Est-ce que ça vaut le coup ?

Auteur : Mistress del Mare

Titre original : Is It Worth It ?

Traductrice : Wand

Disclaimer : les personnages ne nous appartiennent pas, ils sont à J. K. Rowlings. Nous ne faisons pas d'argent avec cette fic.

Je voulais vous faire découvrir cette fan fiction fait par Mistress del Mare, une Américaine. Elle comporte 21 chapitres ainsi qu'un prologue et un épisode.

Petite dédicace à LillyEmerald pour sa bonne humeur et son aide, ses compliments… etc. Et sa grande patience car je suis intenable durant les cours : je bavarde, je fais des commentaires, je gémis, je couine, je matte LE beau garçon de la classe, je fais bouger la table, je fais du bruit avec mon blanc… Bref, merci.

Savez-vous que le cd des Wriggles est sorti ? il s'agit d'un groupe super sympa du même genre que Tryo, ils chantent des chansons sur l'homosexualité, le machisme, la société… Bref c'est un petit groupe génial… Leur cd est en vente sur la fnac à 17,50 €.

Chapitre 9:

James était anxieux. Et nerveux. Il ne pouvait pas rester immobile.

« Tu vas arrêter de faire ça ! » s'écria Sirius, irrité. Ils étaient durant leur denier cours de la journée – Etude des Moldus – Et James commençait sérieusement à l'énerver. Ce gars ne pouvait pas rester immobile ! Il devait toujours taper son vif d'or contre quelque chose, où tambouriner avec ses doigts ou agiter sa jambe par saccade, ou encore faire du bruit avec sa langue. Et après une heure de ça, Sirius commençait à avoir mal à la tête. Une migraine qui débutait lentement mais sûrement.

« Huh ? » demanda James en relevant la tête et en regardant Sirius.

« Arrête ! » cria-t-il, ce qui fit se retourner toutes les personnes de la classe. Y compris le petit professeur maladif qui était assis sur une pile de livres et de boîtes au fond de la classe et qui montrait des photos bizarres de quelque chose appelé réfrigérateur sur le tableau.

« Je suis désolé M. Black » déclara le professeur Lundanee – ou Maladie, comme l'avait surnommé certains élèves – en plongeant son regard dans les yeux gris de Sirius et en montrant d'une main pâle, ridée et décharnée le tableau vert. « Mais je ne peux pas arrêter d'enseigner. Après tout, je suis payé pour enseigner. Même si plusieurs d'entre vous n'apprendront jamais rien. »

Sirius regarda le professeur. Il y avait une raison pour laquelle il détestait ce cours, et il venait juste de s'en rappeler. « Eh bien, désolé ! s'écria Sirius, mais je pourrais peut-être apprendre quelque chose si j'avais un professeur capable d'enseigner. »

« M. Black ! » s'offusqua le petit homme.

« M. Maladie ! » rétorqua Sirius sur le même ton et en ouvrant grand les yeux.

« Vous devriez vous abstenir d'insulter un professeur M. Black ! » s'écria le professeur, énervé, son visage commençait à devenir tout rouge.

« C'est une insulte si ce n'est pas vrai » souligna Sirius, tandis qu'il entendait la main de James marquer la cadence à coté de lui.

Sirius se pencha sur son siège et croisa ses bras contre sa poitrine avec un petit sourire de défi. « Whoa ! » cria-t-il en battant des bras et en essayant de se retenir à la table qui était devant lui tandis que son tabouret menaçait de se renverser.

« Quand est-ce que tu comprendras ? » murmura James tandis que Sirius, grâce à la table, réussit à rétablir de justesse son équilibre.

« Jamais » répliqua Sirius pendant que le professeur recommençait son explication. « Pourquoi est-ce que tu t'agites comme ça ? » demanda-t-il en confisquant le vif d'or que James allait commencer à taper contre son livre d'Etude des Moldus.

« Rien. »

« Uh-huh. Pourquoi tu ne tiens pas en place ? »

« Il n'y a rien, déclara James, tu peux me rendre mon vif d'or ? »

« Non. Pourquoi es-tu nerveux comme ça ? »

« Quelle nervosité ? Et pourquoi j'arrêterais ? »

« Les mouvements frénétiques que tu as fait toute la journée. Et tu dois arrêter parce que je te le dis. »

« Je n'ai pas fait des mouvements frénétiques toute la journée ! »

« James… Regarde ton pied » dit Sirius avec un petit sourire.

