Un grand merci à ma première lectrice et correctrice de toujours, l'indispensable JessHDH, mon UIAV !
Et aussi à mon p'tit loup Rémus Lupin. Allez voir son site, le lien est dans ma bio.
Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…
Bonne lecture.
Libellule : Merci beaucoup pour cette avalanche de compliments. Pas bon pour mon ego, ça…LOL. Je suis ravie que tu aies aimé L+S et encore plus de te retrouver sur le Sacrifice. Les 3 pitchounes et l'homme-de-ma-vie ont l'air de trouver le rythme de « une fois par semaine » tout à fait acceptable. Alors que demande le peuple ? LOL. A plus. Bisous.
Roxanne de Bromélia : La réponse à ta question juste plus bas…Bises.
Popov : Salut à toi lecteur ! Merci d'apprécier autant le chapitre 4, j'espère que le 5 sera de la même veine. Bises.
Eowyn 78 : Rogue, jaloux ? Ouais, peut-être. Je le vois plutôt comme curieux malgré lui et je pense qu'il s'en veut de cette curiosité. A mon avis, être un Mangemort s'apparente à du racisme, donc à un certain endoctrinement. Je ne pense pas que ce soit héréditaire mais on peut affirmer sans se tromper que les idées des parents déteignent trop souvent sur leurs enfants. A plus. Bisous.
Liza Black : On est lundi ! Mais je ne pense pas que la fin de ce chapitre te satisfasse pleinement mais c'est fait exprès ! * sourire sadique * Pour tes idées, fais-m'en part, je t'en prie, mais je sais pas si je serai en mesure de te répondre parce que, si la trame principale de la fic est dans ma tête, le reste est assez mouvant. Je n'avais jamais pensé que le ton employé était tout en dérision mais c'est assez juste, finalement. A plus. Bises.
Emy Black : Ah ben merci ! Je suis toute rouge! #^_^#. La suite juste plus bas. Bisous.
Leslie Glady : Je suis contente que cette « lenteur » ne dérange pas parce qu'on se retrouve dans le même cas de figure que L+S, plusieurs chapitres pour une seule journée. J'aime le côté « pitt-bull » de Rogue, jamais content de rien. Bises.
Frite 12 : C'est pas grave si tu n'as pas le temps de laisser de review à chaque fois ! On fait tous ce qu'on peut ! Et j'avoue, à mon grande honte, que je suis moi-même une piètre revieweuse. Alors toi, tu aurais sauté sur Rogue pour le frapper ? M'enfin…Quelle drôle d'idée ! Ce ne sont pas des manières ! LOL. La Sardaigne ? Je n'y suis jamais allée. Je connais la Sicile et la Toscane pour les vacances et Vérone pour y être aller en voyage scolaire. A plus. Bisous.
Lythanie : Salut fillette ! Merci ! La suite est là. Au fait, je ne sais plus, t'as reçu mon changement d'adresse e-mail ? Sinon, va dans ma bio, c'est la même. Bises de la correctrice.
Alisa Adams : Et ben dis donc ! T'aimes pas Rogue, toi ! Mon nouveau challenge : convaincre Alisa que Batman est humain ! Y a du boulot ! LOL.
Merci encore d'aimer ma fic. Bisous.
Luffynette : SALUT TOI !! Voici donc la jeune fille un peu cinglée qui a pris le temps de mettre une review à chaque chapitre de L+S et de LSDS, soit plus de 60 en une semaine !! C'est gentil et je suis flattée de cet intérêt. Je ne suis pas encore allée sur ton site mais j'y cours, j'y vole. As-tu lu mon slash H/D « les malheurs de Drago Malefoy » et la première partie de ma traduction « le Duel » ? Au fait, je suis de Evian, Haute-Savoie. Merci encore. A plus. Bises.
Rémus James Lupin : Salut mon p'tit loup ! J'avoue. Sans nouvelles de ta part, je me suis demandée si je ne t'avais pas traumatis ! LOL. Il faut dire que je n'avais pas forcément pensé à « ça » quand j'ai requis tes services. Entre « lecteur anonyme » et « décortiqueur officiel », y a quand même une différence de taille mais bon, si tu as survécu…A plus. Bisous.
Chapitre 5
Ils montèrent jusqu'au 6ème étage. Arrivés là, ils se présentèrent auprès de l'infirmière de service installée dans un petit bureau de verre surmonté d'un panneau annonçant : 6° soins aux maladies connues sans solution. Tonks émit un hoquet de surprise en lisant l'enseigne, elle ne connaissait visiblement pas cet étage.
