Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Remus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.

Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…

Remus James Lupin : Salut ! Ne te stresse surtout pas, je vais essayer d'attaquer la dernière côte cet après-midi, alors n'attends rien avant la fin de la semaine. Bisous.

Vici Black : Ce chapitre était prêt depuis un bon moment, mais c'est mon décortiqueur en chef qui était surbooké et comme je ne mets pas en ligne s'il n'a pas corrigé et commenté…Mais j'avoue que je connais une petite baisse de régime ces derniers temps, mais je reconnais les symptômes, c'est parce que c'est presque la fin de la fic alors, inconsciemment ou consciemment, je laisse traîner…M'enfin, faut bien terminer un jour, non ? Bises.

Alixe : Malgré le statut de Drago dans cette fic, je continue de les faire se titiller, j'adore ! LOL. Bisous.

Geobabault : Les choses avancent. La suite est juste plus bas. Bises.

Frite 12 : Ma foi, la description détaillé de la chambre de Drago se casait assez mal dans l'action alors, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop. Bisous.

Agua : N'accuse pas trop vite Dumbledore ! C'est le choix de Rogue de se sacrifier…Bises.

Julie : C'est vrai, ça n'avance pas forcément vite mais ça cadre avec le rythme de la fic, enfin, j'espère. Bisous.

Vif d'Or : Merci de ta fidélité. Bises.

OneTakeWatson : Merci ! La suite est là. Bisous.

Leslie Glady : Salut ! Je crois que le lundi est devenu mardi mais bon, tant pis…LOL. Bises.

Minerve : Je ne prévois pas que la fic développera fortement le thème Rogue/Tonks. Quant à Drago, j'aime bien ton terme de « fréquentable » LOL. Bisous.

Alisa Adams : Mais oui, il va y arriver ! LOL. Mais je pouvais pas lui faire réussir ça d'un coup de cuiller à pot, non ? La suite, juste plus bas. Bises.

Oxaline : Hermione : cheffe de meute ?? LOL. Je trouve que ça lui va bien finalement. Bisous.

Tolede : Je sais, je sais, je ne suis pas très au point avec mes Portoloins mais franchement qui s'en soucie à part toi ? Hein ? Je te le demande ? Et puis ma théorie n'est pas si mauvaise après tout, les Portoloins qui ont ramené Harry à Poudlard ont été programmés par des sorciers « sur place » et très forts. Sinon, Poudlard, ce serait porte-ouverte pour Voldemort, non ? Bref, c'est moi l'auteure et je fais ce qui me plait, na ! Marrante ton idée de les envoyer dans la chambre de Drago mais à Serpentard, dommage, si j'avais su, je l'aurai utilisé si je n'avais pas fait dire à Hermione que le Portoloin ne fonctionnait pas dans Poudlard ! LOL. En tout cas, voilà la suite. Bises.

Kikou224 : C'est vrai c'est assez lent et j'ai été grandement tentée d'accélérer pour la fin mais ça n'aurait pas collé avec le rythme de la fic, je crois. Voyons ce que dit le Larousse pour « grigou » : gredin. Mais je l'ai mis dans le sens « vieux renard malin ». Bisous.

Melu 9 : C'est très gentil et tu as tout à fait raison, les rapports intimes de Drago/Kiara se prêtent assez mal à cette fin de fic. Ils n'ont pas trop le temps pour la bagatelle, quoi ! Mais je n'écris jamais de lemon pour faire un cota par chapitre. Je les écris quand la scène le demande, c'est tout. Au fait, tu as lu la première partie de cette fic, le Lion et le Serpent ? Parce que sinon, on n'y comprend rien ! LOL. Bises.

Lythanie : Salut ma puce qui mélange tout ! LOL. Comment ça va, toi ? Pleine de travail à ce que j'ai cru comprendre. Merci de prendre le temps de me lire quand tu l'as, le temps ! LOL. Gros bisous.

Petite note : Je me suis mise au blog. Alors, si ça vous dit de partager mes humeurs et mes opinions sur tout, venez me faire un coucou sur Livejournal. Le lien est dans ma bio.