Les yeux marrons de James regardèrent vers ses pieds avec confusion. « Merde » murmura-t-il. Je déteste quand il a raison, maintenant il ne va pas arrêter de m'asticoter pour savoir le comment du pourquoi.

« Tu vois ! déclara Sirius avec un grand sourire, bon, pourquoi es-tu si agité ? »

« Par Merlin, pourquoi es-tu aussi tenace ? » demanda James en le regardant de travers.

« Parce que je peux. Et même la perfection doit avoir des défauts. Et cela doit être mon seul défaut d'ailleurs. »

« Patmol, sourit James, est-ce que tu as réalisé que tu t'étais insulté ? »

« Je ne ferais jamais une chose pareille ! »

« Est-ce que vous allez arrêter de parler tous les deux pendant mon cours ? » cria le professeur en regardant les garçons.

« Désolé » répondit James en haussant les épaules.

Satisfait, le professeur continua sa leçon sur comment les Moldus conservaient leurs aliments.

« On finira cette discussion plus tard » déclara Sirius.

James sourit. Sirius oubliait toujours tout quand la cloche sonnait. C'était un défaut bizarre de sa part mais cela rendait service à James dans ce genre de situation.

Le soleil avait déjà parcouru un long chemin quand Lily trouva une manière de raconter ce qui c'était passé à James. Et quand elle retourna à la salle commune des Préfets en chef, la nuit était tombée.

James leva les yeux quand il entendit la porte s'ouvrir doucement, il regarda Lily quand elle pénétra dans la pièce joliment éclairée. « Salut » dit-il doucement tandis qu'un mince sourire se dessinait sur ses lèvres.

Elle était tellement belle. Son uniforme était impeccable même après neuf heures passées dedans, il était sans pli, aussi frais et propre que quand elle l'avait mis le matin, ses cheveux étaient retenus dans un chignon sévère, mis à part deux mèches de cheveux qui retombaient autour de son visage d'une manière… rebelle.

Lily rougit sous le regard de James et commença à jouer avec la lanière de son sac. « Salut » dit-elle doucement en se dirigeant lentement vers le canapé et en s'asseyant près de lui.

« Je ne sais pas comment te raconter ça, ou même si j'en suis capable, donc, s'il te plait, sois patient, d'accord ? » murmura-t-elle en regardant ses petites mains qu'elle avait posé sur ses genoux.

« Okay » répondit James en lui faisant un sourire charmeur dans l'espoir de la voir se détendre un peu.

Lily jeta un coup d'œil à James et pensa j'espère qu'il ne me détestera pas quand je lui aurais tout dit. « Je pense que je devrais commencer par le début, non ? » demanda-t-elle, hésitante.

« En général ça aide » dit James en se tournant de manière à ce que son dos soit contre l'accoudoir du canapé avec un coussin pour s'appuyer, et se mit en tailleur afin de mieux voir Lily quand elle parlerait. Il savait qu'elle allait tout lui raconter maintenant et il voulait pouvoir voir les expressions de son visage, parce qu'il était presque sur qu'il allait être le premier à entendre ce qui c'était passé, à l'exception de Bella.

« Oui, je vais faire ça, soupira Lily, techniquement, je pense que ça a commencé quand j'avais environ six ans » lui dit-elle en regardant ses mains puis en le regardant, elle se tourna pour lui faire face, laissant une jambe au sol.

« J'adorais danser. Ca a toujours été le seul moyen que je connaissais pour m'exprimer. Ou pour me sentir libre. Ou pour oublier ce qui c'était passer dans la journée. D'une certaine manière, c'était la seule amie que j'avais, la danse. »

« Et Bella ? » demanda-t-il, curieux. Il avait toujours pensé qu'elles se connaissaient depuis leurs naissances, sans se préoccuper du fait que Bella était une sang pure et que Lily était de parents moldus. Elles semblaient trop proches pour ne pas être des amies d'enfance.

