Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Rémus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.
Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…
Remus James Lupin : Le plus stressé des étudiants en vacances ! LOL. Une bonne semaine quand même, hein ? LOL. Bon, j'arrête de te taquiner, tu vas finir par démissionner. Tu ferais pas ça, dis ? yeux de chien battu Etre UIDO, c'est comme le poste de professeur de DCFM, c'est un job pourri ! LOL. En tout cas, merci de toujours trouver une petite place pour moi dans ton emploi du temps. Bisous.
Popov : Ce chapitre devrait te détendre, quoique…ça dépend…LOL. Bises.
Leslie Glady : Merci ! Pour Drago, c'est pas vraiment du machiste. Il s'en veut tellement… Enfin… Plus d'explications dans les chapitres suivants. Bisous.
Godric 2 : Quand je te disais que tes expressions te trahissent ! LOL. Ça peut dire quoi « plate » en québécois ? Bon, je suppose que ça signifie « c'est dommage », non ? En tout cas, merci et continuer à me suivre. Vont-ils se remettre ensemble ? Heu…bonne question ! Je sais pas encore…LOL. Bye. Bises.
Vif d'Or : Te remercierai-je jamais assez d'exister ? LOL Tu es la seule qui a perçu le combat intérieur de Malefoy. Merci, merci ! à genoux . Ce genre de subtilité serait-elle due à notre grand âge ? J'ai bien peur que oui… gros soupir . Enfin, les explications pour cette jeunesse ne vont pas tarder ! LOL. Bisous.
Amélie : Ton jugement est assez sévère, pauvre Drago ! Quant à Voldemort, on va y revenir bientôt. Mais pour l'instant, Harry et Luna… Bises.
Lisandra : Voici donc 1) La suite, tu auras. 2) La douleur d'autrui, pas trop sévèrement tu ne jugeras. 3) Comme Harry, la compagnie de Luna, tu apprécieras. Ça y est ! J'ai pété un plomb ! Je me prends pour Yoda ! LOL. Bisous.
Alisa Adams : Ah ben, Neville, c'est pas bien méchant. Tient pas l'alcool, ce garçon ! Et puis, je ne suis sûr, effectivement, que Harry ne regrette pas vraiment cet incident. Quant à Drago, ma foi, la culpabilité est un poison qui ronge… A plus. Bises.
Leaïs : Je suis contente que ma fic te requinque ! LOL. La suite est juste plus bas. Le cacao est sur le feu mais…Bisous.
Angelinadelacour : Salut ! ça fait longtemps, non ? Oui, comme d'hab., j'aime bien torturer mes persos ! LOL. La suite est là. Bises.
Paprika Star : Si tu trouves Harry et Luna, choux ensemble, alors tu vas être comblée…Bisous.
Ankou : Pourquoi ? Tu t'es sentie concernée par les douleurs de Finnigan ? LOL. J'avoue, je serrais aussi les dents en décrivant le châtiment ! LOL. Bises.
Lufynette : Merci pour tes 9 reviews ! La suite est l ! Bisous.
Dega : Merci ! Harry ? Convoler avec Luna ? Un peu prématuré, non ? Et je le confirme, Drago est très born ! LOL. J'irai même jusqu'à dire qu'il a un caractère de cochon ! LOL. Bises.
Tolede : Ah ben, désolé de te décevoir mais Harry n'est pas parfait non plus, mais on lui pardonne parce que c'est de bonne foi. Tu trouves que je m'acharne sur les mecs ? Et Kiara, alors ? La pauvre ! Peut-il lui arriver quelque chose de pire ? sourire sadique Oui ! En parlant du côté obscur du sexe faible, je sais que ce chapitre va éveiller quelques échos en toi… A plus. Bisous.
Lythanie : Merci pour ces 3 reviews ! Je suis désolée d'apprendre qu'il existe encore des mufles sur cette terre ! J'espère que tu oublieras rapidement cet imbécile. Je suis toujours ravie de voir que ma fic te plait toujours autant. Et la tienne ? LOL. En tout cas, merci de ton soutien et pour les compliments. A plus. Bisous.
