Bonjour !

Non, non ! Vous ne rêvez pas ! Je suis là et bien là !

Je vous remercie de votre patience.

Alors, sauf problème de connexion ou de PC, indépendant de ma volonté, cette fic sera mise en ligne tous les lundis.

Je vous encourage à visiter le site HP de Rémus Lupin, le Vif d'Or, vous trouverez le lien dans ma bio.

Et bien sûr, un grand merci à ma première lectrice et correctrice de toujours, l'indispensable JessHDH, mon UIAV !

Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…

Bonne lecture et n'oubliez pas de me faire part de vos impressions…

Alisa Adams : Salut ! Merci à toi et continue ta fic avec « ta » Kia, cette fic est un vrai bonheur ! Bisous.

Lunenoire : Toujours fidèle au poste, merci. Bises.

Harriette Potter : Voilà le second chapitre, après, c'est tous les lundis. Bisous.

NayaWitter : Tu ne crois quand même pas que je vais te le dire ?! LOL. Bises.

Angel293 : Salut ma fan de toujours! Ah ben, comme d'habitude, y aura un peu de tout, tu me connais, non ? A plus. Bises.

Maya : Je ne vais évidemment rien dévoiler, tu penses bien ! LOL. J'ai 33 ans. ( Y a-t-il encore quelqu'un sur Ffnet qui l'ignore ? LOL). Mon titre t'inquiète ? Pourtant, il peut s'interpréter de tant de façons…Bisous.

Leslie Glady : ça y est ! Le 2ème chapitre est là ! Bises.

Kate Malefoy : Salut ! Tout le monde va à Ste-Mangouste parce que c'est les vacances de Noël et que pendant les vacances, on visite les malades. Entre L+S et le Sacrifice, il s'est passé environ 3 mois parce L+S finit fin septembre. Tu n'aimes pas Rogue ? Ah ça, c'est dommage…Mais je ne peut te contredire, il est insensible. Bisous.

Rémus James Lupin : Salut mon p'tit loup ! Merci pour ce long mail très instructif mais, côté HP, je suis encore plus embrouillée qu'avant ! LOL. Pas grave ! La suite est là. A plus. Bises.

Dumati : La suite est juste plus bas. Bisous.

Roxanne de Bromélia : 5 heures à lire ma fic ? Waou ! Merci ! J'espère que tu aimeras la suite. Bises.

Mary Cooper : Salut ! On est fin janvier et le second chapitre est là comme promis. Bisous.

Frite 12 : Voilà ! Tu me quittes un lundi pour me retrouver le lundi suivant. La suite est juste plus bas. Bises.

Sungirl 1 : Pas perdu ma façon d'écrire ? Ah ben heureusement, dis-moi ! On serait mal ! LOL. J'espère que tu aimeras ce 2ème chapitre. Bisous.

Popov : Tu n'es pas mort, au moins ? LOL. Je suis là et pour longtemps ! Bises.

Tolede : Ola el macho ! Je suis de retour avec les fics que tu lis, alors tu vas pouvoir t'en donner à cœur joie ! Continue à supposer, ça me fait toujours sourire. Tu connais la chanson maintenant : un peu de vrai et beaucoup de faux. Second chapitre uniquement centré sur ton personnage favori…Bisous.

Lythanie : Salut fillette ! Alors, j'attends ce que tu m'as promis ! Bises.

Eowyn 78 : Laisse ce mur tranquille ! Je suis là ! Merci pour ton mail et tes idées. En fait, ma trame est bien installée même si je fais souvent de l'improvisation et pars dans une direction qui n'était pas prévue au départ. Merci de trouver ma fic géniale, ça fait plaisir. A plus. Bises.

Chapitre 2

Drago serra les poings et offrit un visage crispé à son père. Ce dernier venait de le prier de le suivre dans son bureau.

« Une prière ? Quelle plaisanterie ! » pensa le jeune homme in petto.

La lueur qui brillait dans les yeux glacés de Lucius, le ton inflexible qu'il avait employé pour sa requête ne laissait planer aucun doute : c'était un ordre pur et simple.

Et Drago était mieux placé que quiconque pour savoir ce qui se passerait s'il ne s'inclinait pas.

A contre-cœur, il adopta un profil bas de circonstance. Il jeta un rapide coup d'œil à sa mère qui avait trituré nerveusement sa serviette pendant tout le repas. Narcissa avait la même attitude résignée qu'il lui avait toujours connu. Il soupira imperceptiblement et quitta la salle à manger.

