Le sabbat des sorcières
Disclaimer : Si, si…Ron est à mouah, mouah…(Pfff…même pas vrai !) donc tout appartient à JK Rowling la femme la plus riche d'Angleterre (l'auteur est train de verser de grosses larmes sur sa pove vie pathétique)
Note de l'auteur : Va falloir m'aider si vous voulez une suite ! Recherche d'idées !
Résumé : Hermione a un penchant pour les virées nocturnes dans les Bois…
Chapitre 1 : Prélude
Deux immenses pupilles profondes et claires. Si profondes et si claires qu'elles vous transportent dans des pays chauds lointains au rythme de votre respiration et de vos rêves. On y voit des centaines de lieux magiques où seul votre âme s'apaise et où votre cœur trouve son repos.
Voilà pourquoi je suis tombée amoureuse de lui, voilà pourquoi mon histoire mérite d'être contée.
Cela devient de plus en plus dur… Tous les jours, je lui parle, je lui sourie, on se dispute ; et c'est comme si je n'existais pas.
C'est comme un songe troublant…Un jour, il est l'objet de mes fantasmes ; un autre, je ne fais pas partie de sa vie.
Le temps défile à une vitesse considérable, voilà 6 ans que je vis sans cesse à ses côtés. 6 longues années, où je n'ai eu l'impression de n'être qu'un objet, un livre qu'on lit, une machine à réponse. 6 ans que je fais partie de sa vie et je n'ai jamais eu l'occasion de me sentir femme en sa présence.
Je ne demande pas grand-chose… Pas de promesse d'éternité, de châteaux en Espagne, juste qu'il me considère telle que je suis…
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La salle commune était presque vide… Le feu rougissait dans l'âtre du foyer de cheminée. Ron assis dans un confortable fauteuil, n'arrivait pas à dormir. Quelque chose le préoccupait : Hermione. Celle-ci était bizarre depuis quelques jours. Elle était silencieuse, taciturne et ne réagissait pas quand il la provoquait. Cela faisait plus de 72 heures qu'ils ne s'étaient pas disputés.
Il avait bien essayé d'en parler à Harry mais celui-ci s'était moqué de lui ; en lui rétorquant que pour une fois qu'il avait la paix, il n'allait pas provoquer une dispute.
Mais quelque chose l'obsédait. C'était son amie, il avait pour devoir de l'aider autant qu'il devait aider Harry dans sa lutte contre Voldemort.
Elle était fragile, il avait l'impression qu'à chaque fois qu'il la touchait, elle allait se briser en deux.
D'ailleurs, elle refusait tout contact entre eux. Chaque effleurement de mains, de genoux, de gestes amicaux semblaient comme des agressions. Elle tremblait à chaque fois qu'il avait le malheur de la toucher et son cœur se brisait devant la détresse d'Hermione.
Si seulement il pouvait l'aider, faire un geste pour qu'il récupère son Hermione : celle prête à l'aider, celle qui le grondait, le faisait sourire.
Si seulement…
Et c'est sur ces dernières pensées qu'il s'endormit devant l'âtre alors qu'une silhouette minuscule vêtue de blanc pénétrait dans la forêt interdite.
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Il s'était encore endormi, cela faisait plus d'une semaine qu'il veillait dans la salle commune. Elle le retrouvait chaque nuit, plié en deux sur un minuscule fauteuil trois fois trop petit pour le géant qu'il était. Il avait un air boudeur et ronflait légèrement. Elle ne le trouvait que plus attendrissant.
La première nuit, elle avait voulu le réveiller et lui dire d'aller se coucher mais quelque chose l'avait poussé à l'en empêcher. Elle s'était assise à côté de lui et l'avait observé longtemps avant de finalement monter dormir.
Chaque nuit, elle le regardait, le contemplait, se délectait de ses muscles apparaissant par l'échancrure de sa robe de chambre.
Et cette odeur qui planait dans l'air, une odeur légèrement citronnée qui agissait comme une sorte de drogue sur elle.
Peut- être était-ce lui qui l'empêchait de partir par je ne sais quelle force obscure ? Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était lui voler son sommeil à défaut de son quotidien. Dans ces moments là, elle s'imaginait à lui, volant son cœur et son corps.