« Bella et moi nous nous sommes rencontrées durant le premier trajet à bord du Poudlard Express. Mais même après cela, pendant un long moment, nous n'avons été que des connaissances, dit-elle avec un petit sourire, mais revenons à ce que je racontais.

« Quand j'avais douze ans, j'allais toujours en boîte de nuit durant l'été et j'y restais jusqu'à ce que mes parents viennent me chercher. Je devais avoir treize ans quand je suis rentrée dans la mauvaise passe de la danse. C'est à ce moment là que j'ai commencé à boire et à me droguer. Un soir j'ai rencontré des élèves de Poudlard et j'ai fait l'expérience de la drogue. Ils m'ont emmené en boîte. J'étais mal, sûrement le fait que j'étais dans le brouillard le plus complet.

« Je ne me rappelle plus tellement le reste de la nuit, juste le moment où je me suis réveillée dans le lit d'un gars. » Elle fronça les sourcils. Cela la tracassait que même quatre ans après, qu'elle ne puisse pas se rappeler la nuit où elle avait perdu sa virginité.

Les yeux de James s'ouvrirent en grand. Lily a enfreint la loi ? Il connaissait assez les lois moldus pour savoir qu'il y avait un age limite pour consommer de l'alcool, à fortiori pour les drogues. Mais le fait qu'elle danse – en boîte ! – l'avait vraiment étonné. Je ne savais même pas qu'elle aimait danser pensa-t-il. Il ne dit rien, attendant qu'elle continue son histoire.

« Et après cette nuit, c'est en quelque sorte devenu un rituel. Je sortais sans rien dire de la maison ou je disais à mes parents que j'allais passer la nuit chez une amie, et je visitais plusieurs boîtes de nuit – sorcière ou moldue – des fois j'étais bourrée ou défoncée, d'autre fois non. Et pendant quelques temps, je ressortais souvent de la boîte avec un gars. Des fois ils étaient bien, des fois ils étaient trop faits pour passer le seuil de l'entrée.

« Mais la dernière année, je m'étais un peu assagie, l'expérience n'était plus nouvelle et j'essayais de consommer de l'eau autant que je le pouvais. Je m'étais calmée sur la drogue et l'alcool et je ne dormais plus tellement hors de la maison. Et, comme d'habitude, je suis retournée à l'école à la fin de l'été et je suis redevenue « Lily Evans miss je sais tout ». C'est l'été d'après que tout a changé.

« J'étais revenue à la maison six heures auparavant et je me suis échappée de la maison pour pouvoir aller dans une boîte dont j'avais entendu parler les voisins. Je me rappelle que j'avais rencontré un gars et que j'étais repartie avec lui. Je l'avais déjà oublié le lendemain mais je suis retournée le voir le jour d'après. Mais je l'oubliais à chaque fois que je sortais de chez lui. Et puis j'ai changé. Je continuais d'écumer les boîtes de nuit mais plusieurs nuits j'ai repoussé les avances des gars car je voulais être seule.

« Je voulais danser. J'avais besoin de danser pour une raison » lui dit-elle dans un murmure. Elle savait pourquoi elle avait eu besoin de danser. Elle était jalouse. Elle avait reçu une lettre de Zachariah, un de ses amis à Poudlard, qui était aussi un ami de James. Cette lettre disant qu'il avait rencontré une fille à coté de chez lui et que c'était sérieux. Elle voulait évacuer la douleur dans son cœur, elle voulait en finir avec cette jalousie. Alors elle était allée danser.

« Puis, une nuit, cela devait faire un mois et demi qu'on était en vacance, quand j'ai rencontré un gars. Je lui ai dit de s'en aller mais il était tenace. Plus que les autres. J'avais bu cette nuit. Et je l'ai laissé danser avec moi. Je me rappelle que j'ai pensé qu'il n'était plus intéressant quand on est parti tous les deux. Le lendemain matin, je suis rentrée chez moi, je me suis couchée et j'ai continué de vivre. Jusqu'à ce que je m'aperçoive, quelques semaines après, que j'étais enceinte. » Lily ferma les yeux à ce moment et pris trois grandes inspirations. Mon dieu, ça fait mal, pensa-t-elle en se rappelant ce qu'elle avait ressenti. La peur, le sentiment de solitude, d'impuissance.