L'infirmière prit note de leurs noms et leur précisa qu'un simple Alohomora leur permettrait d'entrer.
- J'ose à peine te demander de quoi souffre ton père, murmura Tonks.
- Ah oui. Pour que tu ne sois pas trop surprise. Une grave chute a provoqué chez lui une amnésie partielle. Il est parfaitement remis de ses blessures sauf qu'il ne se rappelle rien de ces seize dernières années et qu'il n'a plus aucune notion du temps qui passe. Les médicomages lui ont également supprimé sa baguette de peur qu'il ne se blesse. Quand le cerveau est touché, l'usage de la magie peut se révéler dangereux.
Tonks cligna des yeux, un peu troublée.
- Oh… Mais…ça veut dire qu'il ne se rappelle pas de toi, alors ?
La jeune Serpentard se rendit compte que bien qu'il feigne une parfaite indifférence, Rogue ne perdait pas une miette de la conversation.
- Tu as tout compris. Comme je lui ressemble beaucoup, il me prend pour ma mère. Kiara glissa une regard furtif vers son géniteur. Elle est morte quand j'étais encore un bébé. Elle s'appelait Kathy.
- Comme c'est triste, compatit la jeune femme. Tu n'as pas vu ton père depuis combien de temps ?
- Je suis venue la veille d'Halloween avec Arthur.
- Mais ça fait presque deux mois ! Je suis sûre que tu préférerais le voir seul…
Tonks leva vers Rogue un regard suppliant qui glissa sur lui comme l'eau sur les plumes d'un canard.
- Non.
- M'enfin…Rogue…
- Non.
- Ecoutez, j'ai peut-être la solution, intervint soudain Kiara. Le professeur Rogue entre pour inspecter la chambre puis, s'il est satisfait, il me laisse seule avec Papa. Ensuite, si vous le souhaitez toujours, je vous présenterai.
Rogue fronça ses sourcils noirs un instant, analysant rapidement la possibilité d'envisager un tel compromis. Puis, avec un imperceptible soupir, il s'inclina.
- D'accord, Weasley.
Kiara la remercia d'un sourire sincère et désigna du doigt la chambre 673.
- C'est ici.
- Très bien. Restez ici, je…
- Une minute, Rogue ! le coupa Tonks. Ça ne va pas ! Tu ne peux pas débarquer dans sa chambre sans explication. Ça pourrait l'effrayer.
- Que proposes-tu ?
- Ceci…
Tonks jeta un coup d'œil dans le couloir pour vérifier qu'il était désert. Une fois cette précaution prise, elle plissa fortement les yeux comme sous l'effet d'une intense concentration.
Kiara en resta bouche bée. Le visage de sa nouvelle amie s'arrondit, son nez se fit plus large, sa chevelure, à présent, d'un brun terne, était réunie sur la nuque en chignon stricte, une coiffe d'infirmière apparut sur le sommet de son crâne et ses habits se transformèrent en uniforme d'infirmière. En quelques secondes, Tonks était devenue l'exacte réplique de l'aide-soignante qui les avait accueillis.
- Alors ? demanda la jeune femme à Kiara.
- Par Merlin, c'est proprement stupéfiant. Comment tu fais ça ?
- Je suis une métamorphmagus. Je suis née comme ça.
- Tonks ! s'impatienta Rogue. Va-t-on y passer la journée ?
Tonks sortit sa baguette.
- Alohomora !
Puis elle frappa le battant de la porte et entra.
Prenant son rôle très à cœur, elle se dirigea droit vers son patient.
- Bonjour Monsieur Weasley !dit-elle, joviale. Comment ça va ce matin ?
Perceval leva un regard surpris du livre qu'il lisait à une petite table près de la fenêtre et esquissa une grimace moqueuse.
- Eh bien, c'est plutôt à vous qu'il faudrait le demander. Je vous rappelle que vous êtes déjà venue me voir il y a moins de vingt minutes.
- Ah…C'est vrai. Je venais voir si vous n'aviez besoin de rien.
- Je vous remercie. Les livres que j'ai reçus ce matin vont m'occuper un bon moment.
- Alors si tout est parfait, je vous laisse, Monsieur Weasley.
Tonks scruta attentivement la vaste chambre et sortit. Elle reprit son apparence première et fit son rapport très sérieusement à Rogue.
