas d'eux pas mais du Professeur Trelawney qui les rejoignait depuis le château en les houspillant. Curieux, Harry s'approcha pour assister à un drôle de spectacle.
" Inadmissible ! Absurde ! Je me plaindrai auprès du Directeur Dumbledore ! "
Sybille Trelawney progressait maladroitement dans l'herbe du parc de Poudlard, soulevant le bas de sa robe vaporeuse et multicolore, découvrant ainsi des chevilles blanches et noueuses à l'équilibre précaire. On se demandait même comment elle pouvait tenir debout du haut de ces chevilles friables et avec ces jambes tordues. Ses kilos de bagues et bracelets à chaque bras tintinabulaient violemment, tout comme ses colliers pendus autour d'un cou immense tendu avec un semblant de dignité. La bouche pincée et les yeux plus gros que jamais, cachés furieusement derrière les loupes lui faisant office de lunettes, elle soufflait comme un taureau sur le point de charger lorsqu'elle s'arrêta finalement à côté de Firenze. Celui-ci l'ignora et continuait à regarder ses élèves, des Gryffondor de Cinquième Année reconnut Harry en apercevant la tignasse rousse de Ginny, qui se demandaient s'ils devaient poursuivre l'exercice ou prêter attention à leur Furie de Professeur de Divination.
" C'est intolérable ! Je mérite plus de respect ! " cria Trelawney.
" Que voulez-vous ? " daigna alors lui demander Firenze.
" Ce que je veux ? hurla-t-elle. D'abord savoir ce que font mes élèves à se pavaner dans l'herbe ! "
" Ce sont également mes élèves. J'essaie de leur montrer des choses à défaut de pouvoir le leur apprendre, puisque ce n'est pas à leur portée. "
" Vous ... Mais ... "
Trelawney tremblait de rage, et les têtes blondes du cours de Divination des Gryffondor s'étaient toutes relevées à présent. Les élèves, muets de stupeur, s'étaient redressés sur leurs coudes ou carrément assis en tailleur, mais tous observaient leurs deux Professeurs de Divination, l'étrange centaure et l'absurde charlatane se défier.
" Et puis-je être informée de ce que vous essayez de leur montrer, puisque nous devons partager leur enseignement ? " se reprit-elle après un moment de flottement.
" Voir. "
" Ah ! s'exclama-t-il triomphalement. Jamais ils ne trouveront leur Troisième Oeil dans ces conditions ! Ils doivent s'élever, et se concentrer sur eux-même, dans Ma salle en haut de Ma tour ! "
" C'est complètement inutile, répliqua Firenze avec calme. Ils doivent écouter la nature et se rapprocher du sol. Bien sûr c'est inutile également puisqu'ils ne sauront jamais lire les étoiles, mais au moins ils peuvent devenir plus perceptifs au moment présent qui conditionne le passé et le futur. "
" Ah nous y sommes ! La " nature ", oui voilà, ben voyons ! Je savais qu'un centaure pousserait ces pauvres enfants à procéder à des cérémonies païennes malsaines. C'est une honte ! Nous sommes ici pour leur prodiguer un enseignement et les ouvrir à l'au-delààààà ! Pas pour les faire danser nus autour d'un cromelech ! "
" Hey mais je ne veux pas me mettre nue ! " cria apeurée une élève de Cinquième Année.
" Pourtant c'est marrant à faire ! " affirma Dahud Jones.
Harry, qui était resté un peu à l'écart pour observer la scène, soupira profondément en reconnaissant la jeune fille. Il avait oublié qu'elle était dans la même classe que Ginny. L'avoir dans son entourage proche toute la journée devait être intéressant, mais éreintant également. Surtout éreintant. Harry se félicitait d'y échapper, mais aussi d'avoir laissé tomber la Divination. Les cours semblaient encore pire qu'avant.
" C'est une perte de temps ! décréta Trelawney avec hauteur. Je ferais mieux de les ramener dans ma tour ! "
" Un cours de Divination dans un endroit où l'on ne peut regarder le ciel ne leur sert à rien. " déclara Firenze.
" Voyez-vous des étoiles sinistre semi-homme ? éclata Trelawney en pointant le doigt au ciel. Nous sommes en plein jour ! "
" Et n'êtes-vous donc pas capable de voir les choses sinistre humaine ? rétorqua Firenze avec impatience. Les étoiles brillent si fort qu'on les aperçoit de jour. Je suis venu leur montrer. Ils ne peuvent accéder au savoir des centaures mais ils peuvent au moins constater ceci. "
" Ridicule. "
" Et euh c'est mauvais signe de voir les étoiles en plein jour ? " demanda quelqu'un.
Firenze considéra le garçon ayant posé la question un long moment, tandis que Trelawney brassait l'air, indignée.
" Un signe n'est ni bon, ni mauvais, répondit-il, elliptique. Il se contente d'exister. Les étoiles brûlent pour que les humains puissent les voir. Et les centaures se plient à la volonté des cieux, qui choisissent de montrer ou de dissimuler. Les signes ne sont pas là pour décider de leur destinée à la place des hommes. Ils sont là pour parler de leur choix. "
" Ce discours sans queue ni tête, ce n'est pas ce que j'appelle de la Divination, moi ! " cria Trelawney, hystérique.
" En gros, ce que vous voulez dire en somme, tenta timidement Penelope Winch, une amie de Dahud, c'est que les étoiles attirent notre attention mais ne peuvent nous donner les solutions que nous seuls pouvons connaître ? "
" C'est grossièrement exact, petite humaine. " concéda Firenze.
" Comment ? Vous prenez les ... Les élucubrations grotesques de ce semi-homme au sérieux ? C'est ... C'est inacceptable ! "
" Mais Professeur Trelawney ... C'est un centaure ! " se justifia péniblement la jeune fille.
" Vous ... Je ... Lavage de cerveau ! C'est un lavage de cerveau ! "
" C'est son cerveau à elle qui mériterait d'être récuré ... " commenta Ginny à ses camarades.
" Miss Weasley ! ... C ... Cinq points en moins pour Gryffondor ! "
Harry haussa les sourcils jusqu'au ciel, au moins. Il n'avait jusqu'alors jamais vu Trelawney retirer de points. Elle devait vraiment être en rogne. Ce qui en soi lui semblait particulièrement bizarre, dans le sens bizarre d'un point de vue de sorcier. Donc très bizarre.