« C'est à ce moment-là que Bella et moi on s'est rapproché. Elle était un cadeau de Dieu. Elle m'a fait entendre raison, alors que j'étais dévastée. Elle m'a aidé à deviner qui était le père et à le trouver. Et, pendant les premiers jours où j'ai appris à connaître ce salaud, elle a été là pour moi, juste pour être sur que j'allais bien. Puis, tout c'est écroulé » dit-elle dans un murmure, en fermant ses yeux tandis que des larmes coulaient sur ses joues.

James se rassit normalement, les poings serrés, la mâchoire aussi crispée que celle de Lily. Mais il savait qu'il allait à présent apprendre le pire. Il voulait tuer l'enflure qui avait fait tant de mal à Lily. Il savait que Lily pensait que c'était de sa faute. Il pouvait le voir grâce à la douleur sur le visage de la jeune femme. Mais elle ne comprenait pas que c'était la faute du gars bien plus que la sienne. Ce gars s'était protégé d'une manière que seul les hommes faisaient.

« Je suis venue chez lui un jour parce qu'il ma l'avait demandé. Il était en retard et le fils de ses voisins était resté à bavarder avec moi dans l'entrée de l'immeuble tandis que je l'attendais. Jason – c'est le nom du gars qui m'a mise enceinte – est arrivé et il est devenu fou car il pensait que je flirtais avec ce type. Je ne sais toujours pas si je flirtais véritablement avec lui, d'ailleurs. Mais de toute manière, Jason me traîna dans son appartement et commença à me crier dessus, prétendant qu'il ne m'avait pas autorisé à sortir avec le fils des voisins, il a réagit comme s'il ne savait même pas que c'était son enfant. Il m'a balancé quelque chose. Une lampe, je crois. Je n'en suis pas sure mais je sais que cela a frappé mon ventre, durement, et je me rappelle que je me suis relevée et que j'ai commencé à lui crier dessus, soudain, tout à coup, j'ai senti cette douleur. Je n'ai jamais eu aussi mal de ma vie. C'était comme si quelque chose se déchirait en moi. Je me suis évanouie. Je m'en rappelle car je me suis réveillée à l'hôpital. Je me suis réveillée en ayant fait une fausse couche.

« Durant ce mois où j'ai découvert que j'allais avoir un enfant, j'en suis tombé amoureux James, je l'aimais ce bébé » expliqua-t-elle tandis que les larmes coulaient à présent librement de ses yeux. Elle n'avait jamais revécu cette histoire en la racontant à voix haute. Et cela lui faisait atrocement mal.

James oublia ses pensées de mort sur le salaud qui avait fait du mal à Lily et réduisit l'espace qui la séparait de lui, il la mit sur ses genoux, la serrant contre lui et posa son menton sur les cheveux de Lily, il regarda fixement sans la voir la bibliothèque qui était derrière elle. « Chut » murmura-t-il en la berçant doucement, essayant de calmer les sanglots que le corps de la jeune fille laissait échapper.

Il ne pouvait pas imaginer la douleur qu'elle avait du ressentir en perdant un enfant. Et cela lui faisait mal de penser qu'il ne pouvait rien faire pour elle. Il ne pouvait pas lui ramener son enfant à la vie.

« J'ai tué mon bébé James, c'est comme si j'avais utilisé mes propres mains » pleura-t-elle en passant ses mains autour de la taille de James et en continuant de pleurer sur son uniforme.

« Mais non Lily ! » s'exclama James, surpris, comment pouvait-elle penser ça ?

« Tu chérissais ce bébé Lily. Je peux le voir même quand tu ne prononces qu'une seule phrase que tu aimais cet enfant. Tu ne l'as pas tué, tu m'entends ? » demanda-t-il.