Chapitre 37.

Les membres de l'AD redescendirent dans les cachots en milieu de matinée. Ils s'étaient douchés et changés et arboraient tous des vêtements chauds et pratiques, n'entravant pas leurs mouvements.

Ils se réinstallèrent pour assister aux derniers essais de Harry.

- Tu es prêt ?

Le Gryffondor eut un hochement de tête un peu raide mais ses yeux brillaient d'une énergique détermination. Il pointa sa baguette devant lui et articula :

- Portus !

Une magnifique gerbe d'étincelles bleues jaillit. Les flammèches crépitèrent dans l'air plusieurs longues secondes avant de s'éteindre une à une. Il y eut un concert d'exclamations admiratives et Hermione sourit d'une oreille à l'autre, manifestement plus que fière de son élève.

- Oh ! C'est vraiment magnifique, Harry ! Il n'y a aucun doute, tu es apte à programmer le Portoloin.

Harry grimaça lui aussi un sourire mais le sien était un peu tordu comme s'il n'osait pas vraiment s'enorgueillir d'un tel exploit.

- Tu es sûre ?

- Oui ! Vraiment sûre ! confirma-t-elle.

Elle se tourna vers les autres et repéra celui qu'elle cherchait. Il était nonchalamment appuyé sur le chambranle de la porte qui menait à la cuisine. Il n'arborait pas du tout l'air ouvertement admiratif des membres de l'AD – c'était inconcevable - mais Hermione sut reconnaître la lueur de respect qui dansait dans ses yeux argentés face à la performance de Harry.

- Bon, Drago, c'est à toi.

- A moi ? répéta-t-il sans comprendre.

- C'est dans ta chambre qu'on va tous atterrir, je te rappelle. On fait quoi après ? On ne peut tout simplement pas se disperser dans le Manoir – au fait, il est grand comment ? – pour chercher les prisonniers et encore moins se déplacer en groupe et fouiller partout.

Le blond haussa les épaules.

- Mais je n'en sais foutrement rien. J'avais cru comprendre que vous étiez tous des adeptes de la méthode « on verra bien sur place et on avisera. »

Tous les regards des membres de l'AD convergèrent vers Kiara qui rougit d'embarras.

- Désolée mais c'est la vérité, non ?

Hermione émit un petit reniflement contrarié mais ne démentit pas. Elle demanda posément :

- Tu as une idée, Kiara ?

- Oui. Je pensais que Dobby pourrait déambuler dans le Manoir sans se faire remarquer et nous renseigner au fur et à mesure de ce qu'il se passe.

- Tu as un plan pour la suite ?

- Non, vraiment aucun. Mais ce sera certainement plus évident de tenter quelque chose si Tonks, papa et Rogue sont dans la même pièce. D'après ce que m'a dit Severus, Lucius allait probablement célébrer ce succès inespéré et organiser quelques festivités en l'honneur de sa capture. Oh ! Ce ne sont pas ses mots exacts mais j'ai bien saisi le sens général.

Un frisson les parcourut.

- A quel genre de festivités pensait-il exactement, Kiara ? s'enquit Harry d'une voix rauque.

Mais Kiara vit à son expression qu'il avait compris avant les autres.

- Rogue sera livré à Voldemort afin qu'il paie pour sa trahison, répondit-elle néanmoins dans un souffle.

Il eut un concert d'exclamations étouffées.

- Il y aura V-Voldemort ? s'enquit Neville, le teint aussi blême que ses camarades.

Kiara secoua la tête.

- Je ne sais pas du tout. Peut-être que Lucius l'amènera auprès de son Maître après.

- Non, intervint Drago. Mon père est trop imbu de lui-même et trop fier de l'ingéniosité de son plan pour permettre que tout ne se déroule pas au Manoir Malefoy, j'en mettrai ma main au feu. J'ai dans l'idée qu'il a concocté toute une mise en scène histoire de montrer à quel point il est soucieux de plaire et par la même occasion, ça lui permettra d'asseoir sa position auprès de Voldemort.

