Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Remus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.

Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…

Remus James Lupin : Ah ! Mon UIDO ! Ton calvaire est presque terminé, la fic touche à sa fin et ensuite, je le promets, tu auras du T-E-M-P-S ! Merci encore ! Bisous.

Alixe : Moi aussi, je le regrette mais si un petit séjour à Evian te tente, la maison est ouverte…C'est quand tu veux. Bises.

Vici Black : J'aime bien ton expression « L'esprit AD », c'est tout à fait ça. Quant au « rapido presto », cette semaine, c'est pas vraiment ça mais j'ai des tas d'autres choses en dehors des fics, alors je fais ce que je peux. Bisous.

Leslie Glady : Rogue ne se repose pas, il se concentre, nuance ! LOL. Pour le chapitre à un million de mots dont tu ne te lasserais pas, je n'ai qu'un mot à dire : Waou ! Et merci évidemment ! Bises.

Frite 12 : Salut…Jess ! LOL. Effectivement, on arrive gentiment à la fin, je mets un grand coup pour la terminer, c'est pour ça que la traduction de LM, LMN n'est pas à jour mais je ne peux pas tout faire ! Pour cette fic, je pense qu'elle aura 40 chapitres. En attendant, voici la suite. Bisous.

Agua : Ben oui, pauvre Ron ! Mais y en faut bien un qui soit comme ça ! La suite est juste plus bas. Bises.

Minerve : Et oui ! Harry, c'est le plus fort ! LOL. Quant au renfort, ma foi, on ne va pas laisser ces petits se débrouiller tout seuls, non ? Bisous.

Vif d'Or : Ben oui, Harry reste Harry, juste Harry ! LOL. La suite est juste en dessous. Bises.

Namasta : Alors finalement, tu as tout compris. J'ai écrit Le Lion et le Serpent, puis Les malheurs de DM (Slash) en reprenant mon perso de Kiara mais ce n'était pas la suite officielle de LS. La suite officielle, c'est le Sacrifice du Serpent. Voilà. En tout cas, merci de me lire. Bisous.

Alisa Adams : Tu me mets la pression ?? C'est pas gentil du tout, ça ! Surtout que je suis assez contente d'arriver au bout de cette fic. Mais si tu as l'impression que je bâcle le boulot, tu as le droit de le dire aussi, c'est fait pour. Bises.

Julie : Je ne sais pas qui est l'auteure de la fic avec le Drago méchant mais pour l'instant, si on parle de fanfiction avec des caractères conformes au souhait de JRK, c'est elle qui a raison. Tu me donneras le lien, stp ? Toi, tu trouves que dans ma fic, on voit de moins en moins Harry ? Moi, je dirai qu'on le voit plus que jamais mais c'est vrai qu'il n'est pas vraiment le sujet de ma fic. Bisous.

Oxaline : Oh ! C'est vraiment gentil, tous ces compliments ! ##. J'espère que la suite te plaira aussi. Bises.

Tolede : Je ne dirai pas qu'untel est plus fort que l'autre, je dirai que l'union fait la force et c'est ce que démontrait ce chapitre. D'ailleurs, ils sont au nombre de 9, pas 8. Tss, tss ! C'est pas bien de lire en croix! LOL. A plus. Bisous.

Chapitre 36

- Hermione…

Harry ôta ses lunettes et se frotta les yeux pour ce qui lui semblait la vingtième fois en une heure.

- Oh ! Encore une fois, Harry ! Je suis certaine que tu y es presque ! fit-elle d'une voix désespérée.

Le jeune homme secoua la tête et désigna du bout de sa baguette les membres de l'AD disséminés un peu partout dans la pièce. Tous endormis malgré eux. Même Luna, qui avait vaillamment lutté contre le sommeil, avait capitulé et dormait profondément, la tête reposant sur ses bras croisés. Seul Dobby demeurait parfaitement éveillé. Il avait surveillé les progrès de Harry d'un air extasié et ses grands yeux globuleux exprimaient une admiration sans borne. Le Gryffondor fut, un instant, embarrassé par l'adoration qu'il pouvait lire dans le regard de l'elfe de maison. Une petite voix retentit au fond de son esprit, se demandant soudain s'il saurait se montrer à la hauteur de ce qu'on attendait de lui. Il chassa cette pensée négative d'un geste agacé. Ce qu'ils s'apprêtaient tous à faire était complètement fou et s'il permettait aux doutes de s'immiscer, ils n'iraient pas très loin.