Frite 12 : Oui, oui ! Drago est un Malefoy ! Fier et détestant se sentir coupable ! En attendant un éventuel dénouement qui n'est pas à l'ordre du jour, prenez du lait crémeux, un peu de chocolat en poudre et chauffez doucement…LOL. Bises.
Petite note de l'auteure : comme vous l'avez tous deviné, le cacao est sur le feu. Vous voilà prévenus…
Harry et Luna pénétrèrent dans le dortoir des 6ème année. Il était vide comme l'espérait Harry. Un bref instant, il avait pensé que Seamus avait peut-être regagné la chambre.
Il l'avait vu quitté la fête en compagnie de Kiara, puis Malefoy s'était levé et les avait suivis.
Hary s'était dit que tout ça commençait à sentir le roussi mais, d'un autre côté, intervenir dans les affaires de cœur de Kiara n'était pas une option honnêtement envisageable si on tenait à rester en un seul morceau. Elle lui avait clairement fait comprendre qu'elle savait ce qu'elle faisait. Il n'en était pas si sûr mais la jeune Serpentard n'apprécierait guère une intervention de sa part.
Il avait donc laissé les choses suivre leurs cours, souhaitant que ça ne se termine pas en baston générale.
Il laissa Luna passer et referma la porte derrière lui. Son cœur battait un peu vite, il se sentait plein d'appréhension.
Peut-être avait-il mal interprété les signes que Luna lui envoyait ?
Le mode de pensées de la gent féminine avait quelque chose de proprement terrifiant. Elles n'exprimaient jamais clairement ce qu'elles voulaient ou ressentaient, s'attendant à être comprises d'un battement de cil, laissant leurs silences et leurs humeurs à la libre interprétation de leurs petits amis. Et bien sûr, ladite interprétation était rarement la bonne…
Cho en avait été un bel exemple. Heureusement, Kiara avait prouvé que les filles pouvaient s'exprimer sans détour…
Maintenant la question était : dans quelle catégorie placer Luna ?
Il se mordit la lèvre nerveusement.
- Installe-toi où tu veux, Luna. Je me dépêche.
Elle acquiesça d'un hochement de tête tandis qu'il posait sa baguette sur son lit et disparaissait dans la salle de bain.
Elle fit le tour de la pièce, un large sourire aux lèvres.
Cette chambre était un vrai foutoir. Des habits froissés traînaient ici ou là sur le sol ou sur une chaise, d'autres encore avaient été négligemment jetés sur les lits, n'ayant manifestement pas passé l'examen de la tenue de bal. Elle s'avança encore un peu et faillit trébucher sur une impressionnante collection de chaussures de toutes tailles et de toutes formes, réunies là dans un joyeux pêle-mêle. Elle remarqua avec amusement qu'aucune n'avait sa jumelle dans un périmètre qu'on pouvait décemment qualifier de proche.
La jeune Serdaigle finit par se diriger vers le baldaquin de Harry. Au pied de son lit, sa malle était ouverte. Sur le dessus de la pile de vêtements, elle reconnut sans mal sa tenue de Quidditch. Elle s'approcha de sa table de chevet, cette dernière croulait littéralement sous une pile de journaux, d'anciens numéros du Chicaneur ou de la Gazette du Sorcier pour la plupart. Elle s'assit sur le lit, en piocha un au hasard et se mit à le feuilleter.
Harry, de son côté, se déshabilla promptement, pas mécontent de se débarrasser enfin de ses habits collants. Il les jeta dans la panière à linge et se glissa sous la douche avec délectation, laissant l'eau chaude le détendre.
Quand il ressortit, un bon moment après, il se sentait revivre. Si la bièreaubeurre était sans conteste sa boisson favorite, il ne l'appréciait que très moyennement dans les cheveux.
Il prit une serviette éponge et se frotta vigoureusement puis se tourna vers la commode où il avait l'habitude de poser ses vêtements de rechange. Pour constater, légèrement incrédule, qu'il n'y avait rien…
- Merde ! dit-il à voix haute. J'ai oublié de prendre des habits propres.