Ce soir là n'était pas plus important qu'un autre soir. Elle profitait de ces instants volés, de la douce chaleur de l'âtre et de la vision du couple que formait Ron et son chat Pattenrond. Hermione eut un léger sourire en pensant à ces jours-ci. Ron avait essayer de lui parler à plusieurs reprises subissant un échec à chaque fois puisqu'elle se dérobait à toute conversation. Par conséquent, il semblait faire des efforts pour se rapprocher de son chat. Pattenrond se réveilla, gigota sur le torse de Ron et sauta sur le sol pour rejoindre les genoux de sa maîtresse.
Hermione baissa la tête et caressa doucement son chat lorsqu'elle entendit une voix rauque.
Qui êtes vous ? Que faites-vous dans la Salle Commune des Griffondors ?
Lorsqu'ils croisèrent leur regard, chacun retint son souffle. L'un parce que la femme qu'il avait devant lui, était d'une beauté époustouflante ; l'autre parce qu'elle avait tout simplement peur qu'il la reconnaisse.
Hermione, muette, continuait à ne pouvoir rien dire .
Est-ce que vous êtes une veela ? demanda la voix rauque et endormie de Ron. Il s'était redressé et se tenait debout en face d'Hermione immobile. Ron subjugué, tendit la main pour toucher l'aura dorée émanant de celle qu'il prenait pour une veela.
Hermione frissonna lorsqu'il plongea la main dans cette douce lumière. Ron, quand à lui, sentit une onde chaude et sucrée le parcourir jusqu'au plus profond de ces entrailles.
C'était une vague de désir qui déferlait en lui, lui parcourant les reins pour se finir en un ouragan érotique qui le dévastait.
Il voulait plonger dans cette chaleur, cette lumière, s'y noyait et s'y perdre, jusqu'à remonter à la surface pour exploser.
Un lien s'était établit entre eux, virevoltant dans l'air pour éclater en un million de couleur. Ron respirait difficilement alors qu'Hermione tremblait violemment. Elle murmura une formule brisant le lien avant qu'ils n'explosent tout les deux.
Ron s'évanouit alors qu'Hermione se mettait debout difficilement. Elle murmura un :
Mobili Corpus !
et gravit tout doucement l'escalier qui menait au dortoir des garçons de septième année.
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Le lendemain matin, Ron se réveilla bourru avec un sérieux mal de tête. Il avait fait un rêve étrange où une femme, ressemblant par certains côtés à Hermione, suintait d'une douce lueur dorée puis après plus rien, le trou noir.
Il tira les rideaux de son baldaquin et fit face à Harry. Celui-ci se retourna vers Ron et lui dit en grimaçant:
t'as une sale tête ! t'aurais pu te nettoyer au moins ! lui indiqua Harry d'un mouvement de tête en lui désignant son entre-jambe.
Ron rougit de honte, attrapa sa baguette et lança un sort de nettoyage tandis qu'Harry finissait de remplir son sac de livre :
Tu devrais te dépêcher Ron, Hermione va encore nous attendre !
Ouais, dit, ça t'es déjà arriver de faire des rêves bizarres ?
Harry lui lança un regard «t'es amnésique ou quoi ? C'est qui, qui rêve de Voldemort ?». Ron se réveilla un peu plus et lui lança un :
Désolé, enfin je veux dire… Un rêve dans lequel une femme apparaîtrait et tu aurais l'impression de la connaître mais tu n'arrives pas à remettre un nom de dessus.
Harry le regarda avec un sourire goguenard :
Une femme que tu connaîtrais mais qui apparaîtrait comme un fantasme dans tes rêves ? La femme qui t'as mis dans cet état, cette nuit ?
Ron acquiesca et sentit qu'Harry le comprenait. Celui-ci répondit enfin à la question de Ron tout en souriant :
A part Voldemort et Ginny , je vois personne d'autre dans mes rêves. Et si tu considères que ta petite sœur est déjà une femme, je peux aussi affirmer qu'elle peut faire partie de temps à autre de mes fantasmes de jeune homme…Tiens, la nuit dernière, je crois qu'elle portait un costume de danseuse du ventre et je peux dire qu'elle était…
La diatribe du survivant fut interrompue par un vol de coussins planés et par un :
Décampe d'ici, Potter, avant que je mettes la main sur toi et que je te fracasses en deux !
