Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Remus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.
Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres…
Remus James Lupin : Je pense que tu as battu tous les records. Même JessHDH n'avait jamais été si rapide ! Merci encore ! Bisous.
OneTakeWatson : Après deux jours, le chapitre est devenu enfin lisible et complet. Si tu n'es pas revenu le lire, cours-y vite ! LOL Bises.
Alisa Adams : Désolée pour toi aussi, mais Ffnet m'a bien énervée sur ce coup-là ! Bisous.
Kikou224 : C'est vrai que ça bouge un peu plus mais il fallait bien amener l'action d'une manière ou d'une autre, et j'aime pas trop les raccourcis…LOL. Quant à Lucius, ma foi, je te laisse juger… Bises.
Julie : Merci à toi qui as persisté dans ta lecture même si c'était carrément illisible. Je pense qu'y jeter un coup d'œil ne sera pas inutile…LOL. Tu crois qu'ils se sont jetés dans la gueule du loup ? Pas si sûr…Bisous.
Frite 12 : Salut toi ! Ravie de voir que tu es fidèle au poste. La suite est juste plus bas. Bises.
Leslie Glady : Merci ! T'inquiète pas trop, y a encore quelques chapitres. Bisous.
Dega : Mais c'est pas grave ! Je suis moi-même une très mauvaise revieweuse. Bises.
Vici Black : Le plan B n'est pas pour tout de suite…Bisous.
Vif d'Or : Merci beaucoup pour tes 2 mails, c'est très gentil. Oui, Ffnet a rétabli le cours des choses. Quelle galère ! Enfin…La suite est juste en dessous. Bises.
Lapaumee : Merci de lire mes fics. Je me dois de préciser que les Malheurs de DM sont « alternatifs » et qu'ils ont été écrits bien avant le début du Sacrifice. Ils n'ont pas de liens, n'en cherche pas, si ce n'est de reprendre, juste pour le plaisir, le perso de Kiara et la base de LS. Il n'y a aucune chance pour que le Sacrifice se termine avec un grand slash. Pour « trop blonde », j'éditerai probablement le prochain chapitre cette semaine. Bisous.
Oxaline : Contente de voir que mes pointes d'humour te font rire. Merci pour les compliments. Bises.
Tolede : Une fois n'est pas coutume, tu penses exactement le contraire de la majorité. Ou alors, c'est parce que tu es un homme ? Sans doute…LOL. Quoi ? Qu'est-ce qu'il a le plan de Harry ? C'est-y pas une bonne idée de débarquer entre la poire et le fromage ? LOL. De toute façon, on y est pas encore. A plus. Bisous.
Petite note de moi : je vous rappelle que je poste mes billets d'humeur et autres « avis sur tout » dans Livejournal. Si ça vous intéresse, vous êtes les bienvenus. Le lien est dans ma bio.
Chapitre 38Severus Rogue perçut très clairement les gonds de la grosse porte grincer. Des pas se rapprochèrent de sa cellule. Un sortilège inconnu fut prononcé et le cachot s'ouvrit. Rogue reconnut la silhouette de Lucius.
- Severus, mon ami, je pense qu'il est temps de se préparer, déclara-t-il de sa voix la plus onctueuse.
Rogue ne répondit pas. Il se composa un visage impassible et se leva. Malefoy eut un sourire glacial.
- Comme tu es docile, mon ami.
Puis son sourire s'effaça. D'un bref mouvement de tête impérieux, il exigea :
- Allez, passe devant !
Rogue sortit dans le couloir éclairé par des torches. La lumière était faible et vacillante mais après l'obscurité totale dans laquelle on l'avait volontairement plongé, c'était suffisant pour l'éblouir. Il avança en trébuchant sur le sol inégal, Lucius sur ses talons.
D'un mouvement négligent du poignet, ce dernier fit pivoter la grosse porte et dévoila le couloir principal.
Le cœur de Severus faillit manquer un battement. A quelques mètres devant lui, il vit Tonks, toujours sous les traits de Kiara, penchée sur le corps massif de Perceval Weasley, toujours inanimé.
Une colère sans nom le saisit. Le sang lui battait les tempes. Il avait toujours su que le marché que Lucius lui avait proposé était risqué mais le constater de visu le rendit fou furieux. Il se retourna si brusquement que Malefoy en sursauta.
