Disclamer : Hé oui, les personnages ne sont pas à moi ! Qui l'eut cru ?

Explication : j'aime bcp les défis. Or, il se trouve que j'ai lu sur un site (l'asile), dans la partie "concours" que si on écrivait pour un concours, on devait respecter le style imposé. Par exemple, si ce style était le yaoi (hommeXhomme), on ne devait pas écrire un Hermione/Harry. Et bien moi, avec mon esprit de contradiction habituel, je dis que tout est possible, alors j'ai décidé d'écrire une ch'tite fic yuri (femmeXfemme) avec Ron et Hermione en persos principaux. Voilà donc le pourquoi de tout ceci ! -

Réponses au reviews :

Nelja : merci pour ta review, elle m'a fait plaisir. Si tu ne m'as pas oublié après tout ce temps, j'espère que la suite te semblera aussi amusante.

Inferno-Hell : He bien non, le chapitre suivant n'a pas suivit rapidement. Mais c'est promis, je vais faire des efforts. -'

Riri : farfelu ? Mais où vas-tu chercher une idée pareille ? Plus sérieusement, je prends ça comme un compliment. Je suis farfelue de nature, on ne peut rien y faire, je suis née ainsi et je mourrai dans le même état d'esprit.

PirateOfHogwart : voici enfin la prochaine fois. Pour vous servir de même, vôtre dévouée, Perlelun. ; D

Malicia Conroy :merci beaucoup pour ta revieuw, elle me fait chaud au coeur !

Mag, Ada et Lalie : Merci, merci, très chère amie, pour l'exlusivité, pas de problème. Je t'engage d'ailleurs dès à présent comme ma bétalectire et cela à plein temps !

Virg05 : houlà, là, aucune chance. Je reviens actuellement d'un stage en Sibérie (d'où mon absence prolongée) où j'ai appris à résister à toutes les formes de tortures possibles et imaginables. La seule chose avec laquelle j'ai encore du mal, c'est le step. Donc, à moins qu'ils ne trouvent un moyen de m'obliger à faire du step, tes bourreaux n'auront aucune prise sur moi et je pourrai faire ce que je veux de Ron, hé, hé, h é (rire sadique !). Si tu veux savoir, je compte lui en faire voir de toutes les couleurs. :D. Au fait, j'oubliais, pour les jumeaux, tu ne savais pas qu'ils étaient diplômés à l'école de la bêtise ?

Isabelle : Merci ! Comment Ron va s'en sortir ? Mais qui te dis qu'il va s'en sortir ? Peut-être que poussé à bout par une fanficeuse folle, il va se suicider ? (Non, Ron, ne pars pas ! Je plaisantais, je n'oserais jamais te faire ça ! Ne me laisse pas tomber, comment veux-tu que je continue l'histoire ?)

pit-chan : tu as bien raison, pauvre Ron. Et encore, ce n'est pas fini. Désolée d'avoir t'en tardé mais voici enfin la suite.

Servane : merci pour l'originalité et l'imagination. J'espère que la suite te plaira. Quand à Ron et Draco, ... (Sourire très, très sadique), ai-je déjà précisé qu'il en verrais de toutes les couleurs ?

Axoo : Désolée je suis du genre lente alors voici seulement la suite. Mais tu as raison, Pôôvre Ron

Virginie Parker Evans : comme tu dis, il va en découvir des choses. Merci pour ta revieuw, elle me fait plaisir.

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Pilule de Bonheur

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Analyse des corpuscules opposées

Note 1 : ne me demandez pas ce que signifie ce sous-titre !

Note 2 : par contre, je suis ouverte à toute explication.

Les jumeaux expliquèrent à Hermione qu'une de leur expérience avait était un échec total, un foirage complet même. N'ayant plus la quantité suffisante d'ingrédients, ils s'étaient amusés à mixer toutes sortes d'ingrédients. Tous les fonds de flacons et les restes y étaient passés, ils avaient ensuite récité une dizaine de formules magiques; les premières qui leur passaient par la tête.