" Cette école ne tourne plus rond ! "
Trelawney se mit ensuite à vociférer violemment sur les pertes des traditions, les moqueries faciles des sorciers sur son Art, les techniques absurdes et inappropriées des semi-hommes, tout en marchant de long en large sur ses chevilles pâles et si fines qu'elles semblaient cassables. On ne l'avait jamais vue aussi remontée, et même sa crise de l'an passé lorsqu'Ombrage l'avait faite renvoyer faisait pâle figure. Les élèves l'observaient, fascinés, comme devant une curiosité de foire, et Firenze l'ignorait. Le centaure regardait en fait avec insistance dans la direction de Harry. Le garçon le salua, pensant que c'était lui qui attirait son attention, mais en réalité, Firenze ne parut pas le remarquer. Son regard était lointain, et Harry comprit bien vite que c'était la Forêt Interdite qui l'attirait. L'adolescent frissonna, comme si le centaure avait lui aussi remarqué les étranges ondes dangereuses émanant de la forêt sombre. Mais il se réprimanda et se rappela que Firenze avait été banni par les autres centaures et que c'était là probablement la raison de son attention. L'étrange sensation qu'il avait eue en se dirigeant vers la Forêt Interdite était probablement une coïncidence.
Puis Firenze sembla enfin apercevoir Harry et hocha la tête, comme pour approuver ses pensées. Leur contact visuel dura à peine le temps d'exister puis il reporta son attention sur Trelawney l'hystérique. Avec lassitude, il lui murmura une remarque qui réussit à lui fermer son clapet et qui lui fit fixer le centaure longuement d'un air outré, et bouche bée. Finalement, Ginny, qui semblait s'ennuyer fermement en Divination, se leva et fit signe à ses camarades de se disperser. Elle prévint Firenze que l'heure de cours s'était écoulée, et il l'approuva en retournant vers ses quartiers à l'intérieur de Poudlard, tâtant délicatement du sol de son sabot. Mais Trelawney le suivit, encore plus hystérique, et bien décidée à ne pas lâcher le morceau. Ginny dit quelque chose à ses deux amies, Dahud Jones et Penelope Winch, qui les fit rire. Puis Dahud aperçut Harry de loin, qui malheureusement se rendit compte bien trop tard qu'il ne pouvait plus ni fuir, ni se cacher.
" CAPITAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE ! "
Harry se retint de crier " Oh non ! " à mesure qu'un irrésistible mal de tête s'installait en songeant qu'il allait devoir la supporter. Il rassembla tout son courage pour gommer sa mauvaise humeur et se força à sourire.
" Dahud ! Ma Poursuiveuse préférée ! " lui sourit-il tout en pensant vaguement qu'il forçait un peu el trait.
" Quelle joie de te croiser par hasard Capitaine ! Justement je pensais que pour le match de ce soir, on pourrait engager des trolls nains et les disséminer dans les gradins des Serdaigle et des Serpentard pour frapper leurs plus fidèles supporters, et ainsi on aurait l'avantage psychologique du ... Que ... Quoi ? Qu'as-tu dit Capitaine ? Je suis ta Poursuiveuse Préférée ? Tu le penses ? Moi ? Mais c'est un honneur ! Je t'aime Capitaine ! "
" Là, je suis jalouse ... " soupira Ginny.
" Ne t'en fais pas Ginny, dit Dahud en lui tapotant l'épaule. Le Capitaine t'aime aussi, sincèrement. Mais d'une façon totalement différente. Tu resteras toujours la numéro 2 dans son coeur ... "
" Oui enfin Dahud ... C'était une façon de parler. " intervint finalement Harry.
" Hein ? ... Ah ah ! Je le savais. Capitaine Volage ! " rajouta-t-elle avec un éclair noir dans les yeux.
Elle se drapa dans sa dignité pour bouder, et Harry remercia le ciel de ne pas avoir été poussé à la supplier de se taire. Il sentait que cette année allait être très longue, et au vu de sa tête pleine comme une pastèque, il se demandait si c'était vraiment une bonne idée de l'avoir engagée. Ginny lui fit un clin d'oeil confiant.
" T'en fais pas, elle va se calmer, c'est son premier match ... lui murmura-t-elle. Si la pression ne l'assomme pas, l'épuisement s'en chargera. "
Harry n'eut pas le temps de répoindre, car Dahud qui semblait venir à l'instant de se souvenir de quelque chose balaya d'un coup sa mauvaise humeur pour se pointer devant lui en prenant par la main sa copine Penelope, qui ne lui avait rien demandé. Souriant à pleine dents, Dahud laissa sa place à la timide jeune fille aux cheveux noirs et bouclés, et s'éloigna d'un pas, faisant au passage un clin d'oeil prononcé à Harry.
" Harry, tu te souviens de ma copine Penelope ? " dit-elle fièrement.
" Euh oui ... On est de la même Maison bien sûr que je ... "
" Je le savais ! s'écria-t-elle triomphalement. J'ai toujours senti qu'une forte alchimie vous liait ! "
" Euh ... "
" Mais ça ne va pas Dahud ? " protesta alors Penelope en faisant les gros yeux.
" Allez ne sois pas timide, Pene, tu as notre beau Capitaine devant toi qui te sourit d'un air charmeur. "
Harry était d'accord sur le fait qu'il était devant elle, c'était certain, et tangible, mais le passage sur son air charmeur, là il ne voyait pas par contre.
" Penelope est une très grande fan de Quidditch, poursuivit Dahud en tendant les bras vers son amie, comme si elle présentait un produit de télé-achat. C'est aussi une fille très intelligente, qui s'intéresse à la recherche et au Professorat. Regarde-moi son charmant minois et ses yeux de biche, elle n'est pas belle ? Et je le répète, elle adore le Quidditch. Elle existe pour le Quidditch."
Harry, jusque là hypnotisé par la démence latente de Dahud qui tentait de s'extirper de son enveloppe corporelle, regarda pour la première fois la jeune fille. Penelope était effectivement jolie même si sa profonde stupeur en fixant Dahud comme si elle venait d'une autre planète la faisait ressembler à un poisson hors de l'eau. Ah donc ce n'était pas qu'eux, même les amis proches de Dahud ne s'y faisaient pas.