- Tu ne les as pas relâchés ! Ce n'est pas ce que nous avions convenu ! cria Rogue.
Lucius haussa un sourcil arrogant.
- Bien sûr que non ! Comment as-tu pu penser une minute que je m'y tiendrai ? D'ailleurs, j'ai d'autres projets pour ta fille.
Une lueur concupiscente s'alluma dans les iris argentées de Lucius et il passa la langue sur ses lèvres minces.
- C'est un joli petit lot, tu sais. Drago doit beaucoup s'amuser avec, tu ne crois pas ? Et je suis certain que d'autres y trouveraient leur compte…
Severus crut suffoquer de rage en entendant ça. Sans réfléchir, malgré mes mains bloquées, il fonça sur Lucius et le percuta violemment. La tête du blond frappa durement le mur. Mais avant que Rogue ne le frappe à nouveau, il avait sorti sa baguette et crié :
- Stupéfix !
Le corps de Rogue se figea instantanément et il chuta lourdement par terre.
- Severus ! s'écria Tonks, les yeux écarquillés d'effroi.
Lucius se redressa dignement, épousseta ses vêtements et lissa sa longue chevelure blonde puis il baissa les yeux sur Tonks et ricana en s'approchant. Il l'empoigna par le col de sa cape et la força à se relever puis il se pencha vers elle. Elle planta ses yeux bleu nuit dans les siens, ne cachant pas son mépris, tandis qu'il lui replaçait une mèche derrière l'oreille et lui caressait la joue au passage. Tonks réprima difficilement un frémissement de dégoût.
- Ton père n'est qu'un imbécile, ma belle. Il n'a jamais compris où était son véritable intérêt et regarde où ça l'a mené, dit-il en désignant Rogue d'un geste dédaigneux. Mais toi ? Tu es une sorcière de pure lignée et je sais que tu es douée. Le Seigneur des Ténèbres a besoin de sang neuf. Drago va bientôt être initié et se tiendra à mes côtés. Rejoins nos rangs et sers le Maître avec nous, il te permettra de faire de grandes choses, ajouta-t-il avec une ferveur fanatique.
Tonks se raidit en entendant le discours de Malefoy. Voilà donc ce qu'il avait en tête. La raison et sa propre sécurité lui dictaient de rester stoïque et de faire mine de réfléchir à son offre mais son aversion pour Voldemort et ses fidèles fut la plus forte et, avant qu'elle ne puisse les retenir, les mots jaillirent d'eux-mêmes.
- JAMAIS JE NE RAMPERAI DEVANT VOLDEMORT COMME TOI ! lui hurla-t-elle avant de lui cracher au visage.
Lucius Malefoy parut se glacer sous l'insulte et ses pupilles se réduisirent à deux fentes animées d'un dangereux éclat métallique. Tonks sentit un frisson de peur lui courir le long de l'échine. D'un geste délibérément lent, il essuya sa joue sans la quitter des yeux puis la gifla à toute volée. Tonks partit en arrière sous l'impact et tomba sur le sol. Etourdie, les larmes aux yeux, elle se redressa à demi en humectant ses lèvres douloureuses. Elle grimaça aussitôt comme elle reconnaissait le goût du sang dans sa bouche. La chevalière en argent frappée aux armoiries de Malefoy que Lucius portait au petit doigt lui avait déchiré la lèvre.
Ce dernier afficha maintenant un sourire sardonique.
- La méthode moldue a aussi ses bons côtés, je dois bien le reconnaître, dit-il froidement en pliant et dépliant ses doigts. Mais elle n'est malheureusement pas suffisante pour me satisfaire pleinement. Les réjouissances ne devaient débuter que dans plusieurs heures et je ne pensais pas t'y inclure mais ton attitude et ton manque flagrant d'enthousiasme à rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres changent quelque peu mes projets. Cependant, dans l'immédiat, je crois qu'une petite leçon de mon cru devrait mater à la fois le père et la fille.
Il leva sa baguette vers elle et murmura :
- Stupefix !
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L'après-midi s'était écoulé lentement. Dobby était redescendu dans les cuisines et leur avait fourni de quoi leur caler l'estomac puis il était parti faire son tour d'inspection chaque heure et en était revenu un peu plus tard rapporter ce qu'il avait vu ou entendu.