- Moi, je dirai que c'est un oubli très pratique, non ? répliqua le miroir légèrement moqueur.
Harry se sentit rougir malgré lui. Il lança un regard noir à son reflet et siffla entre les dents :
- Toi ! On t'a pas sonn !
- Je ne fais que constater les faits. Maintenant, tu interprètes ça comme tu le sens…
Le Gryffondor refusa de répondre. Il se détourna et fixa la porte, sentant une vague de panique monter en lui.
- Par Merlin ! Comme je fais, moi, maintenant ?
Il évalua rapidement la situation et elle n'était franchement pas fameuse. L'idée d'utiliser le sortilège d'Attractio sans baguette lui effleura vaguement l'esprit mais il y renonça aussitôt. Il s'y était très peu exercé, ce qui signifiait que le résultat était très aléatoire. De plus, l'enchantement devait être dit haut et fort alors…Quant à lui demander de lui apporter ses vêtements, n'en parlons pas…
D'une manière ou d'une autre, il devait affronter Luna torse nu, une serviette autour des reins.
Il inspira profondément et sortit de la salle d'eau.
Il jeta un coup d'œil dans la chambre et vit Luna couchée dans son lit.
Harry sourit, attendri. Il avait sous les yeux une délicieuse jeune fille qu'il pensait trouver alanguie et impatiente de frémir sous ses caresses et il la découvrait endormie.
Autant pour sa libido !
Il en profita pour enfiler rapidement un bas de pyjama et un T-shirt. Manifestement, retourner à la fête n'était plus à l'ordre du jour non plus.
Une fois paré pour la nuit, Harry la contempla un long moment, indécis.
Sa raison lui commandait de prendre le lit de Dean Thomas, voisin du sien, puisque ce dernier était absent pour les vacances. Toutes les autres couches étaient sensées être occupées par ses camarades de chambrée.
D'un autre côté, la possibilité de dormir, blotti contre le corps souple et tiède de Luna, de respirer le parfum qui émanait de ses cheveux était tentante. Plus que tentante. Irrésistible.
Faisant fi de la petite voix qui lui criait que son comportement n'était pas convenable, il ôta l'édition du Chicaneur ouvert devant elle et le reposa sur la pile. Le léger bruit de papier froissé la fit marmonner. Elle se retourna complètement sans ouvrir les yeux et se cala confortablement contre l'oreiller. Après quelques secondes, sa respiration reprit un rythme lent et régulier. Luna dormait à poings fermés.
Harry lui enleva ses chaussures, prit le coussin de Dean et une épaisse couverture et s'installa aussi doucement que possible aux côtés de Luna. D'un coup de baguette, il tira les rideaux du baldaquin et éteignit les lumières. Il se retrouva dans une complète obscurité, les lourdes tentures de velours rouge les coupaient totalement de la pâle clarté de la lune. Puis ses yeux s'adaptèrent et il distingua faiblement la silhouette endormie de sa compagne. Comme elle dormait en chien de fusil, il copia sa position et passa un bras autour de sa taille. La peau de son ventre était chaude et soyeuse. Il nicha son nez dans son cou et ferma les yeux, un sourire heureux flottait sur ses lèvres.
Luna rouvrit les yeux, une bonne heure plus tard, un peu perdue. Elle avait chaud et sentait un poids sur son ventre. Elle fronça les sourcils une seconde puis sourit.
Il faisait sombre mais il sut qu'elle le regardait avec ses grands yeux étonnés.
Harry ferma ses paupières un bref instant. Le désir le consumait littéralement et elle se demandait si elle s'y prenait bien…
- Non, non ! C'est juste que…j'ai besoin de respirer un peu, dit-il dans une maladroite tentative d'explication.
Il y eut un long silence inconfortable que la jeune fille se garda de briser. Il la sentit brusquement s'éloigner de lui et se recroqueviller au bord du lit.
Harry, malgré sa méconnaissance des rouages de l'esprit féminin, comprit qu'il avait commis un impair. Il était pourtant tellement sûr de respecter son rythme…
- Luna ?