Lily hocha doucement la tête et continua à pleurer. « J'étais tellement furieuse contre lui, et j'étais tellement triste de la perte de mon bébé que ce jour-là j'ai fait un vœu dans ma chambre d'hôpital. Elle renifla en se serrant un peu plus contre James. J'ai juré que je ne remettrais plus jamais avec un gars. »

James cligna des yeux. Tout devenait clair maintenant. Pourquoi elle ne voulait plus sortir avec lui s'amuser, et qu'elle hurlait quand il lui demandait d'aller à Pré au lard avec lui ou quelque chose dans ce genre là. Elle avait peur de refaire la même chose. Elle ne croyait pas les gars qui s'intéressaient à elle.

En fermant les yeux, James fit son propre vœu. Plus personne ne te fera du mal désormais Lily.

« James ? » demanda Lily avec une toute petite voix.

« Hmm ? » répondit-il en la serrant plus fort contre lui. Il adorait la sentir contre lui, pouvoir la sentir, la toucher.

« Est-ce que tu aimerais aller avec moi à Pré au lard le week-end prochain ? »

James ouvrit grand les yeux, surpris. « Uhm… » ce fut tout ce qu'il répondit, sous le choc.

« Oh. Okay. Peux-tu me laisser me lever ? » murmura Lily, prête à pleurer de nouveau. Elle avait vraiment imaginé qu'il serait d'accord avec tout vu comment il l'avait réconforté. Regarde comme je me suis plantée, pensa-t-elle, amère.

« Non, dit James, je ne vais pas te laisser partir. Ni maintenant, ni plus tard. Par Merlin, comment peux-tu penser que je dirais non après toutes ces années passées où j'ai essayé d'avoir un rendez-vous avec toi ? » demanda-t-il en en enlevant sa tête de son épaule pour pouvoir la regarder dans les yeux.

« Tu aurais pu changer d'avis » dit-elle en essayant de ne pas le regarder.

« Tu aurais pu changer d'avis, l'imita-t-il, s'il avait fallu que je change d'avis je l'aurais fait il y a des années ! Après la cinquième fois où tu m'as dit d'aller trouver quelqu'un d'autre à faire chier ! » lui dit-il en souriant.

Il se rappelle ce jour, réalisa Lily avec un sourire gêné. Cela avait été un de ses meilleurs moments. Elle se souvenait de la tête de James quand elle lui avait dit qu'elle était trop occupée pour aller à Pré au lard avec lui et d'y aller avec quelqu'un d'autre. Il avait vraiment cru qu'elle sortirait avec lui. Il avait pensé qu'elle le testait pour voir s'il l'oublierait et s'il sortirait avec une autre fille. Aucune fille ne l'avait fait trimer pour sortir avec lui !

« C'est vrai » admit Lily en revenant au présent.

« Tu vois, sourit James, j'ai toujours raison. Demande à Patmol ! » dit-il, ce qui fit apparaître sur le visage de Lily une expression sceptique.

« Okay, mauvais exemple. Mais j'ai raison ! »

Lily éclata de rire. Elle ne pouvait pas le changer ! Il était tellement mignon ! Ses cheveux étaient ébouriffés – comme d'habitude – ses yeux noisettes pétillaient ce qui les faisaient devenir plus verts derrière ses lunettes et sa bouche était entrouverte dans un grand sourire ce qui dévoilait des dents blanches parfaitement alignées ainsi qu'une fossette sur sa joue gauche.

« Tu es tellement mignon » sourit-elle en secouant sa tête, les mèches de ses cheveux qu'elle avait lâchées se baladant devant son visage.

« Toi aussi » lui répliqua-t-il.

Lily rit et lui retourna un sourire.

« Donc c'est bon pour Pré au lard le week-end prochain ? » demanda-t-il dans un sourire. C'était agréable de se dire que finalement, la réponse allait être oui.

« Non » répondit Lily, qui observant avec amusement que son sourire satisfait se transformait en un froncement de sourcil.

« Huh ? Ce fut tout ce qu'il trouva à dire. Mais tu viens juste… Ah, quoi ? »

Lily avait du mal à garder un air impassible et se battait intérieurement pour ne pas sourire, mais elle ne put retenir un éclat de rire.

James regarda Lily avec un sourire satisfait. Elle était là, assise sur ses genoux, riant, souriant, et ne lui disant pas d'aller se faire voir. Il avait un peu peur que ce ne soit qu'un rêve. En fait, il pensait que c'était un rêve mis à part que dans ses rêves Lily avait en général moins d'habits. Même quand ils parlaient.