Et maintenant que l'obscurité envahissait la chambre de Drago, tous les membres de l'AD avaient le plan de Harry en tête et ils attendaient que les premiers invités de Lucius Malefoy arrivent.
Harry se tenait devant la grande fenêtre quand un nouveau « pop » retentit dans la pièce. Dobby était de retour. Harry se retourna et vit que la petite créature semblait passablement agitée.
- Du nouveau, Dobby ? s'enquit le Gryffondor en fronçant les sourcils.
- Oui, Harry Potter. Dobby est retourné aux cuisines voir Dipsy. Dipsy a confié à Dobby que Maître Malefoy avait décidé que le repas se tiendrait dans la…dans la…
L'elfe de maison se tordait les mains et ses grands yeux globuleux roulaient dans leur orbite sans vouloir se fixer quelque part. Visiblement, cet endroit devait le terroriser. Harry s'approcha et lui demanda d'une voix apaisante.
- Où ça, Dobby ? Où aura lieu le repas ?
Dobby prit une grande inspiration qui gonfla démesurément sa maigre poitrine et lâcha :
- Dans la Salle aux Trophées.
Il déglutit bruyamment et ajouta dans un souffle :
- Mais, les elfes l'appellent aussi la salle des punitions. C'est là que Maître Malefoy emmènent les elfes qui ne se sont suffisamment punis eux-mêmes aux yeux du Maître.
Les membres de l'AD se regardèrent en grimaçant. Le sadisme de Lucius Malefoy se semblait connaître aucune limite. Drago s'était levé à l'arrivée de l'elfe. Il pâlit un peu en entendant ça.
- Je connais cette salle. Mon père m'a toujours parlé de magie noire et en même temps, il m'interdisait formellement l'accès de cette pièce. Mais un jour, j'ai réussi à m'y introduire pendant que les elfes de maison la nettoyaient. Il y a une immense étagère vitrée avec une collection entière de crânes de pendus, des poupées vaudoues et des têtes réduites. Sans parler d'un assortiment complet d'objets de torture datant de Merlin. Cet endroit est bizarre. Il file la chair de poule et en même temps, il provoque une sorte de fascination morbide.
- Ça ressemble à la boutique de Barjow & Beurk, déclara Harry sans réfléchir à ce que son commentaire pouvait laisser entendre.
Le blond leva la tête brusquement et le fixa, l'œil méfiant.
- Exactement, articula lentement Drago. Tu es décidément plein de surprises, Potter. Mais que dirait le monde magique s'il savait que leur Sauveur se promène dans l'Allée des Embrumes pour y faire ses emplettes ?
- Harry ? Tu es allé chez Barjow & Beurk ? demanda Hermione d'une voix un peu trop aiguë.
Harry haussa négligemment les épaules, repensant à la mésaventure qui l'avait conduit en ces lieux mal fréquentés.
- C'était il y a longtemps, Hermione. Et j'y suis arrivé par hasard. Quoiqu'il en soit, Malefoy, ton père semble avoir choisi le cadre idéal pour y recevoir son hôte de marque. Je suis certain de Voldemort appréciera la décoration.
§§§§§
Tonks sentit comme une piqûre lui traverser le torse et ouvrit brusquement les yeux. Ses paupières battirent un peu alors que sa vision tentait de se fixer et que ses oreilles enregistrait une voix d'homme qui prononçait distinctement :
- Enervatum !
Elle tourna la tête du côté de la voix et vit Malefoy qui agitait sa baguette sous le nez de Rogue. Celui-ci se redressa d'un coup en clignant des yeux. Il regarda aussitôt autour de lui. Tonks fit de même.
Ils se trouvaient dans une petite pièce sans fenêtre et sans porte. Les murs étaient tendus d'une riche tapisserie lie-de-vin mais la jeune fille pensa que cette teinte se rapprochait assez de la couleur du sang séché. Lucius les avait magiquement ligotés à une chaise, seul Perceval gisait, inconscient, sur le sol.
Malefoy se mit à marcher autour d'eux, en frappant sa baguette contre sa paume. Rogue croisa le regard de Tonks. Il se sentait si impuissant et tellement coupable de l'avoir entraînée avec lui. La lueur de désir qu'il avait clairement lue dans les yeux de Lucius le rendait malade et il craignait le pire.