Ils avouèrent aussi qu'ils n'étaient pas ... comment dire, en possession de tous leurs moyens ce jour-là. Ils avaient légèrement profité de l'absence des parents de Lee pour organiser une petite fête à eux trois.

Le lendemain, ils avaient retrouvé le fruit de leur débauche et n'avaient pas osé tester ce nouveau produit qu'ils avaient inconsciemment créé.

Évidement, les jumeaux possédant un sens très développé de l'ordre et de la responsabilité, les pilules étaient restées sur leur plan de travail et ils les avaient oubliées. Jusqu'à ce qu'ils décident de prendre leur frère pour cobaye et ne veuillent lui envoyer une nouvelle invention. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que les pilules à envoyer s'étaient mélangées avec la création issue de leur beuverie (tsss, maladroits avec ça ! -).

Hermione, qui avait écouté patiemment leur histoire, alla chercher le reste des pilules qui étaient restées dans la chambre de Ron. Elle demanda aux jumeaux de lui trouver une pilule identique à celle que Ron avait ingurgitée.

Une fois qu'Hermione eut cette pilule en main, elle prit son air autoritaire et renvoya les jumeaux à leurs expériences. Ils furent heureux de s'en tirer à si bon compte et transplanèrent sans demander leur reste.

Hermione retourna près de Ron qui transsissait (stresser pour ceux qui ne connaissent pas le mot) depuis plus d'une demi-heure en se demandant ce qui l'attendait encore.

" Ron, je vais avoir besoin de ta chambre.

Qu'est-ce que tu veux faire ?

Analyser cette chose.

Mais... Comment ? Tu ne peux pas utiliser la magie."

Hermione leva les yeux au ciel. Elle avait ce petit air excédé qui faisait sentir à Ron à quel point il était stupide. Ce qu'il détestait. Il répliqua donc avec énervement.

" Et bien vas-y, explique-moi puisque tu es si intelligente !

Ron, commença Hermione avec un ton doux, je suis au courant. Je sais bien que je ne peux pas faire de magie. Mais je te rappelle que je suis d'origine moldue. Dans le monde Moldu, les sciences remplacent la magie. Or, figure-toi qu'avant de venir à Poudlard, j'étais très forte dans une science qui s'appelle la chimie.

L'achimie. Tu veux dire l'alchimie ?

Mais non, la chimie, chi-mi-e. C'est une science qui étudie la constitution atomique et moléculaire d'un corps et leurs interactions (merci ô grand petit dictionnaire Larousse !-).

Non, c'est bon, ne dis rien. En résumé, grâce à cette science, je vais pouvoir analyser les différents composants de ce produit et vérifier une hypothèse.

C'est-à-dire ?

Je préfère ne pas t'en parler tout de suite. Comme je te l'ai dis, ce n'est qu'une hypothèse. Je ne veux pas te donner de faux espoirs. Enfin, si on peut appeler ça ainsi ... "

Et Hermione envahit la chambre de Ron en y installant son équipement de parfaite petite chimiste. Devant l'air étonné de Ron, elle se justifia :

"Je n'ai jamais pu m'en séparer. J'avais reçu tout ça pour Noël il y a longtemps. Malgré le fait que j'ai été admise à Poudlard et que j'ai découvert la magie, je n'ai jamais cessé d'étudier les sciences moldues pendant mes vacances".

Ron n'ajouta rien mais n'en pensait pas moins : il n'y avait qu'elle pour consacrer ses vacances scolaires à l'étude. Ron se contenta d'observer Hermione se plonger dans son analyse. Il avait appris à ne s'étonner de rien en fréquentant Harry et Hermione.

Hermione préleva patiemment de petites quantités de la pilule et les fit réagir avec différents produits. Ron en reconnaissait certains pour les avoir utilisés au cours de Rogue mais d'autres lui étaient totalement inconnus. Il supposa qu'il s'agissait d'ingrédients sorciers dont il ignorait l'existence même, mais dont sa si savante camarade de classe devait tout savoir depuis des lustres. Quoiqu'il puisse aussi s'agir de substances moldues.

Hermione sentait le regard de Ron posé sur elle, ce qui faisait légèrement trembler ses mains. Elle espérait de toutes ses forces que Ron ne remarquerait rien. Elle détestait l'avouer mais Ron lui plaisait énormément... Et encore plus maintenant.