" Euh oui j'aime bien mais euh ..."
" Vas-y Penelope, parle de ta grande passion pour le Quidditch ! Harry aime les filles qui aiment le Quidditch, c'est Ronnie qui me l'a dit ! "
" Hein ? Mais Dahud ... "
Harry pensa vaguement qu'il faudrait qu'il tue Ron la prochaine fois qu'il le verrait. Histoire de le décourager, la prochaine fois que l'idée saugrenue d'aider Dahud à le caser lui traverserait l'esprit. Il regarda de nouveau la pauvre et jolie Penelope qui avait visiblement envie de s'enfuir et qui ne savait pas quoi lui dire. Il décida de lui prêter une main charitable.
" Alors, c'est quoi ton équipe préférée ? "
Le regard noir et écarquillé de Penelope se posa sur lui, à la façon d'un petit lapin ébloui par les phares d'une voiture.
" Mon équipe préférée ? Euh ... Les ... Tournesols Grillés de Tottenham ? Leur ... Euh ... Leur Suiveur, Alex Covington, est très doué. " lança-t-elle.
" Oui ... sourit Harry. C'est une équipe intéressante. Qui n'existe pas, mais très bel effort d'imagination. "
" Je vois ... Et je parie que Alex Covington n'existe pas non plus ? " soupira-t-elle.
" En fait si, il est Batteur pour les Canons de Chudley. Mais un Suiveur, par contre, ça sort tout droit de ton imagination. "
" Mince ... soupira-t-elle avec dérision. On était à ça de vivre une grande histoire d'amour ! Je crois que je vais y aller maintenant ... "
" Mais ... Pene ! protesta Dahud. N'abandonne pas, vous vous accordez parfaitement ! "
" Dahud non ! "
" Pourquoi tu fuis l'amour ? "
" Laisse-moi tranquille Dahud à la fin ! "
Penelope s'enfuit rapidement, tête baissée, poursuivie par Dahud qui la harcelait de propos insensés sur la quête du grand amour. Harry resta seul avec Ginny.
" Je pourrais avoir une explication à ce qui vient de se passer ? " fit-il.
" Oh Dahud s'inquiète pour sa copine Penelope ... Elle est assez discrète, et ne participe pas vraiment aux activités de Poudlard. Elle pense qu'elle serait mieux dans sa peau si elle avait un copain. Et comme elle pense aussi que tu es en mal d'amour elle a pensé que ça collerait entre vous. "
" Moi en mal d'amour ? Mais pas du tout ! se vexa Harry. Cette fille est folle. En parlant de folie, que signifiait la scène que j'ai vu avec Trelawney et Firenze ? "
" Eh bien comme Dumbledore ne veut se séparer d'aucun d'eux, ils doivent se partager l'enseignement en Divination. Trelawney est vexée et Firenze ... Bon ça lui est un peu égal, il est à Poudlard pour Dumbledore. Mais comme leur conception de la Divination est opposée, on a souvent le droit à des scènes de la sorte. Mais Trelawney ne trompe personne ... Elle sait très bien que les Centaures sont les plus légitimes à parler d'avenir ... Je crois surtout qu'elle a peur de perdre son travail ... "
Harry approuva mais en même temps il aurait souhaité que Trelawney soit réellement inapte en Divination. Ce qu'elle était, exceptée pour une certaine Prophétie qu'il devait se traîner comme un boulet. Ginny l'interrompit dans ses pensées pour lui demander s'il n'était pas trop nerveux au sujet du match.
" On verra. Et toi ça va ? "
" Je suis prête pour le massacre. Enfin le leur, je veux dire ... "
" J'avais compris. Je note l'enthousiasme. "
" Bon je te laisse, je vais tenter d'arrêter Dahud avant qu'elle ne propose à tous les garçons de Gryffondor d'épouser Penelope ... "
Harry éclata de rire et laissa Ginny partir. Il se dirigea vers le Château pour rentrer, lorsqu'il vit les Serdaigle de Cinquième Année rentrer de leur cours de botaniques, traversant le parc depuis les serres. Isibeal Carter était à la traîne, son sac s'étant craqué, elle s'était baissée pour ramasser ses notes sur le cours de Chourave, laissant ses amis partir devant. Harry ne résista pas à la tentation d'aller l'asticoter pour le plaisir, et s'approcha jusqu'à ce qu'elle se trouve à genoux à ses pieds.
" Gryffondor n'a pas encore gagné le match mais tu te prosternes déjà à mes pieds ? "
" Aaaaaaargh ! Potter ça t'amuse de me causer des frayeurs comme ça ? " s'écria-t-elle en sursautant.
" En fait je pensais surtout t'agacer, pas te faire peur. Si j'avais su je m'y serais pris comme ça depuis des semaines. Faut pas être aussi sensible Carter ... Sinon tu ne tiendras pas longtemps au Quidditch. Ce n'est pas un sport de mauviette. "
" Alors comment tu as fait pour tenir ? " répliqua-t-elle en se relevant.
" Sans doute parce que mes adversaires étaient de ta trempe. "
" Ne fais pas le malin. Je vais t'écraser. Je suis plutôt bonne comme Attrapeuse. Et comme tu portes tous les malheurs et toute la poisse du monde sur tes épaules, ce sera du gâteau. "
" Tu sais que tu es une fille insensible, égocentrique, mesquine et infréquentable ? J'ai vraiment hâte que mon équipe écrase la tienne, et surtout j'ai hâte de te prendre le Vif d'Or sous ton nez. "
" Je pourrais te surprendre, avoir été invisible m'a rendue maîtresse dans l'art de la feinte ! "
" Je n'appelle pas ça de la feinte, mais de la fourberie, et c'est loin d'être un art. "
" Comme vous y allez, monsieur Potter, de la fourberie ! Je me suis juste un peu amusée au détriment des autres lorsque je souffrais de mon " handicap " ! Je n'ai fait de mal à personne ... "
" Nous n'avons pas la même signification de l'amusement. "
" Et c'était quand la dernière fois que tu t'es amusé monsieur-le-rabat-joie-sauveur-de-l'Humanité ? "
Harry commençait à moins s'amuser dans leur petite joute verbale. Surtout qu'elle gagnait. Il avait bien le droit d'être coincé, non, avec toutes les tuiles qui lui tombaient sans arrêt dessus ? Il réfléchit à toute vitesse et se rendit compte piteusement que la dernière fois qu'il s'était amusé, c'était à un entraînement de Quidditch. Y avait plus exaltant.