Un silence tendu suivit ses paroles. Ce fut Kiara qui le brisa.

- Je vais donc réitérer mon offre d'hier : celles et ceux qui ne souhaitent plus s'en mêler sont libres de partir. Personne ne les jugera.

Les jeunes sorciers s'entreregardèrent quelques secondes puis Seamus ricana :

- Je crois qu'aucun de nous n'a envie de rater l'occasion de gâcher la petite fête de cette ordure !

Tous les membres hochèrent la tête vigoureusement.

- D'accord, admit Kiara, touchée par cette unanimité. Mais je vous supplie d'être prudents. L'effet de surprise est sans doute un gros avantage mais il ne nous protégera pas de tout.

Hermione reprit la parole.

- Si tout le monde est prêt et n'a plus de question, je pense qu'on peut y aller. Vous avez tous votre baguette ? Bien, venez vous mettre en cercle. Dobby, tu nous précèdes pour voir si la voie est libre ?

L'elfe de maison se redressa, très honoré de la mission qui lui était confiée.

- Oui, Hermione Granger. Je reviens tout de suite, Mademoiselle.

Il claqua des doigts et disparut.

- Harry ? Comment tu te sens ?

- J'ai connu des moments plus relaxants.

Elle lui sourit, compréhensive, puis prit une théière sur une étagère et la lui tendit.

- Je pense que ceci devrait faire l'affaire, non ?

Il eut un petit « pop » et Dobby réapparut dans la pièce.

La chambre de Drago Malefoy est inoccupée, Mademoiselle et Dobby a jeté un sortilège de verrouillage sur la porte et un autre d'insonorisation par précaution.

Hermione se pencha vers lui et déposa un baiser sonore entre ses deux grandes oreilles.

- Dobby, je t'adore, tu penses à tout !

Le visage de l'elfe de maison parut se froisser comme s'il allait se mettre à pleurer bruyamment sous le coup de l'émotion mais il sembla se reprendre et sa peau prit une curieuse teinte vert kaki plus soutenue.

- Hermione Granger a embrassé…Dobby ? balbutia-t-il de sa petite voix.

Ron agita sa large main devant la figure de l'elfe pour l'éventer.

- Eh ! Remets-toi Dobby, ça fait toujours ça la première fois.

Un éclat de rire souligna cette remarque. Hermione, les joues roses, leur demanda de se rapprocher et se tourna vers Harry.

- Prêt ?

- Oui.

Il prit la théière par l'anse et attendit que chacun pose un doigt sur sa base renflée, quand ce fut fait, il ferma les yeux.

- A trois, murmura-t-il.

Les jeunes sorciers retinrent leur souffle.

- Un…Deux…

A trois, il tapota l'extrémité de sa baguette sur la porcelaine.

- Portus ! dit-il fermement.

Kiara, Drago, Harry, Luna, Hermione, Ron, Ginny, Neville et Seamus se sentirent arrachés du sol par un crochet invisible et leur estomac fit un dangereux looping. L'instant suivant, ils atterrirent dans un amas de corps emmêlés sur l'épais tapis persan qui recouvrait le sol marbré.

Ils se redressèrent en gémissant ou en se massant la partie de leur anatomie qui avait été malmenée à la réception et regardèrent autour d'eux, à la fois incrédules et vaguement soulagés.

Le Portoloin de Harry les avait emmenés directement dans la chambre de Drago.

Ils avaient réussi. Ils avaient pénétré le Manoir Malefoy.

Il y eut un nouveau « pop » et Dobby apparut dans la chambre à son tour. La pièce était vaste et offrait suffisamment de place pour que les membres de l'AD puisse y circuler librement. Il y avait également un cabinet de toilettes, ce qui faciliterait bien des choses. Une fois que chacun eut fait le tour des lieux sans cacher sa curiosité au grand dam de Drago, Hermione leur demanda de se recentrer un peu sur ce qui les avait conduits là. Elle se tourna vers Kiara.

- Alors, on en reste à ce qui a été prévu, c'est Dobby qui part en éclaireur ?