Ron remarqua que son amie rougissait. Inquiet, il lui en fit la remarque.

"Hermione, tout va bien ? Tu deviens toute rouge.

Hein ? Quoi ? Mais oui ! Bien sûr que tout va bien. Ne me dérange pas comme ça pour rien. Je dois me concentrer, imbécile !

Comme tu veux".

Ron ne se formalisa pas de cette réponse agressive. Il commençait à avoir l'habitude. Il supposa que si elle réagissait comme à l'accoutumé c'était que ses rougeurs n'étaient pas due à l'expérience et que celle-ci n'avait rien de dangereux. Il se demanda vaguement pourquoi elle pouvait bien rougir en se disant qu'il ne comprendrait jamais rien aux filles. Il se rappela alors qu'il était actuellement une fille et son humeur devint tout de suite plus morose.

Hermione se maudit pour n'avoir pas remarqué que la chaleur qui avait envahit son corps quand elle avait pensé à Ron transparaissait sur ses joues. Elle ferma les yeux deux minutes pour se reprendre. Quand elle les rouvrit, elle était prête à se reconcentrer sur ses expériences.

Deux heures passèrent ainsi : Hermione s'affairait sur ses éprouvettes tandis que Ron, tantôt l'épiait discrètement, tantôt la dévorait des yeux. Il en oubliait peu à peu sa situation, dramatique à ses yeux.

À l'issue de ses deux heures de stress et d'atmosphère tendue, Hermione leva enfin les yeux vers Ron. Elle avait sa tête des mauvais jours. Elle ne prit pas la parole tout de suite, comme si elle ne voulait absolument pas dire se qu'elle devait pourtant révéler. Finalement, après avoir poussé un soupire qui n'annonçait rien de bon, elle parla :

"Bon, Ron ! ...

Oui , l'encouragea-t-il.

Je sais ce que tu as. Ça ne va pas être simple de résoudre ce problème. La meilleur solution, ce serait d'en parler à tes parents pour qu'ils te conduisent à Sainte Mangouste.

Quoi ? C'est hors de question ! Je...

Je me doutait bien que tu dirais ça. Mais très honnêtement, je ne vois pas d'autre solution".

Hermione leva les yeux au ciel. Bien sûr, elle comprenait parfaitement la réaction de son ami, elle aurait sans doute fait pareil, mais elle ne voyait réellement pas d'autre moyen. Ron, lui, restait plongé dans ses pensées. Il ne pouvait toujours pas l'admettre et, pour tout dire, ne comprenait pas que même Hermione, la meilleure élève de Poudlard, ne se sente pas de taille face à son problème.

"Hermione, qu'est ce que j'ai exactement ?

Ah, bonne question.

Je pensais que tu le savais ?

Oui, mais c'est difficile à expliquer. Tu n'as pas été transformé en fille, tu...

Comment ça je n'ai pas été transformé en fille ? Je suis quoi alors ?"

Hermione, qui sentait venir la crise de nerf chez son ami, se permit de lui donner, en toute amitié bien sûr (c'était pour son bien !), une claque monumentale qui l'envoya valser contre le plancher.

"Ronald Weasley, j'aimerais que tu m'écoutes jusqu'au bout quand je parle !"

Sa voix était terrible et ses yeux lançaient des éclairs. Ron n'osa rien ajouter et laissa sa très susceptible amie continuer son explication. Il n'aurait jamais imaginez qu'elle était si forte

" Je disais donc que tu n'est pas simplement transformé en fille. Pour aller droit au but, tu es devenu, sur le plan physique, tout le contraire de ce que tu était avant.

... C'est impossible voyons.

Évidement que non ce n'est pas impossible. Je peux facilement te le prouver. Premièrement, tu es passé d'un statut masculin à féminin. Ensuite, tu ne l'as pas encore remarqué, mais tu es devenu gaucher.

Quoi ? Mais non ! Comment,... que ... ?"

Hermione soupira légèrement puis sourit. Elle pouvait parfaitement comprendre le déboussolement de Ron.