« Bien sur que j'accepte espèce d'idiot ! » lui dit-elle en souriant et en le regardant dans les yeux.

« Bien. »

« Bien, c'est tout ce que tu trouves à dire ? » demanda-t-elle, amusée.

« Oui. Jusqu'à ce que je raconte à Patmol et aux autres cette bonne nouvelle » dit-il avec un petit sourire.

« Oh. C'est ainsi ? Tu peux leur dire des choses à eux et pas à moi ? Ta petite amie ? » demanda-t-elle en sentant un étrange picotement dans son estomac quand elle disait ce mot. Cela faisait du bien. Vraiment du bien de dire ça. Et pas uniquement dans ses rêves.

« Oui » répliqua-t-il avec un immense sourire sur le visage. Jamais il n'aurait imaginé – même dans ses rêves les plus fous – que Lily parlerait d'elle en tant que sa petite amie. Et il aimait ça. Savoir qu'elle était sa petite amie. Et pas celle de quelqu'un d'autre. Et il était son petit ami. Penser ça lui donnait le vertige et le fit sourire davantage.

Lily rit et se leva des genoux de James. « Qu'est-ce que tu dis d'aller à la tour des Gryffondors afin que nous puissions dire à tes amis qu'ils peuvent tenter de sauver les quelques neurones qu'il leur reste ? » proposa-t-elle.

« Je pense que nous ferions mieux. Surtout à propos de Sirius. Je sais que je l'ai fait se taper la tête contre les murs un peu trop souvent » lui dit-il en souriant et en lui prenant la main tandis qu'ils se dirigeaient vers la sortie de leur salle commune.

« Toi aussi ? La pauvre Bella va aussi péter un câble, rit Lily, et pas seulement par ma faute… »

James regarda sa petite amie et sourit. Il ne pouvait pas se rappeler un moment où il avait été plus… satisfait. Content.

Le nouveau couple se retrouva devant le portrait de la Grosse Dame.

« Mot de passe ? » demanda-t-elle en regardant les deux préfets en chef.

« Poil de Carotte » répondit Lily d'une voix innocente et douce.

La Grosse Dame sourit et ouvrit la peinture, dévoilant la pièce rouge et or.

« On y va ? » demanda James en lui serrant un peu plus la main.

Lily passa devant lui et sourit. « On y va. »

Leurs amis étaient assez… choqués.

« Quoi ? » demanda Lily timidement en voyant que trois visages sur quatre étaient tournés vers elle.

« Vous… » bégaya Rémus en la regardant avec de grands yeux.

« D'accord ! » cria Sirius joyeusement en se levant et en serrant Lily dans ses bras. « Merci, merci, merci ! » chantonna-t-il en soulevant Lily et en la faisant tourner autour de lui. « Whoa. Je dois m'asseoir. J'ai la tête qui tourne » murmura-t-il en relâchant Lily qui tomba dans les bras vigilants de James, il s'assit sur quelque chose de doux, de féminin en quelque sorte.

« Salut Bella, dit-il en s'asseyant confortablement sur ses genoux, tu sais, la pièce est vachement agréable quand tout tourne de cette manière. Bizarre, mais super cool ! » s'exclama-t-il en voyant un brouillard de formes rouges et or et des yeux gris.

« Ugh. Tu es lourd ! » s'écria Bella en essayant de repousser Sirius qui était à présent installé sur ses genoux.

« Désolé » s'excusa Sirius en changeant de place afin que leurs positions soient inversées, Bella était à présent assise sur lui.

« Laisse moi me lever » demanda-t-elle.

« Pourquoi ? » répliqua Sirius.

Lily, qui était assise sur James avec ses jambes du même coté de la chaise posa sa tête sur son épaule et sourit. « Je suis prête à parier que ces deux-là finiront ensemble » murmura-t-elle à James.

« Vraiment ? » demanda James en les voyant se chamailler tous les deux.

