Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Remus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.
Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres.
Remus James Lupin : Merci pour les commentaires du 47. Prend des vitamines, dès que j'ai mis mon groupe Yahoo à jour avec toutes les fics et traductions, j'en attaque une autre. Bisous.
Vici Black : Ah ben oui, tout n'est pas cousu de fil blanc mais j'espère avoir imaginé une fin qui me ressemble. Tes propositions ne manquent pas d'intérêt mais je suis restée très terre à terre. Voir plus bas… Bises.
Alixe : Merci, voici le commencement de la fin… Bisous.
Alisa Adams : Ma foi, je ne dirai qu'une chose : les grands esprits se rencontrent… mais pas tout de suite. Le meilleur pour la fin. Merci de ton soutien constant et de ton enthousiasme. Bises.
Ash 2 en 1 : Un bébé appelé Harry Malefoy Weasley Rogue ? PTR ! Non, vraiment, c'est pas prévu au programme mais ça ferait un bon one-shot, non ? LOL. Bon, soyons sérieux une seconde. J'espère vraiment avoir évité ce genre de mièvrerie fleur bleue en écrivant ma fin. Tu verras bien, elle est bientôt là. Bisous.
Lem Black : Plume d'or ? Moi ? Oh merciiiiiiiiiii ! Oui, c'est passé, le stress n'était que passager mais mes enfants me feront vieillir avant l'âge ! Enfin… Pour ta fic, je t'ai laissé une review. Bises.
Vif d'Or : Merci d'avoir aimer ce chapitre, j'espère que ma fin te plaira. Jamais facile de conclure. La suite de cette fic-presque-finie juste en dessous. Bisous.
Angel's heaven : Très jolie analyse de Rogue. Quant à Pansy, ma foi… Patience… Bises.
Leslie Glady : Le voilà ! Merci de me suivre depuis mes débuts. Bisous.
Tolede : Je ne suis pas si fleur bleue, tu me connais. Mais il y a un ou deux « si » assez bien placés. Pas que ce soit tellement difficile de deviner quoi… A plus. Bisous.
Chapitre 46
- Tu connais le mot de passe ?
- Mais oui, affirma la jeune fille. Il me l'a donné ce matin. Chupa Chups !
- Chupa Chups ? s'étonna le sorcier blond. C'est quoi ça ?
Kiara sourit.
- Des sucettes moldues.
Drago leva les yeux au ciel et secoua la tête tandis que la porte s'ouvrait sur l'escalier en colimaçon qui menait au bureau de Dumbledore. Ils s'y engagèrent et bientôt, ils se retrouvèrent devant la porte de chêne ouvragée. Dumbledore les y attendait.
- Entrez, entrez, mes enfants. Installez-vous. Comment vous sentez-vous, Drago ?
- Bien, je suppose. Puisqu'on m'a enfin laissé sortir, répondit le jeune sorcier avec insolence.
Le vieux timbré lui portait sur les nerfs. Il avait toujours trouvé que son attitude écoeurante de paternalisme n'arrivait guère à dissimuler son besoin de manipuler ses semblables et Drago détestait se faire manipuler.
Dumbledore posa son regard pénétrant sur lui, par-dessus ses lunettes en demi-lune mais ne répliqua pas. Il s'assit derrière son imposante table de travail et se tourna vers Kiara.
- Bien. J'imagine que vous êtes tous deux très impatients. Voici donc comment nous allons procéder. Je vais vous fournir un Portoloin qui vous mènera directement dans un petit bureau près du hall d'entrée de Ste-Mangouste. Arthur Wesley sera sur place, prêt à vous escorter.
- Et pour ma mère ? Je pourrai la voir, n'est-ce pas ? s'enquit Drago, toute sa morgue soudain retombée pour faire place à un air sérieux et ouvertement soucieux.
Dumbledore croisa ses doigts et les posa sur le bureau.
- Oui, mais relativement brièvement. J'ai pu faire jouer quelques relations pour qu'elle reste à Ste-Mangouste jusqu'à aujourd'hui mais pas plus. Comme son état de santé ne justifie pas une hospitalisation prolongée, le Procureur la fera transférer cet après-midi.
Drago plissa les yeux.
- Transférer ? Qu'est-ce que ça signifie exactement ?