" Laisse-moi deviner ... poursuivit Isibeal, narquoise. La dernière fois que tu as joué au Quidditch ? C'est un peu pathétique non ? "
" Pas beaucoup moins qu'avoir passé les quinze premières années de son existence invisible."
" Pas beaucoup moins qu'avoir passé les seize premières années de son existence à échapper à des tentatives des meurtres multiples et brutales d'hommes très dangereux. "
" Là j'abandonne, effectivement, au chapitre j'ai pour l'instant une vie à la con, je te bats. "
" Ca te fera au moins une victoire aujourd'hui. "
" Je te propose un truc, Carter, articula Harry entre ses dents, de plus en plus agacé. Comme visiblement tu ne doutes de rien on pourrait parier ... "
" Je ne te savais pas joueur Potter ! Ca m'intéresse ! sourit Isibeal, avec un air peu recommandable. Je savais que les Gryffondor n'étaient pas si vertueux ni coincés : l'appât du gain et un peu d'amusement pour pimenter le jeu, ça foire jamais ! "
" Je ne parlais pas d'argent, soupira Harry. Je te proposais de parier des informations. Si je gagne, tu me parles un peu de l'Arche et du travail de ta mère. "
" Pas question. "
" Je vois. Donc tu es sûre de perdre contre moi c'est ça, Zib-Zib ? "
" T'as perdu le droit de m'appeler comme ça. J'en ai marre de tes obsessions et de celles de tes copains. Au lieu de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas, vivez vos vies d'adolescents. "
" J'ai une cicatrice sur le front qui m'en empêche. Alors, tu le tiens ce pari ? "
" Tu essaies de m'entuber là Potter. Le plaisir de te battre au Quidditch ne se paie pas si cher. J'aurai quoi moi en échange ? "
" Je ferai tout ce que tu veux ! "
" Petit joueur Potter. Il n'y a rien que je pourrais vouloir et que tu puisses me donner. En fait je ne veux rien. Je suis habituée à ne rien vouloir, ça évite les désillusions quand on est invisible."
" Mais maintenant tu ne l'es plus ! "
A la grande surprise de Harry, elle haussa les épaules et sembla un peu triste, faisant la moue.
" Pour ce que ça change ... "
Pour la première fois depuis qu'il connaissait Isibeal, Harry baissa légèrement sa garde, ressentant une légère compassion pour elle. Après tout, on ne pouvait pas dire qu'elle avait eu beaucoup de chance, et insupportable ou pas, elle ne l'avait pas mérité.
" C'est assez dur comme vie non ? "
" Comparativement à la tienne, pas tant que ça. "
" Et tu en veux à ta mère pour ça ? " demanda-t-il, curieux.
" Bien sûr que oui, lâcha-t-elle avec une honnêteté qui le surprit. Je l'ai même détestée. Je comprends pourquoi elle a utilisé ce sortilège, mais j'étais comme en prison. J'étouffais. Je lui en veux toujours d'ailleurs. Ne fais pas cette tête Potter, c'est normal de détester ses parents. Ce sont des êtres humains qui font des erreurs. Tu ne peux pas comprendre parce que tu n'as pas connu les tiens. Mais s'ils avaient vécu, ils n'auraient pas été les êtres parfaits que tu imagines. Ils auraient aussi fait des erreurs. Parfois tu les aurais détestés."
" Et qu'est-ce que ça peut faire ? Au moins je les aurais connus. "
" Moi aussi j'aurais bien aimé les connaître, mes parents, le coupa-t-elle. Mais c'est pas nous qui décidons. "
" Tu penses à ta mère, ta vraie mère, souvent ? "
" Non pas vraiment ... Ma mère adoptive, enfin ma tante, m'a donné un jour son Don de l'Archer. C'était une sorte de coupole grise, un peu genre Graal dans le troisième Indiana Jones, tu vois ? "
" Mes Moldus ne me laissent pas aller au cinéma. "
" Ah. Ca craint. Enfin bref, quand j'ai envie de penser à elle, je le prends, ça m'aide. Je me dis qu'elle doit être bien là où elle est. Personne ne la menace, ni lui fait de la peine. Elle est en paix et plus rien ne compte. Pas même moi. Et toi ? Que font tes parents en ce moment à ton avis ? "
" Sûrement une fête du tonerre des cieux, pour souhaiter la bienvenue à Sirius ... "
" Ca a l'air marrant ! commenta Isibeal après avoir brièvement éclaté de rire. Vivement qu'on aille en Enfer pour s'amuser alors. "
" Pas besoin d'attendre si longtemps ... Rendez-vous au match cet après-midi. "
" Prépare tes mouchoirs, tu vas pleurer, Potter ! "
" Je ne m'appelle pas Cho Chang ! "
Tout le long de leur joute verbale, les deux élèves s'étaient rapprochés du Château et venaient d'en franchir les portes. Isibeal se dirigea avec empressement vers sa Maison et Harry, qui commençait à avoir faim, fonça dans la Grande Salle. Rattrapant son petit-déjeuner où il n'avait presque rien avalé, il avait dévoré la moitié du buffet de midi, avec quelques bras d'elfes de maison apeurés par son appétit gargantuesque dans la foulée, quand Monsieur et Madame Préfets l'avaient rejoint. Hermione se tenait bien droite, les joues légèrement rouges et la moue satisfaite. Ron, lui, la suivait en traînant des pieds, les yeux écarquillés et la bouche ouverte. Lorsqu'ils prirent place en face de Harry, la grand rouquin parut se reprendre et avec un grand sourire lui désigna Hermione.
" Cette fille est géniale. " déclara-t-il.
" Depuis quand ? "
" Harry ! " protesta Hermione en écarquillant les yeux.
" Je ne dis pas ça pour te vexer Hermione, mais Ron est généralement avare en compliments ... "
" Là c'est différent Harry. Elle a bien travaillé. Elle les mérite ! "
Harry haussa les sourcils, curieux de savoir ce qui avait amené Ron à regarder Hermione comme si elle était la Vierge Marie en personne.
" Elle a sauvé la Coupe de Quidditch ! " déclara-t-il avec adoration.