Il frappa à la porte de chêne et entra. Le bureau de Lucius était une pièce lambrissée de bois sombre, les parois entièrement recouvertes de livres consacrés à la magie noire.

Malefoy père se tenait devant un rayonnage, semblant chercher un livre en particulier. Mais il était difficile d'en être certain. Lucius cultivait avec soin sa faculté de mettre les autres mal à l'aise. Convier quelqu'un puis l'ignorer totalement ensuite rendait ces interlocuteurs particulièrement inconfortables donc vulnérables.

Drago était rompu à ce genre de pratique. Il resta donc stoïquement debout, attendant patiemment que son père daigne se rendre compte de sa présence.

Lucius promena son regard sur les nombreux ouvrages. Ces derniers avaient tous subis un sortilège. Leur titre et contenu changeaient si une personne non-initiée s'en emparait. Cette mesure s'était avéré nécessaire depuis quelques années.

En effet, les fréquentes perquisitions du Ministère l'avaient obligés à user de stratagèmes complexes pour cacher certains objets devenus illicites.

La famille Malefoy pratiquait la magie noire et les sciences occultes depuis toujours. Pendant très longtemps, envisager de s'en cacher était inconcevable. Les Sangs-purs tiraient une immense fierté de ce double enseignement qui les plaçait, pensaient-ils, largement au-dessus du monde sorcier.

Mais quinze ans auparavant, tout avait changé…

Le Lord Sombre, sur le point de prendre le pouvoir, avait été terrassé par un bébé !

Lucius sentit une bouffée de haine l'envahir et lui brûler la poitrine.

Harry Potter !

Ce morveux allait payer pour ça !

Quinze ans qu'il attendait son heure ! Quinze longues années à préparer le retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom !

Par quatre fois, le gamin avait fait échouer ses plans les plus audacieux ! Maudit soit-il !

Lucius avait cru sa dernière heure arrivée quand la prophétie avait été brisée mais son Maître, dans sa grande bonté, lui avait pardonné la débâcle du Ministère. Le Lord Sombre lui avait alors annoncé qu'il avait d'autres plans pour lui.

Un sourire froid éclaira furtivement son visage. Il se tourna brusquement et les prunelles gris acier du père rencontrèrent celles du fils.

- Drago ! dit-il onctueusement comme s'il le découvrait seulement à l'instant. Assieds-toi, je t'en prie. Le professeur Rogue m'a fait part de tes remarquables résultats. Je suis heureux de constater que tu travailles d'arrache-pied. Néanmoins, cette… Sang-de-Bourbe, quel est son nom déjà ? Granger ? est meilleure de toi en métamorphoses…

Drago allait mettre en avant les autres matières dans lesquelles il excellait mais son père changea brutalement de sujet.

- Comment se porte ta…petite amie ?

Un instant désarçonné par cette question directe, le jeune sorcier plissa les yeux, méfiant.

- Bien, répondit-il brièvement, ne sachant trop sur quel terrain glissant son père voulait l'entraîner.

- Cette fille est une Weasley, une sang-pur et malgré son nom, elle est à Serpentard. Ce serait un précieux atout qu'elle rejoigne nos rangs, tu n'es pas de mon avis ? Je compte sur toi, Drago, pour la convaincre d'embrasser à notre cause . Le Lord Sombre a besoin de sang neuf parmi ses fidèles…Quant à toi, je me réjouis, par avance, de lui annoncer que tu es prêt à le servir.

Le jeune sorcier sentit son sang se glacer dans ses veines.

Entraîner Kiara dans le clan des Mangemorts ? Il se sentait le cœur au bord des lèvres. Il se contrôla du mieux qu'il put alors qu'il n'avait qu'une seule envie, celle de bondir en hurlant son aversion pour Voldemort mais la prudence et l'instinct de survie lui commandaient de se taire.

S'opposer ouvertement à Lucius Malefoy serait peut-être considéré comme un acte héroïque mais c'était surtout stupide.

Et Drago était loin d'être stupide. Il offrit à son père un visage impassible.

- Et bien, je t'annonce l'imminence d'une initiation qui va bouleverser ta vie et tu ne dis rien ? Ne sois pas effrayé, mon fils, notre Maître sait se monter bienveillant avec ceux qui le servent fidèlement. Et impitoyable avec ceux qui le trahissent, ajouta-t-il avec un sourire sadique.

Drago déglutit difficilement en voyant la lueur fanatique qui animait le regard de son père. Ce dernier poursuivit.