Kiara se pencha vers l'elfe.

- Tu penses que c'est possible, Dobby ? Tu pourras circuler dans les couloirs sans susciter les questions de tes congénères ? Ils n'iront pas alerter leur Maître parce que tu ne devrais pas être ici ?

- Les elfes de maison ne posent pas de question, Kiara Weasley, ils font ce qu'on exige d'eux, Mademoiselle. Dobby sait qu'ils se tairont, ajouta-t-il d'un ton sentencieux.

Kiara échangea un regard significatif avec Hermione.

- Très bien. Tu vas donc faire un premier tour d'inspection et ensuite tu reviens nous faire ton rapport. Sois prudent, Dobby et reviens dès que tu peux.

La petite créature hocha solennellement la tête et, d'un claquement de doigts, s'évapora dans les airs.

- Vous croyez vraiment qu'il va y arriver ? s'enquit Seamus.

- Il n'y a aucun doute, confirma Harry. Dobby est un petit être plein de ressources. Il connaît l'endroit comme sa poche et il saura exactement où pêcher les renseignements dont nous avons besoin. Il n'y a plus qu'à attendre.

Harry désigna un fauteuil près de la fenêtre.

- Je peux ? demanda-t-il à Drago.

Le Serpentard acquiesça puis jeta un coup d'œil à sa montre et fronça les sourcils.

- Il est à peine onze heures du matin. Je suppose qu'on va passer une bonne partie de la journée ici. Ceux qui veulent se reposer encore peuvent le faire, les autres, ma bibliothèque est là-bas.

Kiara se rapprocha de lui et se colla étroitement dans son dos.

- Merci, chuchota-t-elle. Sans toi, nous ne serions pas là et j'imagine que cette intrusion dans ton refuge n'est pas très agréable.

Drago haussa négligemment les épaules.

- J'y survivrai, dit-il en se retournant pour l'enlacer.

Elle plongea son regard bleu et or dans celui de son compagnon.

« Je t'aime » articula-t-elle silencieusement. Il captura ses mots directement sur ses lèvres. Il l'embrassa doucement et la relâcha à contrecœur.

- J'aurai bien une idée pour tuer le temps mais je ne pense pas que ça soit très indiqué. Par contre, j'ai quelques ouvrages rares sur les potions, je suis sûr qu'ils te plairont.

§§§§

Dobby revint un peu moins d'une heure plus tard. Il avait facilement glané tous les renseignements qui pouvaient leur être utiles. Les cuisines étaient un endroit propice aux bavardages.

Un de ses congénères lui avait appris qu'un souper important se préparait pour le soir-même, un repas où l'on attendait une douzaine de convives et que le Maître tenait à ce que tout soit parfait.

Les membres de l'AD échangèrent un regard entendu.

- Et les prisonniers ? le pressa Kiara. Tu as appris quelque chose ?

- Oui, Kiara Weasley. Dipsy a entendu dire qu'il y avait trois personnes dans les cellules du cachot, Mademoiselle.

Kiara soupira sans retenue.

- Même si Malefoy ne les a pas relâchés, au moins, on sait qu'ils sont vivants.

Tous acquiescèrent, visiblement soulagés, eux aussi, sauf Drago.

- Je suis navré de tempérer votre regain de confiance mais Dobby vient de dire qu'ils seront une douzaine, tout un groupe de Mangemorts surentraînés. Nous ne sommes que neuf et ça n'a pas l'air de vous émouvoir des masses.

Ils s'entreregardèrent un bref instant puis se tournèrent vers Harry.

- Et bien, avant les vacances d'été, quand on est allé au Département des Mystères, on s'est retrouvé face à…ton père et à quelques-uns de ses amis. Je ne les ai pas comptés mais je pense qu'ils devaient être facilement plus de dix et nous n'étions que six…Et on s'est plutôt bien débrouillé avant l'arrivée des Aurors.

Le blond haussa un sourcil moqueur.

- Oh vraiment ? Et qu'est-ce que les a empêchés de vous tirer comme des lapins ?