" N'exagère pas Ron, sourit-elle modestement. J'ai juste proposé une solution alternative. La Direction de l'Ecole tenait à cette Coupe, je pense qu'ils voulaient juste nous pousser à trouver le moyen de nous rapprocher entre Maisons en ces temps troublés. J'ai proposé quelque chose qui a mis tout le monde d'accord, et la Coupe est maintenue. Maintenant je compte sur vous pour la gagner les gars ... "
" Mais comment tu as fait ? "
" Je suis allée au plus simple. J'ai proposé qu'on organise des matchs amicaux inter-Maisons toutes les semaines. Comme ça on laisse la possibilité aux élèves de se mélanger, de s'amuser, et de pouvoir jouer même s'ils ne sont pas dans les équipes officielles. Bien sûr ça va nécessiter un peu d'organisation et de bonne volonté, mais les traditions sont préservées et tout le monde est content ... Je vais encore avoir du travail supplémentaire pour mettre tout ça en place moi ... "
Harry garda la bouche ouverte, reconnaissant, et comprenait mieux pourquoi Ron la regardait comme la Vierge Marie puisque lui aussi voyait un halo de lumière divine apparaître autour de sa tête.
" C'est génial ! Mais ... Je ne comprends pas ... Tu ne disais pas que c'était une bonne idée pourtant ? "
" Si. Et puis j'ai réfléchi ... J'ai vu que vous détestiez cette idée et j'ai compris que les élèves étaient attachés à cette compétition ... Et mon rôle en tant que Préfète est de faire le pont entre les élèves et les Professeurs. J'ai estimé que cette traidtion de la Coupe, presque aussi ancienne que notre école, devait être conservée, et qu'il n'y avait aucune crainte à avoir tant que les comportements des équipes demeuraient bon enfant. Et c'est ce qu'on leur a expliqué avec Ron. "
" Ouais enfin elle parlait et moi j'admirais béatement, précisa Ron. Elle est forte. Je crois qu'elle pourrait même convaincre Rogue de porter une robe arc-en-ciel, si elle le voulait. Harry. Elle va faire de la politique après Poudlard. Je vois ça gros comme une maison. "
" Quel est le mal ? "
" Ca pourrait être intéressant. " approuva Hermione.
" Mais ... Elle est capable d'y arriver ! Et tu t'imagines, avec les elfes de maison ... Elle est capable de les libérer ! Comment on fait si après elle est attaquée dans son bureau du Ministère par un commando kamikaze d'elfes de maisons libérés et suicidaires ? C'est dangereux ! "
" Ronald cette tentative d'humour était pathétique ... En tout cas je compte sur vous deux pour donner l'exemple, lorsque les matchs de Quidditch amicaux seront organisés. "
" Compte sur nous ! Il n'y a que les Serpentard qui sont susceptibles de gâcher la fête ... "
" Je ne sais pas ... Drago a l'air d'y mettre de la bonne volonté. "
" Drago ? Drago Malefoy ? On parle bien du même ? " répéta Harry, sceptique.
" Il a approuvé l'idée lors de la réunion ... Et il ne fait pas beaucoup parler de lui depuis le début de l'année ... Il abuse à peine de ses pouvoirs de Préfet ... On dirait presque qu'il a changé. C'est ... Perturbant. "
" Je sens le coup fourré gros comme une maison ... " gronda Ron.
" Oui c'est vrai ... songea Harry. Je n'avais pas vraiment remarqué mais je n'ai pas eu d'altercation majeure avec lui depuis la rentrée ... C'est comme s'il se faisait tout petit. "
" Il fait moins le malin depuis que papa est en prison ... "
" C'est juste de l'opportunisme, trancha Hermione. Tu te rappelles de la conversation que tu as surprise entre lui et sa mère à la rentrée Harry ? Elle lui a dit de se tenir à carreau et de surtout ne se compromettre dans aucun camp. D'une certaine façon, Narcissa Malefoy est plus maligne que son époux ... "
" Bah le résultat est le même : on ne peut pas faire confiance à cette petite fouine ! "
Harry approuva et les amis changèrent de sujet le reste du repas. L'après-midi suivante se déroula sans incident majeur, même si Harry avait du mal à se concentrer sur ses cours, sentant la pression monter à mesure que le match approchait. D'habitude il n'avait pas vraiment le trac avant de jouer, mais le fait d'être Capitaine le faisait se sentir responsable de tous les autres joueurs et de la bonne tenue du match. Quand l'heure arriva, Ron et lui allèrent se préparer un peu en avance dans les vestiaires, tentant de se détendre. Tandis que Ron se changeait, Harry essayait de penser laborieusement à un speech d'encouragement digeste, et faisait un schéma pour rappeler aux joueurs la stratégie sur laquelle ils s'étaient arrêtés contre Serdaigle.
" T'aurais dû demander des conseils à Hermione, commenta Ron, au sujet du speech. Elle s'est améliorée en discours. Je ne dis pas l'année dernière, quand on faisait l'AD, elle était nulle ... Mais là ... A la réunion ... C'était quelque chose. "
" Je vois ça, tu n'as pas arrêté d'en parler tout l'après-midi. On dirait une groupie. "
" Mais tu aurais dû la voir ... Quand je pense qu'elle a sauvé la Coupe des Quatre Maisons pour moi ... Pour nous. Euh je veux dire pour tous les élèves, se corrigea-t-il avec maladresse. C'est fort, non ? "
" Mouais ... "
Harry pensait effectivement que c'était fort, mais il préférait ne pas encourager Ron dans cette voie. En fait il préférait ne pas s'en mêler : peu importait où Ron et Hermione s'en allaient, ni ce qu'il se passait entre eux, ce serait sans lui.
" Hum Harry ... hésita Ron après un silence. Qu'est-ce que tu penses des filles ? "
Nous y voilà ... songea Harry avec désespoir.
" Elles sont bien. " répondit-il, laconique.
" Et qu'est-ce que tu penses du fait d'avoir une copine ? Enfin une petite amie ... "
" Euh ... Eh bien ... De mon expérience personnelle c'est catastrophique et humide. Mais l'idée la plus généralement répandue c'est que c'est agréable. "
" Oui voilà ... Je crois que je devrais avoir une copine."