- Pour lui prouver ta bonne foi et ton désir de le servir, je vais te confier une mission. Dumbledore reste le premier obstacle à abattre. J'ai entendu dire qu'il rassemble ses troupes, qu'il tente de s'organiser avec sa pitoyable petite bande. Je veux savoir ce qui se trame. Espionne-le !

- Mais…

- Allons, allons, Drago ! Ne soit pas si modeste ! J'ai ouï dire que tu t'étais considérablement rapproché de Potter. Tu as endormi sa méfiance, tu le côtoies et bientôt, il te fera confiance ! Ton esprit d'initiative m'éblouit, mon fils ! Je dois le reconnaître ! Si tu m'avais parlé de ton projet avant, je te l'aurai déconseillé tant les chances de réussite étaient maigres. Mais là, je m'incline devant ton génie ! Voilà bien l'esprit manipulateur des Malefoy ! Grâce à Potter, tu peux t'introduire auprès de Dumbledore !

Le jeune sorcier était trop abasourdi pour penser correctement.

- Ça ne marchera jamais ! Il…

- Oh si, ça fonctionnera, le coupa Lucius, sûr de lui. Ce vieux cinglé a un défaut sous sa cuirasse. Il se croit altruiste, cet imbécile ! Il croit aimer ses semblables, plus encore ceux qui viennent quémander son aide ! Il n'a jamais pu résister…Accorder son pardon lui donne un sentiment de toute puissance ! Fais-lui savoir que tu ne veux pas suivre mes traces, que servir le Lord Sombre te dégoûte, que sais-je ? Je te laisse improviser. Montre patte blanche à Dumbledore et il te prendra sous son aile, trop heureux de te soustraire à l'emprise des Ténèbres. Le temps qu'il réalise qu'il a accueilli une vipère en son sein, il sera trop tard ! Une fois Dumbledore écarté, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom tuera facilement Potter ! Ensuite, il s'empara du pouvoir et je régnerai à ses côtés !

Il éclata d'un rire dément qui fit longuement frissonner son fils.

Drago ne sut jamais comment il avait obligé les traits de son visage à se fendre de son célèbre rictus ni comment il avait quitté la pièce sans chanceler.

Il regagna sa chambre, la tête bourdonnante, pour s'affaler aussitôt sur le lit, le regard vide, fixé sur le plafond.

C'était un cauchemar !

Après quelques instants, il soupira lourdement et se redressa. Assis sur le bord du lit, il promena ses iris grises autour de lui, indifférent aux objets familiers qui l'entouraient.

Il avait été élevé, éduqué, programmé pour devenir un Mangemort, alors pourquoi était-il si surpris, si choqué par la demande de son père ?

Il avait écarté depuis longtemps l'idée de prêter allégeance et de ramper aux pieds de Voldemort mais cela, son géniteur l'ignorait. Le jeune sorcier avait toujours caché avec le plus grand soin le dégoût que la servilité de Lucius lui inspirait. Il pouvait affirmer que ses sentiments n'avaient jamais transparu car si tel avait été le cas, son père l'aurait tué sans aucune hésitation.

Drago avait appris la prudence au fil des ans. Lucius était un homme violent, doublé d'un fanatique. Expert en magie noire, prêt à tout pour Voldemort, même à sacrifier sa famille au besoin et ainsi glaner les infimes miettes de pouvoir que son Maître, magnanime, lui accorderait une fois son règne établi.

Le jeune homme se mordit la lèvre inférieure. Un sentiment de malaise se diffusa lentement dans ses veines. Le regard implacable de son père était encore imprimé dans ses rétines et les poils de sa nuque se hérissèrent à ce souvenir. Un long frisson lui parcouru désagréablement l'échine.

Que signifiait cette mission ? Une épreuve pour tester sa loyauté ?

Lucius n'avait jamais paru mettre en doute son empressement à rejoindre le camp du Lord Sombre.

Drago tenta désespérément de se raccrocher à cette certitude.

Que cachait cette demande d'espionnage ? Quel genre de renseignements son père croyait-il pouvoir obtenir en si peu de temps ?

Pensait-il réellement que Dumbledore allait l'accueillir à bras ouverts et lui accorder immédiatement sa confiance ? Qu'il lui dévoilerait sans ciller les secrets de ce fameux Ordre du Phénix ?

Il sentit son trouble s'accentuer. Il ne souhaitait participer à quelque mission que se soit mais son père ne lui laissait guère le choix.