- Alors, claqua la voix sèche de Lucius. Vous vous êtes, tous les deux, très mal comportés et je pense que vous méritez une petite leçon.
Il s'arrêta devant Tonks qui dardait sur lui un regard brûlant de haine puis pivota vers Rogue qui lui offrit un visage exempt de toute expression.
- Commençons par toi, Severus. J'ai pu constater que tu t'étais considérablement rapproché de Kiara depuis quelques temps. Voyons un peu si cette nouvelle relation va résister à mon jeu. Nous avons donc ta fille et ce Weasley qui l'a élevée.
Une grimace méprisante déforma ses traits aristocratiques.
- Ta fille, reprit Lucius, a rejeté une proposition qui ne se refusait pas et s'est permise de me cracher au visage et c'est pourquoi elle mérite que je lui jette un sortilège très, très douloureux. Tu n'es pas d'accord avec moi, Severus ?
Rogue sentit son sang se glacer dans ses veines mais resta impassible. Toutes manifestations d'inquiétude ne feraient qu'aggraver la situation. Il attendit patiemment que Malefoy abattent toutes ses cartes. Tonks avait considérablement pâli mais elle releva fièrement le menton et il vit son corps se tendre, prêt à recevoir le Doloris. Rogue savait que son entraînement d'Auror l'avait préparée à ce genre de traitement mais tout n'avait été que théorique. Jamais Tonks n'avait subi le sortilège Impardonnable. Il déglutit péniblement.
- Cependant, poursuivit Lucius avec délectation, on va pimenter la chose. Toi, Severus, tu vas choisir qui va recevoir le Doloris.
Mais avant que Rogue n'entrevoie une possibilité d'épargner Tonks en se proposant comme cible, Malefoy pointa sa baguette alternativement sur la jeune fille et sur Perceval et précisa d'une voix triomphante :
- Choisis entre ta fille ou l'homme pour qui elle a tout tenté en venant jusqu'à moi ?
Tonks hoqueta et le regarda horrifiée, même Rogue avait blêmi. Il ferma douloureusement les yeux. Lucius Malefoy était un être diabolique qui savait exactement où frapper pour toucher un point sensible.
- Le choix est simple, Severus, ou c'est ta fille qui se tord de douleur ou c'est Weasley. Alors ?
Rogue secoua la tête.
- Tu ne peux pas faire ça, Lucius. Jette-moi le Doloris et qu'on en finisse avec cette mascarade !
Malefoy s'autorisa un petit sourire satisfait.
- Non, non, Severus. Ça ne marche pas comme ça. Mais ne t'inquiète donc pas, ton tour viendra bien assez tôt mais je laisse ce soin au Seigneur des Ténèbres. Je le lui ai promis, ajouta-t-il, ne pouvait cacher sa propre autosatisfaction, alors je ne peux me permettre de lui livrer une marchandise abîmée.
Son regard argenté se fit dur et sa voix coupante.
- Mais pour l'instant, c'est moi qui dicte les règles. J'ai dit : choisis !
Rogue se sentit perdu. Comment pouvait-il choisir entre torturer la femme qu'il aimait et la voir souffrir sous ses yeux et l'homme qui avait élevé sa fille ?
Il laissa malgré lui son regard s'attarder sur la silhouette inconsciente de Perceval. Jamais Kiara ne lui pardonnerait. Savoir qu'il serait certainement mort depuis longtemps quand elle l'apprendrait ne le soulageait pas.
Tonks, quand à elle, avait compris sur qui s'était porté son choix.
- Severus ! Non ! Tu ne peux pas faire ça ! C'est moi qui… Il n'est pas en état de…
- Il suffit ! la coupa Lucius. Alors, Severus ?
Rogue soupira lourdement et lâcha dans un souffle :
- Weasley.
Tonks secoua désespérément la tête.
- Non ! Par Merlin ! Non !
Malefoy avait l'air de s'amuser follement.
- Tes désirs sont des ordres, Severus, dit-il en singeant une petite courbette.
Il pointa sa baguette sur Perceval et siffla :
- Endoloris !