Légèrement rasséréné par sa propre conviction, il pivota vers Hermione bailla ouvertement et cligna plusieurs fois des paupières.

- Soyons réaliste, Hermione, dit-il en chuchotant, je suis mort de fatigue et j'ai vraiment du mal à me concentrer. Tu as remarqué ? Mes Portus ne produisent plus la moindre étincelle. Il faut qu'on dorme un peu. De plus, on sera totalement inefficace au Manoir Malefoy si on est incapable de formuler correctement le plus petit sortilège de défense.

Hermione soupira et acquiesça à contre-cœur.

- Très bien. On reprendra ça demain.

- Tout à l'heure, tu veux dire, corrigea Harry avec une légère grimace en voyant l'heure qu'affichait sa montre.

La jeune fille sourit.

- Harry, je sais que je te fais répéter encore et encore le même geste et la même incantation mais on n'a droit qu'à un seul essai et il faut que ça soit le bon. Imagine les conséquences si nous atterrissons dans un endroit totalement inconnu et…

- Pourquoi on ne peut pas simplement essayer d'une pièce à l'autre pour commencer ?

Elle roula des yeux, exaspérée.

- Harry ! On ne peut pas transplaner à Poudlard ! Et les Portoloins sont associés à ce mode de transport. On peut les utiliser pour sortir de Poudlard mais pas pour y revenir, ni même se déplacer d'un bout à l'autre du château. Donc, désolée de te mettre la pression mais…

- J'ai compris, lâcha Harry d'une voix fatiguée.

Il regarda Luna d'un air attendri puis la prit délicatement dans ses bras puis il se tourna vers Hermione et lui murmura :

- Je suis tellement crevé que je n'ose même pas tenter un Mobilicorpus pour la déplacer, j'aurai trop peur de la faire tomber.

Hermione pouffa. Elle regarda autour d'elle, tous les endroits confortables étaient occupés.

- Où vous allez vous mettre ?

- Je sais pas. Au fait, où est Kiara ?

- Dans la seconde chambre. Ella a pris machinalement celle qu'elle occupait déjà. Il reste donc la chambre à coucher de Rogue…

Harry resta silencieux mais l'expression de son visage fut suffisamment éloquente. Hermione lui lança un regard entendu.

- Je ne ferai aucun commentaire, Harry. Je crois que je ne pourrai pas non plus. Bien, on va arranger ça.

Elle sonda la pièce puis avisa l'épais tapis devant la cheminée. Elle leva sa baguette, prononça une formule qui le transforma en matelas et fit apparaître oreillers et couvertures. Harry fronça comiquement les sourcils.

- Eh ! Rappelle-moi pourquoi c'est moi qui dois programmer le Portoloin !

- Parce que me décrire la chambre de Malefoy ne suffirait pas à nous y envoyer, malheureusement.

Harry soupira.

- C'est vrai. Bonne nuit, Hermione.

- Bonne nuit, Harry, répondit-elle en se glissant près de Ron.

- Dobby, je te remercie d'être resté si tard. Tu peux retourner aux cuisines.

- Oh non, Monsieur ! fit l'elfe, presque choqué par cette perspective. Dobby reste ici pour veiller sur Harry Potter et tous ses amis !

Harry sourit.

- D'accord. Tu peux rester là. Bonne nuit, Dobby.

- Bonne nuit, Harry Potter.

§§§§

Remus Lupin et Hestia Jones regagnèrent le numéro 12 de Grimmault Place aux premières heures du matin. Il faisait encore nuit noire et l'air était glacé. Frissonnante, Hestia s'engouffra à l'intérieur tandis que le loup-garou refermait derrière eux.

Emmeline Vance et le vieux Dedalus Diggle étaient de piquet pour la nuit. Ils étaient attablés à la cuisine devant une tasse de thé encore fumante. Les deux Aurors levèrent aussitôt les yeux en entendant entrer les nouveaux-venus.

- Alors ? dirent-ils d'une même voix.

Remus secoua la tête négativement.

