Disclamer : les persos ne sont pas à moi et bla bla bla...
Explication : j'aime bcp les défis. Or, il se trouve que j'ai vu sur un site (l'asile), dans la partie concours que si on écrivait pour un concours, on devait respecter le style imposé. Par exemple, si le style imposé était le yaoi (hommeXhomme), on ne devait pas écrire un Hermione/Harry. Et bien moi, je dis que tout est possible, alors j'ai décidé d'écrire une ch'tite fic yuri (femmeXfemme) avec Ron et Hermione en persos principaux. Voilà donc le pourquoi de tout ceci -
Réponses aux reviews :
Cloporte : merci pour ta review, j'espère que ce chapitre t'éclairera.
Virg05 : Merci, merci bcp. Mais qu'est-ce qui te fait dire que Ron parviendra à redevenir comme avant ? ; )
Mister G : Voici un nouveau chapitre. Ne t'en fais pas, les chapitres suivants devraient être un peu plus long que le premier (ce n'était que la mise en bouche). Tu ne comprend pas ? Pourtant, ça me semblait simple ; ) Ron devient une fille suite à l'ingurgitions malheureuse d'un produit concocté par ses frères (tu connais les jumeaux !).
Ko-Vania : théoriquement, si tu n'as pas sauté de ligne, tu as lu mon chapitre en intégral. ; )
Si ça manque un peu de clarté, c'est peut-être parce que je voulais finir mon chapitre à un moment alléchant. J'espère que tu comprendras mieux ce chapitre.
Pilule de bonheur.
Ron commença par sangloter puis Hermione qui la tenait toujours serrée contre elle sentit quelques larmes mouiller son épaule. Après un temps qui sembla une éternité aux deux adolescentes, embarrassées par la situation (Hermione tenait dans ses bras son ami transformé en une fille très mignonne et Ron pleurait sans pouvoir s'arrêter dans les bras d'une fille qu'il estimait beaucoup !), Hermione entendit Ron renifler et sécher ses larmes.
De nouveau, un ange passa. Pendant ce temps, Ron sembla se calmer et aller mieux mais subitement, elle se remit à pleurer, laissant échapper des sanglots qui faisaient trembler tout son corps.
« Je suis vraiment un imbécile ! Comment j'ai pu bouffer ces pilules ? Comment j'ai pu croire ce qu'ils me disaient ? »
Ron se dégagea brusquement de l'étreinte d'Hermione et frappa violemment le mur le plus proche de son poing gauche. Ce détail interpella Hermione. Elle eut un léger soubresaut mais ne dit rien.
« Ron, ils avaient joint une lettre aux pilules ?
Oui, répondit-il un peu apaisé par le comportement stoïque de son amie.
Qu'est ce qu'elle disait ?
Que je devais les goûter, que leurs effets étaient géniaux.
Dis, Ron, tu es droitier, c'est bien ça ?
Mais quelle importance ça a ? Tu ... »
Ron n'eut pas le temps de continuer sa phrase. Elle venait d'entendre sa mère rentrer. Elle devint très pâle et se mit à trembler de tout son corps et à regarder dans tous les coins de la pièce pour trouver le meilleur endroit où se cacher.
Hermione qui n'était pas habituée aux bruits de la maison et, par conséquent, n'avait pas compris que la porte d'entrée venait de s'ouvrir et de se refermer ne comprenait pas son agitation.
« Hermione, je t'en supplie, aide-moi. Il ne faut pas que maman me voit comme ça.
S'il te plaît, trouve quelque chose !
... On n'a qu'à dire que tu es malade. Oui, ce sera parfait : tu te met en pyjamas, tu te couches dans ton lit et ta mère ne remarquera pas les changement de ton corps.
Bien sûr que si ! Regardes la tête que j'ai... »
Effectivement, le visage de Ron s'était efféminé et ses cheveux avaient poussés. Mais Hermione ne se laissa pas démonter pour autant.
« J'y viens. Il suffit de mettre un tissu mouillé sur ta tête et de bien remonter tes draps jusqu'à ton nez.
Tu crois que ça suffira ?
Bien sûr ! Mettrais-tu en doute mes capacités de stratège ?
Non, non, absolument pas ! », s'empressa-t-il de répondre devant le regard assassin de son amie.
Mais Hermione éclata de rire, au grand étonnement de Ron.
« Tu es vraiment trop mignonne quand tu prends cet air-là.
S'il te plaît, Hermione, ne parle pas de moi au féminin », demanda Ron qui ne put pourtant pas s'empêcher de rougir sous le compliment ».
Hermione était un peu déçue mais sut parfaitement le cacher
« Bon, allez, met-toi en pyjamas. Je dirai à ta mère que je m'occupe de monter tes repas et de te soigner; qu'ainsi elle pourra se consacrer entièrement à la préparation de la semaine prochaine.