- Rien à signaler. Il est seul. Il est plongé dans un ouvrage sur les dragons, près de la fenêtre. Aucune plante verte. Seulement un vase rempli de roses jaunes.
Rogue approuva mais Kiara les regarda tour à tour, en fronçant les sourcils.
- Pourquoi est-ce que j'ai la désagréable impression que l'on me cache quelque chose ? Et c'est quoi cette histoire de plante verte ?
Tonks leva les yeux vers la haute silhouette du Maître de Potions, attendant qu'il parle.
Rogue garda le silence un moment puis expliqua brièvement :
- Dumbledore nous a demandé de garder un œil sur votre père et de ne pas perdre de vue que tous les Weasley sont considérés contre des…traîtres. Leur…sympathie pour les Moldus et les demi-sangs en font des cibles toutes désignées pour les Mangemorts.
La jeune fille blêmit.
- Papa est en danger ?
- Nous ne le pensons pas mais on est jamais trop prudents…
- Vous ne le pensez pas ? C'est un peu léger, non ? répliqua-t-elle, sarcastique. Bien. Je ne me sens pas du tout rassurée mais ça a au moins le mérite d'être clair. Quel est le rapport avec…les plantes vertes ?
- Et bien...L'an dernier, Broderick Bode, un employé du Ministère a reçu une plante qui était en fait un Filet du Diable ayant subi un sort de Reducto et quand il a eu le malheur de le toucher, la plante l'a étranglé.
- Par la barbe de Merlin ! C'est horrible ! Mais quel est l'inconscient qui a eu l'idée d'offrir une telle plante ?
- L'envoi est arrivé anonymement et ce n'était pas un accident. C'était un meurtre prémédité très habilement.
Kiara leur adressa un regard effaré.
- Harry avait raison, murmura-t-elle. La corruption est partout…
Rogue refusa de convenir que Potter puisse avoir raison en quoi que ce fût.
- Tu devrais y aller, Kiara. Nous attendrons dans le couloir.
La jeune Serpentard la remercia d'un sourire. Elle se tourna vers la porte en pointant sa baguette et énonça clairement la formule de déverrouillage.
Elle entra et referma derrière elle. Rien n'avait changé dans la pièce. Seule une guirlande rouge et or ornée de minuscules lumières scintillantes suspendue au plafond avait remplacé les citrouilles grimaçantes d'Halloween.
Perceval Weasley avait levé la tête en entendant la porte s'ouvrir à nouveau. Il se leva aussi vite que le lui permettait son imposante carcasse puis traversa la chambre, les bras grands ouverts. Son regard bleu clair pétillait de joie et d'amour.
- Kathy ! Ma chérie ! Comme tu m'as manqu !
Il la souleva dans ses bras comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une plume et la fit tournoyer. La jeune fille enlaça son père, enfouissant son visage dans cou.
- Pa…Percy, comme je suis contente de te voir ! Tu m'as manqué aussi !
Il la reposa et la contempla avidement.
- Laisse-moi te regarder, Kathy. Tu es plus belle chaque jour. Comment se porte ma petite Kiara, l'autre amour de ma vie ?
La jeune fille sentit aussitôt ses yeux s'embuer et se détourna rapidement. Perceval se redressa soudain, fronçant les sourcils d'inquiétude.
- Kiara n'est pas malade, au moins ?
Elle secoua négativement la tête et inspira profondément pour tenter de refouler la colère qui montait en elle. Elle se sentait si frustrée !
- Non, non. Kiara n'est pas malade. C'est juste que…C'est juste que je sais à quel point tu es déçu de ne pas la voir…La prochaine fois, je…je l'amènerai.
Les mots sortaient avec difficulté. Elle avait tellement envie de hurler : « Je suis là, papa ! C'est moi, Kiara, ta fille ! »
Elle se mordit la lèvre quand elle vit son père sourire avec ravissement.
Elle ne s'y habituerait jamais ! C'était au-dessus de ses forces !
Malgré tous ce que les médicomages pouvaient prétendre, elle n'arrivait pas à se sentir à l'aise avec les mensonges qu'elle débitait pour ne pas le contrarier.
Les médecins avaient été catégoriques : il était dans son monde. Les personnes qui le visitaient et les propos qu'ils avaient échangés s'évaporaient de sa mémoire au bout de quelques jours. Il n'y avait donc aucun mal à lui dire les choses qu'il voulait entendre.