- Rien. Ce n'est pas bon signe du tout. A l'heure qu'il est, Lucius Malefoy aurait dû relâcher ses otages. Mais il n'y aucune trace nulle part. Bien sûr, c'était largement à prévoir mais Rogue a vu là le seul moyen de…Malheureusement, j'ai bien peur que son sacrifice n'ait servi à rien. Et donner l'assaut au Manoir Malefoy dans ces conditions va se révéler très…délicat.

Les deux autres Aurors acquiescèrent silencieusement. Remus, la mine sombre, se tourna vers Hestia.

- Je vais appeler Dumbledore par cheminée et lui faire notre rapport. Tu viens ?

Ils se dirigèrent sans bruit vers le salon, frôlant le paravent qu'on avait ingénieusement mis là pour masquer la vue au portrait de Madame Black. Apparemment la mère de Sirius dormait profondément car leur passage ne déclencha aucune salve d'injures. Rémus, en sa qualité de lycanthrope, essuyait régulièrement les insultes de la sorcière acariâtre.

Il eut soudain une pensée pour Tonks, qui, elle aussi avait dû faire face aux attaques régulières de la mégère. Mais la jeune femme ne s'était jamais laissé démonter et y avait répondu avec la même verve colorée.

Remus réprima un sourire au souvenir qui lui traversa l'esprit.

Quelques temps avant Noël, Tonks avait décidé de tester un nouveau moyen de prendre le contre-pied de l'attitude plus que déplaisante de Madame Black.

Ce matin-là, alors qu'elle passait devant le portrait, la vieille sorcière l'avait invectivée de façon encore plus agressive que de coutume, lui rappelant une énième fois sa condition de honteuse bâtarde. La jeune Auror s'était tournée calmement vers elle et avait métamorphosé son visage en une réplique exacte d'une Madame Black revenue à la vie et s'était mise à lui parler le plus familièrement du monde en l'appelant « mémé » puisque tel était leur lien de parenté. Madame Black était restée muette sous le choc un bon moment puis avait poussé un hurlement d'horreur. Apparemment, voir à quel point sa propre méchanceté avait déformé les traits aristocratiques dont elle avait été si fière dans sa jeunesse, en quelque chose de proprement repoussant, l'avait sérieusement ébranlée et elle ne se sentait visiblement pas assez forte pour subir à nouveau cette vision. Depuis lors, elle faisait semblant de dormir dès qu'elle entendait Tonks dans la maison.

Le sourire de Remus s'effaça brusquement et ses lèvres prirent un pli à la fois amer et soucieux. Le rire malicieux de Tonks ne retentirait peut-être plus jamais entre ces murs…

§§§§

Severus Rogue ouvrit les yeux, parfaitement réveillé, dès que les gonds de la porte qui menaient aux cachots grincèrent. Son ouïe avait toujours été très fine et il était heureux de constater que l'âge n'avait pas émoussé ce sens-là. Il eut un vague rictus d'autodérision. Il avait trente-sept ans, ce qui pour la plupart des gens n'était pas vraiment pas très âgé et encore moins chez les sorciers. Mais lui, avait toujours senti le poids des années peser plus fortement sur ses épaules. Comme si les malheurs qui avaient jalonnés sa vie depuis sa prime enfance et ensuite les mauvais choix qu'il avait pris en suivant l'endoctrinement d'un sorcier assassin et mégalomane l'avaient fait vieillir prématurément.

Il se leva lentement, ne permettant pas à son corps de ressentir un quelconque vertige. Il n'avait pris aucune nourriture ni boisson depuis le midi précédent – et d'après ses calculs, le jour ne devrait pas tarder à se lever - et la sensation de faim était encore très vague et nullement incontrôlable.

Toutefois, il était habitué à sauter des repas ou à les prendre à des heures indues. Parfois, la préparation d'une potion le plongeait dans un état de concentration telle qu'il en oubliait tout ce qui ne produisait pas de fumée violette, petits bouillonnements frémissants ou vapeur acide.

La soif allait plus rapidement devenir un problème mais, constata-il avec soulagement, l'humidité des cellules avait déposé d'infimes gouttelettes sur ses robes. L'épaisse laine noire les avait retenues en surface au lieu de les absorber. Rogue amena ses bras à hauteur de visage et aspira doucement l'eau accrochée au tissu. C'était peu mais il devrait s'en contenter dans l'immédiat.