Le survivant ne demanda pas son reste et décampa du dortoir en quatrième vitesse dans un grand éclat de rire.
On entendit derrière la porte close après un rire étouffé, la voix du survivant qui ricanait :
Si t'avais pu voir la tête que tu faisais !
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Je ne sais pas ce que je ressens…J'ai l'impression que toutes mes émotions sont en train de jouer aux auto-tamponneuses. Le vide, j'ai besoin de faire le vide… Je ne sais pas ce que je veux, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de rire. J'ai juste besoin qu'il apparaisse, me sourie et me dise bonjour. J'ai seulement besoin d'une certitude, une seule, celle que je lis dans ses yeux quand il pose son regard sur moi. Grâce à lui, je sais que tout ira bien.
A force de tourner, je vais finir par user le tapis de la salle commune. Oh Mon Dieu ! S'il te plaît, Ron, descend ! Descend, je t'en supplie…
Elle a l'air nerveuse, une vraie petite boule de nerf. Si je l'énerves, est-ce qu'elle va me frapper ? J'ai l'impression qu'elle va sauter sur tout ce qui bouge. Harry retient difficilement un éclat de rire en la voyant autant agiter, cependant il ne risque pas de lui dire de se calmer. Il sait qu'elle peut lui coller une raclée s'il ne fait pas attention à ces petites fesses. Moi, elle m'inquiète, je l'ai déjà vue nerveuse mais pas autant. Je m'approche d'elle pour lui dire bonjour alors qu'elle fait face à la cheminée. Elle se retourne et me fait face. Elle se fige instantanément et me fixe. C'est bizarre…Sa façon d'agir n'est pas naturelle…Je cherche ses yeux pour vérifier que tout va bien. Et pour la première fois en 6 ans, je me rends compte qu'elle me cache quelque chose. Elle ne veut pas me le dire. Je n'ai jamais réussi à déchiffrer son regard. C'est comme si elle me cachait une partie d'elle-même. Je ne veux pas. Je veux savoir, Hermione ! Je n'ai qu'une seule chose à faire ; maintenant…
Oh ! Par la barbe de Merlin ! Cela devrait être interdit d'être aussi sexy au réveil. Ron, tu pourrais t'habiller un peu mieux ! Cet air endormi et complètement débraillé emmène trop loin mon imagination sur ce qu'on pourrait faire la nuit, tout les deux, dans ta chambre ou dans la mienne…Après tout, l'endroit où l'on se trouve n'a pas d'importance. Cela suffit ! Hermione, reprend toi, voyons !
Qu'est ce qu'il a à me regarder le grand benêt, et Oh ? Ron ? T'as pas appris que fixer les gens de cette manière, c'est totalement et parfaitement impoli !
Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Ron, allô ? t'es pas sensé être hyper timide et ne pas m'approcher à plus de 50cm ?
Je rêve où il vient de déposer un baiser sur ma joue et de me serrer dans une étreinte d'ours à faire frissonner la plus pudique des pucelles?
Tu sais, Ron, on pourrait faire cela entre nous : genre, dans un coin noir et sombre avec moi sur tes genoux et toi, torse nu ? Non ? Apparemment, il est pas d'accord. Il vient de me dire bonjour, et de me donner une petite tape dans le dos comme si on partageait les vestiaires de Quidditch. Merde ! Il y a un truc qui me vient à l'esprit : Ron, dégoulinant d'eau et de vapeur avec juste une serviette blanche autour des reins. Zut, je deviens plus rouge qu'une tomate et plus muette qu'une carpe… Et pendant que Ron me demande si tout va bien, je me tourne vers Harry, qui comme je m'en doutait, a la bouche ouverte et ne semble pas croire ce qu'il vient de voir.
On se reprend, on appuie sur la touche lecture du magnétoscope et on se remet en mode : «Hermione, la stressée des devoirs qui a peur de rater ces examens».
Je prend mon sac et me dirige vers la porte en balançant à la ronde :
Bon, les gars, on va être en retard ! Au fait, Harry, fermes la bouche et remet tes lunettes en place si tu ne veux pas te faire charrier au petit déj par Ginny.
Hermione passa la porte pendant que Ron souriait malicieusement fier de son effet et qu'Harry redescendait sur terre à l'appel du doux nom de sa chère et tendre Ginny.