Seul un son étouffé lui répondit. Perplexe, Harry prit sa baguette et murmura :
- Lumos !
Comme l'extrémité de sa baguette éclairait doucement le lit, il vit sa compagne repliée en position fœtale, le dos tourné.
Il posa une main sur sa taille et la fit pivoter doucement vers lui.
- Luna, qu'est-ce qui… ?
Il ne finit jamais sa phrase. Luna, le visage parcouru de larmes silencieuses le regardait tristement.
- Tu ne veux pas de moi, n'est-ce pas ? demanda-t-elle d'une toute petite voix étranglée. C'est pour ça que tu me repousses à chaque fois ?
Harry était trop stupéfait pour répliquer immédiatement. Comment deux êtres qui se plaisaient autant pouvaient plonger dans un tel quiproquo et se méprendre ainsi sur les intentions de l'autre ? Ça dépassait l'entendement.
Ce ne pouvait être plus faux. Mais il s'était montré si zélé à vouloir la préserver, à vouloir à tout prix lui cacher son désir de peur de l'effrayer que maintenant elle se croyait rejetée.
Il se donna une grande claque mentale pour cette maladresse.
Il essuya délicatement du pouce ses joues humides et plongea son regard émeraude dans le sien.
- Je suis désolé, Luna. Je ne voulais pas te blesser. C'est juste que…
- Que je suis trop laide et trop bizarre et que tu ne sais pas comment me le dire, acheva-t-elle sombrement pour lui en repoussant sa main. Ça sonnait comme une sentence sans appel qu'elle avait trop souvent entendue.
- Non ! Pas du tout ! rétorqua vivement Harry. Luna, ne dis plus jamais que tu es laide parce que ce n'est pas vrai ! Il caressa tendrement son visage. Bizarre, sans doute, mais laide, certainement pas !
Cette remarque lui arracha un pâle sourire.
- Je…Je me suis montré terriblement maladroit et je m'en excuse. Quand je mettais fin à nos baisers…c'était…c'était parce que c'était trop…Je veux dire… tu es en 5ème année…Je ne voulais pas que tu te sentes… poussée à faire des choses…pour lesquelles tu ne te sentais pas prête.
Harry parut subitement très embarrassé mais il sentait confusément, au fond de lui, qu'elle avait besoin d'entendre ces mots.
- J'ai très envie de toi, Luna. Mais quand ça devient…incontrôlable, je préfère m'éloigner.
- Oh…fit-elle, un intense soulagement se peignit sur son visage, alors que son cœur s'accélérait.
Malgré la rougeur qui envahissait ses joues, elle eut une petite moue mutine.
- Incontrôlable comme ce soir au bal ? murmura Luna à voix basse.
Harry hocha la tête et avança son visage tout près du sien, ne la quittant pas des yeux.
Un trouble profond l'envahit tandis qu'elle se noyait dans ses incroyables yeux verts. Elle déglutit et se passa la langue ses lèvres sèches pour les humecter. Harry suivit le mouvement de sa langue, fasciné et son corps se tendit un peu plus.
- Et…Et tout à l'heure quand tu m'as dit que tu voulais respirer, aussi ?
- Oui, répondit-il, en posant sa bouche sous son oreille, là où il pouvait voir une veine battre follement.
Elle se cambra et rejeta sa tête en arrière en gémissant. Elle glissa ses doigts dans ses cheveux en bataille, s'émerveillant de leur texture, de la douceur de ses mèches noires. Harry piqueta sa gorge de baisers légers comme des papillons, la faisant soupirer de plaisir. Il posa une main sur sa taille fine et la caressa du bout des doigts. Elle creusa son ventre en gémissant. Encouragé, le jeune homme délaissa son cou et alla poser ses lèvres sur son abdomen frémissant. Sa peau sentait également le citron, il la respira jusqu'à s'enivrer de son odeur.