- J'ai longuement discuté avec le Département de la Justice, ces derniers jours. Je ne vous cacherai pas que l'avenir de votre mère est incertain et ce, pour plusieurs raisons. Le Procureur veut la faire condamner pour complicité, en s'appuyant sur la théorie d'une rivalité au sein de la hiérarchie entre Mangemorts qui aurait entraîner un règlement de compte.
- Quoi ? Mais c'est un mensonge ! cria le sorcier blond.
Drago avait bondi de son siège, ses yeux lançaient des éclairs. Le vieux directeur leva ses paumes en signe d'apaisement.
- Rasseyez-vous et laissez-moi terminer, je vous prie.
Drago gronda de colère mais obtempéra.
- Il est évident, poursuivit Dumbledore, qu'une excellente avocate s'occupe des intérêts de votre mère. Il n'y aura d'ailleurs qu'une procédure simplifiée sans jury puisque Narcissa ne nie les faits en aucune façon.
- Mais il y aura quand même un procès ? souffla Kiara qui avait pâli.
Dumbledore hocha la tête.
- Même si nous connaissons les circonstances au moment des faits, le sortilège de mort a été prononcé.
Kiara tressaillit tandis qu'un long frisson rétrospectif lui parcourait l'échine, son compagnon, lui, demeura parfaitement immobile. Il ferma brièvement les paupières, priant presque pour ressentir autre chose que du soulagement chaque fois qu'on évoquait la mort de Lucius.
- Mais j'ai grande confiance en les capacités de son avocate. Maître Diana Gabaldon m'a confié qu'elle plaiderait la légitime défense. La baguette de Narcissa a été soumise au « Prior Incantatem » et n'a révélé aucun autre Sortilège Impardonnable, ni même aucun autre sortilège d'une nature à blesser autrui. Et il y a aussi, bien sûr, le fait incontestable qu'elle ne porte pas la Marque des Ténèbres. Mais, d'un autre côté, le Procureur est réputé pour son acharnement. Ce qui rend malheureusement le verdict final hasardeux.
- Sera-t-elle libre en attendant le procès ? En payant une caution ?
Le vieux directeur secoua la tête.
- Malheureusement non, il n'existe aucune libération sous caution pour ceux qui ont lancés un Sortilège Impardonnable. Et même si c'était possible, il y a un autre problème.
Il coula un regard embarrassé vers Kiara puis reporta son attention sur Drago.
- Ça concerne… hum… les affaires financières de votre père. Peut-être que Mademoiselle Weasley devrait sortir…
Le sorcier blond émit un bref ricanement désabusé.
- Je pense que Kiara peut tout entendre, déclara-t-il en attrapant son bras tandis qu'elle se levait pour quitter la pièce. Et, franchement, je crois que personne n'ignore qu'une bonne part de la fortune des Malefoy a été acquise en toute illégalité. Sauf que personne, jusqu'à présent, n'a été assez malin pour le prouver.
Dumbledore grimaça un peu mais ne put qu'en convenir.
- Alors, Professeur ? En quoi les affaires louches de Lucius concernent ma mère ?
Le vieil homme soupira.
- Et bien, votre mère serait dans l'incapacité de payer une caution si la loi le permettait parce que tout est au nom de votre père. Le Ministère a immédiatement gelé tous les avoirs bancaires qui portent le nom de Lucius et des scellés ont été posés au Manoir Malefoy.
Drago ferma les yeux et serra les dents. Comment avait-il pu ne pas y penser ? Son géniteur était un criminel que le Ministère tentait en vain de coincer depuis des années. Ils allaient mettre le Manoir à sac pour les besoins de l'enquête. Dans quel état sa mère allait retrouver sa maison ? Si tant est qu'elle y retourne un jour…
Le sorcier blond pâlit un peu plus encore en entendant Kiara poser la question qui explosait au même instant dans sa tête.
- Et où ira-t-elle en attendant le procès, si elle n'est pas libérée sous caution ?
- Merlin… Ils ne vont pas l'envoyer à… Azkaban ? s'enquit Drago d'une voix rauque.
Dumbledore secoua la tête.
- Non, non. Elle sera placée en détention dans les cellules du Ministère. Je ne vous cache pas que le Procureur se serait réjoui de l'enfermer à Azkaban et de la livrer aux mains des Détraqueurs mais ces créatures répugnantes ne sont plus à la solde du Ministère de la Justice depuis qu'ils ont rejoint les rangs de Voldemort. Alors, la prison d'Azkaban n'est plus utilisée. Mais cette mesure est également valable pour les Mangemorts capturés au Manoir ce soir-là.