Eh ben voilà ... Ron lui parlait exactement de ce dont il n'avait pas envie qu'il lui parle. Ca s'annonçait mal. Il ne pouvait pas prendre position entre Hermione et Ron. Un couple Hermione et Ron c'était pour Harry quelque chose de supra-humain, une tornade, un cyclone, et il ne voulait surtout pas être piégé à l'intérieur quoiqu'il arrive.
" Ecoute Ron, fais les choses comme tu le sens mais ..."
" Tu crois que je devrais ... Inviter une fois Dahud ? "
Harry fit les gros yeux. Dahud ? Dahud Jones ? Mais il perdait la tête ou quoi ? Il n'était quand même pas aveugle à ce point là non ?
" Jones ? Tu veux sortir avec Dahud Jones ? "
" Non mais ... Pour essayer ? "
" Pour essayer ? "
" Bah ... Si tu y réfléchis, ce n'est pas stupide. Par exemple, avec Cho, ça se serait peut-être mieux passé si tu avais pu t'entraîner avec une autre fille avant ? "
" L'ex-petit ami de Cho est mort par ma faute, ma brillante relation avec elle était sabordée avant même qu'elle ne commence. "
" Bon, mauvais exemple. Mais j'ai quand même une réputation à tenir moi. "
" Ah bon ? "
" Bah oui, imagine : je suis dans l'équipe de Quidditch, le bras droit du Capitaine, je suis Préfet, toute l'école me regarde et à seize ans je n'ai toujours pas eu de copine ! "
" Ce n'est pas dramatique ... "
" Bah quand même ... Mes frères se foutent de moi. Ginny aussi, mais elle, son problème ce serait plutôt d'avoir un trop-plein de petits copains ..."
" Oui oui bon abrège la partie " Ginny " de tes soliloques sinon on n'a pas fini. "
" Tu ne voudrais pas sortir avec ma soeur ? " tenta-t-il.
" Ron ! " s'indigna Harry.
" J'aurais plus confiance si c'était toi ! "
" Je ne vais pas sortir avec ta soeur juste pour te faire plaisir ! "
" Quoi elle n'est pas assez bien ma soeur ? " se vexa Ron.
" Elle est très bien, mais ce n'est pas le problème. J'en ai un peu marre que tout le monde veuille me fourguer quelqu'un avec qui sortir ... Déjà que Dahud tout à l'heure voulait me caser avec sa copine Penelope ... "
" Penelope WInch ? Pas bavarde, mais jolie. J'aime bien les filles qui ont de longs cheveux bouclés, ça leur donne un air de princesse qui ..."
" RON ! "
" Quoi ? "
" On s'éloigne du sujet de départ là ... Toi et Dahud ! Je croyais que tu la détestais ! "
" Elle est insupportable et elle me colle. C'est vrai. Mais si je l'invite, je suis sûr qu'elle dira oui. Et puis avec elle je pourrai m'entraîner à sortir avec une fille, et ce ne sera pas grave si ça ne marche pas ! "
" Tu veux l'utliser ? "
" Noooooooooooon ... Enfin un peu. Mais elle s'y retrouvera, puisqu'elle est folle de moi. "
" Ron. Réfléchis un peu. Si tu acceptes un seul rendez-vous avec Dahud, tu l'auras sur le dos le reste de tes jours. Elle ne te lâchera plus jamais. "
" Oh ... Oui vu comme ça, ça donne à réfléchir. "
" Pourquoi tu ne demandes pas à une fille qui te plaît vraiment de sortir avec toi ? "
" Euh bah ... Je ne sais pas ... Elle peut dire non. Et ... On ne peut pas dire que j'ai vraiment quelqu'un en tête ... "
Harry le regarda avec un scepticisme suprême mais ne fit aucun commentaire : les autres joueurs de l'équipe commençaient à investir les vestiaires. Le match contre Serdaigle se déroula sans incident majeur. Les deux équipes se valaient et les scores furent serrés jusqu'à ce que Harry repère et attrappe le VIf d'Or, offrant la victoire à son équipe. Harry brandit le Vif d'Or enserré dans son poing et poussa un cri de joie, bientôt relégué dans les tribunes des Gryffondor et des Poufsouffles. Les joueurs de son équipe vinrent féliciter Harry puis chevauchèrent triomphalement leurs balais pour faire le tour du terrain. Harry adressa un signe à Isibeal avant de les rejoindre. Elle n'était pas passée loin de l'attraper la première.
" Je t'avais dit que je gagnerais ! " la nargua-t-il.
" Meurs, Potter ! "
" En gagnant ? Avec joie ! "
Harry éclata de rire et s'apprêtait à bifurquer pour rejoindre ses co-équipiers dans leur tour d'honneur quand un cri horrible, puissant et inhumain le glaça sur place. Il s'aperçut qu'Isibeal, qui se tenait sur son balai les bras croisés contre son ventre pour bouder, effrayée par le cri déchirant, avait perdu l'équilibre et il eut le réflexe de la rattraper à temps. Elle remonta difficilement sur son balai, aidée par Harry, puis tous deux observèrent muets et inquiets ce qu'il se passait. Le bruit était si puissant, claquant comme un coup de tonnerre, qu'il ramena un silence stupéfait et angoissé sur le terrain et dans les tribunes. Les Professeurs qui assistaient au match s'étaient levés et regardaient livides, en direction de la Forêt Interdite. Harry sentit une pression désagréable dans sa poitrine en regardant la sombre forme menaçante des arbres se dressant vers le ciel, et frissonna jusque dans ses entrailles quand le second cri retentit, encore plus fort, et plus suraigu. La plupart des élèves se bouchèrent les oreilles tant c'était désagréable, et Harry vit Isibeal trembler sur son balai.
" C'est quoi ça ? "
" Aucune idée ... "
Un troisième cri retentit à ce moment-là mais il ne s'agissait plus du même, c'était le cri étouffé et humain d'une femme, et en prêtant attentivement le regard, Harry distingua dans l'obscurité la silhouette maladroite du Professeur Trelawney qui traversait le parc en hurlant comme une hystérique. Mais ce qui l'inquiéta plus fut de voir Firenze lui aussi dans le parc, galoper tout droit en direction de la Forêt Interdite. Il ne fut pas le seul à être interpelé visiblement car aussitôt un mouvement commun émana de la tribune des Professeurs, qui en descendirent tous pour se hâter vers le parc. Quelques poignées d'élèves curieux et téméraires les suivirent tandis que d'autres préféraient fuir dans le Châterau se réfugier à mesure qu'un nouveau cri perçant et inhumain était poussé dans la Forêt Interdite. Harry manoeuvra son balai pour atteindre le parc et partit si vite qu'il ne vit même pas si Isibeal l'avait suivi.