Il se recoucha quand il entendit les pas extérieurs se rapprocher de sa cellule et s'arrêter devant son cachot. La personne à l'extérieur demeura silencieuse un long moment, sans doute, utilisait-elle un puissant sortilège qui lui permettait de voir à travers la lourde porte et dans l'obscurité.

Il s'obligea à rester totalement immobile, pour donner l'illusion qu'il dormait. Il ignorait qui le surveillait, peut-être était-ce Lucius ou alors un de ses fidèles suivants.

Les pas finirent par s'éloigner. Quand Rogue fut absolument certain qu'ils ne reviendraient pas, il se cala du mieux qu'il put sur ce qui pouvait passer pour une couchette. Il se retourna plusieurs fois pour trouver une position qui ne l'ankyloserait pas trop et ferma les yeux une nouvelle fois. Il prit une profonde inspiration et verrouilla lentement son esprit à tout ce qui pouvait parasiter sa concentration. Lucius aimait soigner ses effets et lui réservait sans aucun doute un traitement très spécial. Il valait donc mieux s'y préparer.

§§§§

- Harry ! Réveille-toi ! Harry ! S'il te plait ! Il est temps de se lever !

Le Gryffondor sentit qu'on lui secouait l'épaule sans ménagement et ouvrit un œil embrumé de sommeil vers le propriétaire de la main.

- Mmm… ? Hermione… ?

Il la reconnut malgré sa vision rendue floue par l'absence de lunettes et referma les paupières en soupirant.

- Harry ! répéta-t-elle d'une voix impatiente.

- Hermione, marmonna-t-il en se redressant difficilement. Je suis sûr que tu n'es pas totalement humaine. Personne ne peut dormir si peu et afficher un air si fringant le lendemain. C'en est écœurant.

Hermione roula des yeux tandis qu'il tâtonnait pour trouver ses lunettes.

- Il est plus de sept heures, Harry. Nous devons nous montrer à la Grande Salle pour le petit déjeuner sinon notre absence va éveiller les soupçons, tu ne crois pas ?

Harry se gratta l'arrière du crâne en ébouriffant ses cheveux encore plus et bailla sans retenue.

- Ouais. Sûrement. Et les autres, ils sont debout ?

- Je vais aller les réveiller et ensuite, on remontera par petits groupes comme à l'aller. Voilà le programme de la matinée : on prend un solide repas, on regagne nos Tours respectives pour changer de vêtements et ensuite, on revient là. Pour terminer ton entraînement.

Dans le regard émeraude de Harry, toute trace de sommeil parut s'évanouir d'un coup.

- Tu penses que j'y arriverai ? demanda-t-il sans cacher son anxiété.

Hermione posa une main rassurante sur la sienne et lui offrit un sourire chaleureux.

- Oh ! Bien sûr, Harry ! Je n'ai aucun doute sur tes capacités !

Harry fit une moue peu convaincue et son amie secoua la tête mi-amusée, mi-exaspérée.

- Harry ! Tu es un très grand sorcier ! Tu es fin prêt à exécuter un parfait Portus mais il ne reste qu'une seule personne à convaincre de cette évidence !

Il haussa un sourcil perplexe.

- Ah ? Qui ça ?

- Toi-même, idiot ! Tu possèdes cette espèce de magie puissante et instinctive qui te donne le pouvoir de contrer même un sortilège Impardonnable. Souviens-toi de l'Imperium du professeur Maugrey, même si ce n'était pas vraiment lui. Sers-toi de cette puissance innée pour lancer tes sortilèges et oublie tes doutes. Ils n'ont pas lieu d'être.

Harry resta sans voix devant ce discours enflammé.

- Et bien, Potter, sommes-nous en présence de la présidente de ton fan-club officiel ? Où sont les formulaires d'inscription ? ricana Drago qui venait d'entrer dans le salon.

Kiara, qui le suivait de près, lui lança un coup de coude dans les côtes. Il émit un « outch ! » fort peu élégant et se redressa en se massant le flanc avec ostentation.

- Eh ! Si on ne peut même plus plaisanter !

Kiara le toisa lentement, sans rien dire.

- D'accord, admit Drago, je ne plaisantais qu'à moitié.