Alors qu'il goûtait son épiderme en traçant un sillon humide avec sa langue, un étrange bruit lui fit relever la tête. Luna descendait la fermeture zippée de sa courte veste, en écarta les pans et dévoila un soutien-gorge rose pâle. La vision de ses deux seins emprisonnés dans leur cage de dentelle, offerts, faillit avoir raison de son sang-froid. Il respira avec difficulté. Luna pouvait presque sentir son regard la brûler. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée.
Harry se déplaça encore pour atteindre les deux fruits tant convoités et ses hanches rencontrèrent celles de sa compagne. La jeune fille sursauta, en sentant à travers leurs vêtements l'étendue de son désir. Son membre tendu à l'extrême palpitait et irradiait de chaleur. Instinctivement, son bassin se mit à onduler contre celui de Harry et se frotta lascivement. Harry poussa un gémissement sourd, sentant les derniers vestiges de sa maîtrise de soi s'envoler.
Une main se posa sur un sein et il taquina du pouce le mamelon tendu. Luna geignit doucement, sentant monter en elle un plaisir indescriptible. La respiration des deux amants devint haletante, leur bas-ventre dansant à l'unisson. Luna fut parcouru d'un long frisson quand elle atteignit son point culminant et ne put retenir une douce plainte. Son compagnon, voyant son visage ravagé par le plaisir qu'il venait de lui donner ne put se contenir plus longtemps et se libéra en poussant un long cri rauque.
Il fallut de longues minutes pour qu'ils reprennent pied dans la réalité. Harry se coucha à ses côtés et la prit dans ses bras. La tête posée sur son torse, Luna écoutait le battement régulier de son cœur.
- Est-ce que ça va ? lui demanda-t-il, un brin anxieux.
Elle lui répondit par un lent sourire paresseux.
- Est-ce que j'ai l'air de ne pas aller ?
Harry ne peut s'empêcher de rire à son tour et se pencha pour l'embrasser tendrement.
- Harry ?
- Oui ?
- Merci.
La porte du dortoir s'ouvrit avec fracas, les faisant sursauter violemment.
- CHUT ! Neville ! Tu vas réveiller tout le monde !
- Mais y a personne dans ce dortoir, Ginny ! affirma Londubat d'une voix rendue pâteuse par l'abus d'alcool.
Luna et Harry entendirent clairement Ginny soupirer et se retinrent de rire. Manifestement, Neville allait commencer la nouvelle année par une monstrueuse gueule de bois et une migraine carabinée !
- Neville, ton lit est là et les toilettes, au fond, à gauche, en cas de besoin.
Le corps de Neville s'affaissa lourdement sur le lit qui protesta en couinant et presque aussitôt un ronflement sonore retentit. Cette fois, Luna ne put retenir un gloussement.
Ginny, qui était déjà sur le pas de la porte, prête à quitter la chambre, se retourna.
- Bonne nuit, vous deux !
- Bonne nuit, Ginny ! répondit spontanément Luna.
Comme la porte se refermait, Luna sembla réaliser quelque chose d'infiniment perturbant.
- Harry ?
- Mmm…?
- Ginny m'a entendu rire…
- Oui et alors ?
- Tu n'as pas mis de sortilège d'insonorisation autour de nous ?
Harry ouvrit la bouche mais rien n'en sortit. Son visage fit une délicate teinte cramoisie en réalisant ce que ça aurait pu impliquer.
- J'avoue que je n'y ai pas pensé. Toi non plus d'ailleurs, s'empressa-t-il d'ajouter.
Luna fronça les sourcils puis acquiesça.
- Ce n'est pas faux. Cependant, j'avoue qu'avoir mon premier orgasme alors que tes camarades de chambre auraient pu être derrière le rideau est une expérience dont je peux aisément me passer.
Harry sonda son regard pour voir si elle était fâchée mais il ne rencontra que de l'amusement et surtout du soulagement d'avoir échappé à ce genre d'embarras. Sans oublier les quolibets pas forcément très fins de ses amis.
En fait de quolibets, seul un ronflement à faire trembler les murs du château résonna dans la chambre et ils éclatèrent de rire.
A suivre…
Ça vous a plu ? J'attends vos impressions.
A la semaine prochaine.
Bye.
Falyla