En se rapprochant, il entendit de plus en plus distinctement les cris d'horeur de Trelawney qui ne cessait de baragouiner qu'il fallait empêcher Firenze de les rejoindre, et instinctivement, il se mit à voler autour du centaure en rase-motte pour le freiner. Il ne savait pas ce qu'il se passait mais le centaure avait le regard rouge et fou, et les horribles cris venant de la Forêt redoublaient. D'autres élèves sur leurs balais l'avaient rejoint, Ron et deux garçons de Serdaigle. Ils l'aidèrent à empêcher Firenze de continuer à avancer tandis que les Professeurs menés par Dumbledore les rejoignaient, essoufflés. Le Diercteur murmura une formule que Harry ne comprit pas mais qui sembla calmer le centaure puisqu'il s'arrêta. Le vieux mage fit ensuite signe aux quatre garçons sur leurs balais d'atterir et en se posant en même temps que Ron, Harry aperçut brièvement la tête ébourriffée d'Hermione.
" Firenze, dites-moi ce qu'il se passe ? " s'enquit calmement Dumbledore alors que les cris venaient de cesser.
" Les centaures se rassemblent, expliqua Firenze d'une voix puissante et confuse. Ils crient pour annoncer leur départ ! Je n'ai pas pu y résister, nous autres sommes nés pour nous réunir quand l'appel est lancé ... "
" Pourquoi se rassemblent-ils ? " demanda Rogue, un peu inquiet.
" Regardez le ciel ! Les étoiles sont incandescentes. Des choses vont arriver. Et cet endroit n'est plus sûr pour les centaures. Ils fuient la Forêt. "
" Quelles choses vont arriver ? "
" Nous n'avons aucune raison de le dire ... Vous autres humains, prenez garde. Nous ne sommes que les premiers à nous en apercevoir, mais bientôt d'autres créatures fuiront cette forêt. Des choses vont se produire. Des choses étrangères à la Nature et qui vont lui causer du mal. Des folies. "
Sybille Trelawney poussa un cri aigu en entendant la funeste prédiction de Firenze puis s'évanouit dans les bras du Professeur Rogue qui à son grand mécontentement dut la soutenir puisqu'il se trouvait à côté d'elle. Harry ne sut quoi penser au juste des paroles de Firenze, mais Dumbledore semblait très inquiet et lui-même avait senti le matin une attraction dangereuse provenant de la Forêt. A ses côtés, Ron était livide. Au milieu de toute la confusion, Dumbledore prit les choses en main et demanda à McGonagall de ramener tous les élèves au Château et à Rogue de conduire Trelawney chez Madame Pomfresh. Puis il fit signe à Hagrid de l'aider à calmer Firenze et à le ramener à Poudlard. Avant de lui prêter main forte, Hagrid passa à côté de Harry et lui mit la main sur l'épaule, affectueusement.
" Harry ... Un conseil : ne t'approche pas de la Forêt, ni toi ni tes amis, c'est dangereux en ce moment. Moi-même j'y vais rarement, et encore uniquement à cause de Graup. Fais bien attention à toi ! "
Harry acquiesça mais ne put lui répondre car la voix autoritaire et glaciale de McGonagall exorta les élèves à rentrer immédiatement, et il pouvait sentir très nettement son regard perçant peser sur lui. Il emboîta alors aussitôt docilement le pas à Ron dans sa direction, mais ce fut sans compter sur Rogue qui depuis un moment cherchait désespéremment à se débarrasser de la pauvre Trelawney dans les vapes. Lorsqu'il les aperçut, il laissa tomber le Professeur de Divination dans leurs bras et murmura, glacial " Potter, Weasley, je vous réquisitionne pour m'aider à emmener le Professeur Trelawney à l'Infirmerie. ".
Ron et Harry échangèrent un regard tendu et soupirèrent en prenant chacun par un bras la femme évanouie. Ils regardèrent à regret Hermione disparaître dans une foulée d'élèves à la suite de McGonagall, et durent se résoudre à coller au pas rapide de Rogue qui se retournait toutes les minutes en leur persiflant qu'ils lambinaient inutilement. Après avoir réussi à traîner laborieusement Trelawney à l'Infirmerie, Rogue leur ordonna sèchement de l'allonger sur un lit tandis que Madame Pomfresh s'approchait, l'air inquiet.
" Que lui est-il arrivé ? " demanda-t-elle.
" Firenze a fait une prédiction et ça l'a fait défaillir. Les centaures fuient la Forêt Interdite. " expliqua succintement Rogue.
" Pourquoi ça ? "
" Apparemment ils ont peur que le ciel leur tombe sur la tête ... Dumbledore a l'air cependant soucieux. Que faites-vous toujours là vous deux ? Débarrassez le plancher ! " cracha-t-il en direction de ROn et Harry.
Mais au moment où les deux garçons tournaient les talons, Trelawney se réveillait en émettant un râle. La voix transformée et les pupilles dilatées comme le jour où Harry l'avait vue prédire le retour du Serviteur de Voldemort auprès de son Maître.
" Les Ténèbres ... cracha Trelawney, dans un état second. Le Seigneur les appelle à lui, et la Puissance appelle à la Puissance ... Les animaux vont fuir, les créatures noires se disperser, la Nature sera violée et les brèches seront multiples. Tout finira par se rejoindre, il n'y aura plus ni morts, ni vivants. Il n'y aura plus rien d'autre, que les Ténèbres ... "
Réponses aux Reviews :
Ilys : Moi j'aime bien imaginer Sirius en alcoolo chronique notoire dépressif. Hum ... M'écrirais bien un OS là-dessus. On le rajoute sur ma pile de projets et on lui colle le numéro 64 ... Merci d'avoir aimé mon chapitre (et là je pèse sur le merci puisque tout le monde ne l'a pas aimé, c'est nouveau, mais sympa ! Ca change quoi !) ... Parfois je me dis que j'aurais dû faire une histoire QUE sur le Monde d'En-Dessous sauf que ... Bah c'est pas possible. L'histoire n'a pas été conçue comme ça. Sauf la fin de la fic, qui sera une succession de chapitres se déroulant dans le Monde d'En-Dessous ... Ce sera marrant. Mais bon comme c'est la fin, ce n'est pas encore le moment d'en parler. Où en étais-je ? Ah oui ! Krom : il est effectivement inspiré du Barbare dans le Donjon de Naheulbeuk comme je l'avais annoncé lors de sa première apparition (je Disclaimerise tout à donc moi ...). Je confirme que Gertrudon est un être humain. Enfin était. Maintenant il est juste crevé comme un rat en décomposition (tu noteras ma façon poétique de parler de la mort ...). Et je suis contente de voir que les retrouvailles " décalées " avec James et Lily ne t'ont pas traumatisées ! Enfin bref, merci pour ton mot et merde pour tes exams !