Et s'il avait purement et simplement refusé ?

Drago émit un ricanement désabusé.

Quiconque connaissait Lucius, comme lui le connaissait, ne s'y serait pas risqué.

Ce dernier avait des arguments très convaincants.

Très, très convaincants.

Il pouvait recourir à une extrême cruauté physique mais ce que Malefoy père affectionnait, par-dessus tout, était la torture mentale. Il se délectait de trouver la faille de chacun et s'y glissait, sinueux et perfide, pour mieux détruire des adversaires.

Corruption et chantage. Telles étaient les armes favorites de Lucius Malefoy.

Oh ! Rien n'était jamais fait ouvertement. Le jeu consistait à en faire un mal insidieux et imperceptible pour les autres. Enferrer la victime et l'isoler afin qu'elle ne quémande aucune aide autour d'elle.

Drago fronça les sourcils. Lucius avait un moyen de pression tout trouvé pour le faire coopérer si nécessaire. Kiara !

Lucius était intelligent. Il avait présenté les choses comme allant de soi mais Drago ne se faisait aucune illusion. Son père se donnerait les moyens de ses ambitions. Si cela impliquait de menacer ou de faire chanter son fils, il le ferait. Sans aucune hésitation.

Le jeune sorcier se leva et se mit à faire les cent pas.

Il devait rapidement trouvé une solution, le cas échéant, son avenir dans ce monde serait furieusement compromis…

Il n'avait aucune envie de jouer les taupes mais n'était pas assez fou pour en faire part à son père. Mieux valait, dans un premier temps, faire croire qu'il était d'accord et qu'il acceptait de collaborer ensuite…il improviserait.

Son père le croirait-il ? Telle était la question.

Une chose était certaine, il devrait faire tourner ses méninges à plein régime pour s'extraire du bourbier dans lequel il allait s'enliser inexorablement.

Devait-il en parler à Kiara ?

Il se passa une main lasse dans les cheveux et s'approcha du bureau. Il s'assit et puisa dans un tiroir un parchemin luxueux, portant le chiffre des Malefoy en en-tête. Il le posa devant lui et trempa sa plume dans l'encrier d'argent. Mais sa main resta en suspens.

Que pouvait-il bien lui dire ? Il ne pouvait décemment pas lui faire part de ses problèmes par hibou…

Peut-être que si…

Peut-être que non…

Comprendrait-elle ses raisons d'agir ? Ne le trouverait-elle pas lâche de ne pas s'opposer plus fermement à son père ? Comment jugerait-elle son idée de composer pour sauver sa peau ? Trouverait-il les mots pour la convaincre que s'opposer à son géniteur ouvertement le mettrait dans une position plus que délicate ?

Rien n'était moins sûr. Elle était entière et sans concession. Presque une Gryffondor. Cette pensée le fit grimacer.

Maudits Gryffondor ! Toujours prêts à se sacrifier pour les autres, à jouer les héros comme SuperPotter !

Par Merlin, il n'était pas un foutu Gryffondor ! Il était un Serpentard ! Il était opportuniste et le revendiquait haut et fort !

Incertain de la conduite à tenir, il reposa sa plume d'un geste brusque, éclaboussant son bureau.

Drago écarquilla les yeux en voyant les dégâts. La projection d'encre avait formé un large arc de cercle de gouttes écarlates.

« On dirait du sang, pensa-t-il aussitôt, contemplant un long moment la traînée rouge avec une fascination morbide.

Il secoua brutalement la tête pour s'éclaircir les idées. Il prit sa baguette et prononça le sort que Kiara lui avait un jour appris.

- Spari Macchia !

Les tâches d'encre disparurent aussitôt mais les paroles de Kiara précédent son départ de Poudlard, lui revinrent en écho.

Avait-elle raison d'y voir un mauvais présage ?

Une boule se forma au creux de son estomac tandis que ses entrailles se contractaient douloureusement, menaçant de lui faire rendre le repas qu'il avait partagé un peu plus tôt avec ses parents.

Il se dirigea vers la fenêtre qu'il ouvrit en grand. L'air froid entra dans la chambre, le faisant frissonner mais calma immédiatement sa nausée. Il inspira un dernière fois et referma la baie vitrée, son malaise momentanément dissipé.

Cependant, quelque chose lui disait que le reste de son séjour allait être un calvaire.

Ça vous a plu ? J'attends vos impressions, à lundi prochain.

Bye.

Falyla