Le corps légèrement amaigri mais encore massif se raidit violemment. Il se mit à tressauter, crispé par la douleur et à se tordre comme un ver au bout d'un hameçon. Le visage barbu de Perceval rebondit plusieurs fois sur le sol dans un bruit mat et sa tempe se mit à saigner. Même inconscient, son cerveau percevait l'intense souffrance mais ne pouvait rien faire pour l'endiguer.
Finalement, Lucius stoppa l'incantation, le corps de Weasley s'affala comme une poupée de chiffon.
Tonks pleurait sans retenue et Rogue semblait manquer d'air, ses yeux étaient exorbités et son teint cadavérique.
Malefoy émit un petit ricanement.
- C'est certainement moins amusant sans les cris, n'est-ce pas Severus ?
Rogue le regarda, incapable de proférer la moindre parole, le cœur au bord des lèvres.
- Tu t'es ramolli, on dirait, constata Malefoy avec malveillance. C'est pitoyable. Que se passerait-il si ta fille y passait quand même ?
Rogue se redressa d'un coup et secoua vainement les liens magiques qui le retenaient.
- Non ! Tu ne peux pas faire ça !
Severus se mordit aussitôt la langue. Ce qu'il avait prévu de dire d'une voix ferme s'était mué en pathétique supplique. Lucius eut un sourire reptilien, comme s'il attendait cet instant depuis très longtemps.
- Oh vraiment ? Je ne vois vraiment pas ce qui m'en empêcherait.
Il pivota et leva sa baguette vers Tonks.
- Endoloris !
La jeune femme reçut l'impact du sortilège au cœur de son ventre, elle poussa un long cri qui se transforma en affreuse grimace tandis que des centaines d'aiguilles chauffées à blanc lui transperçaient le corps, pulvérisant les maigres barrières de sa concentration. Elle atteignit un seuil de douleur inimaginable avant de rendre les armes. Elle laissa son instinct de survie prendre le pas sur sa conscience et s'évanouit.
Dès que sa tête retomba sur sa poitrine, Lucius releva sa baguette, satisfait. Il allait faire un commentaire caustique quand un phénomène inattendu se produisit, le faisant écarquiller des yeux. La longue chevelure noire de Kiara disparut soudain au profit de courtes mèches rose bonbon hérissées en pic. Tonks avait repris ses propres traits.
Incrédule, Lucius s'approcha et empoigna sèchement une touffe de cheveux et lui releva la tête sans douceur. Il scruta intensément le visage en forme de cœur de la jeune femme et fronça fortement les sourcils. Puis il poussa une sorte de grondement furieux et se tourna vers Rogue.
- Je la reconnais ! Elle était au Département des Mystères avec la bande de Dumbledore ! Qui est-ce ? Une Auror ?
Rogue le regarda fixement, sans rien dire. Il était lui-même sous le coup de la surprise et ne savait pas encore comment prendre le fait que Tonks n'avait plus l'apparence de Kiara.
- Où est ta fille, Rogue ? cracha Lucius, fou de rage.
Severus, voyant à quel point Malefoy était contrarié, se permit un sourire froid.
- Tout à fait en sécurité, à Poudlard, Lucius.
Les deux sorciers se mesurèrent du regard. Manifestement, Lucius mourait d'envie de lui jeter un sort mais curieusement, il n'en fit rien. Rogue se souvint alors des paroles qu'il avait prononcées un peu plus tôt : « Je ne peux pas me permettre de lui livrer une marchandise abîmée. »
Ainsi donc Lucius était lié par la présomptueuse promesse qu'il avait faite au Seigneur des Ténèbres et ne pouvait pas le toucher. Rogue en aurait presque ri si la situation n'était pas si tragique.
Lucius se tourna vers Tonks un instant puis ses yeux se reposèrent sur Rogue. En quelques secondes, le blond avait recouvré une parfaite maîtrise de lui-même.
- Effectivement, ça change un peu mes plans. Mais je sais m'adapter, précisa-t-il, l'air mauvais.
Il se dirigea vers le mur du fond, murmura une formule à voix-basse et une porte apparut.
- Je vais me préparer à accueillir mes invités. Je reviens bientôt, déclara-t-il avant de sortir.
Tout à leur confrontation, aucun des deux n'avait remarqué que Perceval était en train de se réveiller. Le choc du Doloris l'avait sorti de son coma.
A suivre…
Ça vous a plu ? J'attends vos impressions.
Bye.
Falyla