Ayako : C'est vrai que Bian n'a pas de bol, mais bon c'est une fifille pleine de ressources alors elle s'en remettra ... Enfin j'espère ... Atta ... Je consulte mon synopsis ... Hum ... Hum ... Hum ... Ooi : elle s'en remettra. Quant à Sirius bah ... Je ne sais pas comment il a fait pour aller dans un autre Enfer ... En cherchant à communier avec l'Univers il a sûrement réussi à dépasser son propre niveau de conscience. C'est balèze. Enfin ce qui est surtout balèze c'est que les Succubes ne lui aient pas pulvérisé sa petite âme ... Merci qui ? Merci Bian ! Quant à Lily ... Bah je le répète, elle est morte. Donc bon son fils c'est vraiment le cadet de ses soucis ... Mais tu noteras quand même qu'elle pose des questions sur lui, donc elle est concernée. Au minimum syndical quoi ... Sinon, ravie d'avoir brisé tes rêves romantiques : l'amour meurt effectivement, selon ma théorie. Moi je trouve ça plutôt marrant (mwaaaarf). Contente que tu aies apprécié mes petites déviances sur Arlene Machiavelli. Remus a eu chaud aux fesses effectivement, mais moi je crois plutôt qu'elle lui faisait pitié : elle n'a jamais eu la moindre chance. Bravo pour ta théorie sur Peter : brillant. Allez sur ce ... Bye bye !
Miladjaja : lol oui je veux bien que ce soit triste, mais personne n'a dit que mourir c'était une partie de rigolade ! Quant à la réaction de Harry quand il mourra ben ... Il sera mort, donc ça ne lui fera pas grand-chose non plus que ses parents ne se fassent pas de mouron pour lui ... Euh ... Je suis la seule à trouver ça parfaitement logique ?
Loyalbus : Gertrudon est une source d'insipiration dans ma vie ... Je crois qu'il va devenir mon gourou. Ou peut-être pas. En tout cas ravie qu'il continue à te plaire ! Bon tu as pu le constater sur ce chapitre, je reprends un ton un peu plus " dans l'esprit " en essayant de garder la barre fixe ... On verra ! Et merci de me conseiller Bleach : je l'ai déjà feuilleté en magasin sans réussir à me faire d'opinion alors le prochaine fois je repartirai avec pour essayer ! Bye !
Théalie : lol moi qui voulais faire un chapitre amusant, j'ai réussi à te déprimer ... Je suis trop cynique : j'ai tendance à penser que l'amour parental, après tout, c'est un peu surfait ! Enfin bref c'est comme ça ! Mais ça ne risque pas de s'arranger tu sais : James et Lily sont morts. Je ne peux pas les faire ressuciter pour qu'ils cajolent Harry ... Merci pour la review, bye !
Chimgrid : Tu commences à rattraper ton retard c'est bien ! Contente que le POV de la Mort t'aie plu malgré toutes mes idées à la noix ... Au fait ce n'est pas " Roquemoutte " mais " Rouquemoutte ". Dans ma famille c'est comme ça qu'on surnomme les gens qui sont très roux ... Lol je pensais que c'était universel moi ! AH et bizarrement, mon chat n'aime pas non plus le coup de la pince à linge sur la queue ... Comprends pas ! A ta question sur le rapport entre l'Archer et les Détraqueurs, je te réponds : tu verras. Il y en a effectivement un, bien observé. Une baguette zazou c'est une sorte de matraque surmontée de lames de rasoir (sadique hein ?) Bon sinon je ne réponds de rien sur les conséquences de ta proposition : moi aussi j'aurais préféré que Sirius vive au détriment de Snape mais (aïeuuuuh pas taper Ayako !) mais c'est la vie et JKR en a décidé ainsi. Amen !
Ange de un cisme : Bah oui, la Mort c'est flippant ! Mais en même temps j'en rigole depuis le prologue dans cette fic donc depuis le temps, tu devrais être habituée ! Enfin bref c'est pas grave, je comprends très bien : on ne peut pas aimer tous les chapitres (moi j'en n'aime pas beaucoup et je suis l'auteur alors tu vois ...). Merci pour la review !
Michelle et Karmaa : Voilà voilà voilà ... Oui donc effectivement pétage de plomb ... AHEM. Tu devrais faire gaffe Karine, si Michelle se permet déjà de te piquer ta place dans tes reviews, elle deviendra intenable le jour où elle sera une "star". Cela dit j'ai hautement apprécié ses compliments, si si. lol Bian et Sirius sont véritablement un duo d'enfer, et dans TOUS les sens du terme. De leur vivants ils n'auraient jamais pu se supporter, ça c'est évident mais bon ... Ah les dégâts que font les personnages sur leurs auteurs ... Moi je fais le ménage dès que j'éteins Conroy ou JS, comme ça je suis tranquille. Ne te laisse pas déborder Karine : ils sont fourbes ! Au fait, j'ai fait part à Bian de la proposition de Michelle et elle lui répond ceci " Meurs. Je verrai ce que je peux faire pour toi après. ". Charmante, n'est-ce pas ? Enfin bref, merci beaucoup pour ta review et merciiiiiiii d'avoir aimé le chapitre (moi aussi c'est un de mes préférés !). Et puis merci aussi pour tes développements sur mon petit bonus, si au moins ma twinnie s'est amusée en le lisant, je ne l'ai pas écrit pour rien ! lol ! Bon allez je te laisse et bons futurs pétages de plomb !