"Si, rappelle-toi quand tu as frappé le mur. Tu l'as fait de ton poing gauche. Or, un droitier aurait automatiquement utilisé son poing droit. C'est logique, instinctif.

C'est ça qui t'a mis la puce à l'oreille ?

Oui !"

Hermione avait confirmé la phrase de Ron avec un adorable sourire. Ron ne put s'empêcher de rougir devant la beauté qui illuminait le visage de son amie lorsque celle-ci reconnaissait avoir entièrement raison. Ce sourire laissa Ron béa une bonne dizaine de minutes. Malheureusement, l'euphorie passée, il se rappela qu'il avait quand même un sacré problème : dans quelques jours, il partait au quartier général de l'ordre du Phénix et, un peu plus tard, il retrouverait les bancs centenaires de Poudlard. Tout cela sans prendre en compte l'aspect "parents".

"Euh, Hermione ? Tu peux m'arranger ça pour ce soir que je ne sois pas obliger de parler de tout ceci à mes parents ?

Je ne connais aucun sort pour régler ton problème. Je suis une élève de quatrième et pas une sorcière sur-puissante. De plus, je ne peux pas utiliser mes pouvoirs avant la rentrée. Pour le moment, il va valoir faire avec. Il faudra que tu surveilles ta voix quand tu leur parleras et que tu fasses attention à tes gestes. Les filles et les garçons n'ont pas les mêmes manières de se déplacer, de bouger,... et j'ai pu remarquer que tu avais tendance à agir de plus en plus comme une fille".

Ron resta interdit face à cette affirmation. Il n'avait pas réalisé que son comportement changeait. Hermione remarqua son air incrédule. Elle sourit.

"Ne t'en fait pas, je t'aiderai. Je serai ton professeur personnel de comportement.

Hermi, tu me fais peur ! Ne me regarde pas avec cet air-là.

Voyons, Ron, je ne vais pas te manger", fit remarquer Hermione en riant à pleine dent.

# Quoique, pensa Hermione, ce ne serait pas pour me déplaire. #

# Quoique, pensa Ron, ce ne serait pas pour me déplaire. #

Les deux rêveurs furent pris d'une subite montée de sang et leurs visages s'empourprèrent. Quand ils levèrent tous les deux leurs yeux, leurs regards se croisèrent mais se détournèrent vite. Dès qu'ils avaient aperçu les rougeurs qui teintaient le visage de l'autre, ils n'avaient pu s'empêcher d'espérer que l'autre pense à la même chose.

# Reprends-toi, reprends-toi, réfléchis, c'est ton meilleur ami malencontreusement changé en fille par ses crétins de frères. #

# Reprends-toi, reprends-toi, réfléchis, tu n'es actuellement qu'un crétin fou amoureux de ta meilleure amie et transformé en fille par tes imbéciles de frères. #

Finalement, les deux maladroits parvinrent à retrouver leur sang-froid et Hermione reprit la conversation sur un sujet un peu moins génant.

"Tu ne comptes vraiment rien dire à tes parents ?

Tu es folle ? Jamais ! Je suis déjà ridicule en temps normal alors dans cette situation...

Bon, bon, ne t'énerves-pas. C'était juste une question. Je propose que l'on fasse quelques essaies pour voir où en sont tes réflexes masculins.

Ok.

Bon, fais quelques pas pour voir".

Ron s'exécuta. Il alla jusqu'à la porte de sa chambre.

"Reviens vers ton lit et assieds-toi".

De nouveau, Ron obéit à son examinatrice d'amie et vint s'asseoir sur son lit. Il s'y laissa tomber et croisa les jambes.

"Bien ! Ron, juste deux, trois détails. Quand tu marches, évite de balancer les hanches aussi fort et quand tu t'assieds, ne croise pas les jambes.

Mais, rien à voir ! Pourquoi je ne pourrais pas croiser les jambes en m'asseyant ? Y'a pas que les filles qui le font.

Je sais bien. Mais, toi, ce n'est pas dans tes habitudes.

Comment est-ce que tu peux en être sûre ?