Harry plissa le front puis grimaça.

- La prophétie, admit-il finalement.

- La quoi ?

Il se tourna vers Kiara en quête d'un semblant d'explication mais ce fut Harry qui lui répondit à nouveau.

- Ce serait un peu long si on entrait dans les détails mais l'essentiel est de savoir que ton père voulait quelque chose pour son Maître que je tenais dans ma main et qui ne devait surtout pas se briser. C'est pour ça que, lui et les Mangemorts, ne nous ont pas attaqués ou même tués sans sommation. Ils voulaient le récupérer d'abord.

- Donc, si je comprends bien, ils n'ont rien pu vous faire, dans un premier temps, parce que vous attaquer signifiait prendre le risque de perdre ce que voulait Voldemort.

Harry opina du chef, croisa le regard de Neville et un sourire flotta sur ses lèvres.

- Ils n'ont vraiment pas eu de chance parce que la prophétie est tombée quand même et que le message s'est perdu dans le bruit de la bataille.

Ses pupilles émeraude étincelèrent puis son regard se durcit.

- Ce jour-là, Voldemort n'a pas obtenu ce qu'il voulait et ça l'a rendu fou de colère. Et aujourd'hui, tout comme la dernière fois, avec votre aide, il n'aura rien. Rien du tout.

Il y eut un instant de silence que Drago brisa finalement.

- D'accord, Potter, tu ne manques pas de cran, je dois le reconnaître. Mais tu n'envisages tout de même pas de descendre au salon en plein repas et leur réclamer de te rendre les prisonniers ? Parce que je vois pas ce qui, cette fois, empêcherait les charmantes relations de travail de mon père de nous jeter un Doloris à chacun, avant qu'on puisse faire quoi que se soit pour les contrer ? Tu as prévu autre chose ?

Harry le dévisageait, soudain pensif, n'ayant manifestement pas l'air d'avoir entendu la dernière partie de la tirade du Serpentard.

- Réclamer les prisonniers en plein repas, répéta-t-il à mi-voix puis un grand sourire illumina ses trais. Mais c'est génial, Malefoy !

Le blond ouvrit de grands yeux puis ricana sans conviction :

- T'es dingue, Potter !

- Pas du tout, nia le Gryffondor, pas vexé le moins du monde.

- Ah non ? Et tu crois que mon père va renoncer à ses précieux otages pour tes beaux yeux ?

Harry afficha une mine encore plus contente.

- Pour les miens, certainement pas, mais les tiens… ?

Les membres de l'AD suivaient maintenant avec beaucoup d'attention cet échange.

- Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu envisages de faire, Potter. Tu veux m'utiliser comme monnaie d'échange ?

- Tu as tout pigé. Ton père t'a bien demandé de t'infiltrer dans notre groupe et d'espionner nos faits et gestes, non ?

Drago remua, légèrement mal à l'aise.

- C'est vrai, admit-il à voix basse. C'était son idée de base.

- Dans ce cas, pourquoi ne pas envisager que tu t'es fait griller et que nous t'utilisons, nous, en tant qu'otage ?

Le blond le fixa sans rien dire un long moment, semblant peser le pour et le contre d'une telle option.

- D'accord, Potter. Je marche. Mais j'espère que tu sais ce que tu fais et que ça sera vraiment convaincant parce que si mon père se doute de quelque chose…

Le brun leva la main pour l'interrompre.

- Il serait vraiment prêt à reconnaître devant ses amis Mangemorts, devant Voldemort, qu'il s'est trompé sur toi ? Que son jugement n'est pas infaillible ? J'en doute sérieusement, Malefoy. Il est trop imbu de lui-même.

Drago pouvait difficilement le contredire.

- Tu le connais bien, Potter. Mais si malgré tout, il ne croit pas à notre petite mise en scène ?

Un lent sourire fendit le visage de Harry.

- Et bien, au cas où ta prestation de comédien laisserait à désirer, j'ai un plan B…

A suivre…

Ça vous a plu ? J'attends vos impressions.

Bye.

Falyla