La semaine prochaine ?... Le Quartier Général ! J'avais complètement oublié qu'on devait y aller. Hermione, qu'est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas y aller comme ça. Et à l'école ? Et... »
Ron se tut subitement, Hermione put alors entendre tout comme elle Molly monter lentement les marches. Ce fut la panique générale !
« Ron, ton pyjama, vite !
Mais, Hermione, heu...
Ne prends pas cet air gêné. On est entre filles, je te rappelle ! Et le temps ne nous permet pas de fignoler ! »
Ron baissa la tête en rougissant. Elle n'acceptait décidément pas cette transformation. De mauvaise grâce, elle mit son pyjama en vitesse et jeta ses vêtements sur une chaise pendant que Hermione récupérait une bassine remplie de chaussettes sales pour y verser le contenu de la première fiole qu'elle attrapa sur une étagère de Ron.
Hermione poussa Ron jusqu'à son lit tandis que Molly les appelait. Sa voix la situait à quelques mètres seulement de la porte de la chambre. Hermione arrangea les cheveux de Ron pour qu'ils ne paraissent pas avoir changés. Molly tourna la poignée et entra...
« Ron, ça va, j'ai compris que tu n'aimais pas ça mais je t'assure que c'est un traitement moldu qui marche très bien pour faire tomber la fièvre ».
Hermione était en train d'appliquer sur le front de Ron son mouchoir – propre – qu'elle venait de tremper dans la produit qu'elle avait jeté dans la bassine et qui s'avérait être du parfum.
« ... Mon Dieu, Ron, tu es malade , s'alarma madame Weasley.
Tout va bien maman, c'est juste un peu de fièvre.
Oui, ne vous en faites pas, ça lui passera sûrement très rapidement. Mais je pense qu'il vaut mieux qu'il garde le lit. Ainsi il guérira encore plus vite !
Mon Dieu, mon Dieu, mon poussin, ne t'en fais pas, je vais m'occuper de toi !
Non, s'écrièrent-elles d'une même voix ».
Un ange passa... et repassa...
« Je veux dire, vous allez être très occupée avec le départ qui approche, ne vous inquiétez pas, je peux m'occuper de tout, expliqua Hermione en gesticulant.
Oui, et puis, ne t'en fais pas, je ne suis pas à l'article de la mort. C'est juste une petite fièvre.
... Ah ! Oui, je vois... Eh bien, je vous laisse alors... »
Et Molly sortit avec sur les lèvres un sourire rempli à ras-bord de sous-entendus. Ron voulut lui dire que ce n'était pas ce qu'elle croyait mais sa mère avait déjà fermé la porte, laissant Ron et Hermione complètement abasourdis.
« Euh,... au moins, on a le champs libre », positiva Hermione.
Mais Ron, elle, semblait plutôt penser que le destin s'acharnait sur elle et que, décidément, ce n'était pas son jour de chance. Ron se redressa et enlaça ses genoux de ses bras féminins.
« Bon, plus sérieusement, il faut contacter tes frères pour qu'ils t'envoient de quoi inverser les effets de leur merveilleuse trouvaille.
Quoi, mais... , Ron baissa la tête. Je ne veux pas qu'ils me voient comme ça !
Tu n'as pas le choix. De toute façon, ils sont au courant alors qu'est-ce que ça change ? »
Hermione alla chercher dans ses affaires scolaires de quoi rédiger une lettre (elle ne faisait pas confiance à l'état des fournitures de Ron, trop méticuleuse pour ça !). De retour, elle tendit le papier et le matériel d'écriture à Ron puis se ravisa et décida de l'écrire elle-même (elle n'oserait pas prêter sa plume à Ron...).
Ron soupira, trop habituée à ce genre de comportement de la part de son amie pour s'en formaliser.
Hermione trempa sa plume dans l'encre orange que contenait son encrier. Ron s'en étonna : la couleur d'écriture habituelle dans le monde des sorciers était le rouge ou le vert. Voir Hermione utiliser une autre couleur l'intriguait. Elle se dandina un instant, hésitant à se risquer à briser sa concentration pour une question qu'elle même trouvait futile. Pourtant, cette question la perturbait. Elle jeta un coup d'oeil à Hermione plongée dans sa lettre et mordillant légèrement le bout de sa plume. Sans doute cherchait-elle les mots les plus parlants pour exprimer aux jumeaux ce qu'elle pensait de leur merveilleuse trouvaille...
C'est de cette Hermione-là dont Ron était tout d'abord tombé amoureux. De cette jeune fille qui derrière son apparence d'intello coincée cachait un diable dont il valait mieux se méfier si on ne voulait pas en subir les frais.