Le soupir de soulagement qui avait accueilli la déclaration du directeur de Poudlard s'affadit brusquement avec ses derniers propos. Mais après un moment, Drago reprit la parole, le visage durci.
- Donc, pour bien résumer la situation, ma mère est en prison parce qu'elle m'a sauvé d'un dangereux psychopathe qui prenait plaisir à me torturer et si… quand elle en sortira, elle n'aura plus rien. Ni argent, ni endroit pour vivre.
Dumbledore lui adressa un long regard emprunt de compassion et acquiesça silencieusement.
§§§§§
- Ah ! Vous êtes là ! Enfin ! fit Arthur Weasley.
Il s'était levé dès qu'il avait vu les deux jeunes sorciers apparaître dans un coin du bureau mis à sa disposition pour l'occasion. Il accueillit sa lointaine parente avec un chaleureux sourire.
- Bonjour Kiara !
La jeune fille l'étreignit en déposant un baiser sur sa joue et lui rendit son salut. Puis Arthur se tourna vers le sorcier blond qui se tenait un peu en retrait.
Drago se sentait très mal à l'aise. Il avait si ouvertement critiqué la famille Weasley, pour leur manque d'argent, la pauvreté de leur mise, leur allure et leurs cheveux roux, même la situation professionnelle sans avenir d'Arthur et les rondeurs de Madame Weasley avaient été un sujet de moquerie pour lui. Une hostilité largement encouragée et attisée par Lucius à la moindre occasion. Bien que Kiara lui eût assuré qu'Arthur était le plus charmant des hommes, Drago lui lança un regard méfiant, s'attendant plus ou moins à une avalanche de remarques acides et fielleuses sur les récents événements qui signaient le déclin des Malefoy. Aussi fut-il surpris de ne voir aucune inimitié dans les yeux du sorcier roux.
- Drago, le salua sobrement l'aîné en lui tendant la main. Je suis heureux de voir que tu es à nouveau sur pieds. Les autres membres de l'Ordre m'ont chargé de te dire que nous allons faire l'impossible pour sortir ta mère de là. Et je suis désolé pour… Lucius.
Arthur rougit légèrement et fit une grimace explicite. Puis il s'éclaircit la gorge pour marmonner maladroitement :
- Un père reste un père… malgré tout…
Drago aurait pu répliquer abruptement que le sien ne lui manquerait pas le moins du monde et que ça lui était égal qu'il pourrisse en enfer mais le témoignage de sympathie d'Arthur Weasley le touchait malgré lui. Cet homme, qu'il connaissait finalement à peine et qu'il avait appris à dénigrer pour mieux humilier sa progéniture, le regardait avec respect et considération, ce qui était nouveau pour lui. Après cet infime temps de réflexion, le blond prit la main offerte et la serra fermement.
- Merci, Monsieur Weasley.
Arthur hocha simplement la tête puis enchaîna rapidement :
- Bien. Puisque nous devrons être séparés, voici deux pièces d'argent, dit-il en les leur donnant. Elles sont faites un peu sur le même modèle que celles de Hermione ; vous voyez cette série de chiffre sur la tranche ? Pour m'appeler, il suffit de passer son doigt dessus de gauche à droite et de prononcer mon nom. Drago, je vais d'abord t'accompagner dans l'aile sécurisée pour que tu puisses parler avec ta mère. Nous avons obtenu qu'elle ne quitte l'hôpital qu'à 16 heures mais je crains que le Procureur n'envoie ses gardes-chiourmes personnels plus tôt uniquement pour lui montrer qu'il en a le pouvoir. Ensuite, je conduirai Kiara vers Perceval.
-Mais qui est cet homme ? s'enquit Kiara en fronçant les sourcils.
- Il s'appelle John Sandford, répondit Arthur à mi-voix. Il n'occupe la fonction de Procureur que depuis environ six mois. Sheldon, le Procureur précédent, a perdu son poste à cause du vice de procédure qui avait permis à Lucius et ses compagnons d'être libérés après l'affaire du Département des Mystères, l'été dernier. Tout le monde a soupçonné Sheldon d'avoir touché des pots de vin mais rien n'a pu être prouvé. Ne voulant pas commettre deux fois la même erreur, Fudge a nommé Sandford. Son aversion pour la magie noire et ceux qui la pratiquent est telle qu'elle ne peut être mise en doute. Mais cette incorruptibilité est à double tranchant. Elle l'amène à s'acharner impitoyablement sur Narcissa Malefoy, au même titre que les autres Mangemorts, sans se préoccuper des circonstances… Il répète à qui veut l'entendre qu'il veut « faire un exemple ».