Parce que ! Ne discute pas ! Un point c'est tout, sinon je ne cherche pas de formule pour te guérir".

Argument choc auquel Ron ne pouvait rien répliquer. S'il ne voulait pas en parler à quelqu'un d'autre, il ne pouvait compter que sur Hermione. Ses frères n'étaient que des incapables. De plus, pas question de leur faire à nouveau confiance et de re-goûter à une seule de leur pilule !

Hermione avait coupé court à leur discussion. Elle ne voulait pas avouer que si elle était en mesure d'affirmer que sa démarche avait changé, c'était tout simplement parce qu'elle connaissait par coeur sa manière de se lever, de se déplacer, de manger, de râler, ses mots préférés,...

Au début, elle avait pensé que c'était un comportement normal, qu'il était naturel de connaître les moindre détails de la personnalité de ses amis. Mais bien vite, elle s'était rendue compte que cette observation systématique ne concernait que Ron. Elle ne se comportait pas ainsi avec Harry par exemple.

"Hermione, ne te fâche pas, s'il te plaît. J'ai besoin que tu m'aides. Qu'est-ce que je vais faire ?"

Hermione soupira. Évidement qu'il avait besoin d'elle. Elle comprenait qu'il ne puisse, ni ne veuille, en parler à quelqu'un d'autre. Molly s'affolerait et enverrait une bonne centaine de beuglantes aux jumeaux, Arthur prendrait l'affaire de manière plus relax mais voudrait sûrement l'emmener à Sainte-Mangouste. Or, ils n'en avaient pas les moyens; cela aussi Hermione le savait. Quand à ses frères, ils se moqueraient immanquablement de lui et cette histoire lui collerait à la peau jusqu'à sa mort. Sa soeur, elle, réagirait plutôt comme sa mère, de manière moins hystérique peut-être.

"C'est bon, pas de panique, je ne vais pas te laisser tomber. Tu me prends pour qui ?"

Ron ne répondit rien mais baissa la tête. Il savait bien qu'Hermione n'était pas du genre à abandonner ses amis. Elle avait toujours été à leurs côtés même, si pour cela elle avait du transgresser la quasi totalité des règlements de l'école.

"Ron ! Hermione ! Le repas est servi !", dit Molly à travers la porte de la chambre de Ron.

De nouveau, Ron paniqua mais son amie le rassura tant bien que mal. Elle lui adressa un petit clin d'oeil d'encouragement et dit d'une voix assez forte pour que Madame Weasley l'entende :

"Bon, Ron, je m'occupe de ton repas. D'ici là, repose-toi bien".

Et elle sortit. Elle fit bonne figure durant tout le repas en décrivant la maladie de Ron. Le père Weasley se renseigna sur les techniques médicales moldues et Molly prépara une sorte de bouillon gras et compacte pour son fils adoré. Trois quarts d'heure plus tard, Hermione remontait avec le pseudo bouillon.

"Ron, ta mère m'a donné un remède pour toi.

Beurk, vu ton air dégoûté, je suppose que je ne dois pas m'attendre à quelque chose de succulent.

Effectivement, c'est... euh... particulier.

Ron prit le bol des mains d'Hermione et jeta un coup d'il sur son contenu. Il ne dit rien mais l'expression qui s'affichait sur sa tête parlait pour lui. Stoïquement, en habitué, il prit le bol et le but le liquide d'une traite, en grimaçant.

Ron, tout en buvant, fit le point de sa situation actuelle. Il ne lui restait que quelques jours pour apprendre à son corps de fille à agir comme un corps de garçon et à maîtriser sa voix. Il faudrait aussi qu'il demande à Hermione de lui couper la touffe de cheveux qui lui avait poussé sur la tête. Un programme chargé; presque impossible. Pourtant, avec Hermione à ses côtés, il n'avait aucun doute quant à leur réussite.

à suivre...

Et voici un nouveau chapitre de fini. Je ne sais pas trop s'il vous plaira. Personnellement, je ne sais pas trop pourquoi mais il ne me plait pas trop.

Désolée d'avoir prit tant de temps. Promis, j'ai pris de bonnes résolutions ! -

A la prochaine !

Perlelun