Durant le mois de décembre, Kiara avait intensément correspondu avec le Professeur Kotzwinkle, guérisseur-en-chef du 6ème étage. Elle avait besoin de savoir si rien d'autre ne pouvait être tenté, s'il n'y avait aucune solution, même radicale, pour le tirer de cette amnésie. Le médecin avait répondu à toutes ses questions, avait sincèrement compati mais sa réponse restait la même qu'en août quand Perceval avait été admis : la mémoire restait encore un mystère, avec des mécanismes inexpliqués. Il avait cependant une hypothèse : un grand choc avait provoqué l'amnésie, peut-être qu'un autre choc lui ferait recouvré la mémoire.
Kiara avait aussitôt proposé de dévoiler clairement son identité à son père mais le guérisseur le lui avait interdit formellement. Perceval n'était visiblement pas prêt à la reconnaître et dévoiler qui elle était trop tôt ne pourrait que le plonger dans un grand désarroi dont les conséquences se révèleraient catastrophiques. Il fallait attendre et laisser le temps au temps.
Attendre ! Attendre ! Toujours attendre !
Elle ferma les yeux en inspirant doucement. La patience n'était pas son fort mais la santé de son père passait avant ses états d'âme.
Elle prit une chaise en face de son père et entreprit de lui raconter « sa vie de mère de famille ». Elle s'inspira des anecdotes qu'il lui avait lui-même abondamment narrées quand elle était petite. Elle espérait tellement que ses petites histoires provoquent un écho dans sa tête.
Le rire grave de Perceval résonnait encore dans la chambre quand un coup fut frappé à la porte. Une aide-soignante entra avec un plateau-repas.
- Bonjour, Monsieur Weasley. Il est midi. D'autres visites vous attendent dans le couloir, je vais leur demander de revenir après le repas.
La consternation se peignit sur le visage de Kiara.
- Par Merlin ! Je les ai complètement oubliés ! Ils sont avec moi ! Je vais te les présenter rapidement et après on te laissera manger tranquillement.
La jeune Serpentard se précipita vers la porte.
- Je suis désolée. Je n'ai pas vu le temps passer.
Rogue posa sur elle un regard insondable mais Tonks sourit et lui fit signe de ne pas s'inquiéter de ça.
Kiara s'effaça pour les laisser passer.
Perceval se leva pour les accueillir. Très grand et corpulent, le visage mangé de barbe grise où se mêlaient encore quelques fils roux, il passait difficilement inaperçu. Kiara jeta un rapide coup d'œil à Rogue. Ce dernier se tenait un peu raide, le visage de marbre.
- Percy, voici Nymphadora Tonks.
La jeune Auror tendit une main qui se perdit dans l'immense paume.
- Tonks tout court. Ravie de vous rencontrer, Monsieur Weasley.
- Moi de même, jeune fille. Très…intéressante, cette couleur de cheveux, fit-il, malicieux, provoquant chez elle un gloussement sonore.
- Et voici Severus Rogue, poursuivit Kiara.
Le sourire de Perceval se figea. Ses yeux bleus s'assombrirent subitement.
- Je te demande pardon ? dit-il d'une voix blanche.
- Je te présente Severus Rogue, répéta lentement Kiara soudain inexplicablement mal à l'aise.
Rogue avait haussé un sourcil.
Perceval s'avança encore d'un pas. Il dominait Rogue de toute sa hauteur et pourtant le Maître de Potions avait une silhouette élancée.
Une fureur, comme jamais Kiara n'en avait vue chez son père, déformait ses traits.
Il se pencha vers la figure pâle de Rogue qui n'avait pas bougé d'un pouce et siffla entre ses dents :
- Espèce de pourriture ! Comment osez-vous ?
Tonks le regarda, effarée. Kiara ouvrit la bouche pour parler mais rien n'en sortit. Rogue, qui n'avait pas bronché sous l'insulte, allait répondre quand le poing rageur de Perceval s'abattit sur sa tempe. Le coup avait été porté avec une telle force qu'il chuta lourdement sur le sol et y resta, assommé, l'arcade sourcilière en bouillie.
Sous le choc, Tonks mit plusieurs secondes pour sortir sa baguette. Hésitation que Percy mit aussitôt à profit, il se jeta sur Rogue en hurlant :
- VOUS N'AUREZ JAMAIS MA FILLE, SALOPARD !
Il allait frapper une nouvelle fois quand Tonks cria :
- Stupéfix !
Ça vous a plu ? J'attends vos impressions, à lundi prochain.
Bye.
Falyla