« Oui. »

« Eh bien, tu vois, je ne dois pas faire tout ce que tu me demandes de faire. Donc je ne dois pas nécessairement te laisser partir. » expliqua Sirius en serrant Bella contre son corps afin qu'elle ne puisse plus s'échapper. Cependant il fit attention à ne pas la serrer trop afin qu'elle ne se rende pas compte de l'effet qu'elle lui faisait quand elle bougeait ainsi contre lui.

« Oh que si que tu vas me lâcher parce que c'est mon corps que tu es en tain de tenir » rétorqua-t-elle en plantant ses paumes sur son torse en en le poussant. Ca ne marchait pas réalisa-t-elle en le regardant de travers. Ce gars était trop fort ! Et elle ne se permettait pas de penser combien ses muscles avaient l'air sexy. Ce n'était pas pour rien que ce type était surnommé briseur de cœur ou playboy.

Il avait ce visage bien découpé, et ses cheveux foncés qui rendaient toute faible les filles d'un seul coup d'œil, et ses yeux marrons brûlant qui faisaient fondre les filles et glaçaient la personne qui l'irritait ou qui l'énervait d'un seul regard. Il était un dieu dans son genre.

Et Bella était bien obligée de l'admettre.

« Tu aimes ce que tu vois ? » demanda-t-il d'un seul souffle quand il s'aperçut qu'elle était restée calme un instant et surtout quand il remarqua l'endroit qu'elle regardait.

« Peut-être » lui répondit-elle dans un murmure séducteur.

Lily regarda James et sourit. « Tu me suis sur ce pari ? » demanda-t-elle gaiement. Pour la première fois depuis pas mal de temps elle se sentait vraiment heureuse.

« Je ne suis pas aussi stupide » lui dit-il en caressant les cheveux de Lily et en regardant Rémus et Peter qui jouaient aux échecs dans un coin de la salle.

« C'est ce qu'on verra » commenta-t-elle en riant de le voir agiter un doigt menaçant dans se direction.

Est-ce que ça vaut le coup ? La question jaillit dans son esprit et elle sourit. Elle ferait tout pour que ça vaille le coup.

Reviews :

Heu… Pour ceux qui n'auraient pas compris, le titre du chapitre est une référence aux contes du Père Castor, vous connaissez non ? Et merci à toutes pour vos review, j'ai franchi la barre des 50 reviews, hourra ! Je sors la bière (Kriska, bien sur !) et les tortillas !

Liz Ewilan : Merci pour le review, désolé de n'avoir pas pu répondre dans le chapitre précédent mais tu as reviewé après que j'aille mis le chapitre 8 et comme je ne reçois pas tout de suite les reviews…

Isa-Syn : Et oui, Lily est assez gnan gnan et compliquée, mais ça fait du bien de la voir un peu se lâcher ! Voilà la SUITE E E E E E E E E E E E E E EE e e e e e e !

Fofolleuh : Merci, merci, je suis contente de voir que même si tu lis la fic en anglais tu lis quand-même ma traduction, ça fait plaisir ! J'espère que le brevet blanc s'est bien passé et profite bien de tes instants de repos, après on n'a plus le temps et on ne peut que regretter ! Bizou

Y le dindon y glougoute : J'adore ton pseudo ! merci pour ta review et voici la suite !

LillyEmerald : Vive Lily quand elle se lâche un peu… Tu as vu, dans ce chapitre on voir beaucoup Sirius, il ne me reste plus qu'à m'asseoir sur les genoux de tu sais qui (mais non, pas Voldemort !) et à insulter les profs !

Thealie : Scènes de bisous en perspective pour les chapitres prochains, c'est promis !

Liliz Mamba : Ah, Lily, que de chose à dire sur elle… Franchement James et Sirius sont moins compliqués ! Bisous

April : Voilà la suite ! Et je vais essayer de traduire le plus vite possible mais faut pas croire, c'est long de traduire ! Bisous

San Dawn : T'inquiéte que je ne suis et que je ne vais pas être équerré… J'adore cette fic et pour l'instant c'est un plaisir de traduire ! Bisous

Deltaplane : Merci pour le compliment ! j'adore l'anglais, donc j'aime traduire ! Voilà la suite !

Faby.fan : Et non, pour une fois Lily a une réaction intelligente ! Pour tes quatre chapitres, c'est sur que tu rêves, c'est matériellement impossible !