Kiara et Drago échangèrent un regard effaré.
- Mais le professeur Dumbledore nous a dit que Maître Gabaldon était excellente…
- Effectivement, confirma Arthur. C'est pour ça que le Procureur est si furieux, il pensait manifestement qu'aucun avocat digne de ce nom ne s'y risquerait.
Arthur posa une main sur l'épaule du jeune homme.
- Bien. Le mieux est que tu discutes de tout ça avec ta mère. Je m'en voudrai d'écourter ton temps de visite. Confie ta baguette à Kiara parce qu'elles sont interdites aux visiteurs dans l'aile sécurisée. Allons-y.
Draco acquiesça. Kiara empocha la baguette et les deux jeunes sorciers lui emboîtèrent le pas.
Ils marchèrent jusqu'à un ascenseur protégé par un mot de passe qui descendit de plusieurs mètres. Lorsqu'ils atteignirent le premier sous-sol de l'hôpital, la cabine s'ouvrit dans un léger chuintement. Aussitôt, les deux gardes qui faisaient face à l'ascenseur se levèrent et pointèrent leur baguette sur eux. Kiara et Drago eurent un mouvement de recul.
- Décliner vos identités et montrez-moi vos laissez-passer, ordonna l'homme de gauche d'une voix autoritaire.
Arthur sortit un parchemin de sa poche et le tendit au garde.
- Arthur Weasley, Kiara Weasley et Drago Malefoy, annonça le sorcier roux. Le sauf-conduit est au nom de ce jeune homme. Nous n'allons pas plus loin.
Le garde examina attentivement le texte du parchemin, ainsi que les divers tampons et paraphes. N'y trouvant rien à redire, il grommela son assentiment. Drago remercia Arthur qui lui rappela d'utiliser la pièce d'argent pour l'appeler et de rester dans l'aile sécurisée jusqu'à ce qu'on vienne le chercher, le blond opina et s'engagea dans le couloir avec le second garde, la cellule de sa mère se trouvait tout au bout.
§§§§§
Kiara sentit l'ascenseur se mettre en marche et monter pendant une longue minute. Quand il s'arrêta avec une petite secousse, Arthur se pencha vers elle.
- Voilà, nous y sommes, 3ème étage : Empoisonnement par Potions et Plantes.
La jeune fille fronça les sourcils.
- Empoisonnement par Potions et Plantes ? Mais pourquoi l'a-t-on mis là ?
- A cause de la Potion d'Invisibilité que Severus Rogue lui a donné.
- QUOI ? On accuse Rogue d'avoir voulu empoisonner mon père ?
L'indignation de Kiara était si flagrante, son ton si outré qu'Arthur ne put réprimer un sourire.
- Non, non ! Pas du tout ! Le guérisseur en chef voulait juste être certain qu'il n'y aurait pas de séquelle – c'est une potion vraiment très difficile à faire et peu de sorcier la réussisse parfaitement – et il en a profité pour soigner le début de pneumonie que Perceval avait contracté dans le cachot de Malefoy. Inutile de préciser que le temps que Perceval a passé dans la neige, vêtu d'un simple pyjama, n'a rien arrangé.
La bouffée de colère de la jeune sorcière retomba aussitôt. Avec un sourire en coin, elle déclara, espiègle :
- J'espère que Rogue n'apprendra jamais qu'on a mis en doute ses capacités, il en ferait une jaunisse.
Cette fois, Arthur éclata franchement de rire. Une fois calmé, il reprit :
- Bon, maintenant, ton père est parfaitement guéri et sur le point de sortir. Il est au numéro 303. Je suppose que vous avez des tas de choses à vous dire, alors je patienterai au Salon de thé du 5ème étage. Quand vous serez prêts à sortir, comme Drago, tu passes ton index sur la tranche de ta pièce d'argent. Je descendrai aussitôt vous escorter.
A suivre…
Merci d'avoir lu jusque-là (merci Origine, j'adore ta formule) et merci de prendre le temps de me faire part de vos remarques.
Gros bisous à tous.
Bye.
Falyla