# Merde, mais à qu'est-ce qui me prend ! Je suis vraiment stupide ou quoi ? Comment je pourrais attirer son attention ? Je suis stupide, grognon, incapable... et en plus, comme si ça ne suffisait pas, je suis devenu une fille ! #
« Ho ! Ron ! Ça fait une heure que je t'appelle ! Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu me regarde comme ça ?
Euh, non, rien. C'est juste que je me demandais pourquoi tu utilisais de l'encre orange. Rien de très important quoi ».
Hermione ne sut quoi répondre. Bien sûr, ce n'était pas un hasard mais elle ne pouvait pas lui dire que les grandes vacances c'est long quand on n'est pas près de ceux qu'on aime. Elle rougit mais pas suffisamment pour que Ron (qui est Ron) le remarque.
« Ah, bah, j'ai plusieurs couleurs. C'est la première que j'ai attrapée.
Ah, ouais, de toute façon, c'est sans importance.
Bien sûr, s'empressa d'ajouter Hermione.
Mais ça va mettre du temps avant qu'ils ne reçoivent la lettre vu qu'Errol est incapable de voler plus vite qu'une limace... »
Mais Hermione n'eut pas le temps de trouver une solution à ce problème. Au milieu de la chambre de Ron se dressaient deux silhouettes identiques : les jumeaux.
« Hello ! On vient vérifier l'efficacité de nos pilules ! »
A peine avaient-ils eu le temps de prononcer le mot pilules que Hermione leur tomba dessus. A force de cri, de menaces et d'yeux mitraillettes, elle parvint à les faire sortir sans qu'ils ne puissent voir la tête de Ron, soigneusement cachée sous ses draps.
« Oust, entrez là !
Mais Hermione... »
Elle les poussa sans ménagement dans la chambre de Charlie. Les jumeaux savaient tout parer, sauf les accès de fureur d'Hermione... et ils ne s'attendaient pas du tout à la trouver chez eux. Fred tenta pourtant une parade.
« Ouh, Hermione, qu'est-ce que vous faisiez tous les deux seul dans cette chambre ?
Et pourquoi tant de hâte à nous mettre dehors pendant que notre petit frère chéri se cache sous les draps ? »
Hermione ne put s'empêcher de rougir mais les jumeaux prirent ses rougeurs pour une montée de sang qui présageait une crise dont seule Hermione possédait le secret.
« On essayait de réparer vos bêtises. Parfois je me demande quel âge vous avez ! Vous pensez peut-être que c'est marrant ?
Bien sûr, quel homme n'a jamais rêvé de ça ?
C'est une expérience unique qu'il a l'immense honneur de vivre en cet instant.
Quoi !
Il faut absolument qu'on lui parle pour avoir ses impressions.
Hors de question, il est déjà assez gêné ainsi sans que vous en rajoutiez.
Gêné ?
Oui, gêné ! Vous croyez que c'est amusant de se retrouver dans ce genre de situation sans doute ?
Mais oui, j'ai toujours rêver de savoir ça !
Savoir ?
Ben oui, savoir ce que les Veracrasse pensent...
C'est un des plus grands rêves des hommes, juste après cette idée de dépucellage.
Heu Hermione, ça va ? Tu es toute pâle.
Ah, non, tu deviens toute rouge.
Arrêtez de vous moquer de moi ! Donnez moi plutôt l'antidote que Ron puisse redevenir comme avant !
... euh, fit George à son frère, je crois qu'il y a une sorte de petit malentendu.
L'effet de nos pilules se dissipe après une demi heure.
Ce n'est pas possible, je suis avec lui depuis bien plus longtemps et son corps à toujours son apparence féminine !
... Apparence féminine ?... »
Les jumeaux échangèrent un regard, paniqués
# Ce pourrait-il que... #
#Oh, non, pas ça, elle va nous tuer... #
Fred demanda prudemment, cherchant près de son frère refuge et soutient :
« Euh, le corps de Ron a changé, c'est ça ?
Exactement , répondit Hermione toujours en colère.
Oups, firent-ils en même temps.
Je crois que j'ai mélangé les pilules...
...de veracrassseparlemoi avec celles qu'on a obtenues après l'expérience ratée ?
Oui ».
# Elle va me tuer ! #
« ...Vous blaguez, n'est-ce pas , demanda Hermione en connaissant fort bien la réponse.
Non, lui répondirent deux voix.
Mais vous savez au moins comment l'aider ?
Ben, non ... ».
#Au secours, son regard me fait peur ! #
Hermione les fusillait littéralement du regard, ne pouvant croire à tant de bêtise réunie en si peu de matière.
À suivre...
Ceci est ma toute première fic. N'hésitez donc pas à faire des remarques (+ ou -) !
Bien à vous, en espérant que vous aurez appréciez -
Reviewsssss (merci!)