Le blond croisa le regard vert de Harry qui ne semblait pas fâché de son commentaire mais plutôt amusé de le voir capituler si facilement devant Kiara. Le Serpentard se rembrunit un peu en voyant la lueur légèrement moqueuse qui pétillait dans les yeux du Gryffondor.

Hermione se releva et leur demanda de réveiller les autres. Quand ce fut fait, elle leur exposa le déroulement de la matinée. Comme cela ne soulevait aucune objection, les membres de l'AD quittèrent l'appartement de Rogue en laissant Drago, Kiara et Dobby.

Dobby se rendit aux cuisines et revint avec un énorme plateau de petit-déjeuner. Les deux jeunes gens s'attablèrent et attaquèrent leurs œufs-bacon avec appétit.

Kiara beurrait un toast quand un bruit se fit entendre dans la cheminée du salon suivi d'une voix reconnaissable entre toute.

- Kiara ? Vous êtes là ?

Elle fronça les sourcils.

- C'est Dumbledore, chuchota-t-elle à l'intention de Drago.

Il arqua un sourcil.

- Tu crois qu'il soupçonne quelque chose ? demanda-il sur le même ton.

Elle eut un haussement d'épaules pour signifier son ignorance et se leva. Elle marcha jusqu'au salon et se plaça devant le foyer.

- Bonjour Professeur Dumbledore. Avez-vous des nouvelles ?

Le vieil homme secoua la tête. Malgré l'image un peu floue que lui renvoyait les flammes, Kiara voyait bien qu'il avait l'air exténué.

- Encore rien, malheureusement. Et vous ?

Kiara sursauta imperceptiblement.

Que signifiait ce « et vous ? »

- Quoi, moi ? répéta-t-elle d'une voix qu'elle souhaitait aussi neutre que possible.

- Comment vous sentez-vous ? Avez-vous bien dormi ? Vous êtes très matinale ce matin.

- Oui, mais comment saviez-vous que je ne dormais plus ?

- Je voulais vous parler alors les elfes m'ont appelé dès que vous avez commandé votre petit-déjeuner, répondit-il avec un sourire.

« Il me surveille de près… » pensa Kiara qui ne savait pas si elle devait se sentir amusée, irritée ou méfiante.

- Vous vouliez me parler, alors ?

- Oui. Je voulais m'assurer que vous ne vous sentez pas trop isolée.

Prêche-t-il le faux pour savoir le vrai ? Se doute-il de quelque chose ?

Kiara décida de s'en tenir au plus près de la vérité, c'était manifestement plus prudent.

- Et bien, je ne suis pas vraiment isolée, Professeur. Drago est là et Harry et quelques amis ont passé la soirée ici, déclara-t-elle avec un naturel confondant.

Dumbledore acquiesça.

- Très bien, Kiara. Je suis ravi de constater que vous êtes entourée d'amis qui vous soutiennent.

La jeune fille chercha un double sens à ses paroles mais elles résonnaient simplement comme de la bienveillance.

- J'ai cette chance.

- J'en suis heureux. Je vous tiendrai au courant si la situation évolue.

- Merci, Professeur.

La tête de Dumbledore disparut des flammes et Kiara poussa un soupir de soulagement.

- Quel vieux grigou ! s'exclama-t-elle en regagnant la cuisine.

- Tu penses qu'il sait ?

- Non ! Enfin, je ne crois pas. Peut-être un léger pressentiment ou quelque chose dans ce goût-là. Il est malin comme un renard, mais tant qu'il reste absolument persuadé qu'on ne peut pas quitter Poudlard, il s'en tiendra là. Je parie même cent Gallions que les Sombrals sont aussi étroitement surveillés que moi.

Elle prit un autre toast.

- Bien, je pense qu'il faut se préparer sérieusement. Tu as entendu Hermione ? Harry est presque prêt. Cet après-midi, avec l'aide de Merlin, son Portoloin nous amènera directement dans ta chambre.

Drago en lâcha sa fourchette.

- Avec l'aide de Merlin ? répéta Drago, légèrement incrédule. Mais je croyais que tu avais une confiance absolue en Potter !

Elle eut un petit sourire.

- C'est le cas. Mais on ne sait jamais…

A suivre…

Ça vous a plu ? J'attends vos impressions.

Bye.

Falyla